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Psychopathologie > Difficultés relationnelles > Flashcards

Difficultés relationnelles Flashcards

1
Q

Quel est le rôle des pairs dans le processus de socialisation ? (6)

A

FFFPPS
- Favorise le développement de la perspective d’autrui et l’acquisition d’habiletés pour la coopération
- Favorise le développement des habiletés de communication, de négociation, de respect mutuel et d’affirmation personnelle.
- Favorise émergence concept de soi + chez enfant
- Permet d’apprendre à régulariser/contrôler les émotions.
- Pairs permet de se comparer aux préjugés familiaux, façon dont il se perçoit par autres ou image sociale qui projette
- Soutien social quand enfant est confronté aux exigences de l’environnement et changement développement

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2
Q

Les enfants qui éprouvent des difficultés à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs sont privés de quoi ?

A

expériences importantes pour leur adaptation personnelle/sociale future

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3
Q

Quel aspect des relations entre les pairs que les chercheurs donnent plus d’attention en développement ?

A

Statut social de l’enfant dans son groupe de pairs

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4
Q

Les procédures d’évaluation sociométrique permettent quoi ?

A

De rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe

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5
Q

Échelle sociométrique ? (2)

A

-Chaque élèves de la classe = enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup/un peu/pas du tout jouer avec chacun.
-Les enfants sont situé sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire).

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6
Q

Est-ce qu’on peut distinguer les enfants rejetés/négligés chez les enfants impopulaires ?

A

Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires

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7
Q

Désignation sociométriques

A
  • Désignations positives et négatives.
  • Désignations peuvent être contextualisées.
  • Désignations limitées ou illimitées.
  • Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves.
    -Entrevue collective ou individuelle.
  • Photographies ou liste de noms.
  • Groupe de pairs experts (école secondaire).
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8
Q

Nomme (score d’acceptation – score de rejet) =
Nomme (score d’acceptation + score de rejet) =

Les scores sont standardisés (scores Z) à l’intérieur de chaque classe. (tableau p.11)

A

Scores de préférence sociale
Score d’impact social

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9
Q

Types de statut social? (5)

A
  • POPULAIRE (12-14%): Préférence sociale (z > 1) Score d’acceptation (z > 0) Score de rejet (z < 0)
  • REJETÉ (13-16%): Préférence sociale (z < -1) Score d’acceptation (z < 0) Score de rejet (z > 0)
  • NÉGLIGÉ (5%-7%): Impact social (z < -1) Score d’acceptation (z < 0) Score de rejet (z < 0)
  • CONTROVERSÉ (6%-15%): Impact social (z > 1) Score d’acceptation (z > 0) Score de rejet (z > 0)
  • MOYEN (62%-69%): scores de préférence et d’impact dans la moyenne (-1 < Z < 1)
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10
Q

Autres types d’évaluation par les pairs ?

A
  • Identité des amis (réciprocité)
  • Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs)
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11
Q

Stabilité du statut social ? (2)

A

-30%-40% des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans.
-Forte stabilité en période de transition scolaire malgré l’opportunité d’un nouveau départ…

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12
Q

Quel est la stabilité du statut social chez les enfants rejetés, populaires et moyens ?

Quel est la stabilité chez les enfants négligés et controversés ?

A
  • +grande
  • moins grande
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13
Q

Les enfants rejetés constituent un groupe hétérogène sur le plan du fonctionnement social, combien de trajectoires développementale mènent au rejet social ?

A

deux

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14
Q

1ère trajectoire développementale menant au rejet social : 40%-50% des enfants rejetés expliquez

A

Agressifs
Enfants rejetés/agressifs = à risque pour les troubles
extériorisés

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15
Q

2ème trajectoire développementale menant au rejet social : 10%-20% des enfants rejetés expliquez

A

Retrait social
Enfants rejetés/retirés socialement = à risque pour les troubles intériorisés

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16
Q

Le liens entre les comportements de retrait et le rejet social augmente avec l’âge ? Vrai ou Faux ?

A

Vrai - (comportement de moins en moins normatif avec l’âge).

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17
Q

Les élèves plus retirés socialement présentent certains déficits au niveau de quoi ?

A

Habiletés sociales, ce qui compromet la capacité des élèves à s’intégrer socialement.

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18
Q

Importance de distinguer quoi ?

A

Différentes forme de retrait social à la période préscolaire (manque de motivation sociale, forte anxiété, retrait imposé par les autres)

Explication prof : retrait social de l’enfant qui joue seul, car moins orienté socialement, qui aime bien jouer seul par choix, mais qui est tout à fait en mesure de s’intégrer socialement au besoin ne pose aucun problème. Contrairement au retrait social de l’enfant dont les comportements de retrait reflètent une forme d’anxiété sociale qui dans ce dernier cas est associée au développement de problèmes intériorisés

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19
Q

Exemple déficits des habiletés sociales :

qui compromet la capacité des élèves à s’intégrer socialement

A

Une tendance à l’inhibition et mode relationnel plus introverti/moins affirmatif (l’utilisation de stratégies d’approche qui se traduisent par l’attente/l’observation passive du groupe de pairs)

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20
Q

Corollaires du rejet par les pairs, créer quoi ? (3)

A
  • Sentiment de solitude/d’insatisfaction sociale/dépressifs
  • Perceptions négatives des compétences scolaires/acceptation sociale.
  • Pauvre estime de soi.
21
Q

Il y a une très grande variabilité chez les enfants rejetés socialement quant aux perceptions de soi négatives et aux sentiments de détresse psychologique, comment peut expliquer cette variabilité ?

A

Elle s’expliquer par le profil comportemental des enfants rejetés

22
Q

Les enfants rejetés et retirés socialement ont fortement tendance à se percevoir comment ?
Les enfants rejetés et agressifs se perçoivent comment ?

A
  • Plus négativement et à manifester des signes de détresse psychologique
  • Des perceptions plus positives de leur réalité sociale.
23
Q

Pourquoi les enfants rejetés et retirés ont tendances à se percevoir plus négativement et à manifester des signes de détresse psychologique ? (2)

A

Sur le plan interpersonnel, les enfants rejetés et retirés sont plus fréquemment victimes de HARCÈLEMENT par les pairs et davantage MARGINALISÉ (+ exclus, mis à l’écart) socialement (nombre et qualité des relations d’amitié)

24
Q

Pourquoi les enfants rejetés et agressifs se perçoivent plus positives de leur réalité sociale ?

A
  • Sont souvent rejetés socialement MAIS enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs
  • Généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).
25
Q

Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribue à quoi ?

A
  • Accroissement comportements de retrait social + sentiments de détresse
    ce qui favorise –>
  • Intensification difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.
26
Q

Quels sont les autres facteurs entre le retrait social et les perceptions négatives ? (autre que difficultés relationnelles de l’enfant) (2)

A
  • Autres expériences relationnelles
     Absence d’amitié
     Relations d’amitié moins satisfaisantes
     Co-rumination
  • Attention sélective aux signes de rejet = Réagissent plus fortement au rejet
27
Q

Les enfants retirés socialement sont plus enclins à évaluer négativement quoi ?

A

Leur situation sociale
Biais perceptuels: rejet social et relations d’amitié. Attributions causales: internes, stables et globales; fortement autocritique

28
Q

Qu’est-ce qui peut être amplifiés par les croyances que certains enfants entretiennent en regard du contrôle qu’ils exercent sur les événements sociaux auxquels ils sont confrontés ?

A

Sentiment de détresse psychologique : sentiments de compétence sociale et sentiment de contrôle plus faible

29
Q

Définit le statut social ?
Définit la relation d’amitié ?

A
  • L’APPRÉCIATION générale du groupe de pairs envers l’enfant
  • Définit de manière plus spécifique en fonction de l’APPRÉCIATION positive et de l’ATTIRANCE MUTUELLE que se témoignent deux enfants.
30
Q

Il existe une forte association entre quoi ?

A

Statut social enfant/nb relations d’amitié qu’il entretient au sein de son groupe de pairs

Parker et Asher (1993) : rapportent que 93.8 % des enfants populaires, 82.3% des enfants de statut moyen et seulement 45.3% des enfants rejetés peuvent compter sur au moins un ami réciproque dans leur classe.

31
Q

Chez les enfants rejetés socialement, les relations d’amitié sont susceptibles de diminuer:

A

1) Les expériences relationnelles négatives (ex.: victimisation);
2) L’impact de ces expériences sur l’expression de leurs sentiments de détresse psychologique.

32
Q

Les bénéfices associés au fait d’entretenir des relation d’amitié varient en fonction de quoi ?

A

Caractéristiques des amis

33
Q

Les individus ont tendance à se regrouper sur la base de ?
Les amis sont similaires sur le plan de ?

A

-Caractéristiques similaires (concept d’homophilie).
-Des comportements, des attitudes, des intérêts et de la personnalité.
Ex.: Sexe, réussite scolaire, comportements sexuels à risque, abus de substance, troubles alimentaires…

34
Q

Plusieurs études transversales mettent en évidence quoi ?

A
  • La forte SIMILARITÉ des amis sur le plan des CONDUITES ANTISOCIALES
35
Q

Qu’est ce qui constitue un puissant prédicteur du maintien et l’aggravation subséquente des conduites antisociales ?

A

L’affiliation avec des pairs déviants

36
Q

Processus de sélection mutuelle (et/ou désélection)
-Sélection proactive:
-Sélection passive:

A

-Les individus se choisissent mutuellement en fonction de certaines AFFINITÉS sur le plan des comportements et attitudes. –> Caractère stratégique des affiliations
-Le rejet par les pairs incite les enfants agressifs à s’affilier ensemble faute d’alternative

37
Q

Dans la mesure où les jeunes s’influencent mutuellement, le fait d’établir des relations d’amitié avec des jeunes confrontés à des difficultés d’ajustement social est susceptible d’entraîner des conséquences négatives sur le plan du développement.
Alors chez les enfants rejetés-agressifs qu’est-ce qui serait un facteur aggravant ?

A

l’affiliation à des pairs agressifs

38
Q

La fréquence et durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à quoi ?

A

-Accroissement des conduites délinquantes
- Comportements sexuels à risque
- Abus de substance sur une période de deux ans

39
Q

Entraînement à la déviance (13-14 ans), augmente quoi à 15-16 ans ?

A

-Augmentation de la probabilité à l’initiation à la drogue
-Augmentation de la délinquance
-Augmentation de la violence

40
Q

De récentes études démontrent que déjà à la période préscolaire les enfants agressifs ont tendance à interagir ensemble, quels sont les exemples ? (pas apprendre les % juste avoir une représentation)

A
  • À 4-5 ans, 50% des amis d’enfants agressifs sont également agressifs (12% chez enfants non agressifs).
  • En situation de jeu libre, le nombre de temps passé à interagir avec des enfants AGRESSIFS PRÉDIT une AUGMENTATION des CONDUITES agressives sur une période de trois mois (observation, enseignante).

30% à 100% du temps =Augmentation importante
15% et 30% du temps = Augmentation modérée
0% à 15 % du temps = Baisse modérée (majorité des enfants)

41
Q

Qu’est-ce qui contribuent à rendre compte de l’accroissement sur un an des conduites agressives tels que manifestées en classe, sur la cours de récréation et dans le milieu familial des enfants (le tout après avoir contrôlé pour le rejet par les pairs et l’impulsivité). ?

A

L’AFFILIATION avec des pairs AGRESSIFS et la FRÉQUENCE des CONVERSATIONS et JEUX de rôle DÉVIANTS en maternelle
- 3 ans plus tard, entraînement à la déviance associé à l’augmentation des comportements agressifs cachés (volé, triché) tels que rapportés par parents

42
Q

Modérateurs potentiels de l’influence négative des amis ? (5)

A
  • Propension du jeune à manifester des compt. Antisociaux (facteur aggravant)
  • Estime de soi, Habiletés d’auto-régulation, impulsivité
  • Statut social/popularité perçue du jeune ou des amis
  • Caractéristiques de la relations
  • Caractéristiques de l’environnement familial (supervision parentale X qualité de la relation)
43
Q

Mesures pour prévenir ? (5)

A
  • Groupes plus petits, plus réceptifs
  • Groupes plus homogènes
  • Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance
  • Pairs prosociaux ou légèrement plus vieux
  • Tenter d’agir sur les MODÉRATEURS
44
Q

Qu’est-ce qui est également susceptibles de contribuer à l’émergence et à la consolidation des sentiments de détresse psychologique ?

A

Caractéristiques des amis

45
Q

Qu’est-ce qui permet de prédire l’accroissement subséquent des sentiments dépressifs et pensées dépressogènes?

A
  • L’affiliation entre individus dépressifs au début de l’adolescence

À l’adolescence, les réseaux d’amis souvent formés d’individus présentant un niveau d’ANXIÉTÉ et de DÉTRESSE psychologique similaire.

46
Q

Quel est le processus qui permettent de rendre compte de l’influence négative des amis dans le développement des sentiments de détresse psychologique ?

A

Lorsque les amis présentent des difficultés d’adaptation (i.e. sentiments dépressifs et difficultés relationnelles) :

  • Qualité des relations d’amitié moins positive et plus conflictuelle.
  • Contribuent à accroître la marginalisation sociale.
  • Effet de contagion (i.e. co-ruminations)
47
Q

Co-rumination, c’est quoi ?

A
  • Fréquence à laquelle les amis parlent de leur problèmes (de manière répétée et soutenue, au détriment des autres activités).
  • Encouragement et valorisation des discussions relatives aux problèmes personnels.
  • Spéculations quant aux causes et conséquences des problèmes.
  • Emphase portée aux sentiments négatifs.
48
Q

Intervention ?

A

Mise en place de CONDITIONS SUSCEPTIBLES de favoriser l’établissement de REL. D’AMITIÉ avec des PAIRS mieux AJUSTER SOCIALEMENT

Psychopathologie (7 decks)

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