DROGUES D’ABUS ET INTOXICATION Flashcards

1
Q

C’est quoi une intoxication?

A

– C’est l’apparition d’un syndrome réversible propre à une substance donnée, en raison de la prise récente de cette substance ou d’une exposition à cette dernière
– Les signes et symptômes se présentent pendant ou peu après l’utilisation de la substance

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2
Q

3 critères pour diagnostiquer l’intoxication

A

-Les ss de l’intoxication doivent etre apparues suite a une exposition d’une substance
-Les modifications physiologique doivent engendrer des effets physiques et néfaste
-Les ss ne doivent pas s’expliquer par une autre pathologie

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3
Q

: Quels sont les organes qui souffrent de l’intoxication?

A

Les 3 principaux: Le foie, le cerveau, le « système respiratoire »
Ex. Foie: L’organe de le métabolisation et de la détoxication du sang Alcohol, tylenol
- Ex.: Cerveau: C’est la cible désiré Psylocibin, cannabis
– Ex. Système respiratoire: L’endroit où on peut avoir des complications dangeureus

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4
Q

La toxicité… c’est la même chose que l’anaphylaxie?

A

Manifestations cliniques induites pas une substance exogène VS induites par la libération des médiateurs immunologiques endogènes
Réaction intense fréquente lors de la première exposition VS rare lors de la première exposition
Le tissu qui apporte des symptômes est celui qui est exposé à la substance VS Le tissu qui apporte les symptômes n’est pas nécessairement celui qui fut exposé à la substance ayant initié la réaction
Un seul type d’intoxication (opioïdes) peut se gérer en SPU VS Toutes les réactions anaphylactiques peuvent se gérer en SPU

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5
Q

Quelles sont les 2 grandes familles de dépendance?

A

LA DÉPENDANCE PHYSIQUE ET LA DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE

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6
Q

LA DÉPENDANCE PHYSIQUE

A

– Se manifeste lorsque des symptômes physiques, cognitifs et comportementaux se présentent avec le retrait (sevrage) d’une substance (contexte d’usage continuel de la substance)
– Lorsque cet état d’aggrave, la consommation continuelle de la substance devient nécessaire pour éviter les effets néfastes associés au sevrage
– Donc, prise continuelle du produit pcq: Effets du sevrage PIRE QUE LES Effets de la consommation

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7
Q

LA DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE

A

– Se présente lorsque l’individu considère l’utilisation de la substance comme nécessaire à l’optimisation de son bien-être, de ses relations interpersonnelles ou de ses performances
– Ex.: Incapabileté de ne pas réussir un examen sans avoir une red bull

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8
Q

LA DÉPENDANCE N’EST PAS UN CONCEPT EXCLUSIF AUX SUBSTANCES INGÉRÉES. ELLE PEUT S’APPLIQUER À DES COMPORTEMENTS QUI SONT RENFORCIS PAR DES SÉCRÉTIONS MASSIVES DE DOPAMINE.

A

EXEMPLES: UTILISATION DES RÉSEAUX SOCIAUX, GAMING, VISIONNEMENT DE PORNOGRAPHIE EN LIGNE, GAMBLING/CASINO

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9
Q

Le concept de la tolérance, c’est quoi?

A
  • La tolérance, c’est le besoin de consommer des doses de plus en plus fortes ou selon une fréquence plus élevée d’une substance spécifique afin d’avoir un effet similaire
  • Est basé sur des processus physiologiques/cellulaires réels
     Apporter un danger de surdose si rechute
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10
Q

quest ce que le REL, sa fonction en lien avec les substances toxique

A

Le réticulum endoplasmique lisse est un organite cellulaire ayant diverses fonctions. Au niveau descellules hépatiques, ce dernier permet la détoxification du plasma sanguin. Plus de REL est synonyme d’une capacité accrue à détoxifier le sang.

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11
Q

2 CONSÉQUENCES NÉFASTES ENGENDRÉES PAR L’ADAPTATION CELLULAIRE (TOLÉRANCE)

A

-Le patient doit prendre un dossge plus important lors d’un problème médical réel
-Risque de surdose apres un severage sil prend une dose importante

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12
Q

Le concept de sevrage, c’est quoi?

A
  • Se définit comme l’apparition d’une modification comportementale inadaptée, avec des symptômes physiologiques et cognitifs attribuables à la réduction ou à la cessation de la consommation d’une substance spécifique
  • Est habituellement précédé d’une utilisation prolongée et massive de la substance en question
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13
Q

l’individu est souvent « emprisonné » dans un cercle vicieux dangereux puisque:

A
  1. Effets du sevrage  Effets de la consommation
  2. Concept de tolérance engendre une augmentation de la consommation du produit (dose)
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14
Q

On peut habituellement diviser les drogues en 3 grandes catégories:

A

Stimulant du snc
Depresseur du snc
Hallucinogène / perturbateur

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15
Q

quest ce qu’une drogue d’abus

A

Les drogues d’abus existent sous plusieurs formes chimiques. Ce sont parfois des substances qui sont initialement synthétisées et utilisées comme agent thérapeutique (ex.: opioïdes, anxiolytiques).
Certaines drogues sont plutôt des agents primairement psychoactifs (pas de but médicinal)… soit de source naturelle (ex.: psylocibine / « champignon magique ») ou sous forme de produit de synthèse (ex.: LSD)
Certaines drogues ont parfois des effets mixtes (ex.: ecstasy est un stimulant de SNC et un hallucinogène/perturbateur)… et les fabriquants/trafiquants peuvent choisir de mélanger

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16
Q

sur l’alcool ou l’ethanol: synthetisation/origine, pathologies cause, presentation, voie admin, seuil securitaires, risques reliee a la consomation

A

– Molécule d’usage courant… substance très socialement acceptée, principalement synthétisée à partir du maïs ou du blé
– Impliqué dans des abus aiguës (coma éthylique) et chroniques (cirrhose du foie, cancer)
– Présentation physique du produit : Liquide
* Exemples
– Vin, bières, « forts », boissons sucrées, etc…
* Administration
– Ingestion liquide
– Stratégie discutable de l’industrie: Mélange alcool / sucre +++
* Facilite « l’acceptation », en bas âge, du goût de l’alcool
– Seuils sécuritaires très bas. 0 risque = 0 consommation
– L’ingestion d’éthanol déclenche parfois des comportements téméraires… qui engendrent…Fracture, tcc, blessure medullaire, laceration, brulures,

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17
Q

quest ce que le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale

A

désigne les effets sur le cerveau et le corps d’une personne exposée à l’alcool alors qu’elle se trouve encore dans l’utérus. C’est une incapacité à vie, mais qui peut être évitée avec les services et les mesures de soutien appropriés. (+++troubles anxieux, TDAH, trouble de l’humeur, troubles de l’apprentissage+++)

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18
Q

sur les hypnosedatifs, effet recherche, utilite medical, presentation, exemple medicaux, nom de rue, voie admin, clintele

A

Description
– Classe de molécules qui induit une sensation de bien-être, une réduction de l’anxiété et de la désinhibition
– Utilisée médicalement comme Axiolitique
– Présentation physique du produit: Comprimés
* Exemples – Barbituriques, benzodiazépines (Ativan, Xanax), diazépam (Valium) et autres zépam
* Nom de rue – Benzo
* Administration – Ingestion
* Bon à savoir
– Utilisation répandue dans la population avec problèmes réels de santé mentale… donc « bonne » disponibilité du produit « dans la rue »

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19
Q

sur le GHB (GAMMAHYDROXYBUTYRATE), effet sur quel systeme, effets primaire, secondaire, presentation, nom de rue, admin, contexte d’utilisation criminel

A
  • Description
    – Molécule qui engendre une dépression globale du SNC
    – Peut apporter une euphorie, une somnolence et une modification de la mémoire.
    – Peut altérer le jugement et provoquer de la désinhibition
    – Présentation physique du produit : liquide incolore et inodore
  • Exemples – GHB liquide
  • Nom de rue – GH, jus, drogue du viol
  • Administration – Ingestion du liquide (parfois de façon involontaire)
  • Bon à savoir – Comme son « nom de rue » l’indique, parfois utilisé dans le contexte d’une agression sexuelle
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20
Q

sur l’heroine, origine/synthetisation, effet rpimaire et secondaire, presetation, nom de rue, admin, effet nefaste mortelle sur quel systeme, utilite medical dans le traitement de la dependance

A
  • Description
    – Molécule opiacée de synthèse créée à partir de la morphine
    – Peut apporter une relaxation physiologique globale avec euphorie et réduction de niveau de conscience de l’environnement qui entoure le sujet
    – Présentation physique du produit : poudre
  • Nom de rue – Smack, junk
  • Administration – Inhalation et injection
  • Bon à savoir
    – Molécule synthétisée à partir d’opioïdes… donc risque de dépression respiratoire
    – Parfois utilisé par un individu en période de sevrage à un opioïde (Fentanyl, Percocet) prescrits (but analgésique réel) afin de retrouver l’effet euphorisant similaire de ce produit
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21
Q

sur LES OPIACÉS (ANALGÉSIQUES OPIOÏDES) effet primaire, usage medical, presentation, exemple, admin, risque mortelle sur quel systeme, antidote

A
  • Description
    – Classe de molécule qui induit une sensation d’euphorie, une sédation
    – Usage médical comme analgésique
    – Présentation: Comprimés (pilules), timbres transdermiques
  • Exemples – Morphine, fentanyl, méthadone… voir Cours 4
  • Administration – Ingestion, timbre transdermique, rectale
  • Bon à savoir
    – Risque de dépression respiratoire grave avec surdose
  • La naloxone est l’antidote
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22
Q

Concernant le Purple lean / Lean / Purple Drank
recette, ingrediant actifs, substance metabolise en quoi, risques

A
  • Boisson de fabrication artisanale composée de boissons gazeuses diverses, de jus de fruits et de sirop pour la toux
  • Les ingrédients actifs de ces boissons sont principalement la CODÉINE et/ou le
    DEXTROMÉTORPHANE. La CODÉINE est métabolisée, par la plupart des gens, en
    MORPHINE, un analgésique opioïde
  • Boisson potentiellement à base d’opioïdes, donc…
    – Risque de dépendance
    – Risque de détresse respiratoire si abus +++
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23
Q

sur les ANALGÉSIQUE NON OPIOÏDE
Concernant la xylazine (tranq / tranq dope / drogue zombie)
usage medical, usage illegal, utiliste de la naloxone, effet sur le snc, FR, FC, TA, tegumentaire

A
  • Analgésique non opioïde mis au point en tant que sédatif et relaxant musculaire pour les animaux
  • Utilisé pour couper (diluer) diverses drogues telles que la cocaïne, l’héroïne et le fentanyl
  • À l’état pure, ne peut être renversée par la Naloxone (n’est pas un analgésique opioïde)
  • Présence croissante de ce produit depuis 2019 au Canada et depuis 2022 à Montréal
  • Est un dépresseur… donc:
    – Sédation, bradypnée, bradycardie, hypotension
    – Note: Engendre parfois des lésions cutanées sous forme de plaies avec infection courante (présente un effet vasoconstricteur sur certains tissus)
24
Q

AU SUJET DU FENTANYL

A

– Synthétisé en laboratoire… pas à partir de la morphine ou de l’opium
– 50 à 100 X plus toxique que la morphine
– Dose létale humaine: 2 mg
– Bcp de décès par surdose dans les dernières années (USA > Colombie-Britannique > Québec)

25
Q

au sujet de la carfentanyl

A

– Le carfentanyl est un opioïde que les vétérinaires utilisent pour les animaux de très grande taille
– Il n’est pas destiné à la consommation humaine
– Peut être mortel à des doses extrêmement faibles
– Niveau de toxicité VS fentanyl X100
– Niveau de toxicité VS morphine X10000

26
Q

PRÉSENTATION CLINIQUE
INDIVIDU SOUS L’EFFET D’UN DÉPRESSEURS DU SNC
SNC, YEUX, FC, FR, TA

A
  • Neurologie
    – Sensation de relaxation, grande euphorie
    – Perte de contact avec l’environnement
    – Léthargie, somnolence
    – Analgésie
  • Divers
    – Constriction de la pupille (myosis)
    – Bradycardie
    – Réduction de la TA
    – Respiration lente et superficielle
  • À surveiller! Utilisation Naloxone pourrait être souhaitable
27
Q

DROGUES D’ABUS – STIMULANTS DU SNC
PRODUITS VARIÉS, effets, presentation, exemples, nom de rue,

A
  • Description
    – Classe de molécules qui induit une élévation de l’humeur, une sensation d’énergie et une euphorie
    – Présentation physique du produit: Poudre cristalline, comprimés, cristaux
  • Exemples – Cocaïne (poudre) et crack (cocaïne modifiée sous forme de petites roches) – Amphétamines et méthamphétamines (comprimés) – Ecstasy (MDMA) (3,4-méthylènedioxy-N-méthylamphétamine)
  • Note: L’ecstasy (dérivé d’amphétamine) fait également partie de la famille des hallucinogènes/perturbateurs
  • Nom de rue
    – Cocaïne et crack: Coke, coco, poudre, dust, neige, roche, freebase
    – Méthamphétamines (comprimés): Speed, peach, peanut, bonbon
    – Méthamphétamines (cristaux et poudre): Crystal meth, ice, meth, chalk
    – Ecstasy: Molly, love drug, E
28
Q

AMPHÉTAMINE VS MÉTHAMPHÉTAMINES
Utilisation historique, type, legalite, composantes, usage medical courant de l’amphetamine

A
  • Amphétamines
    – Produit fortement utilisé dans le monde médical jusque dans les années 60… retrait par la suite
    – Drogues de synthèse qui vise à engendrer un effet stimulant sur le SNC
    – Souvent mélangé avec d’autres produits, dosage inconnu
    – Bref, c’est une drogue illégale stimulante
  • Méthamphétamines
    – Drogue composée d’éphédrine et de pseudoéphédrine (substances chimiques similaires aux amphétamines), des substances utilisées pour le traitement du rhume
    – Souvent mélangés avec d’autres produits, dosage inconnu
  • « speed » et « ectasy » contiennent de la méthamphétamine
    – Bref, c’est une drogue illégale stimulante (ectasy, chrystal met, meth)
  • Amphétamines, sels mixtes d’
    – Stimulant du SNC utilisé dans le traitement du TDAH (Adderall)
    – C’est une « version améliorée » des amphétamines
    – Produit pur, dosage connu
    – Bref, c’est un médicament légal stimulant
29
Q

DROGUES D’ABUS
STIMULANTS DU SNC
PRODUITS VARIÉS
administration, presentation, disponibilite

A
  • Administration
    – Inhalation de cocaïne (inspiration nasale de la
    poudre)
    – Injection (IV) de crack ou de méthamphétamine
    – Inhalation de crack (inhalation de fumée)
    – Ingestion de méthamphétamine ou d’ecstasy
  • Bon à savoir
    – Amphétamines, méthamphétamines et ecstasy:
    Drogues assez répandues dans le « la rue »
    – Disponible sous forme de comprimés « amusants
    et attirants » pour les jeunes
30
Q

PRÉSENTATION CLINIQUE
INDIVIDU SOUS L’EFFET D’UN STIMULANT DU SNC
SNC, FC, TA, PUPILLES, TEGUMENTAIRE, COMPLICATION A LA SUR CONSOMATION D’EAU

A
  • Neurologie
    – Euphorie, hypervigilance
    – Nervosité, agitation psychomotrice
    – Insomnie
  • Autres
    – Tachycardie
    – Diaphorèse
    – Hausse de la TA
    – Dilatation pupille (mydriase)
    – Prise de MDMA (ectasy) = soif intense = risque d’hyponatrémie si hydratation excessive
    pendant plusieurs heures consécutives (ex.: Rave, festival de musique)
  • Le pt pourrait développer une…
    Encéphalopathie hyponatrémique
31
Q

DROGUES D’ABUS – HALLUCINOGÈNES / PERTURBATEURS
PRODUITS VARIÉS
ADMINISTRATION, EFFETS PRIMAIRE SECONDAIRES, PRESENTATION, EXEMPLES, NOM DE RUE, ADMIN

A
  • Description
    – Molécules utilisées pour induire une sensation d’augmentation de l’acuité visuelle et auditive. Induit des hallucinations et illusions (visuelle, auditive, proprioceptive) et une distorsion dans la perception du temps
    – Présentation physique du produit: Substances séchées et fibreuses (champignons), Buvard (LSD), Comprimés (kétamine), poudre (kétamine), liquide (kétamine), breuvage (ayahusca), poudre (DMT)
  • Exemples – LSD, psilocybin, kétamine, ayahuasca, diméthyltriptamine (DMT)
  • Nom de rue – Psilocybin: Mush, magic mushroom
    – LSD en buvard: acide, buvard
    – LSD en comprimés: acide, cap d’acide
    – Kétamine: special K, vitamine K, ket
  • Administration
    – Psilocybine, LSD, ayahusca, DMT: Ingestion
    – Kétamine: Inhalation, ingestion, injection
32
Q

LE CAS DE L’ACYLCYCLOHEXAMINE
EFFET PRIMAIRE SECONDAIREM EXEMPLE, NOM DE RUE, ADMIN,

A
  • Description
    – Molécule utilisée pour créer une élévation de l’humeur. Peut engendrer un comportement violent et des psychoses
    – Présentation: Comprimés ou poudre
  • Exemples – Phencyclidine (PCP)
  • Nom de rue – Mescaline, mess
  • Administration – Inhalé, ingéré, injecté
  • Bon à savoir
    – Produit dangereux en raison de sa propension à inciter aux comportements
    dangereux (violence) pour l’individu qui la consomme
33
Q

PRÉSENTATION CLINIQUE
INDIVIDU SOUS L’EFFET D’UN
HALLUCINOGÈNE/PERTURBATEUR

A
  • Divers: Hallucinations (visuelles ou autre), désorientation, confusion
  • Positif: Euphorie, détente, rêverie, sensation de ralentissement du temps
  • Négatif: Anxiété, panique, délire paranoïde
  • Pour le Phencyclidine (PCP): Agressivité, impulsivité, diminution de la réponse à la
    douleur, agitation psychomotrice
    – Complique l’intervention policière si
    arrestation d’un individu agité
34
Q

LE CAS DES CANNABINOÏDES
synthetisation origine, effet primaire secondaire, utilisation medicale, presentation, nom de rue, admin

A
  • Description
    – Molécules tirées de la plante Cannabis sativa (Syn.: Chanvre). Elles sont utilisées pour induire une perception augmentée des sons et des couleurs. Peut engendrer une sensation d’irréalité et de la somnolence.
    – Utilisation médicale pour réduire les douleurs et les No/Vo principalement chez les clientèles: VIH, néoplasie, dlr chronique
    – Légalisation récente USA (certains états) et Canada (pays entier): Explosion du nombre de projets de recherche dans le domaine médicale (effet des CBD)
  • Exemples – Marijuana, haschich, aliments divers (edible), boissons
  • Nom de rue – Weed, herbe, joint, J, hasch, pot
  • Administration – Inhalation, ingestion
35
Q

Les 2 principaux principes actifs (il y en a 500) du cannabis sont:
leur lien avec les effets, les recherches,

A

THC: (Tetrahydrocannabinol): Induit les effets psychoactifs
* CBD (Cannabidiol): Pas d’effets psychoactifs. Pas de sensation « d’être gelé ».
Recherche en cours pour évaluer son efficacité pour réduire la dlr, l’anxiété,
l’inflammation, l’insomnie etc.
– Attention: En date de novembre 2024, il faut avouer que:
Utilisation du CBD pour soulager des malaises légers (ex.: anxiété) > Effets purs démontrés par la recherche médicale
(pas assez de recherche pour indiquer une corollation

36
Q

CANNABIS
DÉMYSTIFICATION
INHALATION VS INGESTION

A
  • L’inhalation consiste à respirer les fumées émises par la combustion des feuilles et des fleurs (cocottes) de la plante
    – Inhalation de fumée = maladies respiratoires à prévoir
    – Effets psychoactifs environ 5-15 min. post inhalation. Durée des effets: 2 à 4 heures
  • L’ingestion consiste à ingérer (manger) la substance mélangée avec des aliments
    – 2,5 à 4 fois plus de substances pour avoir un effet similaire à l’inhalation
    – Effets psychoactifs environ 120 min. postingestion. Durée des effets: 6-8 heures
    – Danger de surdose plus réel
  • Vous pourriez l’expliquer? Prend plus car les effets prennent du temps a venir
37
Q

MARIJUANA VS HASCHICH

A
  • La marijuana est la forme la plus courante du cannabis. Il s’agit d’un amalgame de feuilles et de fleurs de la plante. Elle est consommée en inhalation ou en ingestion
  • Le haschisch est un concentré plus puissant de la résine des extrémités florifères de la plante
  • Ce concentré de résine peut se présenter en pâtes (haschich), cire, huile ou cristaux
38
Q

Certains individus sont allergiques au cannabis

A

vrai

39
Q

« Le cannabis améliore la qualité de vie de certaines personnes

A

vrai

40
Q

Le cannabis risque d’augmenter les échecs scolaires

A

vrai

41
Q

« Le cannabis peut augmenter les épisodes de psychose chez
l’individu prédisposé

A

vrai

42
Q

« Le cerveau humain contient des récepteurs spécifiques pour
les cannabinoïdes

A

vrai

43
Q

La légalisation du cannabis (USA 2011-2021) n’a
pas engendré de hausse de consommation

A

faux

44
Q

CANNABINOÏDES ET VAPING

A
  • Wax Pen = Cigarette électronique qui peut contenir des concentrations importantes de THC. Peut engendrer divers troubles de santé dont le syndrome d’hyperémèse cannabinoïde (nausées et vomissements quotidiens +++)
  • En 2021, parmi les québécois de 15-17 ans qui déclaraient avoir utilisés du cannabis dans les 2 derniers mois, 44% l’ont fait sous forme de vapotage
  • La consommation de THC via le vapotage est associée au développement de plusieurs pathologies cardio-respiratoires. Les conséquences peuvent persister dans le temps
    – Ex. 1: EVALI: e-cigarette, or vaping, product use-associated lung injury
    – Ex. 2: Athérosclérose
  • RETENIR QUE…:
    – Inhalation d’une combustion de feuilles/fleurs de cannabis (ex.: joint) = Néfaste
    – Inhalation unique du THC (ex.: vapotage) = Néfaste
45
Q

DROGUE D’ABUS
CANNABINOÏDES SYNTHÉTIQUES
synthetisation, presentation, admin, toxicite comparer au canabis, # thc synthetioque, # d’intox

A
  • Description
    – Molécules chimiques (synthétisées dans des laboratoires clandestins) qui interagissent avec les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2 afin d’induire des effets similaires au THC.
  • Exemples – Poudre, comprimés, mélanges d’herbe
  • Nom de rue – Spice, K2
  • Administration – Inhalation, ingestion
  • Bon à savoir
    – Nombre d’intoxications aiguës avec ces produits sont en augmentation
    – Plus de 150 cannabinoïdes synthétiques ont été identifiés
    – Certains produits sont de 2 à 100 X plus toxique le THC
46
Q

PRÉSENTATION CLINIQUE
INDIVIDU SOUS L’EFFET DES CANNABINOÏDES

A

Relaxation, euphorie
* Relâchement des inhibitions
* Humeur variable
* Sensation de ralentissement du temps
* Perte des motivations, de la volonté
– On appelle cela… Syndrome amotivationnelle
* SURDOSE: anxiété, méfiance, désocialisation, tachycardie, hallucinations, possibilité d’hypotension orthostatique
* CONSOMMATION CHRONIQUE: Possibilité de présenter un syndrome d’hyperémèse cannabinoïde
– 2022 (USA): Nb de fumeur journalier (17,7 millions)  Nb de buveur alcool journalier (14,7 millions)
* À retenir: Le cannabis est consommé de façon récréative et innocente par 10-15% des adultes canadiens… mais il ne faut pas négliger que cette substance est impliquée dans:
– Le développement de maladies respiratoires et le déclenchement de maladies psychiatriques lorsqu’il y a présence de prédisposition familiale (plus fréquent chez les jeunes en bas de 25 ans)
– De nombreux traumas reliés aux accidents de la route
– Une augmentation de l’incidence de de troubles de santé (TDAH, TOC) chez les jeunes exposés lors de la période fœtale (femme enceinte qui fume du cannabis)
– Une réduction de la capacité neurocognitive à s’adapter à des situations changeantes

47
Q

EFFET du canabis sur la croissance du SNC

A

La consommation de cannabis à l’adolescence induit un amincissement du cortex cérébral ces effets diminueraient vraisemblablement la capacité des jeunes à faire face aux multiples défis qu’ils rencontrent durant leur adolescence
Le THC agit comme un jardinier très motivé qui élague beaucoup plus de feuilles que nécessaire.
si vos conditions de vie vous mettent constamment au défi, comme c’est le cas pour les adolescents qui tombent en amour, ou qui se chamaillent avec leurs parents, ou qui ont des difficultés dans certaines matières scolaires, il est alors important de disposer de la pleine capacité du cerveau pour relever ces défis et s’y adapter

48
Q

Risque de psychose/schizophrénie VS Utilisation du cannabis

A

Si on prenait un échantillon de 344
étudiants d’âge collégial/universitaire
(19-24)…

Si les 344 ne consomment aucune
drogue, une personne (1) risque de
développer de la schizophrénie = 0.3%

Si les 344 consomment du cannabis
mais ne font pas de psychoses à la
suite de cette consommation, 14
risquent de développer de la
schizophrénie = 4%
Si les 344 consomment du cannabis
et font une psychose à la suite de
cette consommation, 138 risquent de
développer de la schizophrénie = 40%

49
Q

COMPARAISON DE DIVERSES DROGUES
SOCIALEMENT ACCEPTÉES
Cannabis Tabac Alcool Caféine
5 effets

A

Impliquée directement dans le développement de troubles organiques significatifs
Augmente les risques d’être impliqué dans un accident de la route
Crée potentiellement de la dépendance
Engendre potentiellement des problématiques psycho-sociales
Engendre plusieurs effets corporels positifs lorsque consommée de façon chronique (café)

50
Q

LES GRAINES DE CHANVRE, origine, contenu pharmacologique et nutritionel

A

Graines issues du cannabis (chanvre). Les espèces sélectionnées contiennent peu de THC
* Les graines ne contiennent pas de THC ou de CBD
Source intéressante de:
– Acides gras essentiels polyinsaturées (oméga-3 et oméga-6)
– Fibres
– Protéines
* Adapté au régime « kéto », « vegan » et omnivore…

51
Q

Message alternatif en émergence sur les drogues non conventionnels

A

– « Certaines substances psychotropes (psylocybine, MDMA, etc.) auraient avantage à être utilisée, conjointement avec la psychothérapie, dans le traitement de certains troubles de santé mentale »
(Ex.: Syndrome de stress post-traumatique).
– Le cannabis ou, uniquement le CBD, pourrait permettre de réduire l’anxiété ou l’insomnie.
* Note: Pour que le message alternatif devienne une réalité médicale acceptée, il faut réaliser des projets de recherche… il y en a actuellement bcp qui sont en cours…

52
Q

resumer des effets nefates des drogues de rue

A
  • Intoxication aiguë / court terme
    – Coma éthylique
    – Détresse respiratoire (opioïdes)
    – Intoxication +++ au THC (wake pen)
  • Prise de décision altérée / court terme
    – Accident de la route
    – Geste téméraire
    – Altercation physique
    – Relation sexuelle / grossesse non désirée, viol
  • Maladies diverses / long terme
    – Cancer pulmonaire / MPOC / athérosclérose
    – Cirrhose du foie
    – Hyperémèse cannabinoïde
    – Psychose / Schizophrénie
  • Sous-utilisation du potentiel socio-professionnel / long terme
    – Syndrome amotivationnel (cannabis)
    – Réduction de la capacité à s’adapter à diverses situations (cannabis chez l’adolescent
53
Q

quest ce qu’une antidote

A

Un antidote est une substance qu’on administre à un individu dans le but de réduire
ou d’annuler les effets physiologiques d’une substance à laquelle le patient fut exposé
de façon volontaire ou accidentelle
* Certains produits ont la fonction antidote qui est exclusive… d’autres sont utilisés à
d’autres fins thérapeutiques

54
Q

que faut-il considerer face aux overdoses

A

– Il est important d’investiguer les circonstances de l’intoxication afin d’évaluer les idées suicidaires
– Lors de la prise en charge, examinez la peau pour détecter la présence de timbres
cutanés. Si c’est le cas, il faut les enlever
– Apporter les médicaments ou produits au CH pour faciliter l’identification
– Évaluer l’heure et la dose ingérée

55
Q

LE CENTRE ANTIPOISON DU QUÉBEC (CAP)
1 800 463-5060

A

 Centre de référence pour la prise en charge d’individus qui souffrent d’une intoxication aiguë
 Base de données +++
 Spécialistes +++ (médecins, infirmières)
* Concernant les TAP
– Contexte de l’intoxication volontaire ou involontaire et toxicomanie
* « Si le TAP reçoit des directives d’un intervenant du Centre antipoison du Québec, il doit suivre ses recommandations même
si elles sont contradictoires ou absentes du PICTAP… »
* Le TAP ne peut initier lui-même le contact avec le CAP (superviseurs peuvent le faire)
* Foire aux stats (données 2008-2014)
– 45 300 appels par année
– 20% des appels placés par des professionnels de la santé
– 35,1 % des appels concernent des enfants de 0 à 4 ans
– Taus d’appels relatifs à des erreurs thérapeutiques en augmentation