Cours 2 Flashcards
Comment le complément a-t-il été découvert ?
Il a été observé que le sang avait une action bactéricide, et cette action provenait du plasma. Les éléments responsables de cette action étaient sensibles à la chaleur, ce qui a conduit à l’inactivation du complément lorsqu’ils étaient chauffés.
Qu’est-ce que le complément ?
Le complément est constitué de protéines qui circulent dans le sang. La plupart de ces protéines sont des enzymes sous une forme inactive.
Comment fonctionne l’activation des protéines du complément ?
L’activation du premier enzyme permet de scinder et activer une deuxième enzyme, qui à son tour active une troisième enzyme, et ainsi de suite.
Combien de protéines enzymatiques distinctes composent le complément ?
Le complément est formé de 9 protéines enzymatiques distinctes.
Que se passe-t-il lorsqu’une protéine du complément est scindée en deux ?
Lorsqu’une protéine du complément est scindée, elle génère deux éléments, a et b. L’élément “a” est l’anaphylatoxine (inflammatoire), et l’élément “b” est celui qui se lie (binding).
Exception pour C2, où “a” est l’élément qui se lie, et “b” est l’anaphylatoxine.
Que deviennent les éléments “binding” du complément ?
Les éléments “binding” se lient ensemble pour former deux nouvelles enzymes : la C3 convertase et la C5 convertase.
Qu’est-ce que la C3 convertase ?
La C3 convertase (C4bC2a) est l’enzyme qui scinde la protéine C3 en deux.
Qu’est-ce que la C5 convertase ?
La C5 convertase (C4bC2aC3b) est l’enzyme qui scinde la protéine C5 en deux.
Qu’est ce que des convertases
Enzymes qui convertissent un composé en composés plus petits et biologiquement actifs et qui sont composées de 2 ou 3 sous-unités.
Quelles sont les trois voies d’activation du complément ?
Les trois voies d’activation du complément sont la voie classique, la voie des lectines (mannose), et la voie alternative.
Qu’est-ce que l’opsonisation ?
L’opsonisation est un processus où les fragments C3b et C5b se lient aux microbes pour faciliter leur reconnaissance et leur phagocytose par les cellules immunitaires.
Quelle est la voie classique du complément?
La voie classique du complément est activée par la liaison d’anticorps (IgG ou IgM) à un antigène sur la surface d’un pathogène.
Cette liaison permet la fixation de la protéine C1q, qui active (changement de confirmation et clivage) ensuite C1r et C1s, formant le complexe C1.
Ce complexe clive les protéines C2 et C4, générant le complexe C4b2a, qui agit comme une C3 convertase.
La C3 convertase clive la protéine C3, générant C3b et C3a, C3b se lie à C4bC2a (C3 conv.), formant la C5 convertase.
À partir de la C5b et d’autres protéines du complément (C6, C7, C8 et C9), le complexe d’attaque membranaire (MAC) est formé (pore), ce qui tue la cellule cible.
Comment se fixe le complexe C1 à la surface des bactéries ou cellules ?
Le complexe C1 se fixe à la partie FC (fraction constante) des anticorps déjà fixés sur la surface d’une bactérie ou cellule. La fixation de C1q nécessite au moins deux anticorps.
Qu’est-ce que la Mannose Binding Lectin (MBL) ?
La MBL est une protéine qui se lie à un sucre (le mannose) retrouvé sur les bactéries.
Elle forme un complexe avec les protéines MASP1 et MASP2.
Que se passe-t-il lorsque la MBL se fixe sur une bactérie ?
La fixation de la MBL entraîne un changement de conformation et activation de MASP1, qui change la conformation et active ensuite le MASP2.
Que fait MASP2
MASP2 clive C4 et C2, produisant C4a, C4b, C2a, C2b.
C4bC2a = C3 convertase
Que fait la C3 convertase dans la voie des lectines ?
La C3 convertase clive C3 pour libérer C3a et C3b. Le C3b se lie à C4bC2a pour former la C5 convertase qui clive C5.
Le complexe MAC, formé à partir de C5b, C6, C7, C8 et C9, forme un pore dans la membrane de la cellule cible, entraînant sa destruction.
** pareil comme la voie classique
Quelle est la différence entre la voie classique et la voie des lectines ?
La voie classique est activée par la fixation d’anticorps sur les microbes.
La voie des lectines est activée par la fixation de MBL sur des sucres spécifiques présents à la surface des microbes.
Quelle voie est considérée comme plus ancienne sur le plan évolutif, la voie classique ou la voie des lectines ?
La voie des lectines est considérée comme plus ancienne sur le plan évolutif que la voie classique, car la production d’anticorps est plus récente évolutivement.
Où se forment les lymphocytes T ?
Les lymphocytes T se forment à partir de cellules progénitrices lymphoïdes dans la moelle osseuse, puis migrent vers le thymus pour se différencier en lymphocytes T CD4+ ou CD8+.
Quel est le rôle du thymus dans la production des lymphocytes T ?
Le thymus est un organe essentiel où les lymphocytes T immatures se différencient et deviennent matures, prêts à remplir leurs fonctions immunitaires.
Qu’est-ce qu’un thymocyte DN (double négatif) ?
Un thymocyte DN est une cellule immature dans le thymus qui ne présente pas les récepteurs CD4 et CD8. Les thymocytes double négatifs sont au stade précoce du développement.
Qu’est-ce qu’un thymocyte DP (double positif) ?
C’est un type de cellule T immature trouvée dans le thymus, qui exprime simultanément les corécepteurs CD4 et CD8 à sa surface.
Ces cellules représentent une étape intermédiaire dans le développement des lymphocytes T, avant qu’elles ne deviennent soit des cellules T CD4+ soit des cellules T CD8+.
Que se passe-t-il si un thymocyte au stade DP exprime un TCR fonctionnel ?
Si le TCR (récepteur des cellules T) est fonctionnel, le thymocyte double positif survit et poursuit son développement.
Qu’arrive-t-il aux thymocytes DP si le TCR est absent ou défectueux ?
Si le TCR est absent ou défectueux, le thymocyte double positif est éliminé par apoptose.
Que se passe-t-il lors de la sélection positive dans le thymus ?
La sélection positive permet aux thymocytes DP qui expriment un TCR fonctionnel (capable de reconnaître CMH) survivent. Ces cellules deviennent alors soit CD4+ soit CD8+ (thymocytes simple positifs ou SP).
Qu’est-ce que la tolérance centrale ? Autrement dit, quel est le rôle de la sélection négative dans le thymus ?
La tolérance centrale est un processus dans lequel les thymocytes sont testés contre les antigènes du soi. Ceux qui réagissent trop fortement sont éliminés pour prévenir l’auto-immunité.
Petit détail : Ce processus se déroule dans la région du thymus avec les cellules dendritiques (DC) et les cellules épithéliales médullaires (mTEC).
Qu’est-ce qu’un lymphocyte T CD8+ reconnaît ?
Le lymphocyte T CD8+ reconnaît des peptides présentés par les molécules du CMH de classe I (CMH I).
Qu’est-ce qu’un lymphocyte T CD4+ reconnaît ?
Le lymphocyte T CD4+ reconnaît des peptides présentés par les molécules du CMH de classe II (CMH II).
Quels sont les trois types de lymphocytes T ?
- Lymphocyte T naïf : N’a jamais été activé, il circule entre le sang et les ganglions (scannent tous les ganglions du corps).
- Lymphocyte T activé : Présent dans les tissus, il tue des cellules infectées (CD8+) ou produit des cytokines (CD4+ helper).
- Lymphocyte T mémoire : Déjà activé dans le passé (mais n’est plus activé), il circule entre le sang et la lymphe, prêt à répondre rapidement lors d’une nouvelle infection. Certains lymphocytes mémoires demeureront dans le tissu où la réponse immunitaire a eu lieu.
Pourquoi un lymphocyte T non-activé migre-t-il entre les ganglions ?
Les lymphocytes T circulent continuellement dans le corps à travers le sang et la lymphe pour scanner les ganglions lymphatiques où des CPA, telles que les cellules dendritiques, présentent des antigènes étrangers capturés dans les tissus. Cette migration augmente la probabilité que le lymphocyte rencontre l’antigène spécifique auquel il est programmé de répondre.
Que se passe-t-il une fois qu’un lymphocyte T est activé ?
Une fois activé, le lymphocyte T migre (à travers vaisseaux sanguins dilatés) vers le site inflammatoire pour participer à la réponse immunitaire.
Qu’est-ce qu’il faut pour activer un lymphocyte T ?
- Un signal TCR fort : le TCR (récepteur des cellules T) reconnaît un peptide présenté par le CMH I ou II.
- Un signal de costimulation : délivré par une cellule présentatrice d’antigène, comme la cellule dendritique activée.
- Des cytokines : principalement produites par la cellule dendritique activée.
Quel est le rôle des molécules B7 (CD80/CD86) dans l’activation du lymphocyte T ?
Les molécules B7 exprimées par la cellule dendritique activée se lient au CD28 sur le lymphocyte T, fournissant ainsi le signal de costimulation nécessaire à son activation.
Que se passe-t-il si un signal fort du TCR n’est pas accompagné d’un signal de costimulation ?
Sans signal de costimulation, la stimulation du TCR induit un état appelé anergie, où le lymphocyte T ne peut plus répondre à un stimulus activateur.
Qu’est-ce que l’anergie ?
L’anergie est un mécanisme de tolérance périphérique (prévient réactions auto-immunes). Une cellule anergique ne répond plus à un stimulus activateur, même en présence de costimulation.
Une cellule de peau qui présente un peptide infectieux peut-elle activer un lymphocyte T ?
Non, seule une cellule présentatrice d’antigènes (comme la cellule dendritique) peut fournir à la fois le signal de costimulation et le signal de reconnaissance nécessaires à l’activation du lymphocyte T. (pas de B7 sur cellules de la peau)
Quel est l’objectif principal de la polarisation de la réponse immunitaire ?
Elle permet d’orienter la réponse immunitaire vers la production d’anticorps ou la production de lymphocytes T cytotoxiques.
Les cytokines produites proviennent de la cellule dendritique activée.