DYSPHORIE DE GENRE, PARAPHILIES ET DYSFONCTIONS SEXUELLES Flashcards

1
Q

Qui suis-je?
Réfère aux organes génitaux, au sexe biologique (à la naissance).

a) Genre
b) Sexe
c) Identité
d) Genre éprouvé
e) Aucune de ces réponses

A

b) Sexe

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2
Q

Qui suis-je?
Réfère au genre et aux manières de se comporter associées (rôles, socialisation).

a) Genre éprouvé
b) Genre
c) Identité de genre
d) Sexe
e) Aucune de ces réponses

A

c) Identité de genre

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3
Q

Qui suis-je?
Réfère au sentiment d’être homme, femme, autre (non-binaire).

a) Sexe
b) Identité de genre
c) Genre
d) Genre assigné
e) Aucune de ces réponses

A

c) Genre

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4
Q

Qui suis-je?
Préférence/attirance concernant le sexe du partenaire, sur les plans affectif et sexuel (continuum).

a) Identité de genre
b) Orientation sexuelle
c) Genre
d) Sexe
e) Aucune de ces réponses

A

Orientation sexuelle

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5
Q

Alexandre est né de sexe masculin, mais se considère plutôt comme transgenre (donc, comme femme). Même si son entourage portent beaucoup de jugements à son égard lorsqu’il s’habille en femme, Alexandre est heureux de pouvoir enfin exprimer sa réelle nature, bien que les regards méprisants des autres peuvent le rendre inconfortable.

Vrai ou faux: compte tenu de l’incongruence entre le sexe biologique et l’identité de genre, Alexandre présente une dysphorie de genre.

A

Faux: il ne vit pas de détresse significative ou une altération de son fonctionnement.

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6
Q

Depuis les deux derniers mois, Alexandre a commencé à se plaindre de l’incongruence entre son genre vécu et son genre assigné. Depuis qu’il a surpris 4 de ses collègues rire de lui et le traiter de noms, il ne veut plus se rendre dans des endroits publics, par crainte de se faire intimider. Il a perdu toute confiance en lui et désire plus que jamais subir une chirurgie pour devenir une “vraie” femme.

Vrai ou faux: Alexandre présente une dysphorie de genre selon le DSM-5.

A

Faux. Il faut que la souffrance et les critères durent depuis minimum 6 mois.

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7
Q

Vrai ou faux: un signe de dysphorie de genre chez les adolescents serait qu’ils tentent de dissimuler, voir empêcher, le développement de leurs caractéristiques sexuelles biologiques.

A

Vrai

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8
Q

Vrai ou faux: bien que le taux de suicide soit élevé dans la dysphorie de genre, on remarque une diminution après un changement de sexe biologique.

A

Faux: même après un changement de sexe 🥴

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9
Q

Vrai ou faux: un enfant qui présente des traits de dysphorie de genre à l’enfance (comme le fait d’essayer d’éviter le développement des traits associés à son genre assigné) présentera une dysphorie de genre.

A

Faux: pas nécessairement (doit causer souffrance significative ou dysfonctionnement).

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10
Q

Vrai ou faux: inciter un individu à s’affirmer davantage dans son genre éprouvé pourrait augmenter son incongruence entre son genre assigné et son genre éprouvé, donc n’est pas recommandé.

A

Faux: amener l’individu à s’affirmer davantage dans son genre éprouvé est une manière de diminuer l’incongruence et d’ainsi les “sortir” de leur dysphorie de genre.

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11
Q

Après avoir envisagé l’étendue de possibilités qui s’offre à lui, Alexandre décide d’entreprendre un changement de sexe chirurgical pour éliminer l’incongruence entre son genre éprouvé et son genre assigné.

Vrai ou faux: compte tenu que ça fait 6 mois qu’il a entrepris ses démarches et qu’il souffre de sa dysphorie, il est adéquat d’entreprendre les démarches pour qu’il puisse profiter rapidement d’une vie harmonieuse et d’ainsi diminuer ses symptômes dépressifs.

A

Faux: il faut qu’il s’adapte à son nouveau rôle pendant au moins 1 an avant la chirurgie.

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12
Q

Vrai ou faux: il est important qu’une personne qui a recourt à une chirurgie pour le changement de sexe bénéficie d’une psychothérapie post-chirurgicale afin de soutenir sa stabilité émotionnelle.

A

Vrai.

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13
Q

Intérêt sexuel intense et persistant pour objets ou activités sexuelles inusités.
Qui suis-je?

a) Paraphilie
b) Trouble paraphilique
c) Trouble fétichisme
d) Dysphorie
e) Aucune de ces réponses

A

a) Paraphilie

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14
Q

Vrai ou faux: un trouble paraphilique se manifeste nécessairement sous formes de comportements sexuels hors-normes.

A

Faux: il peut se manifester sous forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements.

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15
Q

Vrai ou faux: pour qu’une personne soit diagnostiquée d’un trouble paraphilique, elle doit nécessairement vivre de façon concomitante une détresse ou une altération du fonctionnement.

A

Faux: une paraphilie peut ne pas entraîner de la détresse ou dysfonctionnement chez une personne, mais la satisfaction a entraîné un préjudice personnel ou un risque de préjudice sur d’autres personnes.

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16
Q

Depuis qu’elle est jeune, Geneviève a toujours eu une grande fascination pour les piercings. En grandissant, cette fascination s’est transformée en fétichisme.
Aujourd’hui, Geneviève a un amoureux qui n’a aucun piercing et lui a demandé de se faire percer sur le sourcil, ce qu’il a accepté, voyant sa grande enthousiasme.

Vrai ou faux: puisque Geneviève n’a pas pu s’empêcher de demander à son amoureux de se faire percer, elle semble être atteinte d’un trouble paraphilique.

A

Faux: elle ne semble pas éprouver de la détresse ou un dysfonctionnement et son amoureux était consentant.

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17
Q

Vrai ou faux: on perçoit une grande concomitance de troubles paraphiliques chez un même individu.

A

Faux: c’est une grande concomitance de paraphilies chez un même individu.

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18
Q

Vrai ou faux: un des problèmes avec le voyeurisme est que l’individu ne peut pas s’adonner à d’autres types d’activités sexuelles. Par exemple, l’individu est capable de se masturber uniquement lorsqu’il effectue du voyeurisme.

A

Faux: il peut avoir d’autres types d’activité sexuelle.

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19
Q

Vrai ou faux: on remarque que la plupart des paraphilies apparaissent à l’adolescence, début de l’âge adulte.

A

Vrai.

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20
Q

Vrai ou faux: outre la crainte d’avoir des contacts sexuels directs, un des facteurs de l’étiologie du trouble voyeurisme serait un besoin de pouvoir/contrôle.

A

Vrai.

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21
Q

Vrai ou faux: Jasmin a un trouble exhibitionniste, car pour l’exciter sexuellement, il a demandé à sa femme, chaque lundi soir, de le regarder se mettre à nu devant elle, avant qu’il prenne sa douche à 18h.

A

Faux: sa femme n’est pas prise au dépourvu, elle le sait.

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22
Q

Vrai ou faux: une personne qui pratique l’exhibitionnisme a nécessairement un trouble exhibitionniste.

A

Faux: il faut une souffrance, altération du fonctionnement ou nue mise en acte auprès d’une personne non consentante. Donc si c’est dans un couple et que la personne a donné son consentement parce que ça l’excite, bin that’s okay.

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23
Q

Vrai ou faux: puisque l’individu exhibitionniste cherche rarement un contact sexuel avec sa victime, rares sont les actes violents ou de nature sexuelle de leur part.

A

Faux. 31% ont perpétré un acte violent ou de nature sexuelle.

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24
Q

Quels sont les troubles qui représentent la majorité des crimes sexuels signalés à la police? (2 éléments)

A
  1. Trouble voyeurisme

2. Trouble exhibitionnisme

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25
Q

Jean-Claude, directeur d’entreprise, a des fantasmes récurrents de se frotter le pénis contre les fesses de son adjointe administrative, Carolanne, et ce, chaque fois qu’il l’aperçoit au bureau. Il se sent très coupable de ces fantaisies et tente désespérément de cesser ces pensées, mais en vain. Il décide d’aller consulter une psychologue, car même s’il n’a jamais passé à l’acte, il craint un jour de ne pas être capable de se retenir, car cela fait déjà 6 mois que cela dure et depuis, il s’absente plus souvent au bureau.

Vrai ou faux: Jean-Claude semble avoir un trouble frotteurisme.

A

Vrai.

  • Le trouble peut se manifester sous forme de fantasmes
  • Ça fait plus de 6 mois
  • Ses pensées lui entraînent une souffrance, altèrent son fonctionnement
  • Il y a un risque de préjudice sur une autre personne.
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26
Q

Vrai ou faux: la majorité des étudiantes rapportent avoir été victimes d’au moins un acte de frotteurisme ou exhibitionnisme.

A

Faux: c’est 44% des étudiantes.

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27
Q

Sabrina est excitée sexuellement à l’idée de se soumettre aux ordres d’un partenaire. Quant à lui, Marc aime provoquer de la souffrance à des fins d’excitation sexuelle. Ensembles ils ont un code lors de leurs ébats sexuels; lorsque la souffrance est trop élevée, Sabrina crie “ayoye tu me fais mal” et Marc se doit d’arrêter.
Aujourd’hui, Marc a essayé une nouvelle méthode : il a fait subir à Sabrina des décharges électriques. Celle-ci, surprise, n’a pas utilisé le code, ce qui a donné envie à Marc d’augmenter le voltage.
Même si Sabrina eut plus mal que d’habitude et qu’elle a même pleuré, elle a tout de même éprouvé du plaisir et a même demandé à Marc de recommencer une prochaine fois.

Vrai ou faux: dans ce cas, Sabrina manifeste un trouble de masochisme sexuel.

A

Faux: elle a souffert, mais c’est le but de sa paraphilie.

Elle veut recommencer et ce n’était “pas trop” pour elle, donc il s’agit uniquement d’une paraphilie, soit le masochisme sexuel.

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28
Q

Vrai ou faux: pour qu’un individu ait un diagnostique de trouble pédophilie, il doit être majeur.

A

Faux: il doit être âgé de 16 ans ou plus et avoir au moins 5 ans de plus que l’enfant

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29
Q

Jasmin a 17 ans et il a des relations sexuelles récurrentes avec Amélie qui a 12 ans.

Vrai ou faux: puisque Jasmin a 5 ans de plus qu’Amélie et qu’il a mis en acte ses pulsions (il n’y a pas simplement pensé), il souffre d’un trouble pédophilie.

A

Faux: on n’inclut pas les individus en fin d’adolescence qui entretiennent des relations sexuelles avec un enfant de 12-13 ans.

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30
Q

Vrai ou faux: les plus fréquentes formes d’inceste sont entre père-fille.

A

Faux: c’est frère-soeur, suivi de père-fille.

31
Q

Vrai ou faux: les victimes d’inceste sont souvent plus âgées que les victimes de pédophilie.

A

Vrai.

32
Q

Vrai ou faux: un père qui pratique des relations sexuelles avec sa fille âgée de 14 ans serait diagnostiqué d’un trouble inceste.

A

Faux: trouble pédophilie, spécification inceste.

33
Q

Vrai ou faux: l’inceste est particulièrement présente dans les familles excessivement patriarcales et traditionnelles (position subalterne des femmes) et où l’on retrouve également de la négligence des parents auprès des enfants.

A

Vrai.

34
Q

Vrai ou faux: dans les famille où il y a de l’inceste, on remarque une suraffection des parents envers les enfants.

A

Faux: distance affective entre les parents et les enfants.

35
Q

Vrai ou faux: on remarque une prévalence plus élevée de l’inceste si la mère est absente ou handicapée.

A

Vrai.

36
Q

Vrai ou faux: les hommes qui se transvestissent de manière régulière ont un trouble transvestisme, alors que les hommes qui se transvestissent de manière épisodique n’ont pas le diagnostique de trouble.

A

Faux: dans le trouble transvestisme, les hommes se transvestissent de manière épisodique plutôt que régulière. Peu importe, pour avoir le trouble, il faut de la souffrance significative ou un dysfonctionnement.

37
Q

Vrai ou faux: tout comme les autres troubles paraphiliques, le trouble tranvestisme apparaît généralement à l’adolescence ou début de l’âge adulte.

A

Faux: il apparaît généralement à l’enfance ou l’adolescence.

38
Q

Sébastien éprouve une excitation sexuelle récurrente et intense liée aux sous-vêtements de sa femme. Son désir est si grand qu’il va même parfois jusqu’à les porter (plutôt que de les sentir comme il a l’habitude de le faire), lui occasionnant de la honte et de la culpabilité, car il trouve que cela nuit à sa virilité. De quel trouble paraphilique semble atteint Sébastien?

a) Trouble frotteurisme
b) Trouble transvestisme
c) Autre trouble paraphilique spécifié
d) Autogynéphilie
e) Aucune de ces réponses

A

e) Aucune de ces réponses : trouble fétichisme pour les sous-vêtements féminin

39
Q

Martin éprouve une excitation sexuelle récurrente et intense liée aux animaux domestiques. Lorsqu’il voit un animal, il ne peut s’empêcher de se masturber, ce qui lui cause une souffrance significative, car il sait que son envie est inusité et il s’empêche même d’aller chez ses amis, craignant qu’ils aient un animal quelconque. De quel trouble paraphilique semble être atteint Martin?

a) Trouble fétichisme
b) Nécrophilie
c) Zoophilie
d) Trouble voyeurisme
e) Aucune de ces réponses

A

e) Aucune de ces réponses : autre trouble paraphilique spécifié (zoophilie)

40
Q

Vrai ou faux: dès qu’il y a une incongruence entre le genre vécu/exprimé par la personne et le genre assigné, causant de la souffrance significative depuis au moins 6 mois, on parle de dysphorie de genre.

A

Faux: ça prend au moins 2 symptômes.

41
Q

Bien souvent, les troubles paraphiliques reflètent de la concomitance avec d’autres troubles psychiatriques. Quels seraient les trois exemples les plus fréquents?

A
  1. Schizophrénie
  2. Dépression
  3. Trouble de la personnalité
42
Q

Vrai ou faux: dans le trouble voyeurisme, on remarque une forte importance de la sécurité, donc ne pas se faire voir, faisant en sorte que cela implique rarement un contact avec la personne observée.

A

Faux: importance de l’élément de risque, espionnage, secret.

Implique rarement un contact avec la personne observée.

43
Q

Vrai ou faux: dans le trouble exhibitionnisme, le besoin de s’exhiber déclenche de l’anxiété, de l’agitation et une excitation sexuelle.

A

Faux: c’est le besoin de s’exhiber qui est déclenché par l’anxiété, l’agitation et l’excitation sexuelle (nature compulsive).

44
Q

Vrai ou faux: l’inceste est une spécification du trouble pédophilie…On ne peut pas le diagnostiquer seul

A

Vrai

45
Q

Tendance d’un homme à être sexuellement excité par la pensée ou l’image de lui-même en femme.
Qui suis-je?

a) Psychégynéphilie
b) Autogynéphilie
c) Autohomophilie
d) Transvestisme
e) Aucune de ces réponses

A

b) Autogynéphilie

N’est pas toujours associé au transvestisme.

46
Q

Vrai ou faux: le trouble transvestisme est surtout présent chez les hommes homosexuels.

A

Faux: c’est surtout chez les hommes hétérosexuels.

47
Q

Josué s’est énormément fait intimider lorsqu’il était au secondaire, car sa puberté a tardée. Josué n’a jamais eu de barbe, donc les autres le traitaient de “fif” ou de “fillette”. Ces multiples expériences ont été très traumatisantes pour lui et aujourd’hui, 4 ans plus tard, il n’est pas capable de s’empêcher de s’habiller en femme, au moins 1 fois par semaine, se demandant s’il est vraiment né dans le bon corps, bien qu’il se sente réellement “homme”. Cette situation lui fait vivre de la grande détresse, car il est honteux de s’habiller en femme.

Quel serait le diagnostic approprié pour Josué?

a) Dysphorie de genre
b) Trouble transvestisme
c) Trouble fétichisme
d) Diminution du désir sexuel
e) Aucune de ces réponses

A

e) Aucune de ces réponses

Il ne présente aucun trouble du DSM-5

  • Son “transvestisme” n’est pas lié à une excitation / fantasme sexuel
  • Il ne ressent pas personnellement une incongruence entre son genre assigné et son genre éprouvé.
48
Q

Pour les paraphilies, on dit de l’étiologie qu’il s’agit d’une conjonction de facteurs. Lequel n’en fait pas partie?

a) Ont souvent grandi dans famille où relation parent-enfant est perturbée
b) Paraphilie de même nature chez un parent au premier degré
c) Manque d’estime de soi
d) Ont souvent été victimes d’agression sexuelle et mauvais traitements à l’enfance
e) Faible niveau de compétences sociales
f) Aucune de ces réponses

A

b) Paraphilie de même nature chez un parent au premier degré

49
Q

Vrai ou faux: l’un des objectifs du traitement des paraphilies s’agit d’amener la personne, tranquillement pas vite, à modifier ses fantasmes sexuels afin d’en avoir des mieux adaptés et moins souffrants.

A

Faux: on ne peut pas changer les préférences sexuelles des gens … On va les amener à avoir une meilleure sexualité, que ça n’implique pas un crime…

50
Q

Pour les paraphilies, on dit de l’étiologie qu’il s’agit d’une conjonction de facteurs. Lequel n’en fait pas partie?

a) Alcool et affects négatifs sont souvent des déclencheurs aux actes paraphiliques
b) Solitude et absence de relations intimes
c) Paraphilies comme substituts aux relations et activités sexuelles conventionnelles
d) Peur intense du rejet
e) Développement d’un style d’attachement insécurisant
f) Aucune de ces réponses

A

d) Peur intense du rejet

51
Q

Quelles sont les 3 thérapies comportementales recommandées pour le traitement des troubles paraphiliques?

A
  1. Thérapie par aversion

Administration d’une décharge électrique (sur mains ou pieds) ou vomitif

  1. Satiété (ou rassasiement)

Consiste à poursuivre la masturbation après orgasme en fantasmant à haute voix sur l’activité déviante

  1. Conditionnement orgastique

Consiste à modifier les stimuli qui provoquent l’excitation sexuelle

Consiste à exposer l’individu à des stimuli sexuels conventionnels au moment où il réagit sexuellement à des fantasmes déviants

52
Q

Vrai ou faux: dans les thérapies comportementales pour les troubles paraphiliques, on propose aussi l’apprentissage social et le fait d’imaginer l’activité déviante mais en modifier son dénouement.

A

Vrai

53
Q

Quelles sont les 3 thérapies cognitives présentées?

A
  1. Travailler les distorsions cognitives
  2. Apprentissage de l’empathie

Objectif: soutenir une réflexion au sujet des conséquences de ses actes sur la victime

  1. Prévention des rechutes
54
Q

Vrai ou faux: pour avoir un diagnostic de dysfonction sexuelle, le problème peut survenir qu’une seule fois.

A

Faux: symptômes persistants et récurrents + détresse ou graves difficultés relationnelles

55
Q

Vrai ou faux: les dysfonctions sexuelles se manifestent généralement dans les relations intimes, ce pourquoi c’est rare qu’une personne célibataire va venir consulter pour ce genre de problème.

A

Vrai

56
Q

Quelles sont les 10 dysfonctions sexuelles possibles?

A
  1. Éjaculation retardée
  2. Trouble de l’érection
  3. Trouble de l’orgasme chez la femme
  4. Trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme
  5. Trouble lié à des douleurs génito-pelviennes ou à la pénétration
  6. Diminution du désir sexuel chez l’homme
  7. Éjaculation prématurée (précoce)
  8. Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament
  9. Autre dysfonction sexuelle spécifiée
  10. Dysfonction sexuelle non spécifiée
57
Q

Quelles sont les 3 spécifications pour les dysfonctions sexuelles?

A
  1. De tout temps / acquis
  2. Généralisé / situationnel
  3. Sévérité
58
Q

Vrai ou faux: pour toutes les dysfonctions sexuelles, le critère temps est d’au moins 6 mois.

A

Vrai

59
Q

Retard marqué et/ou absence ou diminution marquée de la fréquence de l’éjaculation, dans 75-100% des occasions.

Qui suis-je?

a) Trouble de l’érection
b) Diminution du désir sexuel chez l’homme
c) Éjaculation prématurée (précoce)
d) Éjaculation retardée
e) Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament
f) Aucune de ces réponses

A

d) Éjaculation retardée

60
Q

Quelle est la prévalence de l’éjaculation retardée?

A

1%

61
Q

Quels sont les facteurs étiologiques de l’éjaculation retardée?

A
  • Peur de la fécondation
  • Refus de montrer amour
  • Hostilité
  • Peur de s’abandonner avec partenaire qui a des difficultés orgasmiques
  • Cause biologique (p. ex., prise de certains tranquillisants)
62
Q

Vrai ou faux: la sévérité dans l’éjaculation retardée est associé à niveau de souffrance.

A

Vrai

63
Q

Déficience ou absence persistante ou répétée de pensées sexuelles/érotiques ou de fantaisies imaginatives et du désir d’activité sexuelle.

a) Trouble de l’érection
b) Diminution du désir sexuel chez l’homme
c) Éjaculation prématurée (précoce)
d) Éjaculation retardée
e) Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament
f) Aucune de ces réponses

A

b) Diminution du désir sexuel chez l’homme

64
Q

Quel est le trouble comorbide à la diminution du désir sexuel chez l’homme?

A

Dépression

65
Q

Vrai ou faux: la sévérité dans la diminution du désir sexuel chez l’homme est associé à niveau de souffrance.

A

Vrai

66
Q

Quels sont les facteurs étiologiques dans la diminution du désir sexuel chez l’homme?

A
  1. Enjeux interpersonnels
  2. Difficultés érectiles
  3. Image du corps, abus sexuels, etc.
  4. Initiation
  5. Comorbidité psychiatriques
67
Q

Quelle est la prévalence dans la diminution du désir sexuel chez l’homme?

A

1,8%

68
Q

Vrai ou faux: ça prend au moins 3 critères de cette liste pour répondre au trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme.

  1. Intérêt pour l’activité sexuelle
  2. Fantasmes ou idéations sexuelles ou érotiques
  3. Initiation de l’activité sexuelle et réactivité à l’initiation par un partenaire
  4. Excitation ou plaisir pendant ≥ 75% de l’activité sexuelle
    Intérêt ou excitation en réponse à des stimuli érotiques sexuels internes ou externes (p. ex., écrits, verbaux, visuels)
  5. Sensations génitales ou non génitales pendant ≥ 75% de l’activité sexuelle
A

Vrai, mais en fait c’est l’inverse de ces énoncés (sont sous la forme “normale”)

69
Q

Vrai ou faux: la prévalence dans le trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme est inconnue.

A

Vrai

70
Q

Quels sont les facteurs étiologiques du trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme?

A
  1. Relationnels
  2. Histoire de l’individu
  3. Cognitions et attitudes négatives envers sexualité
  4. Propension à éprouver du plaisir (versus inhibition)
71
Q

Selon le modèle de Masters & Johnson dans l’étiologie des dysfonctions sexuelles, quelles sont les deux causes courantes/proximales?

A
  1. Anxiété de performance

Préoccupation excessive à l’égard de son comportement pendant les rapports sexuels

  1. Rôle de spectateur

Fait d’observer sa performance de l’extérieur au lieu de participer véritablement à l’expérience sexuelle

72
Q

Il existe d’autres causes associées aux dysfonctions sexuelles. Lequel n’en fait pas partie?

a) Éducation religieuse stricte (vision négative de la sexualité)
b) Traumatisme psychosexuel
c) Abus d’alcool
d) Facteurs biologiques

e) Facteurs socioculturels (attentes, préoccupations ;
ce qui est acceptable ou non socialement)

f) Aucune de ces réponses

A

f) Aucune de ces réponses

73
Q

Vrai ou faux: le manque de connaissances/compétences et la communication au sujet des préférences/aversions seraient d’autres facteurs liés à l’étiologie des dysfonctions sexuelles.

A

Vrai

74
Q

DIAPO 179

A

DIAPO 179