Effet du vieillissement et muscle in situ Flashcards
pourquoi la réaction du muscle est modifiée in situ?
- mécanique des articulations
- facteurs spécifiques à l’humain :
- aspects psychologiques
- aspects physiologiques
- système neuromusculaire
pourquoi la condition psychologique d’une personne est-elle importante dans la génération de la force musculaire?
- La génération d’une force musculaire, maximale ou sous-maximale, implique un effort
volontaire. - En fonction des conditions psychologiques de la personne, la force produite représente
une proportion plus ou moins importante de la force maximale que le ou les groupes musculaires
impliqués dans le mouvement peuvent réaliser
def force maximale absolue et comment on l’obtient
- La force maximale réelle d’un groupe musculaire
- stimulation électrique supra-maximale, c’est-à-dire à une intensité suffisante pour assurer une activation de la totalité des fibres du groupe musculaire évalué (douloureux)
quels 2 facteurs reliés à la psychologie peuvent augmenter la force produite? quel facteur peut la diminuer?
augmenter (10-20%, pas la max):
1. hypnose (perte de protection consciente)
2. rétroaction visuelle (motivation ++)
diminuer :
- appréhension de la douleur
de quel facteur mécanique dépend principalement la force musculaire qui peut être mesurée au dynamomètre?
le bras de levier externe
- d int = sensiblement tjrs le même
- plus le d ext est grand, plus la force interne nécessaire pour le contrer doit être grande (moment reste le même)
à quelles composantes mécaniques faut-il faire attention dors de l’évaluation avec le dynamomètre?
- composantes de compression et de cisaillement (réponse aux forces de translation)
- Il faut donc être prudent lors de la mesure de la force musculaire pour éviter que ces forces de compression et de cisaillement provoquent des lésions articulaires.
quel mécanisme physiologique peut inhiber l’action des unités motrice et diminuer la production de la force?
- effort unilatéral vs bilatéral : la somme des forces produite par chacun des membres seul dépasse nettement celle de la force totale produite simultanément par les deux membres
à quoi attribue on des propriétés contractiles de certains muscles qui ne correspondent pas à la tendance attendue?
la différence est attribuée aux mécanismes inhibiteurs que le système nerveux met en jeu lors de la production de forces maximales chez l’humain.
pourquoi un muscle n’atteint pas sa force max instantanément? quand faut-il tenir compte de ce délai?
- la présence de la composante élastique série que le muscle étire avant de générer la force externe sur le dynamomètre, ainsi que la capacité du système nerveux central à activer rapidement et maximalement l’ensemble des unités motrices des muscles évalués
- à considérer lors d’évaluation BMM (pas forcer trop fort trop vite)
combien de temps faut-il au muscle pour atteindre 90 % de sa force maximale?
une demi-seconde
vitesse maximale de croissance de force
pente du début de la courbe force-temps, témoigne du délai d’activation
pourquoi la relation force-longueur du muscle in situ est-elle un peu différente de celle du muscle isolé?
- les muscles s’insèrent sur les pièces osseuses, et que leur raccourcissement entraîne un changement d’angle de l’articulation, on doit obligatoirement étudier la relation force-longueur en mesurant la force maximale produite aux différents angles de l’articulation.
- On appelle courbe de force la description des forces mesurées en fonction des angles articulaires.
comment les courbes de moment max peuvent avoir la même allure que les courbes de force?
Si le levier externe est constant, les courbes de moment maximal ont la même allure que les courbes de force.
quelle est l’influence de la relation force longueur sur les courbes de force in situ? quelles sont les 3 exceptions?
- influence : La majorité des courbes ont leur sommet quand les muscles sont les plus longs et il semble que la longueur maximale des muscles chez le vivant corresponde à la longueur optimale décrite chez l’animal.
- exceptions (moment max à une amplitude intermédiaire, à cause du d int) :
1. Fléchisseurs du coude
2- ADD de l’épaule
3. Extenseurs du genou
décris la courbe force-longueur des extenseurs du genou (quad et fessiers) et explique
- force interne = normale (plus fort quand plus long)
- sommet à 45 degres avec diminution de par et d’autre du sommet (d int plus court à 0 et 90 qu’à 45, art femoro-patellaire)
- de 45 à 0 : diminution de la force externe (dim. force interne et d int)
- entre 45 et 90 : diminution de la force externe (diminution d. int)
effet de la position de l’articulation voisine sur la production de la force
- dépend des muscles bi-articulaires : le d int n’est pas modifié mais les muscles peuvent être allongés par la position de l’articulation adj. et donc produire une plus grande force ext.
dans quel contexte la force en excentrique peut être plus petite qu’en statique?
particulièrement notable dans
les amplitudes extrêmes de mouvement, origine surement du snc
dans quel contexte la force statique peut être plus petite qu’en concentrique?
à basse vélocité, origine surement du snc
dans quelle position l’extension statique du genou est-elle la plus forte?
hanche fléchie à 90, genou fléchi à 50
dans quelle position la flexion statique du genou est-elle la plus forte?
hanche en rectitude, genou tendu
vrai ou faux : la force développée par le quadriceps ne suit pas la relation force-vitesse typique?
faux, elle ne suit pas la relation force-longueur typique
quand est-ce que la contraction musculaire est maximale?
- plus grand nombre d’unités motrices actives
- fréquence de décharge max (le nombre de potentiels d’action
moteur par seconde)
quelles atteintes classiques limitent la commande de la force musculaire?
hémiplégie, paraplégie, tétraplégie, dépression, apréhension de la douleur, etc…
quelles atteintes peuvent limiter la transmission de la commande motrice et de la force?
- lésions des nerfs périphériques
- lésion articulaire (atrophie)
- poisons (ex curare ou botox)
- maladies systémiques (ex. rénale)
- myopathies ou myosites
quelles atteintes peuvent limiter la transmission de la force musculaire?
- atteintes tendineuses/articulaires
- spasticité (contraction anormale) et raideur
influence trophique def
- organisation de la synapse
- plaque motrice est maintenue fonctionnelle que si elle est sollicitée souvent
- sinon, nt autres que acétylcholine ne sont plus libérés, ce qui cause la désorganisation
quels principes sont nécessaires au maintient des qualités des tissus conjonctifs et contractiles?
- mouvement
- mec
- tension
- facteurs trophiques (pas influencé par vieillissement)
- hormones et facteurs de croissance (ajouté avec le vieillissement)
conséquences générales de l’immob. et le vieillissement sur fonction musculaire et snc
fonction musculaire :
- modiif structure
- modif propriétés
- modif capacité à générer de la force
snc :
- changements d’excitabilité
adaptations gen. (4) des tissus conjonctifs à l’immobilisation
- perte eau et GAG
- formations de liens entre fibres de collagène
- désorganisation du collagène
- diminution de l’espace entre les fibres de collagène
immobilisation : modif générales de la fonction musculaire (4)
- diminution extensibilité musculaire
- augmentation tissus conjonctifs et autres modifs immob - diminution de l’angle de pennation (et de la force produite)
- tissu conjonctif plus tendu dans la direction longitudinale - diminution de la force de rupture (surtout région myotendineuse)
- augmentation de la rigidité musculaire
- atrophie
def atrophie et exp
- diminution de la masse musculaire.
- associée à une diminution de la surface de section physiologique,
- réduction du nombre de myofibrilles (augmentation de dégradation vs synthèse)
- réduction de la capacité de production de force du muscle.
de quoi dépend principalement la gravité de l’atrophie avec immobilisation et comment
longueur à laquelle le muscle est immobilisé
- amplitude interne : atrophie importante et diminution du nombre de sarcomères en série
- amplitude externe : nombre de sarcomères augmente, compense en partie l’atrophie
quel autre facteur détermine l’importance de l’atrophie et comment?
innervation du muscle
- dénervation: réduit les effects produits par l’immob en amplitude interne
- activité du muscle contractile : augmente les effects produits par l’immob en amplitude interne
que vise l’adaptation du muscle aux longueurs imposées (ou plus précisément aux longueurs où les muscles sont actifs?
un chevauchement optimal des ponts d’actine et de myosine lors de la contraction du muscle
adaptations générales des tissus conjonctifs au vieillissement (4)
1.déséquilibre synthèse/résorption matrice
2. pertes fibres élastiques et hydratation matrice
3. formation de liens entre fibres
4. adaptation moins efficace à charge mécanique
adaptations générales de la fonction musculaire au vieillissement ()
- atrophie « normale » dès 40 ans (1-2% par an)
- sarcopénie (origine : déséquilibre synthèse/dégradation)
- masse musculaire remplacée par tissu adipeux
- perte de force importante - modification de l’architecture musculaire
- diminution de l’angle de pennation musculaire et de la longueur des fibres musculaires.
- réduction du nombre de sarcomères - développement des tensions musculaires plus lent
- tendons plus souples, transmission plus lente
que peut-être l’influence des maladies chroniques sur l’atrophie?
L’atrophie peut également être secondaire à des maladies chroniques comme les cancers,
les MPOC, l’insuffisance cardiaque ou rénale, le SIDA, etc. Dans ces cas, l’atrophie généralisée
et non réversible par la consommation alimentaire se nomme cachexie
effet de l’immobilisation : atrophie préférentielle
- fibres de type I se transforment
assez rapidement en fibres de type II (deviennent plus rapides) - particulièrement pour les muscles toniques, antigravitaires. - liées à l’absence de tension importante sur les muscles antigravitaires
- L’absence de facteurs trophiques est un facteur aggravant.
effet du vieillissement :atrophie préférentielle
- l’ensemble des types de fibres musculaires se réduit en nombre,
- fibres de type II sont plus particulièrement touchées (diminution de la taille)
- fibres musculaires ont plus tendance à se transformer en fibres de type I, contractions plus lentes
-plus de fibres par unité motrice de type 1, type 2 dénervées
effet de l’immobilisation : métabolisme et fatigabilité
- diminution de la capacité du muscle à produire de l’énergie par les processus anaérobie et aérobie.
- dédifférenciation : pour un muscle tonique, le métabolisme oxydatif est plus atteint que le métabolisme anaérobique tandis que pour un muscle phasique, c’est le contraire qui se produit
- puissance réduite
- fatigabilité augmentée
effet du vieillissement : métabolisme et fatigabilité
- la fatigabilité augmente et l’endurance diminue chez les personnes âgées. (p-être associé à la diminution de performances des systèmes cardio-vasculaires, métaboliques ou hormonaux.)
- capacités anaérobies sont intactes, alors que les capacités aérobies sont diminuées
effet de l’immobilisation : altération de la commande motrice
- diminution de l’excitabilité du cortex moteur et sensoriel du
côté controlatéral (après juste quelques heures/jours) - déclenchement de la contraction = pourrait nécessiter davantage
d’activité cérébrale. - aires cérébrales de représentation des segments immobilisés sont aussi réduites rapidement.
- motoneurones déclencheraient des potentiels d’action
à des fréquences plus basses
effet du vieillissement : altération de la commande motrice
- besoin plus important en termes d’attention et de contrôle pour réaliser le même type
de mouvements, surtout à la répétition (La variabilité du mouvement semble augmenter entre les répétitions) - Le nombre d’unités motrices tend également à décroitre, par mort des motoneurones
- augmentation taille unités motrices, par la ré-innervation des fibres musculaires ayant perdu leur motoneurone, par les
motoneurones restants. (plus de fibres/unité) - capacités de contraction sont réduites, par diminution de la vitesse des cycles d’attachement des têtes de myosine et du couplage excitation-contraction (diminution de la libération de Ca2+ par le potentiel d’action moteur).