ECC - Juillet 2021 Partie 1 & 2 Flashcards
Un patient de 38 ans, vous consulte pour une douleur d’épaule droite présente pendant sa pratique de la natation, lors du mouvement de crawl. Après avoir éliminé les drapeaux rouges et recherché les drapeaux jaunes, vous réalisez votre examen clinique et vous concluez à une omalgie non spécifique.
a) Quel sera la prochaine étape de votre examen clinique ? Comment allez-vous réalisez cette étape ?
b) Citez trois critères de bons pronostics d’une douleur d’épaule.
c) Vous décidez de faire l’analyse spécifique de l’épaule, quelles seront les régions articulaires que vous allez décomposer afin de rechercher une préférence directionnelle ?
d) Après avoir fait votre analyse spécifique, vous travaillez sur le recentrage postérieur de la tête humérale qui améliore la symptomatologie du patient. Quel(s) muscle(s) permet(tent) ce recentrage ?
e) Après trois séances, votre patient va mieux. Vous décidez de faire une analyse fonctionnelle de l’épaule. Vous notez une Manœuvre d’APLEY inférieure dysfonctionnelle non-douloureuse et une manœuvre d’APLEY supérieure douloureuse et dysfonctionnelle. Donnez les différents mouvements à tester pour la manœuvre d’APLEY inférieure.
a) Recherche de critère objectifs pour l’analyse Fonctionnelle Spécifique (ASF) de l’épaule :
Rechercher critères
objectifs:
- Amplitude mouvement
- Douleur au mouvement
- Douleur à la palpation
- Tests orthopédiques
b) Trois critères de bons pronostics :
1. Une attente des patients en termes de “récupération complète” (patient pense qu’il va « guérir » complètement)
2. Pas d’antécédent de chirurgie sur l’épaule
3. Pas de douleur à l’épaule opposée
c) Analyse Fonctionnelle Spécifique (ASF) de l’épaule :
- Dans l’ordre : Cervicale, Thoracique, Scapulaire, GH et Acromio-claviculaire
d) m. sub-scapulaire, m. infra-épineux, m. rhomboïdes, m. trapèze moyen (selon cours Robineau)
e) Extension GH, Rotation interne GH, Adduction GH, Flexion du coude, extension thoracique
Droit
Concernant le défaut d’information du patient :
a) A qui incombe la charge de la preuve de l’information ?
b) Quel préjudice résulte du défaut d’information ?
a) Pour tous les préjudices résultant du défaut d’information le patient doit apporter l’épreuve du lien du causalité entre le défaut d’information et préjudice.
b) Le juge admet que le seul préjudice qui résulte du défaut d’information c’est la perte de chance d’échapper au risque. Cette perte de chance est calculée sur la base d’un % du dommage subi.
Vous avez mis en évidence une faiblesse au niveau des muscles abducteurs de hanche chez votre patient.
a) Citez deux muscles agonistes de l’abduction de hanche.
b) Citez ensuite un exercice que vous pourriez lui proposer pour pallier à cette faiblesse.
a) Moyen fessier et tenseur du fascia lata
b) Clamshell (moyen fessier avec élastique)
Quel est l’objectif de l’examen spécifique / analyse spécifique dans la prise en charge des extrémités ?
Rechercher des manœuvres correctives spécifiques afin d’améliorer les critères objectifs (symptomatologie) qui ont été retrouvés chez le patient.
Selon cours PEC 1 de Robineau
Recherche
A quel mot correspond la définition suivante : « Mesure de l’état de santé d’une population à un instant donné » ?
La prévalence
Droit
Quelles sont les trois conditions cumulatives pour que la responsabilité civile médicale entre en jeu ?
- Une faute
- Un dommage
- Un lien de causalité entre les deux
Une radiculopathie se définit généralement par une mise en tension de la racine douloureuse et un potentiel déficit sensitivomoteur de la racine concernée. Et sur quel autre critère clinique spécifique ?
- Une douleur dans le dermatome concerné
- Un soulagement de la douleur par une diférenciation structurelle proximale ou distale
Identifiez sur l’image ci-dessous les structures anatomiques légendées …
a) … De 1 à 5.
b) … de 6 à 9.
a)
1= corps vertébral de T1,
2= processus épineux de C7,
3= lame de C5 droite,
4 = facette articulaire inférieure de C4,
5= facette articulaire supérieure de C4
b)
6= processus épineux de C2,
7 = dens de l’axis,
8= arche antérieure de l’atlas,
9 = trachée
A propos des recommandations H.A.S. du 04 avril 2019 concernant les lombalgies, en cas de lombalgies communes, quelles sont les prises en charge non médicamenteuses indiquées en première intention ?
- Autogestion et reprise des activités quotidiennes (y compris la reprise précoce de l’activité professionnelle si possible)
- Activités physiques adaptées et activités sportives
- Kinésithérapie
- Éducation à la neurophysiologie de la douleur
https://www.has-sante.fr/jcms/c_2961499/fr/prise-en-charge-du-patient-presentant-une-lombalgie-commune
Une patiente de 58 ans, coiffeuse, vous consulte pour des douleurs au niveau de l’épaule droite. Après réalisation de votre anamnèse, vous constatez que les douleurs sont de rythme mécanique, très localisées au niveau de l’épaule et n’irradient pas dans le bras. Citez 4 des 8 points clefs de la tendinopathie.
Les 8 points de la tendinopathie
- Le repos n’est pas bénéfique à la guérison de la tendinopathie
- La tendinopathie n’est pas considérée comme une réaction inflammatoire classique d’où l’arrêt de l’utilisation du terme « tendinite »
- La tendinopathie a une origine plurifactorielle (surutilisation, facteur génétique, hygiène de vie, …)
- La recherche montre que le traitement le plus important devant une tendinopathie reste les exercices adaptés
- Il n’y a pas de corrélation entre l’importance de la douleur tendineuse et l’importance de la lésion sous-jacente
- Les traitements passifs seuls effectués sur le long terme n’améliorent que très peu les tendinopathies : le massage, les ultrasons, les infiltrations, les ondes de choc, etc…
- L’exercice doit être spécifique à chaque patient. Il doit s’adapter à la douleur et à la capacité fonctionnelle du patient
- L’évolution favorable d’une tendinopathie peut-être longue
Concernant les critères d’OTTAWA :
a) Citez trois critères pour le genou.
b) Quelle est l’utilité des critères d’Ottawa dans une pratique clinique ?
a) Les critères Ottawa pour la prescription de radiographies du genou sont :
- Âge supérieur à 55 ans.
- Impossibilité pour le patient de faire 4 pas aux urgences.
- Impossibilité de fléchir activement le genou au-delà de 90˚.
- Douleur à la palpation de la tête de la fibula.
- Douleur à la palpation de la patella.
b) Permettent d’écarter une fracture et se dispenser ainsi d’une radiographie.
Monsieur G. 38 ans, consulte au cabinet pour des cervicalgies de grade 1. Celui-ci vous montre sa carte d’urgence d’hémophilie avec une valeur de 12%.
a) A quoi correspond la valeur de 12% chez ce patient ? Quel questionnaire lui faites-vous remplir ?
b) Suite aux réponses du patient, vous obtenez un score de 3. Que faîtes-vous lors de votre prise en charge ?
a) Cette valeur correspond à l’activité résiduelle du facteur de coagulation.
- Hémophilie sévère : < 1% d’activité
- Hémophilie modérée : 1-5% d’activité
- Hémophilie légère : 5-40% d’activité
Le questionnaire à faire remplir est celui de la diathèse hémorragique, qui doit être
inférieur à 2 points pour pouvoir pratiquer une manipulation.
b) J’ai le droit de réaliser une prise en charge cervicale avec manipulation.
Suite à l’anamnèse de votre patient, vous suspectez une atteinte médullaire, vous décidez de tester les différentes sensibilités, épicritique et protopathique.
a) Citez la voie neurologique qui véhicule chacune de ces sensibilités.
b) Pour chaque voie énoncée, comment les testeriez-vous ? Citez deux tests pour chacune.
a)
Sensibilité épicritique : Elle est véhiculée par la voie lemniscale (ou cordonale postérieure). Cette voie transporte les sensations fines comme la discrimination tactile, la proprioception, et la vibration.
- “épicritique” suggère une capacité supérieure à discerner ou juger les stimuli sensoriels de manière précise.
Sensibilité protopathique : Elle est véhiculée par la extra-lemniscal (Spino-thalamique ou système antérolatéral). Cette voie transporte les sensations de douleur, de température, et de toucher grossier.
- “protopathique” ainsi nommée car elle est liée à des sensations plus “primitives” ou “primaires” par rapport à la sensibilité épicritique.
b)
* Lemniscale : Graphesthésie et Pallesthésie (256Hz)
* Extra-lemniscale : Pic/touche, Chaud/froid (40-45 °C / 5-15°C)
Selon la Règle d’OTTAWA pour la cheville, citez trois critères justifiant la réalisation d’une imagerie.
Une radiographie de la cheville est indiquée si le patient présente une douleur dans la zone malléolaire ET l’un des critères suivants :
- Douleur à la palpation osseuse au niveau de la malléole latérale (sur les 6 cm distaux de la fibula).
- Douleur à la palpation osseuse au niveau de la malléole médiale (sur les 6 cm distaux du tibia).
- Incapacité à faire au moins 4 pas consécutifs
- Douleur à la palpation osseuse de la base du cinquième métatarsien.
- Douleur à la palpation osseuse de l’os naviculaire.
Droit
Concernant le décret du 07 janvier 2011 relatif aux actes et conditions d’exercice du chiropracteur, quelles sont les obligations réglementaires du chiropracteur relatives à la recherche du consentement éclairé et la permanence des soins ?
- Le chiro doit rester disponible dans les 48h suivant toute manipulation ou mobilisation cervicale réalisée.
- Informer le patient sur les risques possibles des manipulations et mobilisations cervicales que le chiro envisage de réaliser
Selon le référentiel d’activités et de compétences (annexe 1 de l’arrêté de formation en chiropraxie du 13
février 2018), la prise de décision thérapeutique du chiropracteur repose sur trois éléments. Lesquels ?
- Le diagnostic chiropratique (est-ce que la pathologie rentre dans son champs de compétence)
- Les données probantes : Le chiropracteur doit s’appuyer sur des preuves scientifiques et cliniques actuelles pour orienter ses décisions thérapeutiques.
- Les préférences et les attentes du patient : La prise de décision doit également tenir compte des attentes, des valeurs, et des préférences du patient.
Un patient de 24 ans se présente à vous pour des douleurs localisées à la face interne de la cuisse, cependant moins importantes depuis trois mois, mais qui ont laissé progressivement la place à une faiblesse de la loge musculaire interne de la cuisse depuis un mois, le gênant pour jouer au football. Le patient ne présente pas de position particulière permettant de calmer les douleurs, que ce soit allongé, debout ou en activité. Une I.R.M. du rachis lombaire a été réalisée et ne montre pas de conflit disco-radiculaire.
a) Quel diagnostic neurologique tronculaire pourrait être alors envisagé ici ?
b) (Suite de la question précédente) Que devez-vous envisagez en premier lieu comme origine à la compression tronculaire et à quel niveau ?
a) Tronculopathie du nerf obturateur
b) Origine tumorale au niveau du petit bassin
Quelle anomalie vertébrale est le plus souvent associée à une scoliose congénitale ?
Une hémi-vertèbre
Le rhumatisme articulaire aigu est la complication potentielle tardive d’une infection causée par les Streptocoques groupes A. Quelle est la manifestation principale initiale de cette infection ?
Angine
Quelle pathologie est le plus souvent mono-articulaire et peut s’accompagner d’une fièvre ?
Une arthrite septique
Donnez la triade des signes et symptômes d’un syndrome parkinsonien.
Tremblement de repos, akinésie, hypertonie
Un étudiant de 20 ans vous consulte pour une fessalgie/pygalgie droite irradiant au pli de l’aine droit, survenue depuis 1 mois, avec fond douloureux continu, dérouillage matinal d’une bonne heure et réveil nocturne spontané vers 3-4h du matin. Il a également depuis peu des douleurs bilatérales vers les tubérosités ischiatiques. Il n’a pas pris de médicament et n’a consulté personne.
a) Quel diagnostic évoquez-vous ?
b) Justifiez brièvement.
a) Spondyloarthropathie axiale de type spondylarthrite ankylosante
b) Patient masculin et jeune avec des douleurs de rythme inflammatoires (fond douloureux, dérouillage matinal long, réveil
nocturne en 2e partie de nuit) au niveau sacro-iliaque (fessalgie/pygalgie) avec possiblement un syndrome enthésopathique des ischios-jambiers (douleurs bilatérales au niveau des tubérosités ischiatiques)
Dans le cadre d’une hernie discale foraminale L5-S1 droite, quelle racine sera touchée ?
Racine L5 droite.
Un homme de 42 ans se présente avec une douleur au niveau du coude depuis 4 mois. Les tests de COZEN et MILL s’avèrent être positifs. Que pouvez-vous en conclure ?
Il peut s’agit d’un syndrome myofascial douloureux ou d’une tendinopathie des muscles épicondyliens.
Concernant la règle National Emergency X-radiography Utilization Study (NEXUS), citez trois critères indiquant un risque de lésion du rachis cervical faible et qu’un bilan radiographique n’est pas nécessaire ?
- Absence de sensibilité douloureuse à la palpation de la ligne médiane cervicale :
- Le patient ne présente aucune douleur à la palpation le long de la ligne médiane postérieure du cou, où les structures osseuses du rachis cervical sont palpées.
- Absence de signes de déficit neurologique focal : Il n’y a aucun déficit neurologique, tel que faiblesse, engourdissement, ou anomalies sensorielles ou motrices.
- Niveau de conscience normal : Le patient est alerte et orienté, sans altération de l’état mental (score de Glasgow Coma Scale de 15).
- Absence d’intoxication : Le patient n’est pas sous l’influence de l’alcool ou de drogues qui pourraient altérer son jugement, sa perception de la douleur, ou son état mental.
- Absence de distraction douloureuse : Il n’y a pas de douleur sévère ailleurs dans le corps qui pourrait masquer la douleur cervicale ou distraire le patient de celle-ci.
Si tous ces critères sont présents, le risque d’une lésion cervicale grave est jugé faible, et une radiographie cervicale peut être évitée selon la règle NEXUS.
Concernant le signe de BAKODY, dans le cas d’une compression radiculaire cervicale, quel serait le résultat positif au test chez votre patient ?
Un test de Bakody positif soulagerait la symptomatologie du patient, (diminution de l’irradiation, diminue l’EVA).