Élaboration d'un programme Flashcards
Qu’est-ce qui entoure la prévention de la récidive et la réhabilitation ?
- La réhabilitation consiste en les actions et interventions mises en place pour traiter et éduquer les délinquants dans le but de réduire leurs risques de récidive et favoriser leur réinsertion.
- C’est de la prévention tertiaire et individuelle.
- Certains sous-entendent qu’il ne s’agit pas de prévention, car se sont des des actions punitives et non-volontaire.
Quels sont les deux aspects de la prévention de la récidive ?
- La dissuasion
Elle comprend la dissuasion générale, qui vise l’ensemble de la population.
C’est le fait de savoir que si l’on passe à l’action, il y aura des conséquences.
Elle comprend la dissuasion spécifique, qui vise la population spécifique des récidivistes. (Certitude de la peine, certitude de la menace(menace réelle ex : fausses caméras, sévérité ) - La neutralisation
La neutralisation réfère à un contrôle des mouvements et réfère de manière générale à la prison.
La neutralisation générale implique de donner la même peine à tous les délinquants qui ont commis le même crime.
La neutralisation spécifique veut que l’on donne des peines « exemplaires » en fonction
Que disent les études au sujet de l’effet des programmes de réhabilitation sur le taux de récidive ?
- Cet effet ne fait pas consensus.
- La majorité des études révèlent un impact négligeable : impact positif sur l’éducation, l’adaptation, l’attitude.
- Certains soutiennent que : certains programmes ont des répercussions positives sur certains types d’individus dans certaines circonstances.
- Les individus avec faible problématique et souvent plus motivés
- Impact à court terme
- Les programmes qui misent sur plusieurs facteurs - Les programmes qui fonctionnent le plus :
- Traitement misant sur les compétences interpersonnelles
- Intervention cognitivo-comportementale (Perceptions)
- Programme communautaire de support/d’aide à la réinsertion ( groupe(safety net) qui se mettent en collaboration pour aider)
- Justice réparatrice et méthodes alternatives
Qu’est-ce qui influence l’évaluation des programmes de réhabilitation ?
1.Rigueur méthodologique : cela dépend des objectifs de l’étude. Les méta-analyse présentent des avantages.
- Importance de la mesure analysée.
Par exemple : Il y a plusieurs définitions de la récidive, donc les résultats dépendent de la définition que l’on utilise.
En quoi consiste la prévention dans l’optique de réduction des méfaits ? Donnez deux exemples.
Réduction des méfaits : Stratégie visant des personnes et des groupes afin de réduire les dommages reliés à certains comportements
- Par ex : La prostitution. Plutôt que tenter d’éliminer la prostitution, on encadre la pratique pour éviter les vrais crimes qui peuvent y être reliés.
- Par ex : Toxicomanie. La toxicomanie est souvent reliée à d’autres problèmes. On fait donc des sites d’injection afin de limiter les aspects négatifs autres amené.
Quelles sont les erreurs souvent commises dans l’élaboration de programmes ?
- Tout d’abord, une faible connaissance ou une mauvaise conpréhension du problème
- On essait de faire trop, trop vite
Quelles sont les 4 étapes de l’élaboration d’un programme ?
- Mobilisation
- Diagnostic
- Plan d’action
- Implantation
Quels sont les 4 parties de l’étape du diagnostic (2e étape) ?
- Déterminer l’importance
- Déterminer les circonstances
- Réfléchir sur les causes probables
- Réfléchir sur les solutions possibles
En quoi consiste l’étape de la mobilisation(1ere étape) ?
Assurer qu’il y ait une consultation : Avant même de commencer, il faut s’assurer qu’il y a d’autres personnes qui pensent qu’il y a une problématique comme nous.
En quoi consiste la première partie du diagnostic “Déterminer l’importance” et qu’est-ce qu’un problème criminel ?
Problème criminel : Activité délinquante spécifique et localisée qui frappe une catégorie de biens ou de personnes et dont l’intensité est telle qu’elle suscite une demande de solution.
- Il faut s’entendre sur l’existence d’un problème nécessitant une action. (Pas juste pour moi)
- Est-ce que le problème est réel ? Compromet la qualité de vie ? (Trop fréquent, trop grave, une grande augmentation)
- Quelle est l’ampleur ? (Est-ce que c’est nationnal, mondial..)
Plaintes, statistiques, analyse spatiale, sondage…etc
En quoi consiste la deuxième partie du diagnostic “Déterminer les circonstances” ?
On veut connaitre :
- Quoi ?
On cherche à spécifier la nature du délit. (Cambriolage résidentiel vs commerciaux)
Déterminer le degré de risque posé et la fréquence. - Quand?
Un moment de la journée, de l’année - Où ?
Une rue, un bar, une ville.
Plus on spécifie plus on peut intervenir en connaissance mieux le problème. - Qui ?
Le profil des auteurs. (antécédents, âge, complices)
Le profil des victimes/cibles. (Vulnérabilité, accessibilité, VIVA) - Comment ?
Tactiques/Modus operandi
En quoi consiste la troisième partie du diagnostic “Réfléchir sur les causes probables” ?
- On va réfléchir à pourquoi…
-Ce type de délit?
-À cet endroit là/dans ce milieu ?
-À quoi ce problème semble-t-il lié ? Est-ce qu’on est capable de trouver des causalités ?
-Dans quelles conditions est-il aggravé/atténué ?
-Événement récent en rapport avec l’apparition ?
-Est-ce que c’est nouveau ? Si c’est nouveau il n’y aura possiblement pas une cause spécifique
Il y a souvent plusieurs causes - Causes lointaines et rapprochées-Sur quelles causes pouvons-nous agir ?
- Théories criminologiques-recension des écrits, questionner des gens du milieu, questionner d’autres spécialistes (sociologues, psychologues)
- Permet d’expliquer pourquoi un programme ne fonctionne pas lorsqu’on évalue à la fin.
En quoi consiste la quatrième partie du diagnostic “Déterminer les solutions possibles” ?
- Analyse des contrôles sociaux déjà en place (dans le milieu, formel ou informel)
- Stratégies mises en place ailleurs ? Méta-analyse ?La méta-analyse donne une idée de l’impact d’une action et non de juste un programme
- Solutions qui peuvent agir sur plus d’un problème ?
Que faut-il faire au niveau de la troisième étape, le “plan d’action ‘ ?
1.Formuler les buts visés
Les programmes qui réussissent le mieux sont ceux dont les but sont simple, précis.
2. Fixer les objectifs pour chacun des buts Ils doivent être clairs, spécifiques et mesurables
C’est la « barre » qui fixe quand le but est atteint.
Ex : But = Diminuer les agressions sexuelles dans les centres commerciaux.
Objectif = Diminuer les agressions sexuelles dans les centres commerciaux DE 50%.
- Déterminer les stratégies d’action :
- Cible ? (environnement, individu)
- Niveau d’intervention (Primaire, Secondaire, Tertiaire)
- Durée de l’intervention (Combien de temps cela va prendre?)
4.Reproductibilité possible et clarté des mesures. Toujours penser que le programme va être réutiliser, évaluer,…
Quels sont les critères essentiels d’un plan d’action ?
- Faisabilité (Réaliste, tient compte des ressources)
- Efficacité
- Acceptabilité (Si l’on a pas l’appui des milieux dans lequel on veut implanter le programme. Si ce n’est pas le cas, fortes chances qu’il ne marchera pas)
- Collaboration/partenariat (Ce n’est pas juste qu’ils l’acceptent, mais qu’ils participent)
- Complémentarité (On va utiliser les ressources déjà en place ex:caméras)