Devoir n° 2 autocorrectif - Année 2017-2018 Flashcards

1
Q
  1. Textes à compléter (6 points)
    L’ergonomie de la langue française a construit et défendu sa singularité, en s’appuyant sur :
    - une conviction qui vise à adapter ___ ___ à l’homme ;
    - une double logique, qui sous-tend chaque intervention : ___ pour ___ (___),
    - une démarche ___ (___), qui prend en compte la pluralité des ___ qui agissent sur l’activité, et les effets de cette dernière ;
    - une méthode qui repose sur des données recueillies en situation ___ (___ / ___), et complétées par le point de vue du sujet.

L’approche de l’ergonomie centrée sur ___, que l’on retrouve dans les pays de langue ___, est centrée sur les ___ et ___ ___ / ___ mis en oeuvre par les individus en situation naturelle.

A

L’ergonomie de la langue française a construit et défendu sa singularité, en s’appuyant sur :

  • une conviction qui vise à adapter LE TRAVAIL à L’HOMME ;
  • une double logique, qui sous-tend chaque intervention : COMPRENDRE pour TRANSFORMER (AGIR),
  • une démarche SYSTEMIQUE (HOLISTIQUE), qui prend en compte la pluralité des DETERMINANTS qui agissent sur l’activité, et les effets de cette dernière ;
  • une méthode qui repose sur des données recueillies en situation NATURELLE (ECOLOGIQUE / REELLE), et complétées par le point de vue du SUJET.

L’approche de l’ergonomie centrée sur L’ACTIVITE, que l’on retrouve dans les pays de langue FRANCAISE, est centrée sur les COMPORTEMENTS et PROCESSUS COGNITIFS / MENTAUX mis en oeuvre par les individus en situation naturelle.

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2
Q
  1. Etudes de cas (4 points)
    A partir de l’étude de cas ci-dessous, replacez les différents éléments du tableau de propositions aux bons endroits dans le modèle guide d’analyse vide. Vous indiquerez les numéros de chaque proposition dans les cases (une proposition ne pouvant aller que dans une case).

L’activité d’un facteur
La direction d’un bureau de poste sollicite une étude ergonomique pour améliorer la tâche de tri du courrier qui semble générer des erreurs de distribution et des prises de retard dans la tournée des facteurs. Le bureau de poste emploie 34 personnes, dont 20 facteurs.
Nous avons observe le travail de Philippe : il a 32 ans, et 6 mois d’ancienneté dans ce bureau (auparavant, il était guichetier dans un bureau de Poste d’un autre département). En début de journée, le courrier arrive par camion, et est déchargé sur une table pour le tri. Les facteurs doivent ensuite répartir l’ensemble du courrier par rue. Les caractéristiques du bureau de poste peuvent faire que cette étape dure plus longtemps que prévu, et donc empiète sur la tournée (lors de nos observations, Philippe a fini sa tournée à 14H à la place de 13H).
Voilà ce que nous avons observé de l’activité déployée par Philippe sur le terrain. Il est autour de la table pour trier ; mais il n’y a pas assez de place, et le courrier tombe au sol. Philippe le ramasse. Quand le courrier est abondant, il accélère pour trier, mais en faisant attention de ne pas se tromper, de ne pas mettre une lettre dans le casier d’un collègue / d’une autre tournée … On observe que ça lui arrive pourtant une fois.
Philippe nous dit qu’il faut donc bien connaître sa tournée et celle des collègues. Et puis, il a le chef derrière eux qui leur met la pression pour qu’ils aillent vite.
Philippe range ses enveloppes dans des casiers situés en hauteur ; il plie les plus grandes enveloppes pour pouvoir les introduire dans les casiers, à cause de l’étroitesse de ces derniers. Il passe la majeure partie de cette phase de tri debout les bras levés, ce qui se traduit par l’adoption de postures pénibles. Et sachant que chaque facteur possède 6 casiers de front sur un certain nombre de lignes, il piétine devant ses casiers, et oscille sans arrêt sur une jambe ; de ce fait, Philippe se plaint de douleurs aux bras et aux jambes. Par ailleurs, il souffre de maux de dos (liés à une forte activité sportive), qui rendent difficile son activité professionnelle.

Tableau de propositions

  1. Maux de dos
  2. 6 casiers étroits de front
  3. Courrier livré par camion
  4. Il fait attention de ne pas se tromper
  5. Il piétine et oscille sur une jambe
  6. Pression du chef
  7. Il ramasse le courrier tombé au sol
  8. Erreur de tri
A

Tableau de propositions

  1. Maux de dos
  2. 6 casiers étroits de front
  3. Courrier livré par camion
  4. Il fait attention de ne pas se tromper
  5. Il piétine et oscille sur une jambe
  6. Pression du chef
  7. Il ramasse le courrier tombé au sol
  8. Erreur de tri

Déterminants internes
1

Déterminants externes
2 - 3 - 6

Activités
4 - 5 - 7

Effets sur le système
8

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3
Q

Q1 : L’ergonomie est une discipline scientifique qui ne vise pas :

a. La conception de nouvelles situations de travail
b. La compréhension de l’activité humaine en situation expérimentale
c. La production de connaissances sur le fonctionnement humain
d. L’amélioration de l’efficacité productive d’un système

A

b. La compréhension de l’activité humaine en situation expérimentale

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4
Q

Q2 : L’ergonomie, en visant l’amélioration des conditions de réalisation de l’activité, poursuit un objectif :

a. Pragmatique
b. Epistémique
c. Systémique
d. Ethique

A

a. Pragmatique

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5
Q

Q3 : L’ergonomie dite cognitive s’intéresse :

a. A l’optimisation des systèmes socio-techniques
b. Aux liens entre les caractéristiques anatomiques, anthropométriques et biomécaniques, et l’activité physique des individus
c. Aux liens entre la disposition d’un poste de travail et les postures adoptées
d. A la façon dont un individu mobilise ses connaissances, se construit des représentations des états du système et des dispositifs auxquels il est confronté

A

d. A la façon dont un individu mobilise ses connaissances, se construit des représentations des états du système et des dispositifs auxquels il est confronté

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6
Q

Q4 : Les deux grands critères poursuivis dans la démarche ergonomique sont :

a. La sécurité et la santé
b. Le développement des compétences et le bien-être
c. La santé et la performance
d. La qualité et la performance

A

c. La santé et la performance

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7
Q

Q5 : Le médecin et sociologue français, chargé par l’Académie des Sciences Morales et Politiques d’un rapport sur les conditions de vie de la classe ouvrière (“Conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers”), est :

a. Villermé
b. Murell
c. Ramazzini
d. Laville

A

a. Villermé

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8
Q

Q6 : Le physicien français qui a évalué la quantité d’actions que l’Homme peut fournir durant une journée en prenant en compte les charges déplacées, la vitesse d’exécution et la durée du travail, est :

a. Coulomb
b. De Montmollin
c. Villermé
d. Laville

A

a. Coulomb

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9
Q

Q7 : Les ergonomes, entre 1963 à 1970, sont confrontés à plusieurs problèmes, dont celui :

a. De privilégier la santé à l’efficacité productive
b. De privilégier l’efficacité productive à la santé
c. De passer des études expérimentales à des études sur le terrain
d. De mettre en place des normes ergonomiques

A

c. De passer des études expérimentales à des études sur le terrain

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10
Q

Q8 : La SELF, fondée afin de promouvoir l’ergonomie, a été créée :

a. En 1949
b. En 1963
c. En 1968
d. En 1970

A

b. En 1963

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11
Q

Q9 : En ergonomie, l’unité analytique de base est :

a. L’activité re-créée en laboratoire
b. L’activité observée sur le terrain
c. L’activité décrite par les opérateurs
d. L’activité prescrite par l’organisation

A

b. L’activité observée sur le terrain

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12
Q

Q10 : Dans l’approche ergonomique, le pôle “objet” d’une activité de travail se réfère :

a. A l’entreprise
b. A l’opérateur
c. A la hiérarchie
d. Aux collègues de travail

A

a. A l’entreprise

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13
Q

Q11 : En ergonomie, la notion de diversité se définit de manière :

a. Synchronique
b. Systémique
c. Epistémique
d. Diachronique

A

a. Synchronique

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14
Q

Q12 : Dans l’étude de Toupin (2008), le travail de nuit des soignantes, dans le service de pneumologie étudié, s’inscrit dans un environnement dynamique, notamment car l’état de santé des patients pris en charge n’est pas complètement stable, et prévisible, et va pouvoir évoluer tout au long du poste de nuit : par exemple, des douleurs vont s’estomper, des angoisses vont se réveiller, l’état de santé va s’aggraver, etc. Cela renvoie au concept de :

a. Diversité inter-personnelle
b. Diversité des situations
c. Variables intra-personnelle
d. Variabilité des situations

A

d. Variabilité des situations

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15
Q

Q13 : Dans son étude sur le travail de nuit des soignantes, Toupin (2008) montre que, du fait de leur âge, les infirmières vont construire des façons de faire différentes au fil de leur parcours. Cette évolution des pratiques illustre le concept de :

a. Diversité inter-personnelle
b. Diversité des situations
c. Variabilité intra-personnelle
d. Variabilité des situations

A

c. Variabilité intra-personnelle

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16
Q

Q14 : Dans le modèle d’analyse de l’activité (Leplat, 1997), les déterminants :

a. Exercent leur influence isolément
b. Exercent leur influence au sein d’une configuration de déterminants
c. Exercent leur influence sur la santé des individus
d. Exercent leur influence sur le système de travail

A

b. Exercent leur influence au sein d’une configuration de déterminants

17
Q

Q15 : Dans ce modèle d’analyse, les déterminants externes :

a. Entrent dans la définition large de la tâche
b. Dépendant des déterminants internes
c. Dépendent de l’activité
d. Entrent dans la définition de l’activité

A

a. Entrent dans la définition large de la tâche

18
Q

Q 16 : Dans ce modèle d’analyse, les effets externes (sur le système) :

a. Ne concernent pas l’absentéisme et l’accidentéisme
b. Sont liés directement aux déterminants externes
c. Conditionnement l’activité déployée
d. Peuvent avoir des effets sur les déterminants internes

A

d. Peuvent avoir des effets sur les déterminants internes

19
Q

Q17 : Dans ce modèle d’analyse, les effets internes (sur l’individu) :

a. Sont toujours immédiats dans le temps
b. N’envisagent que les dégradations de l’état de santé
c. Ne sont pas couplés aux effets externes
d. Ne peuvent pas avoir d’effets sur les déterminants internes

A

c. Ne sont pas couplés aux effets externes

20
Q

Q18 : Dans la démarche ergonomique, l’étape d’analyse de la demande sert à :

a. Mettre à jour les éléments non considérés a priori dans la demande initiale
b. Répondre au problème soulevé par le demandeur
c. Formuler un diagnostic de la situation
d. Formuler des propositions d’amélioration au problème posé

A

a. Mettre à jour les éléments non considérés a priori dans la demande initiale

21
Q

Q19 : L’étape d’analyse de la demande se mène :

a. Par l’ergonome
b. Par l’ergonome et le demandeur
c. Avec tous les acteurs qui jouent un rôle dans la situation étudiée
d. Par le demandeur et les acteurs du terrain

A

c. Avec tous les acteurs qui jouent un rôle dans la situation étudiée

22
Q

Q20 : Pour Guérin et coll. (2001), la démarche ergonomique :

a. Consiste en une application d’outils pré-construits
b. Est linéaire et synchronique
c. Est singulière
d. Fournit des solutions toute faites

A

c. Est singulière