Examen 1 Flashcards

1
Q

Expliquer le modèle diathèse-stress

A

Développement des difficultés d’un individu par l’interaction entre une vulnérabilité (génétique, biologique, psychologique ou cognitive) spécifique à la personne qui la prédispose à vivre certaines difficultés qu’on a appelé diathèse et un stress important (environnement) qui vient affecter l’équilibre psychologique de l’individu et déclencher les difficultés.

Lien entre les facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux dans la compréhension des troubles mentaux

Diathèse accroît les changes de développer un trouble, mais ne garantie pas son développement

Les perturbations de la vie ou de l’environnement explique comment le diathèse se traduira

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2
Q

Expliquer le paradigme biopsychosocial.

A

Facteurs prédisposants, facteurs précipitants, facteurs de maintien et parfois facteurs de protection

Facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux sont vus comme des degrés d’analyse ou des sous-systèmes

Les troubles mentaux résultent d’interactions complexes entre de nombreux facteurs biologiques, psychologiques, socio environnementaux et socioculturels

facteurs prédisposants : biopsychosocial, génétique, familiaux …

facteurs précipitants : fait qu’une maladie se développe
ex : mauvaise hygiène de vie

facteur de maintien : ce qui fait que la pathologie se maintien ou s’aggrave

facteurs de protection : ce qui fait que la maladie ne prend pas de proportions plus grande

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3
Q

Quels sont les critères A-B-C-D-E du trouble dépressif majeur?

A

A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur: au moins un des symptômes est soit (1) ou (2):
1. Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours;
2. Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir;
3. Perte ou gain de poids significatif (5% en un mois) ou modification de l’appétit;
4. Insomnie ou hypersomnie;
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur;
6. Fatigue ou perte d’énergie;
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée ;
8. Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision marquée;
9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires, avec ou sans plans spécifiques ou tentative de suicide.

B. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autres domaines importants.

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale

D. L’épisode n’est pas mieux expliqué par un autre trouble.

E. Absence d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

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4
Q

Quels sont les critères A à H du trouble dépressif persistant?

A

A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres)→1 an pour les enfants/ados

B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :
1. Perte d’appétit ou hyperphagie
2. Insomnie ou hypersomnie
3. Baisse d’énergie ou fatigue
4. Faible estime de soi
5. Difficultés de concentration ou de prise de décision
6. Sentiment de perte d’espoir

C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B

D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents continuellement pendant 2 ans.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre affection médicale.
H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

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5
Q

Quel sont les critères du trouble dépressif induit par une substance/médicament?

A

A. Une perturbation thymique persistante et prédominante domine le tableau clinique et est caractérisée par une humeur dépressive ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.

B. Les antécédents, l’examen physique ou les résultats des examens complémentaires démontrent clairement (1) ET (2) :
1) Les symptômes du critère A se sont développés pendant ou peu de temps après une intoxication par une substance ou un sevrage ou après la prise de médication.
2) La substance/le médicament en question est capable de produire les symptômes du critère A

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif qui n’est pas induit par une substance/médication.

D. La perturbation ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel (délirium)

E. La perturbation cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

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6
Q

Quels sont les critères du trouble dépressif dû à une affection médicale?

A

A. Une période persistante et prédominante d’humeur dépressive, ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou presque toutes les activités marque le tableau clinique.
B. Les antécédents, l’examen physique ou les examens complémentaires démontrent clairement que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.
D. La perturbation n’apparaît pas exclusivement lors d’un délirium.
E. Cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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7
Q

Quels sont les critères d’un épisode maniaque?

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et l’énergie et l’activité sont augmentées de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou moins si hospitalisation).

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 sx si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime, idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité (discours rapide et théâtral)
4. Fuite des idées
5. Distractibilité (rapportée par l’individu ou observée)
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses

C. La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou occupationnel, une hospitalisation, ou des caractéristiques psychotiques.

D. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou affection médicale.

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8
Q

Quels sont les critères du trouble bipolaire de type 1?

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode maniaque (L’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes hypomaniaques ou dépressifs majeurs)

B. L’épisode maniaque n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique

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9
Q

Quels sont les critères d’un épisode hypomaniaque?

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et où l’activité ou l’énergie sont augmentées de façon persistante, expansive ou irritable, pendant au moins 4 jours consécutifs

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime ou idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité et désir de constamment parler
4. Fuite des idées
5. Distractibilité
6. Augmentation de l’activité ou agitation psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors de la période symptomatique;
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont observables par les autres;
E. L’épisode n’est pas suffisamment sévère au point d’altérer le fonctionnement, nécessiter une hospitalisation ou dénoter la présence de caractéristiques psychotiques;
F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou condition médicale.

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10
Q

Quels sont les critères du trouble bipolaire de type II?

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif majeur;
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;
C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;
D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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11
Q

Quels sont les critères du trouble cyclothymique?

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque etau moins un épisode dépressif majeur;
B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;
C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;
D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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12
Q

Quels sont les critères de la phobie spécifique?

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
E. Elle est persistante (≥ 6 mois).
F. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
G. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

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13
Q

Quels sont les critères du trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)?

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’observation attentive d’autrui.
B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.
C. L’exposition provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.
E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. Elle est persistante (≥ 6 mois).
G. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.
I. Pas mieux expliquée par un autre trouble.
J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

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14
Q

Quels sont les critères du trouble panique?

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Un attaque de panique est une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :
1. Palpitations, battements de coeur sensibles ou accélération du rythme cardiaque. 2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement. 9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi). 12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque).
2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex., évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

D. Pas mieux expliqué par un autre trouble (ne survient pas juste dans le cadre d’un autre trouble).

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15
Q

Quels sont les critères de l’agoraphobie?

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports en commun.
2. Être dans les endroits ouverts (parking, ponts etc.)
3. Être dans les endroits clos (voiture, théâtre etc.)
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
5. Être seul(e) à l’extérieur du domicile.

B. Crainte ou évitement de ces situations parce qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours.

C. Elles provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Elles sont activement évitées, nécessitent un accompagnateur, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. Elle est persistante (≥ 6 mois).

G.Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H.Si une affection médicale est présente, la peur ou l’anxiété est clairement excessive.

I. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

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16
Q

Quels sont les critères du trouble d’anxiété généralisée?

A

A. Anxiété et soucis excessifs (appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (1 seul chez l’enfant) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).

D. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

E. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

F. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

17
Q

Quels sont les critères du mutisme sélectif?

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex. à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.

18
Q

Quels sont les critères du trouble obsessionnel compulsif (TOC)?

A

A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux : Obsessions définies par (1) et (2) :
1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en faisant une compulsion).
Compulsions définies par (1) et (2) :
1. Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.

B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus ou un médicament) ni à une autre affection médicale.

D. Pas mieux défini par un autre trouble mental (p.ex., soucis excessif du TAG etc.

19
Q

Quels sont les critères d’une obsession d’une dysmorphie corporelle?

A

A. Préoccupation excessive pour une imperfection ou défaut de l’apparence physique peu ou pas apparent pour autrui
B. Comportements répétitifs (vérification dans le miroir, toilette excessive, excoriation de la peau, recherche de réassurance) ou actes mentaux (comparaison)
C. Détresse significative, altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par un autre trouble

20
Q

Critères thésaurisation pathologique

A

A. Difficulté persistante à jeter ou se séparer de certains objets indépendamment de leur valeur réelle
B. Besoin ressenti de conserver les objets et souffrance associée au fait de les jeter
C. Accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première
D. Détresse cliniquement significative ou dysfonctionnement social, professionnel ou autre (maintien d’un environnement sécuritaire pour soi ou les autres)
E. Ne s’explique pas par un autre trouble

21
Q

Critères tricotillomnIe

A

A. Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux
B. Tentative répétée de réduire ou d’arrêter l’arrachage
C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par une autre affection médicale
E. N’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

22
Q

Critères dermatillomanie

A

A. Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées
B. Tentative de diminuer ou diminuer le triturage de la peau
C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Ne s’explique pas par une autre affection médicale
E. N’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

23
Q

Critères stress post-traumatique (TSPT)

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres
personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).

B. Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés
à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue
du ou des événements traumatiques en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.)
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des deux manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (p. ex. : « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours »).
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant (p. ex. crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte).
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

E. Altérationsmarquéesdel’éveiletdelaréactivitéassociésàunou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagérée.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).

F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.
G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.

24
Q

Quels sont les critères du trouble de stress aigu

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).

B. Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
* Symptômes envahissants
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants
2. Rêves répétitifs provoquant détresse
3. Réactions dissociatives (flashbacks)
4. Détresse psychologique à des stimuli internes ou externes
* Humeur négative
5. Incapacité persistante à éprouver des émotions négatives
* Symptômes dissociatifs
6. Sens altéré de la réalité et l’environnement
7. Incapacité à se rappeler un aspect important
* Symptômes d’évitement
8. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments associés
9. Effort pour éviter les stimuli
* Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil
11. Comportement irritable ou accès de colère
12. Hypervigilance
13. Difficultés de concentration
14. Réaction de sursaut exagéré

C. La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.
N.B. : Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.
D.
E.
La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.

25
Q

Quels sont les critères du trouble de l’adaptation?

A

A. Symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress indentifiables dans les trois mois suivants l’exposition aux facteurs de stress

B. Symptômes ou comportements cliniquement significatifs selon au moins un des éléments suivants
1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels
2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine

C. Ne répond pas au critère d’un autre trouble ou n’est pas une exacerbation d’un autre trouble

D. Les symptômes ne sont pas ceux d’un deuil normal

E. Une fois le facteur stress ou ses conséquences terminées, les symptômes ne persistent pas au-delà d’une période additionnelle de 6 mois

26
Q

Quels sont les critères du trouble schizophrénéiforme?

A

A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence) 4. Comportements désorganisés ou catatoniques
5. Symptômes négatifs

B. Épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins 6 mois (« provisoire » si dx avant guérison)

C. Un trouble socioaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été exclus

D. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale

26
Q

Quels sont les critères de la schizophrénie

A

A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportements désorganisés ou catatoniques
5. Symptômes négatifs

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble

C. Des signes continus (sx négatifs) du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c.-à-d. les symptômes de la phase active, sx positifs) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace) ; dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer.

D. Un trouble socioaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été exclus

E. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale

F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace).

27
Q

Quels sont les critères du trouble psychotique bref?

A

A. Présence d’au moins 1 symptômes suivants dont au moins un de (1), (2) ou (3) doit être présent
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p.ex: déraillements fréquents ou incohérence) 4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique

B. Épisode d’une durée d’au moins 1 jour, mais moins de 1 mois et retour complet au fonctionnement normal

C. Pas mieux expliqué par autre trouble (TDC; TB; autre trouble Psychotique), substance ou affectation médicale

28
Q

Quels sont les critères du trouble schizoaffectif?

A

A. Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de schizophrénie.
NB.: Si épisode dépressif caractérisé, humeur dépressive doit être présent (critère A1)
B. Idées délirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la
maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque)
C. Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie
D. Perturbation non due aux effets d’une substance ou affection médicale

29
Q

Quels sont les critères du trouble délirant?

A

A. Présenced’une(oudeplusieurs)idéesdélirantespendantuneduréede1moisouplus
B. CritèreAdelaSZn’ajamaisétérempli
N.B: Si hallucinations présentes, pas prééminentes ou en rapport avec le thème du délire
C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
D. Si épisodes maniaques ou dépressifs survenus concomitamment, durée brève vs durée de la période délirante
E. Pas due aux effets d’une substance, affection médicale ou autre trouble mental

30
Q

Quels sont les critères du trouble psychotique induit par une substance?

A

A. Présence d’un ou deux des symptômes suivants : 1. Idées délirantes.
2. Hallucinations.

B. Mise en évidence par l’anamnèse, l’examen physique, ou les examens complémentaires des éléments (1) et (2):
1. Les symptômes du critère A sont apparus pendant ou peu de temps après une prise médicamenteuse, une intoxication ou un sevrage d’une substance.
2. La substance/le médicament en cause est capable de produire les symptômes du critère A.

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique non induit par une substance/un médicament.

D. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un syndrome confusionnel.

E. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
N.B. : Ce diagnostic ne doit être fait à la place d’un diagnostic d’intoxication par une substance ou de sevrage d’une substance que lorsque les symptômes du critère A dominent le tableau clinique et qu’ils sont suffisamment marqués pour justifier une prise en charge clinique.

31
Q
A