Examen 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les objectifs prioritaires du pht sur les unités de soins?

A

1) Initier les techniques de réadaptation pour favoriser une récupération fonctionnelle rapide;
2) Diminuer le risque de complications.

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2
Q

Quelles sont les indications d’un congé en physiothérapie sur les unités de soins?

A

Pht peut donner congé de physiothérapie si elle juge que:
* Les objectifs sont réalisés ou qu’un plateau de récupération est atteint;
* Elle ne peut pas aider dans la situation (Réadaptation impossible en raison de l’état du client ou de sa non-collaboration)
Pht pourrait également cesser les interventions en physiothérapie si:
* Le médecin en fait la prescription;
* Il y a modification du niveau de soins pour « soins de confort », par exemple en situation de fin de vie (suivi en physio variable d’un milieu à l’autre);
* Il y a un transfert dans un autre département de l’hôpital (UCDG, soins intensifs). Ceci implique évidemment le transfert du dossier.

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3
Q

Quelles sont des orientations possibles au congé?

A

Retour à domicile avec ou sans réadaptation en externe (physiothérapie au privé, en clinique externe ou en hôpital de jour);
UCDG: Unité de courte durée gériatrique;
Centre de réadaptation (IRDPQ, CRDPCA-CA);
Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI), unité transitoire de réadaptation fonctionnelle (UTRF);
Convalescence;
Relocalisation (CHSLD).

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4
Q

Vrai ou faux, le pht peut recevoir une demande de consultation d’un autre professionnel que le MD?

A

vrai, le pht peut recevoir une demande de consultation du médecin, mais également
d’une autre professionnelle depuis la loi 90 en 2002

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5
Q

Quelles sont les questions à se poser pour bien préparer son interventions sur les unités de soins?

A

1.Pratiquer la double identification: Nom au dossier, nom sur le bracelet de l’hôpital, reconnaissance faciale, etc.. Voir cette fiche synthèse: L’identification des usagers (CIUSSCN). Ne pas se fier uniquement au numéro de chambre sur le dossier, votre patient peut avoir été déplacé.
2.Quelles sont les contre-indications et précautions à l’intervention?
3. Ai-je besoin d’une ceinture de marche?
4. Est-ce que je peux intervenir seul?
5. Est-ce que l’environnement est sécuritaire pour lever et faire marcher le client? (ex. plancher mouillé, espace embarrassé)
6. Est-ce qu’il y a présence d’un soluté, si oui est-il branché au mur?
7.Est-ce que la personne a une sonde urinaire? Un drain?
8. Est-ce que j’ai approché suffisamment l’accessoire de marche au moment opportun? est-il bien ajusté?
9. Est-ce que la présence de la famille pose un problème?

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6
Q

Quand puis-je décider de ne pas utiliser une ceinture de marche?

A

Si je connais le client et/ou il est autorisé à se déplacer seul.
Utiliser une ceinture pour tous les patients si vous effectuez des tests ou de l’entraînement à l’équilibre avec un plus grand risque de chute.

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7
Q

Quelles questions la personne physiothérapeute doit-elle se poser pour décider d’intervenir seule ou pas avec un client ?

A
  1. Niveau du risque de chute, ATCD de chute (troubles d’équilibre)
  2. Condition actuelle (état général, signes vitaux)
  3. Conditions associées
  4. Connaissance du cas (première visite?)
  5. Niveau de collaboration du patient
  6. Notes au dossier des médecins et des autres professionnelles
  7. Communications interprofessionnelles (préposés)
  8. Expérience du pht
  9. Poids du patient
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8
Q

Quelles stratégies peuvent être utilisées pour diminuer la peur lors du premier lever?

A
  • EXPLIQUER l’intervention qui sera réalisée
  • BIEN INFORMER le patient sur ce qu’il devrait ressentir
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9
Q

Quelles sont les complications post-op reliées à l’anesthésie?

A

*Neurologiques
Confusion, délirium, agitation, œdème cérébral, AVC, etc..
*Cardio/hémato
HTA, hypotension, troubles du rythme, embolie pulmonaire, etc..
* Respiratoires
Obstruction respiratoire, atélectasie, pneumonie, détresse respiratoire (ARDS)
* RénaIes
Rétention, infection, etc..
* Gastro-intestinaIes
Nausée, vomissement, etc..
*Système tégumentaire
Hématome, infection, etc..
*Autres
* Fièvre, infection, etc..

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10
Q

Quels sont les effets per-op de l’anesthésie?

A
  • Neurologiques
    Diminution des fonctions corticales et autonomes
  • Métaboliques
    Hypothermie
  • Cardiovasculaires
    Risque d’arythmie, hypotension, hypertension, dim. contraction myocardique, dim. résistance vasculaire périphérique
  • Respiratoires
    Plusieurs effets potentiels sur les poumons dont sur l’oxygénation artérielle, sur le patron
    respiratoire et la capacité résiduelle fonctionnelle. Affection secondaire possible par la dim. du tonus
    musculaire.
  • Autres facteurs qui affectent la fonction respiratoire et î le risque de complications (atélectasie, pneumonie): Maladie pulmonaire sous-jacente, douleur à l’incision, fumeur, obésité, âge,
    importante administration de fluide intraveineux per-op, temps opératoire T.
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11
Q

Que regarder dans la revue de dossier en orthopédie?

A

 Diagnostic médical (problème de santé) et recherche sur la pathologie + pratiques actuelles en physiothérapie
 Traitements reçus:
 Si chirurgie: voir protocole opératoire; vérifier si chirurgie SAG, les pertes sanguines, etc.
 ATCD’s (inclut les conditions associées)
 Ordonnances médicales; contre-indications et précautions: MEC, positionnement, etc…Prescription d’attelles, corsets; au repos et/ou à l’activité
 Rapports d’examens (R-X, Taco, etc.)
 Être attentif à tout nouvel examen réalisé en cours d’hospitalisation
 Rapports de laboratoires (très important si chirurgie, par exemple le taux d’hémoglobine et INR)
 La médication; Quoi? Quand a été reçu la dernière dose d’analgésique? Est-ce efficace?
 Est-ce que la personne s’est mobilisée depuis qu’elle est hospitalisée? depuis qu’elle a été opérée? si oui comment ça s’est passé? avec ou sans aide?

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12
Q

Que regarder dans le dossier dans les cas neuro?

A

Âge: Clientèle 18 à 100…
Importance de l’ensemble du tableau VS l’âge seulement.
Diagnosti: En investigation VS déjà connu
Réversible vs irréversible?
Progressif vs non-progressif ?
AVC:
ischémique / hémorragique
léger vs massif
Localisation
Atteintes présentes
Cause ?
Tumeur
Localisation
Type
Pronostic
Biopsie vs exérèse partielle / complète
Traitement adjuvent ?
Métastase: Localisation, Pronostic du cancer sous-jacent
Parkinson / syndromes parkinsoniens
Médication en ajustement ?
Période On /Off
SEP
Crise vs pseudo-crise
Type de SEP
SLA
Atteinte bulbaire vs périphérique ?
Pronostic ?
Type d’atteinte
Chirurgie du Rachis
Sténose cervicale vs lombaire : 2e à quoi?
Myelopathie 2e?
Déficits neurologiques présents ou non
Évolution des symptômes
Stable
En amélioration
Détérioration
Prise en charge médicale depuis l’urgence…
Circonstance du début des symptômes
Y a-t-il eu une chute ?
Communication
Dysarthrie
Aphasie
Expression / Compréhension
Comportement
Délirium hypoactif VS hyperactif
Agressif
Apathique
Téméraire
Impulsif
- Fonctions cognitives
-Environnement social, physique
-CI/P
-Examens
-Mx
-ATCD

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13
Q

Donnez des exemples des CI/P en neuro?

A

Tension artérielle (si avc on tolère plus haut, vérifier cible)
Volet osseux manquant
Dérivation externe (tjrs demander au personnel)
Drain lombaire
Chirurgie récente rachis
Chirurgie récente cérébrale
Changement d’état spontané (aviser le médical)

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14
Q

Qu’est-ce qui peut limiter nos interventions en neurologie?

A

Endurance
Éveil / somnolence
Communication
Cognitifs
Limitation familiale
Obésité

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15
Q

Quelles sont les conditions associées communes à la MPOC?

A
  • Insuffisance cardiaque (20 %)
  • Ischémie cardiaque (surtout dans la MPOC sévère)
  • Hypertension (> 50 %)
  • Insuffisance artérielle périphérique (surtout si tabagisme)
  • Obésité (54 %)
  • Apnée du sommeil
  • Ostéoporose (60 % - 70 %)
  • Diabète 2
  • Anxiété et dépression
  • 10 % - 80 % des patients ont des symptômes
  • 19 % -42 % des patients requièrent un traitement
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16
Q

Qu’est-ce qu’une exacerbation de MPOC?

A

Un événement dans le cours naturel de la maladie qui se caractérise par un changement de la dyspnée, de la toux et /ou de l’expectoration de base du patient qui est au-delà de la variation quotidienne normale +
Nécessite un changement de la médication habituelle du patient

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17
Q

Qu’évaluer chez le pt pneumo avant la mobilisation?

A

Avant de mobiliser pt, s’assurer:
De l’ensemble des comorbidités et contre-indications/précautions/restrictions
§ De la stabilité médicale et de l’absence de douleur, de fatigue ou dediaphorèse significative
§ De la stabilité hémodynamique du client
(absence d’angine de repos, d’arythmie non traitée, dedécompensation cardiaque gauche ou droite, d’hypotension orthostatique sévère;)
§ Du niveau de sédation, confusion, agitation…;
§ Que le client ait la mobilité , l’équilibre et la tolérance nécessaires pour exécuter l’exercice, le transfert ou la marche spécifique;
§ L’accessibilité des médicaments et de la disponibilité du personnel approprié pour les administrer si nécessaire
- Environnement / équipement

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18
Q

Quand ne pas mobiliser un pt pneumo?

A

§ Oxygénation
* SPO2≤ 88% au repos et à l’effort
§ Fréquence respiratoire
* Fréquence respiratoire < 5 ou > 40 / min
Paramètres de Ventilation
* FiO2 ≥ 0,6 ou un apport en O2 supérieur à 6L/min
* Asthme non contrôlé
§ Rythme cardiaque
* Fréquence cardiaque de repos <40 et > 130 battements / min
* Arythmie non médicamentée/non controlée
§ Pression artérielle
* TAS >180 ou TAD >110
* Une diminution > 20 mm Hg ou sous le seuil pré-exercice ou
disproportionnée à l’effort
§ Embolie pulmonaire
§ Thrombophlébite veineuse profonde
§ Présence d’une angine avant, durant ou après une activité
§ Signes de décompensation cardiaque gauche ou droite
§ Diaphorèse / pâleur / hypoperfusion distale
§ Fracture instable
§ Hémodialyse intermittente
§ Douleur musculaire et fatigue excessive suite aux exercices ou à la
dernière session d’exercices.
§ Toutes autres contre-indications spécifiques à un contexte ou une
condition spécifique.

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19
Q

Que monitorer chez le pt pneumo durant x’s et mobilisation?

A

Subjectivement
Dyspnée
Fatigue
Nausées
Douleur
Envisager l’utilisation d’échelles et des outils de mesure
Objectivement
État cognitif
Équilibre
Cyanose
Signe Vitaux: fréquence cardiaque, saturation en oxygène, fréquence respiratoire et pression artérielle
Tout facteur pertinent pour le patient

20
Q

Que faut-il évaluer avant le congé chez pt mpoc?

A

Capacité de marcher avec une SpO2> 88% avec ou sans O2 supplémentaire
Disponibilité de l’oxygène à la maison, dans différentes conditions,
Organisation de l’assistance ventilatoire de jour ou de nuit complétée
Avoir évalué et organisé les services de soins à domicile et les soutiens
communautaires adéquats
Capacité de se nourrir de façon autonome tout en restant assis sans fatigue
excessive
Référence à la réadaptation pulmonaire
Mise à jour l’évaluation de la mobilité / équilibre pour déterminer si le patient
est sans danger pour un RAD.
Prescription des aides à la mobilité en cas de risque de chute.
S’assurer que le patient peut se déplacer en fonction des besoins de la maison
et de la communauté
Plan d’activité / et cahier d’exercices à réaliser la maison
Formation sur l’autosurveillance et l’autogestion de la MPOC
techniques de dégagement des voies respiratoires
techniques de respiration
Formation sur les techniques d’utilisation de l’inhalateur, de la médication prise
par voie orale, d’utilisation des dispositifs d’O2 supplémentaire
Plan d’action pour la gestion de futures exacerbations

21
Q

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale?

A

Infections acquises au cours d’un épisode de soins administrés par un établissement du réseau de la santé, quel que soit le lieu où ils sont administrés»
* Ces infections touchent ainsi les patients et les soignants de tous les milieux
de soins.
* Plusieurs types de virus ou de bactéries peuvent être ainsi contractés, mais certaines bactéries font l’objet d’une surveillance
particulière:
* Le C. Difficile (Clostridium Difficile)
* Les ERV (Entérocoques Résistants à la Vancomycine)
* Le SARM (Staphylococcus Aureus Résistant à la Méthicilline)
* Les BGNPC (bacilles à Gram négatif producteurs de carbapénémases); bactérie multirésistante aux antibiotiques

22
Q

Quels sont les maillons de chaine de transmission?

A

Agent infectieux
Source/Réservoir
Porte de sortie
Mode de transmission
Porte d’entrée
Hôte réceptif

23
Q

Quels sont les modes de transmissions d’infection les plus fréquents?

A
  • par contact direct ou indirect
  • par la projection de gouttelettes: particules assez grosses, qui ne restent pas en suspension dans l’air > 5 microns (moins de 2
    mètres)
  • par la voie aérienne: particules microscopiques pouvant rester en suspension dans l’air < 5 microns (plus de 2 mètres et pouvant demeurer dans l’air plusieurs heures)
24
Q

Qu’est-ce que le C.difficile? son mode de transmission?

A

Bactérie connue depuis longtemps
* Les spores peuvent survivre longtemps à l’extérieur du corps, donc dans l’environnement ( ex. poignées de porte)
* On peut être porteur de la bactérie dans l’intestin sans avoir de problème de santé, et ne pas avoir recours à des traitements
* Très fréquent chez les moins de 2 ans
* 8 % des enfants de moins de 2 ans
* 2 à 5% des adultes en bonne santé
* 10 à 20 % des ainés
* Programme de surveillance obligatoire dans les hôpitaux depuis 2004
* Signes et Symptômes: Diarrhée, fièvre et crampes abdominales ;Présence de sang, mucus ou pus dans les selles
* Diagnostic: . Analyse des selles
* Traitement: Antibiotique approprié
* Évolution: La plupart des patients guérissent, mais des personnes plus vulnérables peuvent compliquer et même en décéder (proportion de décès entre 10 à 30 jours, de 6,8 à 12,0 %).
* Mode de transmission: Par contact (mains, surfaces, objets, etc.)
* Comment éviter la transmission: Lavage des mains ; Nettoyage assidue des surfaces touchées par la personne infectée
* Mesures prises en présence d’une personne infectée: Isolement ; Port de blouse et de gants par le personnel et les visiteurs
* Mesures maintenues durant 72 heures après l’arrêt de la diarrhée

25
Q

Qu’est-ce que l’ERV (Entérocoques Résistants à la Vancomycine)

A
  • Les ERV sont des bactéries présentes dans la flore intestinale normale des humains et dans l’environnement.
  • Les ERV ont développé une résistance aux antibiotiques, dont la Vancomycine
  • En général, elles ne causent pas d’infection chez les personnes en bonne santé
  • Le risque de transmission par une personne infectée à des membres de sa famille est faible
  • Signes et symptômes: les ERV peuvent parfois causer des infections urinaires, de plaies et, plus rarement, du sang
  • Diagnostic: par échantillon de selles ou un prélèvement rectal
  • Traitement: Le choix de traitement est limité
  • Mode de transmission: Par contact, essentiellement par les mains contaminées du personnel soignant ; Une personne peut demeurer porteuse de ERV pendant des semaines, voire des mois.
  • Mesures mises en place en présence d’une personne porteuse et/ou
    infectée par le ERV: Isolement ; Port de blouse et de gants par le personnel et les visiteurs ; Désinfection plus fréquente de l’environnement ; Contrôle de la présence de I’ERV chez la personne
26
Q

Qu’est-ce que le SARM (Staphylococcus Aureus
Résistant à la Méthicilline)

A

Le SARM est un staphylocoque (bactérie) qui a développé une résistance à plusieurs antibiotiques, dont la méthicilline.
* Ces bactéries se retrouvent habituellement sur la peau ou dans les narines d’une personne et c’est en général inoffensif pour une personne en bonne santé.
* Le SARM ne causerait pas plus d’infection que les autres staphylocoques.
* Risque très faible de transmission par une personne infectée à des membres de sa famille
* Signes et symptômes: Ils peuvent causer une infection de la peau, une infection de plaie ou, plus rarement, une pneumonie, une infection du sang ou une méningite.
* Diagnostic: par échantillon dans les narines ou sur une plaie
* Traitement: Choix de traitement limité
* Mode de transmission: Essentiellement par les mains contaminées du personnel soignant ; Le SARM peut rester dans les narines ou dans une plaie pendant plusieurs mois, parfois des années. Les personnes porteuses peuvent donc l’être encore au moment d’une nouvelle admission à l’hôpital. Le SARM peut également se transmettre par gouttelettes si la personne
porteuse est atteinte d’une pneumonie à SARM.
* Mesures prise en présence d’une personne porteuse et/ou infectée: Isolement ; Port de blouse et de gants par le personnel et les visiteurs ; Port d’un masque et des lunettes protectrices, ou un écran facial, ou un
masque comportant une visière durant les interventions susceptibles de
produire des gouttelettes ou des éclaboussures de sécrétions respiratoires,
de sang ou de liquides organiques.

27
Q

Qu’est-ce que les BGNPC (bacilles à Gram négatif producteurs de carbapénémases)

A

Première description en 2001 aux USA et depuis on remarque une dissémination mondiale
* Font partie de la flore normale de l’intestin
* Peuvent se retrouver dans les spécimens cliniques provenant d’autres sites de colonisation ou d’infection (ex. : urines, plaies,
expectorations, etc.)
* Compliquent le traitement des infections nosocomiales (SARM, ERV et C difficile)
* Surveillance au Québec seulement depuis le Ier avril 2017
* Mode de transmission: Par contact direct et indirect ;Par les mains du personnel soignant
* Risque augmenté en présence de plaie avec écoulement, diarrhée, incontinence, présence de dispositif invasif
* Mesures prise en présence d’une personne porteuse et/ou infectée: Isolement ; Blouse et gants ; Masque si patient porteur d’une trachéotomie

28
Q

Quelles sont les pratiques de bases pour la prévention des infections?

A
  • Hygiène des mains: C’est la mesure la plus importante et la plus efficace pour prévenir les infections
  • Gants
  • Masque (Peut faire partie des pratiques de base mais s’inscrit généralement comme une pratique additionnelle)
  • Manipulation de la lingerie, entretien sanitaire, etc.
29
Q

Quelles sont les mesures de précautions additionnelles pour prévenir les infection?

A

Les précautions additionnelles s’ajoutent toujours aux pratiques de base .
* « Les précautions additionnelles sont un ensemble de mesures qui sont appliquées simultanément, selon le ou les modes de transmission connus ou possibles d’un microorganisme présumé ou identifié, tout en
tenant compte des caractéristiques personnelles de l’usager, du type de
soins impliqués et du milieu de soins ».

30
Q

Combien de temps doit durer le lavage des mains?

A

A. Lavage eau et savon :
15 à 30 secondes
B. Mousse hydroalcoolique
15 secondes

31
Q

Quelle est la différence entre une chambre de pression positive et négative?

A

Pression positive
* Air entrant est filtré par un système qui
pousse également l’air à l’extérieur, mais
tout en maintenant une pression positive
dans la chambre. Porte demeure fermée mais la pression positive de la chambre limite l’entrée d’air si on ouvre la porte quelques secondes.
* Indiqué pour:
Bloc opératoire
Patient avec système immunitaire
affaiblit: neutropénique
* Pression négative
* Air sortant est filtré par un système qui
en plus, maintient une pression négative
dans la chambre. Porte demeure fermée mais la pression positive du corridor par rapport à la chambre empêche l’air de la chambre de
sortir si cette porte est ouverte quelques
secondes.
* Indiqué pour:
Infections transmissibles par voie
aérienne (ex. tuberculose)

32
Q

Que peut causer la toxicité à l’oxygène?

A
  • En présence de hautes concentrations inhalées de façon prolongée
  • Atélectasie de dénitrogénation
  • Certains patients peuvent développer un ‘acute lung injury’
  • dim capacité vitale, dim de la compliance, dim de la capacité de diffusion
  • dim de l’efficacité du surfactant
  • C’est pourquoi on titre d’O2 toujours à la plus petite concentration nécessaire
    pour atteindre un seuil acceptable
  • Hypercapnie
    *Effet Haldane
    *Perte d’affinité de l’Hb pour le C02 lorsque la Pa02 augmente
    En détérioration aigue
  • Vasoconstriction hypoxique
    -Localement, les alvéoles moins ventilés ne seront plus perfusées en raison de la
    vasoconstriction hypoxique. le sang se redistribue vers les alvéoles efficaces.
    Si on augm la PO2 des alvéoles ‘malades’ on empêche cette adaptation
    -Les alvéoles inefficaces continuent d’être perfusées = espace mort et shunt augm
33
Q

Vrai ou faut l’oxygénothérapie peut interagir avec des médicaments?

A

Vrai,
antinéoplasiques: bléomycine et antiarythmique: amiodarone
* Dommage pulmonaire qui peut être grave, parfois irréversible et potentiellement mortel.
‘Décrit comme : ARDS, fibrose pulmonaire
‘Paraît comme dose dépendant
* Narcotiques et autres dépresseurs du système respiratoire : risque accru de rétention de C02

34
Q

Quel est la FiO2 normale?

A

La fraction d’oxygène inspirée (Fi02), qui est normalement de 21%, peut être augmentée jusqu’à 100%.

35
Q

Quels sont les effets systémiques de l’oxygénothérapie?

A

*Respiratoire:
Sécheresse des voies respiratoires supérieure, épistaxis
Atélectasie par diminution de la production de surfactant
* Cardiovasculaire:
Augmentation des résistances, vasoconstriction coronarienne
Augmentation du travail cardiaque
* Neurologique :
Diminution de la perfusion cérébrale en raison d’une vasoconstriction
* Métabolique:
Perte d’affinité de l’hémoglobine pour le C02 quand la Pa02 augmente (effet Haldane)
* Rénal :
Diminution du flux sanguin rénal
* Visuel:
Rétinopathies (prématurés)
Autres : Toxicité des radicaux libres, retard de détection d’une détérioration clinique

36
Q

Quels sont les rôles de la peau?

A
  • Protection des organes internes des infections, des blessures et des rayons solaires nocifs
  • Régulation de la température du corps
  • Sensations cutanées
  • Fonctions métaboliques
  • Réservoir sanguin (réseau vasculaire de la peau peut contenir environ 5% du volume sanguin total)
  • Excrétion (sueur : eau, sel, déchets)
37
Q

Quelles sont les phases de cicatrisation?

A

Hémostase (immédiat)
Inflammation (jour1-4)
Prolifération (granulation et contraction) (jour 4-21)
Remodelage ( jour 21 -2ans)

38
Q

Qu’est-ce qu’une plaie chronique

A

Si une plaie cesse de progresser et stagne dans l’un des stades de guérison normale,
elle devient une plaie chronique.

39
Q

Quels sont les stades de plais de pressions?

A

STADE 1 : Peau intacte présentant une rougeur qui ne disparaît pas à la pression du doigt.
Souvent vis-à-vis une proéminence osseuse. Peau avec pigmentation foncée pourrait
présenter une couleur différente par rapport à la peau environnante. *Si rougeur pâlit à la pression, possibilité d’inflammation ou d’infection
STADE 2 : Atteinte partielle du derme. Le lit de
la plaie est rouge-rosé, sans présence de tissu de granulation, de nécrose humide ni d’escarre. La lésion peut aussi avoir l’aspect d’une phlyctène (intacte ou éclatée).
STADE 3 : Perte tissulaire complète. Le tissu sous- cutané (adipeux) peut être visible ainsi que des tissus nécrotiques humides ou des
escarres, mais non les tendons et les
muscles. Espaces sous-jacents, sinus et/ou épibole (bords de plaie enroulées) peuvent être présents. Pour les plaies de pression stades 3 et plus, peu de douleur est habituellement présente, sauf si infection, car les terminaisons nerveuses nociceptives ont souvent été atteintes.
STADE 4 : Perte tissulaire complète avec
exposition ou atteinte des os, muscles,
tendons, aponévroses, ligaments et/ou
cartilages. Tissus nécrotiques humides et
escarres peuvent être visibles. Espaces sous-jacents, sinus et/ou épibole (bords de plaie enroulés) souvent présents.
STADE INDÉTERMINÉ (X) : Perte tissulaire complète. Le lit de la plaie est recouvert de tissus nécrotiques humides ou d’une
escarre. Le stade ne peut être
déterminé. Le stade (3 ou 4) pourra être déterminé lorsque la plaie aura été débridée.
LÉSION DES TISSUS PROFONDS
(LTP) : Peau intacte ou non, présentant une zone bien définie de décoloration rouge, violacée ou marron persistante qui ne disparaît pas à la pression du doigt ou une phlyctène sanguine.

40
Q

Différencier contaminée, colonisé, infection locale et propagation de l’infection et infection sytémique

A

contaminée: Présents, ne se multiplient pas
Cicatrisation de la plaie non perturbée, aucun signe
colonisé: Prolifération limitée
N’affectent pas l’état général du patient, ni
la guérison de la plaie. aucun signe
infection local: Prolifèrent
Retardent la guérison de la plaie
N’affectent pas l’état général du patient. signes cliniques: Évidents :
Érythème, chaleur locale, oedème, exsudat
purulent, dlr nouvelle ou croissante, odeur
nauséabonde, aggravation/agrandissement
de la plaie
Discrets :
Hypergranulation, granulation friable qui
saigne facilement, formation de sinus ou de
pochettes dans le tissu de granulation,
↑ de l’exsudat
propagation de l’infection: Prolifèrent ++
Invasion du tissu environnant par les
organismes infectieux qui se propagent à
partir de la plaie
L’infection peut impliquer des tissus
profonds, des muscles, des fascias, des
organes ou des cavités corporelles. signes: Extension de l’érythème et/ou de l’induration
Bris / déhiscence de la plaie
Malaise / détérioration de l’état général non
spécifique
Perte d’appétit
Inflammation, gonflement des ganglions
lymphatiques
Infection systémique: Propagation qui affecte le corps dans son
ensemble par l’intermédiaire des systèmes
vasculaires ou lymphatiques. signes: Sévères
Septicémie
Choc septique
Défaillance d’organes
Décès

41
Q

Quels sont les barèmes de iptb?

A

> 1,2 Indique une calcification
0,9 à 1,2 Circulation artérielle normale
0,8 à 0,9 Ischémie légère
0,5 à 0,79 Ischémie modérée
0,4 à 0,49 Insuffisance sévère
< 0,4 Insuffisance très sévère

42
Q

Quels sont les signes qu’une plaie nécessite une attention particulière?

A
  • Apparition d’une plaie sans cause apparente (ex. sans traumatisme)
  • Prolongation du temps de guérison normal (2 à 6 semaines)
  • Plaie qui n’évolue pas (stagne dans une phase de guérison)
  • Plaie chez une personne qui présente plusieurs facteurs de risque de chronicisation
  • Plaie qui se détériore
  • Augmentation de la superficie
  • Augmentation de la profondeur
  • Augmentation de la douleur
  • Plaie qui présente des signes d’infection
43
Q

Quels sont les niveaux de bas de compression?

A

14 à 18 Anti-embolique, prévention TPP, client non-ambulant, jambes lourdes, disponible sansprescription
20 à 30 (léger) Traitement des veines variqueuses (ex: grossesse), avec prescription
30 à 40 (modéré) Traitement et prévention des ulcères veineux, avec prescription
40 à 50 (élevé) Traitement d’ulcère variqueux réfractaire ou de lymphoedème, avec prescription
50 à 60 (très élevé) Traitement du lymphoedème, avec prescription

44
Q

Quels sont les nomenclatures pour des tumeurs?

A

a) OME : pour les tumeurs bénignes
(exception Mélanome, Lymphome, Myélome)
b) MATEUSE / MATOSE : pour les tumeurs multiples ou diffuses (angiomateuse, adénomateuse, carcinomatose)
c) BLASTOME : pour les tumeurs embryonnaires
(neuroblastome)
- Sarcome (origine connective)
Fibrosarcome (fibroblaste)
Ostéosarcome (os)
Chondrosarcome (cartilage)
* Léïomyosarcome (muscle lisse)
Rhabdomyosarcome (muscle strié)
Liposarcome (adipocyte)
- Carcinome (origine épithéliale)
Carcinome épidermoïde
Carcinome urothéliale
Adénocarcinome (glandulaire)
- D’origine hématopoïétique
Lymphome non-Hodgkin, Myélome Multiple, Leucémie Lymphoïde
Syndromes myéloprolifératifs, Leucémies (lignée myéloïde)

45
Q

Quel est la différence entre un traitement néo-adjuvant ou adjuvant?

A

Néo-adjuvant : Traitement administré dans le but de réduire la taille d’une tumeur
avant le traitement de première intention qui consiste habituellement en une chirurgie. Il peut inclure la chimiothérapie, la radiothérapie ou l’hormonothérapie.
Adjuvant : Traitement administré après ou en plus du traitement de première intention
pour aider à réduire le risque de récidive de la maladie. Il est administré lorsque les
médecins ne sont pas certains que toutes les cellules cancéreuses peuvent être détruites avec le traitement de première intention.

46
Q

Quels sont les complications liées à l’alitement prolongé?

A

o Respiratoires→ secondaire au ralentissement du système respiratoire, causé par l’I/V, sédation, anesthésie, position couchée. Exemples: embolie pulmonaire, atélectasie, pneumonie.
o Circulatoires→ phlébites, oedème, HTO
o Musculo-squelettiques→ perte de masse musculaire et osseuse, rétraction musculaire
o Autres→ constipation, incontinence, dépression

47
Q

Qu’est-ce que l’échelle ecog?

A

0: Activités habituelles sans aucune restriction
1: Incapacité à effectuer des travaux physiquement exigeants
2: Patient capable de marcher et de s’occuper de lui-même pour ses soins personnels, mais Pt. incapable d’effectuer des travaux lourds
3: Patient alité ou confiné au fauteuil la plus part du temps
4: Incapacité totale