ECO Flashcards

1
Q

8: Les échange internationaux

A
  • Accroche : En matière d’exportation, la France a enregistré en 2017 son meilleur taux de croissance des exportations depuis 2011 en effet celui ci à augmenté de +4,5 % après -0,6 % l’année précédente.
  • De quand date les premiers échanges internationaux ?J.Adda (économiste) date du XVe : contournement de l’Afrique, découverte des Amériques : commerce triangulaire : l’Europe a besoin des denrées alimentaires du nouveau monde, les productions américaines nécessitent de la main d’œuvre fournie par la traite des esclaves de l’Afrique Sub-saharienne. // S. Berger “première mondialisation” XIXe: l’Allemagne investit dans l’Empire ottoman ; l’Angleterre en Inde, alors principale colonie britannique; les Etats-Unis développe des relations privilégiées avec l’Amérique du Sud et le Pacifique (Philippines).
    -Pour le libre-échange :
    -Idée 1 :L’obtention d’un gain à l’ouverture au commerce étranger est, toujours et indépendamment de la compétitivité nationale, assurée. David Ricardo: si chaque pays se spécialise das le domaine ou il dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible, comparé à ces concurrent, il accroitra sa richesse (avantage comparatif.
  • Idée 2: les pays deviennent plus efficace. Le libre-échange stimule la concurrence entre les différents pays : cout plus bas, meilleure qualité, choix plus large pour les consommateurs.
  • Idée 3 : Permet de se procurer des biens que l’on ne produit pas. Adam Smith « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » montre que le commerce international est un jeu à somme positive grâce à la Division internationale du travail (DIT) se traduit par une ouverture des marchés et une élévation du niveau de la productivité des pays qui s’y engagent, autorisant ainsi un enrichissement collectif.
  • Idée 4: Permet d’échanger des facteurs abondants contre des facteurs rares. (Modèle HOS) les pays richement dotés en travail (pays à bas salaires) disposent d’une supériorité dans les productions intensives en main-d’œuvre, telles que le textile par exemple. De même, les pays richement dotés en capital disposeront d’un avantage de coûts comparés dans les productions capitalistiques, telle que la production d’avions par exemple.
    Contre libre-échange :La mondialisation opère une redistribution du pouvoir économique, politique et culturel en faveur des classes moyennes supérieures et des élites, en faveur des entreprises multinationales (qui bénéficient considérablement de la mondialisation) face aux petites entreprises (qui en bénéficient moins ou en souffrent).
    Pour Protectionnisme :
    -Idée 1: protège les industries naissantes: F. List protectionnisme éducateur: . Les pays, qui démarrent plus tard, ont l’obligation de protéger de la concurrence leurs « industries dans l’enfance » le temps qu’elles soient suffisamment fortes pour affronter la concurrence internationale.l’Europe, à partir des années 1970, a subventionné Airbus pour qu’il puisse faire concurrence à Boeing qui lui-même était soutenu par les commandes publiques de l’Etat américain. S’il ne l’avait pas fait, il n’y aurait pas eu d’industrie aéronautique en Europe.
  • Idée 2: le protectionniste permet l’épanouissement de l’économie nationale (Mercantilisme, Thomas Muns)La Chine et les pays émergents en général adoptent des politiques protectionnistes pour aider leurs industries à gagner des parts de marché. En retour, les Américains et les Européens subventionnent leur agriculture et leurs industries en déclin
    Idée 3: La protection, que le protectionnisme éducateurs attribue aux industries naissantes, est aussi nécessaire pour les industries vieillissante. N. Kaldor estime que pendant le temps de leur restructuration, face à la concurrence des pays à faible couts de main-d’œuvre, pour éviter des difficultés sociales, les industries vieillissantes doivent pouvoir bénéficier d’une protection.
    Contre le protectionnisme : En préservant les entreprises nationales de la concurrence extérieure, il freine les efforts de modernisation, de rationalisation des procédés de production et de diffusion du progrès technique. les pays européens communistes ont été protectionnistes à l’égard de la production occidentale entre 1945 et 1989. A la chute du mur de Berlin, la RDA, qui possédait la meilleure industrie de ces pays, proposait comme voiture la Traban, qui correspondait à une voiture occidentale des années 50.
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2
Q

7: Les finalité de la croissance

A
  • Accroche : L’Insee estime désormais que le PIB de la France a progressé de 2%. George W. Bush déclarait : « Parce qu’elle est la clef du progrès environnemental, parce qu’elle fournit les ressources permettant d’investir dans les technologies propres, la croissance est la solution, non le problème. »
    Croissance et développement
    -Idée 1 :la croissance permet l’amélioration du niveau de vie et une meilleure satisfaction des besoins fondamentaux de la population.un PIB élevé va souvent de pair avec un IDH élevé et un PIB faible avec un IDH faible.
    -Idée 2: la croissance permet de dégager les ressources nécessaire a des investissements publiques indispensables au développement:La croissance synonyme d’augmentation des recettes de l’État par le biais de la fiscalité: rendent possibles des dépenses d’investissement en capital humain de la part de l’État (éducation santé…)
    Croissance et développement durable: Dès 1798, Malthus dans son « Essai sur le principe des populations » estime que la croissance de la population mondiale va se heurter à une insuffisance des ressources naturelles.
    -Idée 1:Les innovations permettent de produire plus proprement et de limiter l’impact environnemental des activités économiques:Plus un pays est riche, plus ses atteintes à l’environnement sont faibles (courbe de Kuznets environnementale) : la croissance permet de financer la R&D et le processus d’innovation : production de bien plus écologique
    Idée 2: La croissance permet l’accumulation de capitaux qui peuvent se substituer au capital naturel Règle d’Hartwick : la richesse créée grâce à l’exploitation des ressources non renouvelables: réinvestie dans la R&D destinée à créer des innovations qui se substitueront au capital naturel détruit. La croissance n’est donc pas le problème, mais bien la solution, car elle nous apporte des richesses qui peuvent être réinvesties dans la R&D et la reconstitution du capital naturel
    Idée 3 : La croissance porte gravement atteinte à l’environnement et menace le développement futur car elle épuise les ressources naturelles la croissance de la production de biens et services suppose l’utilisation toujours croissante de ressources naturelles
    Idée 4 : La croissance menace aussi développement futur car la pollution et les émissions de gaz à effet de serre qu’elle engendre dégradent l’environnement et provoquent un réchauffement climatique
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3
Q

6: financement de la croissance

A

-Accroche : Au Maroc, l’agriculture, booste la croissance économique, durant le 4e trimestre 2017, l’activité agricole a enregistré une hausse de 13,1%.
Le financement interne
Le financement interne est le financement d’un investissement qu’une entreprise peut faire à partir de ses fonds propres, c’est-à-dire soit de son épargne, soit en réinvestissant ses bénéfices. On parle aussi d’autofinancement.
3.1 Le financement externe indirect
La couverture du besoin de financement peut s’opérer, soit par un emprunt auprès d’une banque, soit par appel direct aux agents disposant d’une capacité d’épargne, par émission de titres sur le marché financier. Le premier mode de financement est qualifié « d’intermédié », ou «d’indirect », dans la mesure où il ne fait pas directement appel aux investisseurs. Il utilise les services d’un intermédiaire financier, la banque, dont le rôle économique de base est d’être un intermédiaire entre les agents qui ont des besoins de financement et les agents qui ont des capacités de financement.
Le financement externe direct
Le second mode de financement est appelé «direct »ou «désintermédié », dans la mesure où les titres émis par les agents à besoin de financement sont «directement » achetés sur le marché financier par les agents à capacité d’épargne
Le marché financier est le marché des capitaux à long terme. Il est constitué de deux compartiments :
le marché primaire, sur lequel les agents à besoin de financement émettent des titres,
et le marché secondaire sur lequel se négocient les titres déjà émis. Le marché secondaire ne contribue pas directement au financement des agents qui ont émis les titres, mais il est le complément indispensable du marché primaire puisqu’il permet aux apporteurs de capitaux de revendre facilement les titres achetés antérieurement, leur conférant ainsi de la liquidité. Ces titres, constitués notamment d’actions et d’obligations, représentent des droits (de propriété ou de créance selon le cas) acquis par leurs détenteurs sur l’organisme émetteur (entreprise sociétaire privée ou collectivité publique).
Le marché monétaire est le marché des capitaux à court et moyen terme, sur lequel l’échéance des transactions est comprise entre une journée et un an :
le marché interbancaire, réservé aux banques
le marché des titres de créances négociables : sur lesquels se financent à court terme les entreprises (billets de trésorerie) et l’Etat (Bons du Trésor)
L’action est un titre de propriété de l’entreprise car elle représente une partie, une fraction du capital de l’entreprise. Elle permet de percevoir des intérêts, qu’on appelle des dividendes et qui représente un % des bénéfices de l’entreprise. Son cours dépend de l’offre et de la demande de cette action : plus elle rapporte de dividendes, plus les investisseurs vont vouloir en acheter, plus cela va faire augmenter le cours de l’action. Mais, cet investissement est peu sûr car les dividendes et le cours de l’action peuvent baisser.
Les obligations sont un simple titre de créance: la somme investie au départ ne peut pas varier (sauf en cas d’inflation), par contre le taux d’intérêt qu’elle rapporte est variable. (ce qui n’est pas le cas si on met son argent sur un compte épargne)

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4
Q

5: l’analyse de la croissance

A

-Accroche : La croissance économique est un phénomène récent. Pendant des siècles, l’histoire se caractérise par une quasi stagnation de la croissance économique. c’est avec la Révolution Industrielle, qui commence en Angleterre puis en France et se poursuit dans les ‘late-comers’ Allemagne et Amérique du Nord, que s’installe définitivement un mode de vie rythmé par la croissance économique.

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5
Q

9: L’organisation des échanges internationaux de biens et de services

A
  • L’importance des biens publics mondiaux
    -Idée 1: La seconde dimension de la mondialisation réside dans l’émergence de problèmes globaux. L’émergence de problèmes globaux résulte elle-même de la prise de conscience de l’existence de « biens publics mondiaux ».
    -Idée 2 :La gestion des biens publics mondiaux nécéssite une coordination entre les Etats. un bien public mondial ne peut pas non plus être produit par le marché: le caractère universel d’un bien public mondial pose une contrainte supplémentaire : non seulement un bien public doit être pris en charge par l’État surtout, un bien public mondial ne peut pas être produit par un seul pays.
    -La gestion
    Gérer les biens publics mondiaux en utilisant des outils économiques pousse les agents économiques à modifier leur comportement. Le pouvoir public peut instaurer un marché ad hoc qui consiste à attribuer des droit à polluer aux agents, ces points leur donnent le droit d’emettre une certaine quantité de pollution. Ensuite, les pouvoirs publics proposent aux agents un lieu d’échange des droits à polluer, où se détermine le prix de l’activité polluante. C’est le cas du protocole de Kyoto, qui a ainsi permis la mise en place du marché du carbone.
  • Les limites de la coordination internationale
  • Idée 1: L’échec du Sommet de Copenhague (décembre 2009) témoigne des problèmes de coordination de l’action internationale. Les négociations s’enlisent et n’aboutissent pas toujours du fait du grand nombre d’acteurs (États et acteurs non étatiques(ONG associations de citoyens..)) et de leurs intérêts différents, voire divergents. La politique environnementale devient ainsi une variable stratégique pour la compétitivité d’un pays, et peut parfois conduire à un certain dumping environnemental.
  • Idée 2: La question qui se pose est celle de la détermination de la part de chaque pays dans la participation au financement. C’est tout l’enjeu du débat autour de la responsabilité historique : les pays développés estiment que ce sont les pays en développement qui doivent fournir le plus d’efforts, car ce sont eux qui polluent le plus actuellement. Au contraire, les pays en développement rétorquent que ce sont les pays développés qui sont responsables de la situation actuelle, de par leur comportement antérieur.
  • Les formes d’organisation des échanges
  • L’Organisation mondiale du commerce (OMC, ou World Trade Organization, WTO) est une organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au cœur de l’organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés (à Marrakech en 1994) par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d’aider, par la réduction d’obstacles au libre-échange, les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
  • Le Fonds monétaire international a été créé en 1944 aux termes d’un accord signé lors de la conférence de Bretton Woods (Etats-Unis). Il a été fondé officiellement le 27 décembre 1945. Sa mission principale est d’assurer la stabilité du système monétaire et financier international en faisant des crédits aux pays qui ont un déficit important de leur balance des paiements courants et qui ont du mal à honorer le paiement de leurs échanges ou de leur dette.
  • L‘OPEP est l’organisation des pays exportateurs de pétrole. C’est une organisation intergouvernementale qui compte en 2016 quatorze membres, en Afrique: l’Algérie, l’Angola, le Gabon, la Libye, le Nigéria; en Amérique du Sud: le Venezuela, l’Equateur; en Asie: l’Indonésie; et au Moyen-Orient: les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak, le Koweit, le Qatar). C’est un acteur économique important de la mondialisation actuelle; elle régule la production de pétrole et fixe son prix.
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6
Q

10: La mobilité internationale du capital

A

Accroche : Selon l’OCDE, la mondialisation recouvre trois étapes. L’internationalisation, qui est la première étape, se définit comme le développement des fux d’exportations. La transnationalisation, qui est la seconde étape, correspond à l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger. Enfin, la globalisation, correspond à la phase de mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information, notamment les TIC.
- Les stratégies d’internationalisation des firmes
Idée 1: Un pays à intérêt à se spécialiser dans le secteur où il a le plus grand avantage comparatif, c’est-à-dire celui dans lequel ses facteurs de production (capital et travail) auront la productivité la plus importante relativement aux autres secteurs d’activité. David Ricardo, montre que cette spécialisation dans le ou les secteurs les plus productifs a plusieurs avantages. libérer de la main-d’œuvre qui va pouvoir être utilisé dans le secteur le plus productif ce qui va élever le niveau général de la productivité et accroitre la richesse produite.
-Idée 2: On observes des changement dans la division internationale du travail. La DIT traditionnelle attribue aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et des services et aux pays pauvres, souvent les pays du sud, la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). Cependant au fur et à mesure du développement des techniques mais aussi des pays, la division internationale du travail se transforme: certains pays du sud se sont mis à fabriquer les produits manufacturés courant. Les nouveaux pays industrialisés, asiatiques, produisent aujourd’hui des produits manufacturés, y compris des produits haut de gamme. Les pays développés fabriquent surtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications. Les pays les plus pauvres restent cantonnés dans les produits primaires à faible valeur ajoutée.
- Globalisation financière
-Idée 1 La globalisation du financement de l’activité économique La globalisation financière, résulte d’un ensemble de décisions politiques adoptées dans les années 1980. Celles-ci ont entraîné trois évolutions majeures connues sous le nom de règle des 3D. La première est la déréglementation qui consiste à supprimer un ensemble de réglementations qui encadraient les activités financières. La deuxième est le décloisonnement qui favorise l’ouverture des marchés financiers nationaux et l’éclatement des compartiments à l’intérieur d’un même marché (ouverture du marché monétaire, création de nouveaux titres financiers). La troisième est la désintermédiation qui limite la part du financement bancaire des entreprises, ce qui permet le passage progressif d’une économie d’endettement à une économie de marchés financiers.
-Idée 2:La globalisation financière a amplifié trois catégories de flux financiers. L’IDE est une opération par laquelle un investisseur basé dans un pays acquiert un actif dans un autre pays avec l’intention de le gérer sur le long terme. Pour les pays d’origine, les IDE peuvent favoriser la rentabilité des entreprises nationales et accélérer la croissance économique. Pour les pays d’accueil, les IDE améliorent le niveau de l’emploi et le financement du développement économique. Les achats de titres étrangers sont des placements en actions, obligations ou tout autre produit financier à plus d’un an. Ces investissements ont enregistré un développement très important ces dernières années.
Idée 3: La globalisation financière n’est toutefois pas exempte de risques, lesquels peuvent être schématiquement classés en deux grandes catégories.Il y a tout d’abord les risques de solvabilité, de contrepartie ou de crédit. Cette première catégorie est liée à la possibilité de défection des débiteurs dont l’insolvabilité peut mettre en péril les prêteurs. Si eux-mêmes, ce qui est très fréquent, sont en position débitrice vis-à-vis d’autres agents, la crise de solvabilité peut, par effet domino, se propager à l’ensemble de l’économie mondiale.Il y a ensuite les risques de marché, directement liés aux cours des titres et à leurs variations, qui peuvent être importantes et erratiques. L’effondrement soudain des cours, suite par exemple à l’explosion d’une bulle spéculative, peut alors affecter gravement l’économie réelle.

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7
Q

11: Les effets économiques de la mondialisation

A

A qui profite la mondialisation
Au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle, ce sont les FTN européennes qui investissent directement à l’étranger (IDE) dans leurs colonies. Elles y implantent des “filiales primaires” pour se procurer les produits primaires (agricoles, combustibles, minerais) nécessaires à leur industrie (le thé indien, l’arachide sénégalaise, le pétrole arabe…). Les 3/4 des IDE partent d’Europe et les 2/3 s’implantent dans les pays appelés plus tard en développement.
Pendant les trente glorieuses, ce sont les FTN américaines qui implantent des “filiales relais” en Europe pour bénéficier de l’expansion des marchés. Elles fabriquent localement leurs produits au lieu de les exporter pour les adapter aux goûts et au pouvoir d’achat locaux (les voiture Ford produite en Europe ne sont pas celles qui sont vendues aux Etats-Unis). Plus de la moitié des stocks d’IDE sont détenus par des firmes américaines et les 3/4 se sont orientés en Europe.
-Les FTN s’implantent à l’étranger pour réduire leurs coûts en profitant des avantages comparatifs de chaque pays. Elles s’installent dans les pays du Tiers-Monde pour profiter de leurs matières premières (l’uranium au Niger, le cuivre au Chili, le caco en Côte-d’Ivoire…).
-Beaucoup de pays émergents dégagent des excédents commerciaux, à un point tel que plus deux tiers des réserves de change sont aujourd’hui détenues par les pays du tiers-monde. C’est donc un phénomène qui ne concerne pas seulement la Chine, mais aussi bien d’autres pays du « Sud » qui, même sans la Chine, ont désormais plus de réserves de change que tous les pays occidentaux réunis.
II. Les effets de la mondialisation sur l’environnement
-La nécessité de nourrir une population mondiale de plus en plus nombreuse a entraîné une exploitation extensive des terres par l’agriculture (par exemple au détriment des forêts) et une course à la productivité par hectare avec une utilisation intensive d’eau, de pesticides et autres produits chimiques sans que les coûts sociaux de ces usages soient correctement internalisés.
- La lutte pour les parts de marché, la nécessité de maintenir les emplois et d’attirer les investissements internationaux sont autant d’arguments pour ne pas prendre les mesures qui compenseraient les dommages supplémentaires liés à la croissance de la production et de la consommation. Ce comportement est aggravé par la concurrence de pays émergents à faibles coûts de production mais aussi à médiocres standards environnementaux.

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8
Q

12: L’union Europénne

A

-Accroche :La construction européenne est le résultat d’un processus ininterrompu commencé à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, un conflit dévastateur qui avait plié l’Europe au niveau politique, économique et sociale. Les traités et les accords de l’Union européenne ont comme objectif commun d’assurer la stabilité, la paix et la prospérité du continent européenne, de faciliter son développement et sa croissance économique et de garantir un haut niveau de vie pour les citoyens. Le succès de cette organisation supranationale est démontré par son élargissement continu : à ce jour elle comprends 27 états. L’extension de l’Union européenne est un événement de portée internationale puisque elle représente aujourd’hui le troisième ensemble de population au monde après la Chine et l’Inde, ainsi que la première puissance économique mondiale, surtout après la création, depuis 1999, d’une union économique et monétaire, la zone euro, doté d’une monnaie unique. Toutefois, les futures extensions suscitent des interrogations et des débats acharnés à son intérieur…
I. L’intégration économique
-La création d’un marché unique s’est faite en plusieurs étapes. (1968)L’union douanière est la première étape du marché commun. Elle consiste à créer une zone de libre échange au sein des pays de la communauté économique européenne (CEE), c’est-à-dire d’abolir les droits de douane et les obstacles non-tarifaires au sein de la zone, tout en adoptant un tarif douanier commun dont les recettes alimenteront le budget de la communauté. (1992) Le marché unique est la deuxième étape de la création d’une union européenne. Il s’agit de libéraliser la circulation des hommes et des capitaux au sein de la zone tout en harmonisant les normes techniques sur les biens et services afin d’intégrer davantage les économies. L’union économique va plus loin car elle suppose une coordination des politiques nationales en vue d’une zone économique intégrée. Elle se traduit ainsi par des politiques de démantèlement des monopoles publics et la surveillance des entreprises privées pour éviter les atteintes à la concurrence sur le marché unique.
- L’intégration économique devrait augmenter la compétitivité des entreprises européennes au niveau mondial. La baisse des prix accroît la compétitivité des producteurs européens par rapport au reste du monde: les exportations sont stimulées et les importations découragées. Mais l’amélioration de la compétitivité ne repose pas que sur les prix: l’intensification de la concurrence à l’intérieur de l’Europe pousse les entreprises européennes à innover, en même que l’élargissement rend l’innovation rentable.
II. L’intégration par les politiques économiques européennes
- Le budget européen finance deux grandes politiques : la politique agricole commune et les fonds structurels européens. L’objectif de la première est d’inciter les agriculteurs européens à améliorer leur productivité afin de rendre l’UE autosuffisante en matière alimentaire. La seconde établit une solidarité entre pays riches et pays pauvres de la zone afin de permettre aux derniers de rattraper leur retard économique en matière d’infrastructures économique . C’est la Commission européenne qui coordonne ces politiques.
- Le pacte se stabilité et de croissance (PSC) signé en 1997 est censé encadrer les politiques budgétaires des Etats qui ne doivent pas avoir des déficits publics supérieurs à 3% du PIB et une dette publique dépassant les 60% du PIB afin de stabiliser la valeur interne et externe de l’euro. Après avoir fortement augmenté en Europe à la suite de la crise économique et financière de 2008, le déficit public tend aujourd’hui à diminuer. Au sein de l’Union européenne, il s’est élevé, en 2016, à 1,5% du PIB pour la zone euro et à 1,7% pour l’UE à 28, soit largement en-dessous du seuil de 3% prévu par le Pacte de stabilité et de croissance.
Une insuffisante coordination des politiques économiques
Le rattrapage de l’UE vis-à-vis des Etats-Unis s’est arrêté à partir des années 1990. L’UE a eu une croissance en moyenne inférieure à celle des Etats-Unis et à celle des pays émergents. D’autre part, la croissance de l’UE s’est ralentie dans les années 2000 par rapport aux années antérieures. Enfin, la crise de 2008-2009 a touché davantage l’UE que les autres zones économiques. Cette crise avait notamment eu des conséquences sur le taux de chomage de l’Union.
D’importantes différences subsistent entre les pays. D’une part, les taux de croissance ne sont pas les mêmes au sein de l’UE et les cycles sont souvent déconnectés ce qui montre que l’intégration n’est pas totale (la crise de 2009 faisant exception parce qu’elle est avant tout mondiale). D’autre part, les moteurs de la croissance ne sont pas les mêmes d’un pays de l’union à l’autre. La demande intérieure a soutenu la croissance espagnole ou la croissance française alors que les exportations ont dopé la croissance allemande.

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9
Q

4: les facteurs de production

A
  • Accroche : En 2015, selon l’ enquête Emploi , la population active au sens du Bureau international du travail (BIT) est estimée à 28,7 millions de personnes de 15 ans ou plus en France métropolitaine. Elle regroupe 25,8 millions d’actifs ayant un emploi et 2,9 millions de personnes au chômage.
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