Étude récapitulative INTRA Flashcards

1
Q

Où sont produites les cellules du système immunitaire ?

A

Les cellules du système immunitaire sont produites principalement dans la moelle osseuse. Les cellules souches hématopoïétiques se différencient pour donner naissance aux cellules myéloïdes (monocytes, neutrophiles, éosinophiles, basophiles) et aux cellules lymphoïdes (lymphocytes T, lymphocytes B, cellules NK).

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2
Q

Que contient la moelle osseuse ?

A

La moelle osseuse contient des cellules souches hématopoïétiques, des adipocytes, des cellules stromales, ainsi que des macrophages et des précurseurs des globules rouges et blancs.

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3
Q

À quoi sert la rate ?

A

La rate est un organe lymphoïde secondaire qui filtre le sang, élimine les érythrocytes vieillissants, et joue un rôle clé dans la réponse immunitaire en activant les lymphocytes et en produisant des anticorps.

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4
Q

À quoi servent les ganglions lymphatiques ?

A

Les ganglions lymphatiques filtrent la lymphe et hébergent des lymphocytes qui détectent les antigènes présents, initiant ainsi une réponse immunitaire adaptative.

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5
Q

C’est quoi les cellules polymorphonucléaires ?

A

Les cellules polymorphonucléaires, ou granulocytes, incluent les neutrophiles, éosinophiles et basophiles, qui participent à l’inflammation et à la défense contre les infections par phagocytose ou dégranulation.

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6
Q

À quoi sert l’inflammation ?

A

L’inflammation est un processus immunitaire visant à isoler et éliminer les agents pathogènes et à réparer les tissus endommagés, en augmentant le flux sanguin et le recrutement de cellules immunitaires.

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7
Q

Comment l’inflammation est-elle induite ?

A

L’inflammation est induite par la libération de cytokines, de chimiokines et de médiateurs inflammatoires (comme l’histamine) par les macrophages, les mastocytes et d’autres cellules résidentes.

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8
Q

C’est quoi les PPR ?

A

Les PPR (récepteurs de reconnaissance de motifs) sont des récepteurs présents sur les cellules immunitaires qui reconnaissent les motifs moléculaires associés aux pathogènes (PAMP) ou aux dommages cellulaires (DAMP).

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9
Q

Qui exprime les PPR ?

A

Les PPR sont exprimés par les cellules de l’immunité innée, telles que les macrophages, les cellules dendritiques, les neutrophiles et les cellules épithéliales.

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10
Q

Où sont situés les différents PPR au niveau de la cellule ?

A

Les PPR peuvent se situer à la surface cellulaire (TLR1, TLR2), dans les endosomes (TLR3, TLR7, TLR9), ou dans le cytoplasme (NLR, RLR) en fonction de la nature des motifs qu’ils détectent.

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11
Q

À quoi servent les TLR ?

A

Les TLR (Toll-like receptors) détectent les PAMP et déclenchent une cascade de signalisation menant à l’activation de facteurs de transcription, tels que NF-kB, qui induisent la production de cytokines inflammatoires.

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12
Q

C’est quoi les PAMP et DAMP ?

A

Les PAMP (pathogen-associated molecular patterns) sont des motifs moléculaires communs aux pathogènes (LPS, flagelline). Les DAMP (damage-associated molecular patterns) sont des signaux de danger émis par les cellules endommagées (HMGB1, ATP extracellulaire).

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13
Q

Connaître les 2 protéines adaptatrices qui permettent la production de cytokines inflammatoires vs interféron de type I.

A

Les deux protéines adaptatrices sont MyD88 (associée à la production de cytokines inflammatoires) et TRIF (associée à la production d’interférons de type I).

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14
Q

Connaître le rôle des intégrines et sélectines.

A

Les intégrines permettent l’adhésion cellulaire et la migration des leucocytes à travers l’endothélium. Les sélectines facilitent le roulement des leucocytes sur l’endothélium lors de la diapédèse.

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15
Q

C’est quoi la marginalisation leucocytaire ?

A

La marginalisation leucocytaire est le processus par lequel les leucocytes migrent à la périphérie des vaisseaux sanguins, facilitant leur interaction avec l’endothélium et leur diapédèse.

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16
Q

Rôle des cellules dendritiques.

A

Les cellules dendritiques capturent les antigènes, migrent vers les ganglions lymphatiques et présentent ces antigènes aux lymphocytes T pour initier la réponse immunitaire adaptative.

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17
Q

Capacité de présentation versus capture d’antigènes des cellules dendritiques.

A

Les cellules dendritiques capturent les antigènes par phagocytose ou pinocytose, puis les présentent via le CMH I ou II pour activer les lymphocytes T cytotoxiques ou auxiliaires.

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18
Q

Où retrouve-t-on les cellules dendritiques immatures vs matures ?

A

Les cellules dendritiques immatures se trouvent dans les tissus périphériques, où elles capturent les antigènes. Les cellules dendritiques matures se trouvent dans les ganglions lymphatiques, où elles présentent les antigènes aux lymphocytes T.

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19
Q

Le rôle du CMH I.

A

Le CMH I est exprimé par toutes les cellules nucléées et présente des antigènes endogènes aux lymphocytes T CD8+, déclenchant la lyse des cellules infectées par les virus ou tumorales.

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20
Q

Le rôle du CMH II.

A

Le CMH II est exprimé par les cellules présentatrices d’antigènes (macrophages, cellules dendritiques, lymphocytes B) et présente des antigènes exogènes aux lymphocytes T CD4+, déclenchant la réponse humorale ou cellulaire.

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21
Q

Présentation classique des antigènes par le CMH.

A

La présentation classique des antigènes par le CMH I implique le traitement des protéines endogènes par le protéasome, le transport des peptides vers le réticulum endoplasmique via TAP, puis leur association avec le CMH I pour présentation aux lymphocytes T CD8+. Pour le CMH II, les antigènes exogènes sont internalisés, dégradés dans l’endosome, et présentés à la surface par le CMH II aux lymphocytes T CD4+.

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22
Q

C’est quoi la voie du protéasome vs endosome pour la présentation antigénique ?

A

La voie du protéasome dégrade les protéines intracellulaires en petits peptides, qui sont ensuite chargés sur le CMH I pour la présentation aux lymphocytes T CD8+. La voie de l’endosome implique l’endocytose de protéines extracellulaires, leur dégradation dans les endosomes, et leur chargement sur le CMH II pour la présentation aux lymphocytes T CD4+.

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23
Q

Qui exprime le CMH I et/ou CMH II ?

A

Le CMH I est exprimé par toutes les cellules nucléées, tandis que le CMH II est exprimé principalement par les cellules présentatrices d’antigènes (cellules dendritiques, macrophages et lymphocytes B).

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24
Q

Comprendre comment les antigènes se retrouvent au niveau du ganglion lymphatique.

A

Les antigènes pénètrent dans les ganglions lymphatiques via la lymphe, soit transportés par les cellules dendritiques qui les présentent aux lymphocytes T, soit captés localement par les cellules résidentes.

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25
Q

C’est quoi la voie classique du complément ?

A

La voie classique du complément est activée par la fixation d’anticorps (IgG ou IgM) sur la surface de pathogènes, ce qui active la protéine C1 et entraîne une cascade de clivages enzymatiques aboutissant à la formation du complexe d’attaque membranaire (MAC).

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26
Q

C’est quoi la voie des lectines du complément ?

A

La voie des lectines est activée par la liaison de la lectine liant le mannose (MBL) aux sucres spécifiques à la surface des pathogènes, déclenchant une cascade similaire à la voie classique.

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27
Q

La nomenclature petit a et petit b signifie quoi pour le complément ?

A

Les fragments petits “a” et “b” désignent les produits de clivage des protéines du complément. Le fragment “a” est généralement soluble et agit comme chimioattractant, tandis que le fragment “b” reste lié à la membrane et favorise l’opsonisation ou la formation du complexe d’attaque.

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28
Q

Comment est déclenchée la voie classique du complément ?

A

La voie classique est déclenchée par la liaison d’anticorps (IgM ou IgG) à un antigène, ce qui active le complexe C1 (C1q, C1r, C1s) et initie la cascade du complément.

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29
Q

Comment est déclenchée la voie des lectines du complément ?

A

La voie des lectines est déclenchée par la liaison de la lectine de liaison au mannose (MBL) à des résidus de mannose sur les pathogènes, activant les protéines MASP-1 et MASP-2.

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30
Q

Les TCD4 reconnaissent quoi ?

A

Les lymphocytes T CD4+ reconnaissent les peptides antigéniques présentés par le CMH II sur les cellules présentatrices d’antigènes.

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31
Q

Les TCD8 reconnaissent quoi ?

A

Les lymphocytes T CD8+ reconnaissent les peptides antigéniques présentés par le CMH I sur les cellules infectées ou tumorales.

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32
Q

Comprendre le rôle de la costimulation dans l’activation du lymphocyte T.

A

La costimulation, par exemple via CD28 sur le lymphocyte T et B7 (CD80/86) sur la cellule présentatrice d’antigènes, est nécessaire pour l’activation complète des lymphocytes T, afin d’éviter une anergie ou une tolérance immunitaire.

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33
Q

Les mécanismes effecteurs des cellules CD8.

A

Les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques détruisent les cellules infectées par la libération de granules contenant des perforines et granzymes, ou par l’activation de la voie Fas/FasL, induisant l’apoptose de la cellule cible.

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34
Q

C’est quoi la polarisation de la réponse immunitaire ?

A

La polarisation de la réponse immunitaire se réfère à l’orientation des lymphocytes T CD4+ vers un sous-type Th1, Th2, Th17, ou Treg, selon le type de cytokines présentes, influençant le type de réponse (cellulaire, humorale, etc.).

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35
Q

La réponse TH1 est pour quel type d’infection ?

A

La réponse Th1 est orientée vers les infections intracellulaires, telles que les infections virales et les bactéries intracellulaires, via la production d’IFN-γ et l’activation des macrophages.

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36
Q

La réponse TH2 est pour quel type d’infection ?

A

La réponse Th2 est orientée vers les infections parasitaires et les réponses allergiques, via la production d’IL-4, IL-5 et IL-13, qui favorisent la différenciation des éosinophiles et la production d’IgE.

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37
Q

Comprendre le rôle de la cellule dendritique dans la polarisation TH1 et TH2.

A

Les cellules dendritiques influencent la polarisation Th1/Th2 en fonction des cytokines qu’elles sécrètent (par exemple, l’IL-12 favorise Th1, tandis que l’IL-4 favorise Th2) et du contexte pathogénique.

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38
Q

À quoi servent les granzymes ?

A

Les granzymes sont des enzymes protéolytiques libérées par les lymphocytes T cytotoxiques et les cellules NK, qui pénètrent dans les cellules cibles via les pores formés par les perforines et déclenchent l’apoptose.

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39
Q

À quoi servent les perforines ?

A

Les perforines sont des protéines libérées par les lymphocytes T cytotoxiques et les cellules NK qui forment des pores dans la membrane des cellules cibles, facilitant l’entrée des granzymes pour induire l’apoptose.

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40
Q

Qu’est-ce que l’INF gamma (type 2) fait sur les cellules immunitaires et non immunitaires ?

A

L’INF-γ active les macrophages, augmente l’expression de CMH I et II, stimule la production d’anticorps et favorise la différenciation des lymphocytes Th1 tout en inhibant la réponse Th2.

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41
Q

Comprendre l’effet de l’INF de type 1 sur les cellules infectées par un virus.

A

L’INF de type I (IFN-α, IFN-β) inhibe la réplication virale, active les cellules NK, et augmente l’expression des molécules CMH I, rendant les cellules infectées plus visibles pour les lymphocytes T CD8+.

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42
Q

C’est quoi une cellule NK ?

A

Les cellules NK (Natural Killer) sont des lymphocytes de l’immunité innée capables de tuer les cellules infectées par des virus ou tumorales sans nécessiter de sensibilisation préalable, via la reconnaissance des signaux de danger et l’absence de CMH I.

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43
Q

C’est quoi les récepteurs KIR ?

A

Les récepteurs KIR (Killer-cell Immunoglobulin-like Receptors) sur les cellules NK reconnaissent les molécules CMH I et régulent l’activité des cellules NK, soit en les inhibant (si le CMH I est présent) soit en les activant (si le CMH I est absent).

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44
Q

C’est quoi les récepteurs NKG2 ?

A

Les récepteurs NKG2 (NKG2A, NKG2C, NKG2D) sur les cellules NK détectent les ligands de stress et les molécules de CMH I non classiques (HLA-E), influençant leur activité cytotoxique.

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45
Q

Qu’est-ce qui détermine si un récepteur KIR ou NKG2 est inhibiteur ou activateur ?

A

Le domaine cytoplasmique du récepteur détermine s’il est inhibiteur (présence de motifs ITIM) ou activateur (présence de motifs ITAM), ce qui influence la signalisation intracellulaire et la réponse des cellules NK.

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46
Q

Quelle est la différence entre les lymphocytes B1 et B2 ?

A

Les lymphocytes B1 sont produits principalement durant la vie fœtale et sont situés dans les cavités séreuses, participant à la production d’anticorps naturels. Les lymphocytes B2, eux, se développent principalement après la naissance et constituent la majorité des lymphocytes B dans les organes lymphoïdes secondaires.

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47
Q

Où sont produits les lymphocytes B durant la vie fœtale ?

A

Ils sont produits dans le foie fœtal avant de migrer vers la moelle osseuse où se déroule la production postnatale.

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48
Q

Qu’est-ce que la lymphopoïèse B ?

A

La lymphopoïèse B est le processus de développement des lymphocytes B à partir des cellules souches hématopoïétiques dans la moelle osseuse, qui inclut les stades de précurseurs B, de pro-B, de pré-B, puis de lymphocyte B mature.

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49
Q

Quels sont les facteurs influençant le développement post-natal des lymphocytes B ?

A

Le développement est influencé par les facteurs produits par les cellules stromales de la moelle osseuse, tels que l’IL-7, qui soutient la prolifération et la survie des précurseurs B.

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50
Q

Quelles sont les étapes principales de la lymphopoïèse B ?

A

La lymphopoïèse B inclut les stades : pro-B, pré-B (avec la formation de la pseudo-chaîne légère), puis la formation des lymphocytes B immatures et matures capables de quitter la moelle osseuse.

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51
Q

Qu’est-ce que la pseudo-chaîne légère ?

A

La pseudo-chaîne légère est un composant de la pré-BCR formée lors du stade pré-B, permettant de tester la fonctionnalité de la chaîne lourde réarrangée avant l’expression de la chaîne légère.

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52
Q

Qu’est-ce que le BCR et quel est son rôle ?

A

Le BCR est le récepteur de l’antigène des lymphocytes B. Il permet la reconnaissance spécifique d’un antigène et l’activation des lymphocytes B, initiant la prolifération et la différenciation en plasmocytes ou cellules mémoire.

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53
Q

Quelle est la différence entre les régions Fab et Fc d’un anticorps ?

A

La région Fab est la partie de l’anticorps responsable de la liaison à l’antigène. La région Fc interagit avec les récepteurs Fc des cellules immunitaires et participe à l’activation du complément et à l’opsonisation.

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54
Q

Qu’est-ce que la segmentation des gènes des immunoglobulines ?

A

La segmentation des gènes implique le réarrangement des segments V (Variable), D (Diversity), et J (Joining) pour la chaîne lourde, et des segments V et J pour la chaîne légère, créant la diversité des récepteurs BCR.

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55
Q

Comment se forme la diversité des immunoglobulines ?

A

La diversité est créée par la recombinaison V(D)J, les mutations somatiques, et la diversité jonctionnelle, permettant la génération d’une vaste gamme de spécificités antigéniques.

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56
Q

Qu’est-ce que la règle 12-23 ?

A

La règle 12-23 stipule que les segments V, D, et J ne peuvent être réarrangés que si leurs séquences signal RSS (Recombination Signal Sequences) possèdent des longueurs complémentaires de 12 et 23 nucléotides.

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57
Q

Qu’est-ce que l’exclusion allélique ?

A

L’exclusion allélique est un mécanisme permettant de garantir que chaque lymphocyte B exprime un seul type de BCR en inactivant le réarrangement de l’allèle non productif une fois que l’allèle productif est fonctionnel.

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58
Q

Qu’est-ce que la délétion clonale ?

A

La délétion clonale est le processus par lequel les lymphocytes B qui reconnaissent les auto-antigènes de manière trop forte subissent l’apoptose ou sont inactivés pour prévenir l’auto-immunité.

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59
Q

Quels sont les trois types principaux de lymphocytes B périphériques ?

A

Les lymphocytes B1 (dans les cavités séreuses), les lymphocytes B folliculaires (dans les follicules lymphoïdes des organes secondaires), et les lymphocytes B de la zone marginale (dans la rate).

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60
Q

Quelles sont les molécules accessoires du BCR ?

A

Les molécules Igα et Igβ associées au BCR contiennent des séquences ITAM qui participent à la transduction du signal suite à la reconnaissance antigénique.

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61
Q

Qu’est-ce qu’une séquence ITAM ?

A

Les séquences ITAM (Immunoreceptor Tyrosine-based Activation Motif) sont des motifs de signalisation intracellulaire présents sur les protéines associées au BCR qui activent les voies de signalisation lors de la liaison du BCR à un antigène.

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62
Q

Que se passe-t-il après l’activation du BCR ?

A

La signalisation du BCR active les voies de signalisation MAPK, PI3K et NF-κB, entraînant la prolifération, la différenciation et la survie des lymphocytes B.

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63
Q

Quelles sont les deux voies d’activation des lymphocytes B ?

A

L’activation peut être T-dépendante (nécessitant la coopération des lymphocytes T auxiliaires) ou T-indépendante (activée par des antigènes répétitifs comme les polysaccharides).

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64
Q

Qu’est-ce qu’un antigène T-indépendant de type TI-1 ?

A

Un antigène TI-1 active directement les lymphocytes B en se liant aux récepteurs Toll-like (TLR) en plus du BCR, induisant une réponse sans aide des lymphocytes T.

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65
Q

Qu’est-ce qu’un antigène T-indépendant de type TI-2 ?

A

Un antigène TI-2 est constitué de structures répétitives (ex. polysaccharides) qui réticulent de manière extensive le BCR, activant les lymphocytes B sans signal secondaire.

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66
Q

Quelle est la particularité de l’activation T-indépendante ?

A

L’activation T-indépendante conduit principalement à la production d’IgM sans commutation de classe ni génération de cellules mémoire à long terme.

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67
Q

Quels sont les types de lymphocytes B et où se développent-ils ?

A

Les lymphocytes B incluent les lymphocytes B1 (produits durant la période fœtale) et les lymphocytes B2 (produits après la naissance). Les lymphocytes B2 se subdivisent en lymphocytes B folliculaires (dans les follicules lymphoïdes) et en lymphocytes B de la zone marginale (dans la rate).

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68
Q

Quelle est la différence fonctionnelle entre les lymphocytes B1 et B2 ?

A

Les lymphocytes B1 produisent des anticorps naturels de faible affinité, tandis que les lymphocytes B2 participent à des réponses adaptatives complexes, en produisant des anticorps avec une forte affinité suite à la sélection dans les centres germinatifs.

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69
Q

Quelles molécules constituent le BCR ?

A

Le BCR est constitué de l’immunoglobuline de surface associée aux molécules Ig-α et Ig-β, qui possèdent des séquences ITAM pour la transduction du signal lors de la reconnaissance antigénique.

70
Q

Quel est le rôle de l’hétérodimère Ig-α/Ig-β dans la signalisation du BCR ?

A

L’hétérodimère Ig-α/Ig-β est essentiel pour la transduction du signal suite à la liaison de l’antigène au BCR, menant à l’activation des lymphocytes B via l’activation des voies de signalisation intracellulaires comme PI3K et MAPK.

71
Q

Quelles sont les deux voies principales d’activation des lymphocytes B ?

A

L’activation T-indépendante (par les antigènes TI-1 ou TI-2) et l’activation T-dépendante (par interaction avec les lymphocytes T CD4+).

72
Q

Qu’est-ce qu’un antigène T-indépendant de type TI-1 ?

A

Les antigènes TI-1, souvent des mitogènes comme le LPS, activent directement les lymphocytes B en se liant à des récepteurs comme les TLR en plus du BCR.

73
Q

Qu’est-ce qu’un antigène T-indépendant de type TI-2 ?

A

Les antigènes TI-2 sont des antigènes avec des structures répétitives (ex. polysaccharides), qui activent les lymphocytes B par un réticulage massif du BCR, sans aide des lymphocytes T.

74
Q

Quelles sont les différences entre l’activation T-indépendante et T-dépendante ?

A

L’activation T-indépendante induit principalement la production d’IgM sans commutation de classe ni mémoire immunologique. L’activation T-dépendante permet la commutation de classe, la production d’IgG/IgA/IgE, et la formation de lymphocytes B mémoire.

75
Q

Comment se déroule la polarisation des lymphocytes T CD4+ en Tfh (follicular helper) ?

A

La polarisation des lymphocytes T CD4+ en cellules Tfh est induite par la présentation antigénique par les cellules dendritiques et est régulée par des molécules de costimulation (OX-40L, ICOSL) et des cytokines comme l’IL-6.

76
Q

Quel est le rôle de la costimulation OX-40L et ICOSL ?

A

OX-40L et ICOSL interagissent avec OX-40 et ICOS sur les lymphocytes T, favorisant la différenciation en cellules Tfh, nécessaires à l’activation complète des lymphocytes B.

77
Q

Quelle est l’interaction entre les lymphocytes T CD4+ Tfh et les lymphocytes B ?

A

Les cellules Tfh interagissent avec les lymphocytes B via le CD40-CD40L et produisent des cytokines (IL-21, IL-4), favorisant la prolifération, la survie et la commutation isotypique des lymphocytes B.

78
Q

Qu’est-ce que la commutation isotypique ?

A

La commutation isotypique est un processus dans lequel les lymphocytes B changent le type d’anticorps produit (ex. d’IgM à IgG, IgA ou IgE) sous l’influence des cytokines des cellules Tfh, sans changer la spécificité antigénique.

79
Q

Quels sont les antigènes T-indépendants ?

A

Les antigènes TI-1 (mitogènes activant les récepteurs TLR) et les antigènes TI-2 (polysaccharides à répétitions structurales).

80
Q

Quels antigènes nécessitent une activation T-dépendante ?

A

Les antigènes protéiques, qui nécessitent une présentation par les cellules dendritiques aux lymphocytes T et la coopération des lymphocytes T CD4+ pour activer pleinement les lymphocytes B.

81
Q

Quelle est la différence entre la réponse immunitaire primaire et secondaire ?

A

La réponse immunitaire primaire se caractérise par une phase de latence et une production initiale d’IgM, suivie par la commutation isotypique. La réponse secondaire est plus rapide et implique la production massive d’IgG par les cellules mémoire.

82
Q

Quelles sont les étapes de la réponse humorale primaire ?

A

La réponse humorale primaire inclut la phase de latence, la production d’IgM, la commutation isotypique vers d’autres isotypes (IgG, IgA, IgE) et la formation de lymphocytes B mémoire.

83
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse humorale secondaire ?

A

La réponse secondaire est caractérisée par une activation rapide des lymphocytes B mémoire et une production accrue d’anticorps à haute affinité, principalement des IgG.

84
Q

Quel est le rôle des ganglions lymphatiques dans la réponse humorale ?

A

Les ganglions lymphatiques filtrent la lymphe, hébergent les lymphocytes B et T, et constituent le site de la présentation antigénique et de l’initiation des réponses adaptatives.

85
Q

Qu’est-ce qu’un follicule primaire et secondaire dans un ganglion lymphatique ?

A

Les follicules primaires contiennent des lymphocytes B naïfs, tandis que les follicules secondaires se forment après l’activation des lymphocytes B, avec un centre germinatif pour la maturation de l’affinité et la sélection clonale.

86
Q

Que se passe-t-il dans les centres germinatifs ?

A

Dans les centres germinatifs, les lymphocytes B subissent une hypermutation somatique, permettant d’augmenter l’affinité des anticorps, et sont sélectionnés pour leur capacité à se lier fortement à l’antigène.

87
Q

Qu’est-ce que l’hypermutation somatique ?

A

L’hypermutation somatique est un processus de mutation ciblée des gènes des immunoglobulines dans les centres germinatifs, augmentant la diversité des anticorps produits et leur affinité pour l’antigène.

88
Q

Que se passe-t-il après la sélection dans les centres germinatifs ?

A

Les lymphocytes B sélectionnés se différencient en plasmocytes sécréteurs d’anticorps ou en lymphocytes B mémoire, capables de répondre rapidement lors de futures infections par le même pathogène.

89
Q

Quels sont les différents isotypes d’immunoglobulines ?

A

Les principaux isotypes d’anticorps sont : IgM, IgD, IgA, IgE, et IgG.

90
Q

Quelle est la fonction des IgM ?

A

Les IgM sont les premiers anticorps produits lors de la réponse immunitaire primaire. Ils sont très efficaces pour l’activation du complément et se présentent sous forme pentamérique.

91
Q

Quelle est la fonction des IgD ?

A

Les IgD sont principalement présents à la surface des lymphocytes B naïfs et jouent un rôle dans l’activation des lymphocytes B, mais leur fonction dans la circulation reste encore mal comprise.

92
Q

Quelle est la fonction des IgA ?

A

Les IgA sont principalement présents dans les sécrétions muqueuses (salive, larmes, muqueuses intestinales) et jouent un rôle clé dans la neutralisation des pathogènes au niveau des surfaces muqueuses.

93
Q

Quelle est la fonction des IgE ?

A

Les IgE sont impliquées dans les réponses allergiques et les défenses contre les parasites en se liant aux récepteurs FcεR des mastocytes et des basophiles, provoquant la libération de médiateurs inflammatoires.

94
Q

Quelle est la fonction des IgG ?

A

Les IgG sont les principaux anticorps de la réponse secondaire. Ils traversent le placenta, neutralisent les toxines et les virus, et activent le complément.

95
Q

Quelle est la différence entre l’antigénicité et l’immunogénicité ?

A

L’antigénicité est la capacité d’une molécule à être reconnue par un anticorps ou un récepteur de cellule T, tandis que l’immunogénicité est la capacité à induire une réponse immunitaire.

96
Q

Quels sont les principaux types d’antigènes selon leur composition ?

A

Les antigènes peuvent être des glucidiques (sucres), lipidiques (lipides), ou protéiques (protéines), avec les protéines étant généralement les plus immunogènes.

97
Q

Quels sont les types d’antigènes naturels ?

A

Les antigènes naturels incluent les antigènes xénogéniques (provenant d’espèces différentes), les antigènes allogéniques (d’individus de la même espèce, mais génétiquement différents), et les autoantigènes (provenant de l’organisme lui-même).

98
Q

Quelle est la différence entre un épitope et un paratope ?

A

L’épitope est la partie spécifique de l’antigène reconnue par l’anticorps, tandis que le paratope est la partie de l’anticorps qui interagit avec l’épitope.

99
Q

Qu’est-ce que la valence antigénique ?

A

La valence antigénique se réfère au nombre de sites de liaison qu’un antigène possède pour un anticorps donné.

100
Q

Quelle est la différence entre un antigène linéaire et conformationnel ?

A

Un antigène linéaire est reconnu par sa séquence continue d’acides aminés, tandis qu’un antigène conformationnel est reconnu par sa structure tridimensionnelle.

101
Q

Qu’est-ce qu’un haptène ?

A

Un haptène est une petite molécule qui, seule, n’est pas immunogène, mais peut devenir immunogène lorsqu’elle est liée à une protéine porteuse.

102
Q

Quelle est la différence entre une réponse polyclonale et monoclonale ?

A

Une réponse polyclonale implique plusieurs clones de lymphocytes B, reconnaissant différents épitopes du même antigène, tandis qu’une réponse monoclonale est issue d’un seul clone de lymphocyte B et reconnaît un seul épitope spécifique.

103
Q

Qu’est-ce que l’antigénicité et l’immunogénicité des haptènes ?

A

Les haptènes sont antigéniques mais non immunogènes à moins d’être couplés à une protéine porteuse. Une fois conjugués, ils peuvent induire une réponse immunitaire.

104
Q

Quelle est la différence entre affinité et avidité ?

A

L’affinité est la force de liaison entre un épitope et un seul paratope d’un anticorps. L’avidité est la force combinée de toutes les interactions entre un antigène multivalent et un anticorps multivalent.

105
Q

Quelle est la différence d’affinité et d’avidité entre les IgM et les IgG ?

A

Les IgM ont une faible affinité par site de liaison, mais une forte avidité en raison de leur structure pentamérique. Les IgG, en revanche, ont une haute affinité mais une avidité modérée.

106
Q

Qu’est-ce que l’isotype, allotype et idiotype d’un anticorps ?

A

L’isotype se réfère à la classe de l’anticorps (IgM, IgG, etc.). L’allotype désigne les variations génétiques au sein de la même espèce. L’idiotype correspond à la spécificité antigénique unique du paratope.

107
Q

Que sont les complexes immuns ?

A

Les complexes immuns se forment lorsque des anticorps se lient à plusieurs antigènes, formant des agrégats qui peuvent être éliminés par les macrophages ou par l’activation du complément.

108
Q

Quels sont les récepteurs Fc associés aux différents isotypes d’anticorps ?

A

FcγR (récepteurs IgG), FcαR (récepteurs IgA), FcεR (récepteurs IgE), et FcμR (récepteurs IgM).

109
Q

Quels sont les rôles des récepteurs Fc ?

A

Les récepteurs Fc médiatisent diverses fonctions effectrices telles que la phagocytose, l’ADCC, la libération de médiateurs inflammatoires, et la régulation de la réponse immune.

110
Q

Qu’est-ce que l’ADCC (Antibody Dependent Cellular Cytotoxicity) ?

A

L’ADCC est un mécanisme par lequel les cellules NK reconnaissent et tuent les cellules cibles marquées par des anticorps via leur récepteur FcγR.

111
Q

Qu’est-ce que l’ADCP (Antibody Dependent Cellular Phagocytosis) ?

A

L’ADCP est un processus dans lequel les macrophages et les neutrophiles phagocytent les cellules cibles recouvertes d’anticorps via la liaison de leurs récepteurs Fc.

112
Q

Comment le complément est-il activé par les anticorps ?

A

Les anticorps IgM et IgG se lient à des antigènes et activent la cascade du complément par la voie classique, aboutissant à la formation du complexe d’attaque membranaire (MAC).

113
Q

Quels sont les mécanismes de neutralisation des toxines par les anticorps ?

A

Les anticorps se lient aux toxines bactériennes et les empêchent de se lier à leurs récepteurs cellulaires, neutralisant ainsi leur effet toxique.

114
Q

Comment les anticorps neutralisent-ils les virus ?

A

Les anticorps se lient aux protéines virales de surface, bloquant leur entrée dans les cellules hôtes et inhibant leur capacité de réplication.

115
Q

Quel est le mécanisme de neutralisation des bactéries par les anticorps ?

A

Les anticorps recouvrent la surface bactérienne, bloquant les adhésines bactériennes et favorisant l’opsonisation pour la phagocytose.

116
Q

Comment les anticorps monoclonaux sont-ils produits ?

A

Les anticorps monoclonaux sont produits en fusionnant un lymphocyte B producteur d’anticorps avec une cellule myélomateuse, créant un hybride capable de se diviser indéfiniment tout en produisant des anticorps spécifiques.

117
Q

Qu’est-ce que le milieu HAT utilisé pour sélectionner les hybridomes ?

A

Le milieu HAT contient de l’hypoxanthine, de l’aminoptérine, et de la thymidine, permettant de sélectionner uniquement les hybridomes fonctionnels pour la production d’anticorps monoclonaux.

118
Q

Quelles sont les applications cliniques des anticorps monoclonaux ?

A

Les anticorps monoclonaux sont utilisés pour le traitement des cancers, des maladies auto-immunes, et comme agents thérapeutiques ciblant des pathogènes spécifiques.

119
Q

Quelle est la structure générale des molécules encodées par le CMH ?

A

Les molécules du CMH possèdent une structure globulaire comprenant une poche de liaison aux peptides. Le CMH de classe I est formé d’une chaîne lourde associée à la β2-microglobuline, tandis que le CMH de classe II est constitué de deux chaînes (α et β).

120
Q

Quelle est la différence entre les molécules de CMH classe I et classe II ?

A

Le CMH I présente des peptides d’origine endogène (intracellulaire) et est exprimé par toutes les cellules nucléées. Il interagit avec les lymphocytes T CD8+. Le CMH II présente des peptides d’origine exogène (extracellulaire) et est exprimé uniquement par les cellules présentatrices d’antigènes (macrophages, cellules dendritiques, lymphocytes B), interagissant avec les lymphocytes T CD4+.

121
Q

Comment se fait la fixation des peptides par le CMH ?

A

Les peptides se fixent sur le CMH grâce à des résidus d’ancrage spécifiques qui interagissent avec la poche de liaison des molécules de CMH. Le CMH I lie des peptides de 8 à 10 acides aminés, tandis que le CMH II lie des peptides plus longs (12-25 acides aminés).

122
Q

Qu’est-ce que le polymorphisme du CMH ?

A

Le polymorphisme du CMH signifie qu’il existe de nombreuses variantes alléliques de chaque gène du CMH dans la population, conférant une grande diversité de répertoire de liaison aux antigènes, ce qui est crucial pour la reconnaissance d’un large éventail de pathogènes.

123
Q

Comment est organisée la structure du locus du CMH ?

A

Le locus du CMH se trouve sur le bras court du chromosome 6 (chez l’humain). Il est divisé en trois régions : classe I, classe II et classe III, contenant des gènes qui codent pour des molécules impliquées dans la présentation des antigènes ainsi que dans d’autres fonctions immunitaires.

124
Q

Qu’est-ce que le déséquilibre de lien dans le locus du CMH ?

A

Le déséquilibre de lien se produit lorsque certains allèles de gènes du CMH sont transmis ensemble plus fréquemment que ne le voudrait le hasard, en raison de la proximité de ces gènes sur le chromosome, ce qui limite la recombinaison.

125
Q

Comment se fait la transmission des gènes du CMH ?

A

Les gènes du CMH sont hérités de manière codominante. Chaque individu exprime les molécules de CMH héritées de ses deux parents (allèles maternels et paternels), ce qui permet la présentation simultanée de plusieurs types de peptides.

126
Q

Qu’est-ce que la restriction par le CMH ?

A

La restriction par le CMH signifie que les lymphocytes T reconnaissent un antigène uniquement lorsqu’il est présenté par une molécule de CMH spécifique à l’organisme hôte, déterminée par les allèles de CMH de l’individu.

127
Q

Un thymocyte DN3 sait-il que le réarrangement de la chaîne bêta est productif ?

A

Oui, en tenant compte de la formation du pré-TCR et de la présence de la chaîne pré-Talpha, le thymocyte DN3 peut déterminer que le réarrangement de la chaîne bêta est productif. Vous avez bien compris.

128
Q

La bêta-sélection vérifie-t-elle si la chaîne bêta est fonctionnelle ou est-ce un processus de différenciation menant aux cellules DP ?

A

La bêta-sélection résulte d’un réarrangement bêta fonctionnel. Ce processus assure la survie, la prolifération, l’exclusion allélique et la différenciation en cellules DP (double positives).

129
Q

Suite aux étapes d’immunoprécipitation pour l’isolation du TCR avec les billes et anticorps, que se passe-t-il ?

A

Après l’immunoprécipitation avec les billes couplées à l’anticorps, les protéines sont séparées par électrophorèse sur gel. Ensuite, une coloration est réalisée pour visualiser les protéines présentes.

130
Q

Nous avons parlé des régions « V » des chaînes alpha et bêta du TCR. Qu’est-ce que la région V, et est-elle soumise à un réarrangement comme les régions CDR1, CDR2 et CDR3 ?

A

La région V des chaînes alpha et bêta du TCR est codée par le réarrangement des segments de gènes V-J pour la chaîne alpha et VDJ pour la chaîne bêta. Ces segments codent également pour les régions CDR1, CDR2 et CDR3, qui sont importantes pour la reconnaissance antigénique.

131
Q

Le complexe CD3/TCR a des charges négatives et positives. Comment se fait-il qu’il y ait trois charges négatives alors que les deux chaînes alpha et bêta semblent identiques ? Est-ce que chaque chaîne exprime une demi-charge ?

A

Les chaînes alpha et bêta ont des charges positives dans leur domaine transmembranaire. Le complexe CD3, par contre, présente des charges négatives, ce qui équilibre le tout. Chaque chaîne ne contribue pas une demi-charge ; c’est l’ensemble du complexe qui assure cet équilibre de charges.

132
Q

Y a-t-il toujours des nucléotides P et N ajoutés lors du réarrangement de la chaîne TCR, ou est-ce que certaines recombinaisons se font sans ajout de nucléotides P (par exemple après une coupure franche par Artemis) ?

A

Quand Artemis fait une coupure franche, il n’y a pas de nucléotides P ajoutés. Les nucléotides N sont ajoutés par la TdT, mais les nucléotides P peuvent être absents.

133
Q

Les nucléotides P et N sont-ils seulement ajoutés lors du réarrangement des TCR ou interviennent-ils également dans les réarrangements des BCR ?

A

Ce phénomène se produit aussi lors du réarrangement des BCR.

134
Q

Comment les chaînes alpha peuvent-elles être différentes si on réactive RAG1 et RAG2 au stade DP ?

A

Après la bêta-sélection, le thymocyte DN3, ayant correctement réarrangé la chaîne bêta (β) du récepteur T (RCT), prolifère et se différencie en thymocytes double-positifs (DP). Au stade DP, le thymocyte arrête de proliférer, ce qui rétablit l’expression de RAG1 et RAG2. Ces enzymes permettent de réarranger à nouveau le locus alpha du TCR, générant ainsi des chaînes alpha différentes associées à la même chaîne bêta.

135
Q

Pourquoi peut-il y avoir plusieurs séquences de RCT reconnaissant le même complexe peptide-CMH ?

A

Plusieurs séquences de récepteurs T peuvent reconnaître le même complexe peptide-CMH, car les séquences du TCR peuvent différer légèrement en termes d’acides aminés, tout en ayant une affinité suffisante pour le même complexe peptide-CMH.

136
Q

Quel est le rôle de la dilution limite dans l’expérience d’immunisation avec OVA ?

A

La dilution limite permet de s’assurer qu’on a une cellule par puits ayant une séquence de récepteur T spécifique à un épitope de la protéine OVA. Cela permet d’isoler des clones de cellules T spécifiques.

137
Q

Comment tester la structure du TCR et obtenir un gel montrant cette structure ?

A

On commence par lyser les cellules T spécifiques à OVA. Ensuite, on les incube avec un anticorps anti-RCT couplé à des billes. Après centrifugation, le complexe anticorps-RCT se fixe aux billes et migre sur un gel. On peut ensuite visualiser la structure.

138
Q

Comment comprendre l’hypothèse du double récepteur dans l’expérience avec OVA et CMH ?

A

Lorsqu’on teste l’hypothèse du double récepteur, on suppose qu’un récepteur T pourrait reconnaître l’antigène OVA présenté par deux types de CMH, par exemple CMH I et CMH II. Cependant, chaque cellule présentatrice d’antigène ne présente généralement qu’un type de CMH, d’où la question sur la reconnaissance des deux types de CMH par le même récepteur.

139
Q

Que signifie ‘clonotypique’ dans le contexte des cellules T ?

A

Le terme ‘clonotypique’ désigne des cellules T qui possèdent toutes la même séquence de récepteur T, dérivée d’un seul clone.

140
Q

Comment les cellules alpha et bêta se réassortissent-elles pour générer de la diversité ?

A

L’association d’une chaîne alpha avec une chaîne bêta permet de générer de la diversité au niveau du récepteur T, car chaque chaîne peut se réarranger de manière indépendante.

141
Q

Pourquoi les cellules épithéliales thymiques éduquent-elles les thymocytes ?

A

Les cellules épithéliales thymiques expriment des complexes peptide-CMH du soi. Elles permettent de sélectionner les cellules T restreintes au CMH et non auto-réactives via la sélection positive et négative, assurant ainsi la formation d’un répertoire de cellules T utiles et non auto-réactives.

142
Q

Pourquoi le CDR3 de la chaîne alpha est-il moins diversifié que celui de la chaîne bêta ?

A

Le CDR3 de la chaîne alpha est généralement moins variable que celui de la chaîne bêta en raison des différences dans les régions hypervariables des deux chaînes, qui confèrent plus de diversité à la chaîne bêta.

143
Q

Est-ce que les CDR1 et CDR2 du CMH reconnaissent aussi bien les hélices alpha et bêta du RCT que celles des molécules de CMH ?

A

Non, les CDR1 et CDR2 interagissent uniquement avec les hélices alpha des molécules de classe I ou II du CMH, et non avec les hélices alpha et bêta du RCT.

144
Q

Le CMH de classe II reconnaît-il les hélices alpha et bêta du RCT ?

A

Pour le CMHII, chaque chaîne alpha et bêta forme une des hélices alpha de la niche à peptide. Le CMH I, quant à lui, encode les hélices alpha uniquement par une chaîne lourde.

145
Q

Pourquoi les domaines ITAM ne sont-ils pas uniquement présents dans les dimères zeta-zeta ?

A

Les dimères zeta-zeta contiennent trois motifs ITAM, mais d’autres chaînes du complexe CD3 possèdent également des motifs ITAM, bien que ces derniers n’en contiennent qu’un seul.

146
Q

Pourquoi dit-on que le CDR3 de la chaîne alpha est moins diversifié que celui de la chaîne bêta ?

A

Le CDR3 de la chaîne alpha est moins diversifié car la chaîne alpha est moins variable que la chaîne bêta, en raison de la manière dont le réarrangement des segments V(D)J se produit. Le CDR3 de la chaîne bêta est plus impliqué dans la reconnaissance des antigènes et donc plus diversifié.

147
Q

Que signifie exactement la sélection positive et négative dans l’éducation des thymocytes par les cellules épithéliales du thymus ?

A

Les cellules épithéliales thymiques présentent des peptides du soi associés aux molécules de CMH aux thymocytes en développement. La sélection positive favorise les thymocytes capables de reconnaître les molécules de CMH avec une affinité modérée, tandis que la sélection négative élimine les thymocytes qui reconnaissent ces complexes avec une trop forte affinité, évitant ainsi l’auto-réactivité.

148
Q

Comment les cellules présentatrices d’antigène chargent-elles un peptide OVA sur les molécules de CMH I et II ?

A

Les cellules présentatrices d’antigène (CPA) chargent les peptides OVA sur le CMH I ou II en fonction du type de cellule CPA. Le peptide sera alors présenté sur les hélices alpha ou beta de la molécule de CMH correspondante (CMHI ou CMHII) selon les règles de présentation du peptide (par exemple, CMHI pour les peptides courts).

149
Q

Quelle est la différence entre les hélices alpha et bêta du RCT et celles des molécules de CMH ?

A

Les hélices alpha et bêta du récepteur des cellules T (RCT) interagissent spécifiquement avec les hélices alpha de la niche peptidique des molécules de CMH. Dans le CMHI, les hélices sont formées par la chaîne lourde, tandis que dans le CMHII, elles sont formées par une combinaison des chaînes alpha et bêta.

150
Q

Comment savoir si un lymphocyte T possède le bon récepteur après une immunisation avec OVA ?

A

Après l’immunisation avec OVA, si un lymphocyte T répond au peptide présenté par le CMH, cela indique que ce lymphocyte T possède un récepteur capable de reconnaître ce peptide. La reconnaissance spécifique est vérifiée en fonction des réponses observées, comme la prolifération ou la production de cytokines.

151
Q

Que signifie l’expression “tester les cellules T avec une même chaîne bêta et plusieurs chaînes alpha” ?

A

Cette expression signifie qu’on utilise une cellule T qui a une chaîne bêta déjà réarrangée (et fixée), mais qui va tester plusieurs chaînes alpha différentes, générées par réarrangement au locus alpha. Cela permet d’explorer la diversité des récepteurs T potentiels en associant une seule chaîne bêta avec des combinaisons variées de chaînes alpha.

152
Q

Pourquoi la boucle CDR1/2 du TCR interagit-elle avec les hélices alpha du CMH ?

A

Les boucles CDR1 et CDR2 du récepteur T (RCT) interagissent principalement avec les hélices alpha du CMH car ces régions sont impliquées dans la reconnaissance du CMH par le récepteur T. Ce sont les parties du CMH qui maintiennent le peptide en place et participent à l’interaction avec le TCR.

153
Q

Comment un lymphocyte T peut-il répondre à un peptide présenté par deux types de CMH (CMH I et CMH II) dans l’expérience avec OVA ?

A

Un lymphocyte T peut répondre à un peptide présenté par les deux types de CMH si ce peptide peut se lier à la fois aux molécules de CMHI et de CMHII. Toutefois, chaque type de CMH présente des peptides à des populations de lymphocytes T différentes : CMHI aux lymphocytes T CD8+ et CMHII aux lymphocytes T CD4+.

154
Q

Pourquoi les thymocytes doivent-ils exprimer des complexes peptide-CMH du soi pour être éduqués dans le thymus ?

A

Les thymocytes doivent être éduqués à reconnaître les complexes peptide-CMH du soi pour s’assurer qu’ils soient capables de reconnaître les molécules de CMH tout en étant tolérants aux peptides du soi. Cela permet de sélectionner des thymocytes fonctionnels tout en évitant ceux qui seraient auto-réactifs.

155
Q

Pourquoi le CDR1/2 du récepteur T ne montre-t-il pas de diversité similaire à celle du CDR3 ?

A

Le CDR1 et le CDR2 du récepteur T interagissent principalement avec les hélices alpha du CMH, ce qui nécessite une certaine constance dans ces boucles pour permettre une interaction stable avec le CMH. En revanche, le CDR3, qui interagit avec le peptide, présente une plus grande variabilité car il doit reconnaître une large gamme de peptides antigéniques.

156
Q

Comment se produit la coupure lors de la recombinaison V(D)J par RAG1/2 ?

A

Les protéines RAG1/2 effectuent une coupure simple brin exactement à la bordure des séquences RSS, sur les segments V et J. Ensuite, une transestérification permet de relier les extrémités de ces segments, formant une épingle à cheveux (hairpin).

157
Q

Pourquoi la production de thymocytes DP est-elle indépendante des complexes peptide-CMH du soi ?

A

La différenciation des thymocytes en cellules double positives (DP) dépend uniquement du signal délivré par le pré-TCR, pas des interactions avec le CMH. C’est seulement à ce stade que les cellules DP effectuent un réarrangement de la chaîne alpha et deviennent sensibles au CMH pour poursuivre leur différenciation.

158
Q

Qu’est-ce que la sélection positive ?

A

La sélection positive est le processus durant lequel les thymocytes DP testent leur TCR pour savoir s’il reconnaît les molécules CMH du soi. Si le TCR reconnaît un CMH classe I ou II, la cellule survit et continue son développement.

159
Q

Pourquoi un thymocyte DP acquiert-il à la fois CD4 et CD8 ?

A

Lors de la sélection positive, les thymocytes double positifs (DP) expriment à la fois CD4 et CD8 pour maximiser les chances de reconnaitre une molécule CMH. Après avoir interagi avec un CMH spécifique, ils perdent l’expression de l’autre corécepteur (CD4 ou CD8).

160
Q

Le thymocyte DN3 sait-il si le réarrangement de la chaîne beta du TCR est productif ?

A

Non, le thymocyte DN3 ne connaît pas la séquence exacte du réarrangement. Cependant, lorsque la chaîne beta du TCR s’associe au pré-TCR, cela envoie un signal de succès, indiquant que le réarrangement est productif et que la cellule peut passer au stade DP.

161
Q

Qu’est-ce qu’une souris knock-out (KO) ?

A

Une souris KO est une souris dont un gène spécifique a été inactivé pour étudier la fonction de ce gène en observant les conséquences de son absence.

162
Q

Quelle est la différence entre les locus alpha, beta, gamma, et delta dans le réarrangement V(D)J ?

A

Les locus alpha, beta, gamma et delta correspondent aux différents segments du récepteur TCR. Ces segments sont réarrangés lors du développement des lymphocytes T pour créer une diversité de TCR fonctionnels.

163
Q

La formation de l’épingle à cheveux est-elle catalysée par RAG1/2 ?

A

Non, la formation de l’épingle à cheveux est une réaction chimique spontanée qui se produit après la coupure de l’ADN par RAG1/2.

164
Q

Qu’est-ce que le réassortiment des chaînes alpha et beta ?

A

Le réassortiment, ou association, fait référence à la possibilité de combiner différentes chaînes alpha et beta pour générer une diversité dans les récepteurs T.

165
Q

Quelle est la molécule responsable de la liaison entre un lymphocyte T et une cellule présentatrice d’antigène (CPA) avant la liaison au CMH ?

A

Les molécules d’adhésion permettent cette interaction initiale avant que le TCR ne reconnaisse le CMH.

166
Q

Comment le CD4 et le CD8 peuvent-ils contribuer à cette liaison s’ils ne reconnaissent pas directement le CMH ?

A

Le CD4 et le CD8 reconnaissent des parties conservées du CMH qui ne sont pas directement impliquées dans la reconnaissance de l’antigène par le TCR, mais contribuent à la stabilité de l’interaction.

167
Q

Quelle région variable reconnaît le peptide et quelle région variable reconnaît le CMH ?

A

La région CDR3 reconnaît le peptide, tandis que les régions CDR1 et CDR2 interagissent avec les hélices du CMH.

168
Q

Pourquoi la partie J du segment variable du récepteur T n’est-elle pas aussi variable ?

A

La partie J en soi n’est pas hypervariable, mais c’est la jonction entre les segments V et J qui introduit de la variabilité. C’est au niveau du CDR3 que la reconnaissance du peptide se fait.

169
Q

Quand RAG1 et RAG2 sont-ils exprimés ?

A

RAG1 et RAG2 sont exprimés au stade DN2 à DP. La protéine RAG2 est dégradée lors de la prolifération des cellules au stade DN3. Elle est ensuite traduite à nouveau au stade DP, après la phase de prolifération.

170
Q

Comment la recombinaison des segments V(D)J se fait-elle ?

A

La recombinaison des segments V(D)J se fait par transestérification : le groupe 3’-OH attaque le groupement phosphate du second brin d’ADN, créant une extrémité épingle à cheveux au niveau du segment codant et une extrémité franche au niveau du signal.

171
Q

RAG1 et RAG2 sont transcrits du stade DN2 à DP, mais lors de la prolifération des DN3, la protéine RAG2 est dégradée. Donc, pour les autres stades DN4 et DP, la protéine RAG2 est-elle retranscrite ?

A

Non, elle n’est pas retranscrite. La transcription est maintenue, mais la traduction de l’ARNm permet de reproduire la protéine. Ainsi, la protéine RAG2 n’est pas dégradée au stade DP.

172
Q

Pourquoi les LT spécifiques sont-ils fusionnés avec des LT de longue longévité pour créer des hybridomes ? Quelle est l’utilité des hybridomes ?

A

On fusionne les LT spécifiques avec des cellules à longue longévité pour pouvoir les garder indéfiniment en culture. Les hybridomes permettent de produire des anticorps ou de tester la réactivité antigénique des LT spécifiques dans différentes expériences.