Cours 3 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le modèle d’inhibition par feedback dans l’exclusion allélique des lymphocytes B ?

A

Le modèle d’inhibition par feedback implique que la cellule B peut détecter lorsqu’un réarrangement fonctionnel survient.

Une fois qu’un seul allèle est fonctionnel, il exerce une inhibition sur l’allèle non recombiné pour empêcher sa transcription.

Cela permet de garantir qu’un seul allèle est exprimé, assurant ainsi que chaque lymphocyte B produit un seul type d’anticorps spécifique.

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2
Q

Comment un lymphocyte B ne produit-il qu’un seul type d’anticorps ?

A

Lorsqu’un réarrangement fonctionnel a lieu sur un allèle, un signal d’inhibition est envoyé pour empêcher la recombinaison de l’autre allèle.

Cela assure que le lymphocyte B synthétise un seul allèle fonctionnel.

Cela signifie qu’un lymphocyte B aura le même anticorps plusieurs fois, et non plusieurs anticorps différents.

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3
Q

Qu’est-ce que la délétion clonale et dans quelles circonstances survient-elle ?

A

La délétion clonale survient lorsqu’un lymphocyte B est incapable de réarranger la chaîne lourde ou la chaîne légère.

Elle peut également se produire si le récepteur formé est autoréactif, ce qui active une sélection négative.

La délétion clonale peut aussi survenir après des mutations somatiques dans les centres germinatifs, lorsque les cellules subissent des modifications post-activation.

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4
Q

Quelles sont les conséquences de la délétion clonale pour les lymphocytes B ?

A

La cellule B qui ne parvient pas à réarranger les chaînes lourdes ou légères ou qui produit un récepteur autoréactif est éliminée.
Cela permet de maintenir la tolérance centrale et d’éviter les réactions auto-immunes.

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5
Q

Quels facteurs contribuent à la diversité des immunoglobulines chez les lymphocytes B ?

A
  • Il existe 2 allèles pour les chaînes lourdes et légères.
  • Il y a plusieurs segments génétiques qui peuvent se combiner de manière variée.
  • La diversité jonctionnelle : lors de la recombinaison des segments, la coupure et la récombinaison peuvent varier de quelques paires de nucléotides, ce qui se traduit par l’ajout ou la perte d’acides aminés.
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6
Q

Quels sont les 2 types de lymphocytes B et leurs principales différences ?

A

Lymphocytes B1
- Abondants tôt après la naissance.
- Origine : foie fœtal.
- Répondent aux antigènes polysaccharides.
- Produisent des IgM (anticorps naturels).
- Répertoire diversifié faible.
- Pourraient être impliqués dans les phénomènes de régulation immunitaire.

Lymphocytes B2
- Produits par la moelle osseuse.
- Répondent aux antigènes protéiques.
- Nécessitent l’aide des lymphocytes T CD4+.
- Répertoire diversifié important.
- Immunité acquise (produisent de la mémoire immunologique).

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7
Q

Quels sont les deux types de lymphocytes B conventionnels (B2) ?

A
  • Lymphocytes B folliculaires
  • Lymphocytes B de la zone marginale

La différenciation en l’un ou l’autre type est acquise au cours de la maturation des lymphocytes B.

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8
Q

Quels types d’antigènes activent les lymphocytes B1 et B2 ?

A

Lymphocytes B1 : Répondent principalement aux antigènes polysaccharides.

Lymphocytes B2 : Répondent principalement aux antigènes protéiques et nécessitent l’aide des lymphocytes T CD4+.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des lymphocytes B folliculaires ?

A
  • Ce sont des lymphocytes B qui circulent entre les organes lymphoïdes, y compris les ganglions lymphatiques.
  • Au niveau des organes lymphoïdes, ils migrent vers les follicules.
  • Les follicules sont adjacents aux sites des lymphocytes T, permettant une réponse T-dépendante contre les antigènes protéiques.
  • Les B folliculaires sont bien positionnés pour interagir avec les lymphocytes T et participer à la réponse immunitaire adaptative.
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10
Q

Dans quel organe retrouve-t-on les lymphocytes B de la zone marginale ?

A

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11
Q

Quelle est la différence principale entre les lymphocytes B folliculaires et les lymphocytes B de la zone marginale ?

A
  • Lymphocytes B folliculaires :
    Circulent entre les organes lymphoïdes et se trouvent dans les follicules.
    Répondent de manière T-dépendante.
  • Lymphocytes B de la zone marginale :
    Résident dans la zone marginale de la rate.
    Peuvent répondre de manière indépendante à l’aide des récepteurs TLR et effectuer une commutation isotypique sans aide des lymphocytes T.
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12
Q

Quelles sont les composantes principales du BCR et leur rôle ?

A
  • Le BCR (B Cell Receptor) est composé d’une immunoglobuline IgM associée à un hétérodimère Ig-α/Ig-β.
  • L’immunoglobuline IgM lie l’antigène.
  • L’hétérodimère Ig-α/Ig-β contient des motifs ITAM (Immunoreceptor Tyrosine-based Activation Motif) qui activent la signalisation intracellulaire lors de la liaison à l’antigène.
  • Les ITAM subissent une phosphorylation qui initie la transmission du signal activateur.
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13
Q

Quel est l’effet de la liaison du BCR à un antigène ?

A

La liaison du BCR à l’antigène induit la phosphorylation des séquences ITAM des chaînes Ig-α/Ig-β par des protéines kinases.

Cette phosphorylation active des facteurs de transcription qui influencent la transcription de gènes impliqués dans :

  • La prolifération.
    -La production d’anticorps (Ac).
  • L’expression de nouveaux récepteurs (cytokines, récepteurs à chimiokines).
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14
Q

Quels récepteurs accessoires facilitent l’activation du lymphocyte B ?

A

CD19 et CD21 (CR2).

  • CD21 (CR2) est capable de lier un sous-produit du complément (C3d).
  • Lors de la liaison du BCR à un pathogène, C3d se lie à l’antigène et active CD19, ce qui amplifie le signal d’activation.
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15
Q

Comment les récepteurs accessoires CD19 et CD21 (CR2) influencent-ils l’activation du lymphocyte B ?

A

CD19 et CD21 servent à amplifier le signal de l’activation transmis par le BCR.

Cela permet à un plus petit nombre de BCR engagés de déclencher l’activation du lymphocyte B.

En leur absence, un plus grand nombre de BCR doit être stimulé pour obtenir la même réponse d’activation.

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16
Q

Quel est le rôle du thymus dans l’activation du lymphocyte B ?

A

Le thymus est essentiel pour générer une réponse forte en anticorps.

Les souris nudes, qui n’ont pas de thymus, répondent très peu aux antigènes et produisent peu d’anticorps lors de l’immunisation.

Cependant, certains antigènes peuvent encore induire une réponse en anticorps chez ces souris, ce qui a permis de distinguer les antigènes thymus-dépendants des antigènes thymus-indépendants.

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17
Q

Quelle est la différence entre un antigène thymus-dépendant et un antigène thymus-indépendant ?

A

Antigènes thymus-dépendants :
- Protéines qui nécessitent l’aide des lymphocytes T CD4+ pour activer les lymphocytes B.
- Présentés aux lymphocytes T sous forme de peptides par les molécules du CMH II.

Antigènes thymus-indépendants :
- Polysaccharides, lipopolysaccharides, ou autres antigènes non protéiques.
- Peuvent activer directement les lymphocytes B sans aide des lymphocytes T CD4+.

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18
Q

Quelles sont les caractéristiques des antigènes T-indépendants de type 1 (TI-1) ?

A
  • Ce sont généralement des mitogènes, capables d’activer les lymphocytes B de manière polyclonale.
  • Ils ne nécessitent pas de spécificité antigénique pour induire l’activation des lymphocytes B.
  • L’activation est indépendante du récepteur BCR (récepteur des cellules B).
  • Exemple : Le LPS (lipopolysaccharide) qui active les lymphocytes B via le récepteur TLR4.
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19
Q

Comment se fait l’activation des lymphocytes B par les antigènes protéiques (antigène T-dépendant) ?

A

Les antigènes protéiques sont capturés par les lymphocytes B et présentés sous forme de peptides sur les molécules du CMH II.

Ces peptides sont reconnus par les lymphocytes T CD4+ helpers, qui aident alors à activer le lymphocyte B.

Cette activation T-dépendante permet la différenciation des lymphocytes B en cellules productrices d’anticorps de haute affinité et à mémoire.

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20
Q

Pourquoi la souris nude est-elle importante pour la recherche sur les lymphocytes B ?

A

La souris nude ne possède pas de thymus, ce qui la rend incapable de générer une réponse T-dépendante.

Cela permet de distinguer les antigènes qui nécessitent l’aide du thymus (antigènes T-dépendants) de ceux qui peuvent activer les lymphocytes B sans l’aide des lymphocytes T (antigènes T-indépendants).

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques des antigènes T-indépendants de type 2 (TI-2) ?

A

Les antigènes TI-2 sont de grosses molécules, souvent des polysaccharides, qui possèdent des épitopes répétitifs (régions de l’antigène reconnues par les anticorps).

Ces épitopes répétitifs permettent le cross-linking de plusieurs récepteurs BCR sur un même lymphocyte B, stimulant ainsi une activation puissante.

Cette activation se fait sans aide des lymphocytes T CD4+.

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22
Q

Comment se déroule l’activation du lymphocyte B par les antigènes non protéiques ?

A
  • Premier signal : Les polysaccharides et lipopolysaccharides, qui présentent des épitopes répétitifs, induisent le cross-linking de plusieurs récepteurs BCR simultanément.
  • Deuxième signal : Dans certains cas, une stimulation additionnelle peut venir des récepteurs TLR, surtout en réponse aux antigènes présents dans le système inné.

Cela mène à l’activation complète du lymphocyte B sans l’aide des lymphocytes T CD4+.

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23
Q

Quelles sont les caractéristiques de la production d’anticorps suite à une activation indépendante des lymphocytes T CD4+ ?

A

La réponse est principalement de type IgM (pentamères), avec la même spécificité que le récepteur BCR.

Il n’y a pas de production de lymphocytes B mémoires, donc la réponse ne persiste pas dans le temps.

Il n’y a pas de réponse secondaire, ce qui rend impossible la vaccination contre ce type d’antigènes (comme les polysaccharides ou les mitogènes).

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24
Q

Quelle est la différence entre une activation T-indépendante de type 1 (TI-1) et de type 2 (TI-2) ?

A

Antigènes TI-1 :
- Activation polyclonale des lymphocytes B (peut stimuler différents récepteurs BCR sans spécificité).
- Exemple : LPS (lipopolysaccharide) qui active via le récepteur TLR4.

Antigènes TI-2 :
- Activation clonale des lymphocytes B (nécessite un cross-linking de BCR avec épitopes répétitifs).
- Exemple : Polysaccharides des parois bactériennes.

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25
Q

Pourquoi les antigènes non protéiques comme les polysaccharides ne génèrent-ils pas de lymphocytes B mémoires ?

A

Les antigènes non protéiques activent les lymphocytes B de façon indépendante des lymphocytes T CD4+.

Cela limite la différenciation des lymphocytes B en cellules mémoires, car la commutation isotypique et la génération de mémoire nécessitent généralement une aide des lymphocytes T.

Cela explique pourquoi il n’y a pas de réponse secondaire efficace contre ce type d’antigènes.

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26
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse T-dépendante du lymphocyte B ?

A

La réponse T-dépendante est plus spécifique qu’une activation T-indépendante.

Elle permet de développer une mémoire immunologique.

Elle survient en présence d’antigènes protéiques libres ou liés à un pathogène.

Les lymphocytes B ont besoin de l’aide des lymphocytes T CD4+ pour se différencier et produire des anticorps de haute affinité.

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27
Q

Comment un lymphocyte B naïf devient-il une cellule présentatrice d’antigène (CPA) ?

A

La stimulation du BCR par un antigène entraîne l’internalisation du récepteur et de l’antigène.

Dans l’endosome, l’antigène subit une lyse acide qui permet de générer des peptides.

Les peptides sont ensuite présentés à la surface du lymphocyte B par les molécules de CMH II, ce qui permet l’interaction avec les lymphocytes T CD4+.

28
Q

Quel signal supplémentaire le lymphocyte B doit-il recevoir pour activer une réponse T-dépendante ?

A

Le lymphocyte B doit recevoir un signal du lymphocyte T folliculaire (Tfh).

Les lymphocytes Tfh se distinguent par l’expression du facteur de transcription Bcl6.

Ce signal se fait par une interaction directe entre le Tfh et le lymphocyte B qui présente le peptide spécifique sur le CMH II.

29
Q

Comment un lymphocyte T CD4+ se différencie-t-il en lymphocyte T folliculaire (Tfh) ?

A

Après activation par une cellule dendritique, le lymphocyte T CD4+ migre dans la zone T des ganglions lymphatiques.

Il commence à exprimer Bcl6, un régulateur important pour la formation des centres germinatifs.

Cette différenciation permet au lymphocyte T CD4+ de devenir un Tfh et d’interagir spécifiquement avec les lymphocytes B pour activer leur différenciation et maturation.

30
Q

Pourquoi l’interaction avec le lymphocyte T folliculaire est-elle importante pour la réponse immunitaire B ?

A

L’interaction avec le Tfh permet au lymphocyte B de recevoir des signaux essentiels pour la commutation isotypique et la différenciation en cellules mémoires.

Cela favorise la production d’anticorps de haute affinité et le développement d’une mémoire immunitaire à long terme.

Sans cette interaction, le lymphocyte B ne pourra produire que des anticorps IgM de faible affinité et ne générera pas de mémoire.

31
Q

Quelles sont les caractéristiques des lymphocytes T CD4 folliculaires helpers (Tfh) ?

A

Les lymphocytes Tfh ont été découverts au niveau des amygdales et sont localisés dans les organes lymphoïdes secondaires.

Après leur différenciation, ils migrent vers la zone des lymphocytes B.

Leur rôle est essentiel pour la production d’anticorps par les lymphocytes B en fournissant un signal d’activation nécessaire pour la commutation isotypique et la maturation des anticorps.

32
Q

Quels signaux délivrés par la cellule dendritique induisent la formation d’un lymphocyte T folliculaire ?

A
  • Costimulation B7 : Active le lymphocyte T CD4+ naïf.
  • OX-40L et ICOSL : Fournis par la cellule dendritique, ces signaux sont essentiels pour la formation de Tfh.
  • Cytokines : La cellule dendritique produit des cytokines telles que IL-6, IL-12, IL-23 et IL-27, qui participent à l’induction du Tfh.
33
Q

Comment les lymphocytes T CD4 folliculaires activent-ils les lymphocytes B ?

A

Les lymphocytes Tfh expriment CD40L à leur surface, qui interagit avec CD40 sur le lymphocyte B.

Cette interaction est cruciale pour l’activation T-dépendante du lymphocyte B.

Les Tfh produisent également des cytokines qui aident à la commutation isotypique, favorisant la différenciation du lymphocyte B en cellules sécrétrices d’anticorps de haute affinité.

34
Q

Quelles sont les actions des cytokines produites par les lymphocytes Tfh sur les lymphocytes B activés ?

A

Les cytokines augmentent l’expression de récepteurs spécifiques sur les lymphocytes B activés (par exemple, récepteurs pour IL-2, IL-4, IL-5).

Elles sont importantes pour la prolifération des lymphocytes B activés.

Elles favorisent la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes (cellules sécrétrices d’anticorps) et en cellules B mémoire.

Les cytokines sont aussi essentielles pour la commutation isotypique des anticorps produits par les lymphocytes B.

35
Q

Pourquoi les interactions entre CD40L (Tfh) et CD40 (lymphocyte B) sont-elles cruciales pour la réponse T-dépendante ?

A

L’interaction CD40L/CD40 est nécessaire pour la survie, la prolifération et la différenciation des lymphocytes B.

Sans cette interaction, le lymphocyte B ne peut pas effectuer la commutation isotypique ni se différencier en cellules mémoire.

Les souris déficientes en CD40L montrent une absence de réponse B-T dépendante, ce qui souligne l’importance de ce signal pour l’immunité adaptative.

36
Q

Qu’est-ce que la commutation isotypique et quand survient-elle ?

A

La commutation isotypique survient après une stimulation T-dépendante du lymphocyte B.

Le gène de la chaîne lourde d’immunoglobuline est réarrangé pour remplacer le segment de la chaîne µ par un autre segment, comme γ, ε ou α.

Cela permet au lymphocyte B de produire des anticorps d’un autre isotype (IgG, IgE, IgA) tout en gardant la même spécificité pour l’antigène.

Par exemple :
- Les IgG sont reconnues par les récepteurs Fcγ sur les cellules immunitaires.
- Les IgE se lient aux récepteurs Fcε sur les mastocytes et les basophiles.

37
Q

Quels sont les effets des cytokines produites par le lymphocyte Tfh sur la commutation isotypique ?

A
  • IFN-γ : Important pour induire IgG2a.
  • IL-4 : Favorise la production de IgG1 et d’IgE.
  • TGF-β et IL-10 : Induisent principalement la production d’IgA.
  • Combinations de cytokines : D’autres associations de cytokines peuvent induire différents types de commutation selon les signaux présents dans l’environnement.
38
Q

Quel est le rôle du lymphocyte Tfh dans l’activation des lymphocytes B ?

A

Le lymphocyte Tfh est reconnu par l’expression du facteur de transcription Bcl6.

Il migre dans le cortex des ganglions lymphatiques pour interagir avec les lymphocytes B.

Il délivre la costimulation CD40L aux lymphocytes B, ce qui est nécessaire pour la commutation isotypique et la formation des centres germinatifs.

39
Q

Comment la cellule dendritique influence-t-elle la différenciation du lymphocyte T CD4 en lymphocyte Tfh ?

A

La cellule dendritique délivre des signaux de costimulation (B7) et sécrète des cytokines qui orientent la différenciation vers un lymphocyte Tfh.

La cellule T CD4+ commence alors à exprimer Bcl6, le facteur de transcription clé pour devenir un Tfh.

Une fois différencié, le Tfh se dirige vers la zone des lymphocytes B pour interagir avec eux.

40
Q

Pourquoi l’interaction entre CD40L et CD40 est-elle cruciale pour la formation des centres germinatifs ?

A

La reconnaissance du peptide par le lymphocyte Tfh permet de délivrer la costimulation CD40L au lymphocyte B via le récepteur CD40.

Cette interaction active le lymphocyte B et permet la formation des centres germinatifs, où les lymphocytes B subissent la maturation d’affinité et la commutation isotypique.

Sans cette interaction, les lymphocytes B ne peuvent pas former de centres germinatifs ni générer des cellules B mémoire.

41
Q

Qu’est-ce que la réponse immunitaire primaire et quelles sont ses caractéristiques ?

A

La réponse immunitaire primaire est la première exposition de l’organisme à un antigène spécifique.

Elle conduit à la formation de plasmocytes (cellules sécrétrices d’anticorps) et de lymphocytes B mémoires.

Cette réponse dépend de la nature de l’antigène, de la voie d’administration, et des cytokines produites par les lymphocytes T CD4+.

Elle est plus lente à se développer que la réponse secondaire, car le système immunitaire doit apprendre à reconnaître et à répondre à l’antigène.

42
Q

Quelles sont les phases de la réponse immunitaire primaire ?

A
  • Phase de latence :
    Période sans détection d’anticorps sériques.
    Correspond à l’activation et à la prolifération initiale des lymphocytes B.
  • Augmentation des anticorps sériques :
    Apparition des IgM, suivie par la production d’IgG après la commutation isotypique.
  • Diminution de la concentration d’anticorps :
    Les anticorps produits diminuent progressivement si l’antigène n’est plus présent.
43
Q

Qu’est-ce que la phase de latence dans la réponse immunitaire primaire et à quoi correspond-elle ?

A

La phase de latence survient après la stimulation d’un lymphocyte B naïf.

Durant cette phase, il n’y a pas encore de détection d’anticorps dans le sérum.

La durée de cette phase varie selon le type d’antigène :
- Les globules rouges de mouton induisent une phase courte.
- Les antigènes solubles induisent une phase plus longue.

Elle se termine lorsque les premiers anticorps (IgM) sont détectés dans le sang.

44
Q

Quelles sont les étapes de la détection des anticorps dans le sérum au cours de la réponse primaire ?

A

Les IgM sont les premiers anticorps détectés, car ils sont produits directement après l’activation du lymphocyte B.

Ensuite, la commutation isotypique permet la production d’IgG, qui prend le relais.

Les IgG prédominent alors avant de diminuer au fil du temps, sauf s’il y a une stimulation antigénique continue.

45
Q

Pourquoi la commutation isotypique est-elle cruciale dans la réponse immunitaire primaire ?

A

La commutation isotypique permet de passer de la production d’IgM à des isotypes plus spécialisés comme les IgG, IgE, ou IgA, adaptés aux besoins de la réponse immunitaire.

Cela confère des propriétés fonctionnelles spécifiques aux anticorps, par exemple :
- Les IgG ont une meilleure capacité de neutralisation.
- Les IgE participent aux réponses allergiques et à la défense contre les parasites.
- Les IgA jouent un rôle clé dans l’immunité des muqueuses.

46
Q

Comment les lymphocytes B mémoires se forment-ils et quel est leur rôle ?

A

Les lymphocytes B mémoires se forment lors de la réponse immunitaire primaire dans les centres germinatifs des ganglions lymphatiques.

Leur persistance peut varier :
- Par exemple, la persistance des lymphocytes B mémoires anti-Covid est relativement courte.
- D’autres contextes de vaccination montrent une persistance de plusieurs années.

Les lymphocytes B mémoires sont essentiels pour une réponse immunitaire secondaire rapide et efficace lors de la réexposition à l’antigène.

47
Q

Quels sont les événements clés de la réponse immunitaire primaire ?

A

Jour 0 : Exposition initiale à l’antigène.

Jour 0 à 10 : Phase de latence durant laquelle les anticorps ne sont pas encore détectés.

Jour 10 : Apparition des IgM dans le sérum.

Autour du jour 14 : Commutation isotypique et augmentation des IgG.

Diminution des anticorps sériques au fil du temps si l’antigène est éliminé.

Formation des lymphocytes B mémoires pendant cette période, ce qui permet une réponse plus rapide lors d’une nouvelle exposition.

48
Q

Quelles sont les différences entre la réponse immunitaire primaire et secondaire ?

A

Réponse immunitaire primaire :
- Débute avec une phase de latence plus longue.
- Production initiale d’IgM, suivie de la commutation isotypique vers IgG.
- Activation des lymphocytes B naïfs.

Réponse immunitaire secondaire :
- Période de latence plus courte.
- Activation rapide des lymphocytes B mémoires déjà présents.
- Production rapide d’IgG avec un titre beaucoup plus élevé.
- Protége contre la réinfection et maintient une réponse prolongée.

49
Q

Qu’est-ce que la réponse immunitaire secondaire et quels sont ses avantages ?

A

La réponse immunitaire secondaire survient lors de la seconde exposition à un antigène ou à un pathogène.

Elle est plus rapide et plus puissante que la réponse primaire, grâce aux lymphocytes B mémoires.

La période de latence est plus courte car le nombre de lymphocytes B spécifiques est déjà élevé.

Le processus de mutations somatiques survenu dans les centres germinatifs augmente l’affinité des anticorps.

Les titres d’IgG sont plus élevés, assurant une protection plus efficace contre la réinfection.

50
Q

Pourquoi la formation des centres germinatifs est-elle essentielle pour les lymphocytes B mémoires ?

A

Les centres germinatifs sont le lieu où se produisent la commutation isotypique et les mutations somatiques du récepteur BCR.

Sans centres germinatifs, les lymphocytes B ne peuvent pas se différencier en cellules mémoire.

Les mutations somatiques permettent de sélectionner les lymphocytes B ayant la plus grande affinité pour l’antigène, ce qui rend les mémoires B plus efficaces.

Cela garantit une réponse immunitaire secondaire rapide et spécifique lors d’une réexposition.

51
Q

Quel est le rôle de la rate dans la réponse immunitaire ?

A

Organe lymphoïde qui monte des réponses immunitaires contre les antigènes ou les pathogènes présents dans le sang.

52
Q

Quel est le rôle des ganglions lymphatiques dans la réponse immunitaire ?

A

Permettent de monter des réponses immunitaires contre les antigènes présents dans les tissus.

Filtrent et capturent les antigènes acheminés par les vaisseaux lymphatiques afférents, soit sous forme libre, soit transportés par des cellules dendritiques ou des macrophages.

53
Q

Quels sont les différentes zones d’un ganglion lymphatique ?

A
  • Cortex (Zone B)
  • Paracortex (Zone T)
  • Centre germinatif
  • Médulla
54
Q

Quels sont les rôles des différentes zones d’un ganglion lymphatique ?

A
  • Cortex (Zone B) : Contient les follicules où les lymphocytes B activés se regroupent.
  • Paracortex (Zone T) : Siège de l’activation des lymphocytes T et de l’interaction T-B.
  • Centre germinatif : Formation des lymphocytes B mémoires et des plasmocytes par la commutation isotypique et la maturation de l’affinité.
  • Médulla : Contient les plasmocytes sécréteurs d’anticorps.
55
Q

Qu’est-ce qu’un follicule primaire et comment se transforme-t-il en follicule secondaire ?

A
  • Follicule primaire : Petit amas de lymphocytes B naïfs, en l’absence de stimulation antigénique.
  • Follicule secondaire : Se forme après l’activation des lymphocytes B par un antigène, avec prolifération et formation de centres germinatifs.
  • Les follicules secondaires contiennent à la fois des lymphocytes B activés et des lymphocytes T CD4+ helpers, responsables de la formation des centres germinatifs.
56
Q

Quels sont les phénomènes observés dans les centres germinatifs ?

A

Maturation de l’affinité : Les lymphocytes B subissent des hypermutations somatiques pour affiner leur affinité à l’antigène.

Commutation isotypique : Les lymphocytes B changent de type d’anticorps (par exemple, IgM vers IgG ou IgA).

Formation de plasmocytes et de lymphocytes B mémoires : Les plasmocytes produisent des anticorps spécifiques, et les lymphocytes B mémoires persistent pour une réponse secondaire plus rapide.

57
Q

Pourquoi la formation des centres germinatifs est-elle cruciale pour l’immunité adaptative ?

A

Les centres germinatifs permettent la sélection des lymphocytes B ayant une haute affinité pour l’antigène.
Ils sont le lieu de la commutation isotypique, essentielle pour produire des anticorps spécialisés adaptés au type de pathogène.

Ils assurent la génération de lymphocytes B mémoires, qui garantissent une protection à long terme contre le même antigène lors d’une exposition future

58
Q

Qu’est-ce que la maturation de l’affinité et quand survient-elle ?

A

La maturation de l’affinité survient lors d’une réponse immunitaire des lymphocytes B.

Elle se traduit par une augmentation de l’affinité des anticorps pour leur antigène cible.

Ce phénomène résulte de mutations somatiques fréquentes dans les régions hypervariables des gènes des immunoglobulines.

59
Q

Quelles sont les caractéristiques des hypermutations somatiques et quel est leur rôle ?

A

Les hypermutations somatiques affectent les régions variables des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines, en particulier les CDR (régions déterminant la complémentarité).

Elles impliquent des substitutions de nucléotides qui modifient la séquence de l’anticorps.

Les clones B ayant la plus grande affinité pour l’antigène sont sélectionnés pour survivre et continuer à proliférer.

60
Q

Où et comment se forment les plasmocytes et les lymphocytes B mémoires ?

A

La formation des plasmocytes et des lymphocytes B mémoires survient dans les centres germinatifs après une réponse T-dépendante.

Les plasmocytes à longue vie se forment dans ces centres et persistent longtemps après l’élimination du pathogène.

La formation des lymphocytes B mémoires est moins bien comprise, mais ils conservent l’isotype des anticorps générés par commutation isotypique.

61
Q

Question : Quelle est la différence entre les plasmocytes formés dans et en dehors des centres germinatifs ?

A

Les plasmocytes formés en dehors des centres germinatifs ont une durée de vie limitée et disparaissent après l’élimination du pathogène.

Les plasmocytes formés dans les centres germinatifs sont à longue vie et peuvent continuer à produire des anticorps bien après la disparition du pathogène.

62
Q

Pourquoi les centres germinatifs sont-ils cruciaux pour la génération des plasmocytes et des lymphocytes B mémoires ?

A

Les centres germinatifs permettent la sélection des lymphocytes B ayant une affinité élevée pour l’antigène grâce aux hypermutations somatiques.

Ils sont essentiels à la commutation isotypique, qui confère aux anticorps des propriétés fonctionnelles différentes.

La formation des lymphocytes B mémoires dans les centres germinatifs assure une réponse immunitaire plus rapide lors d’une réexposition à l’antigène.

63
Q

Quels sont les effets d’une lymphopénie sur l’activation B thymus-dépendante ?

A

Les patients lymphopéniques ont un nombre de lymphocytes T très bas (causé par la chimiothérapie, la greffe de moelle osseuse, ou le SIDA).

La faible quantité de lymphocytes T réduit l’efficacité de la réponse T-dépendante.

Cela conduit à une réponse en anticorps affaiblie et une vaccination moins efficace.

64
Q

Qu’est-ce que le syndrome Di George et quel est son impact sur l’activation des lymphocytes B ?

A

Le syndrome Di George est une anomalie congénitale caractérisée par un thymus anormal et une production de lymphocytes T déficiente.

Cela réduit considérablement la capacité de monter une réponse T-dépendante efficace.

Les patients atteints ont donc une production d’anticorps affaiblie et une réponse immunitaire insuffisante face à de nombreux pathogènes.

65
Q

Quelles thérapies ou précautions sont recommandées pour les patients ayant une réponse immunitaire T-dépendante déficiente ?

A

Éviter la vaccination avec des pathogènes atténués, car ces patients ne peuvent pas monter une réponse adéquate.

Dans les cas de lymphopénie sévère, l’administration d’immunoglobulines peut être nécessaire pour compenser le déficit en anticorps.