Démographie Flashcards

1
Q

Racine

A

Demos peuple et graphein écrire

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2
Q

Taux de natalité

A

Nombre de naissances / pop totale

Les hommes ne font pas d’enfants, toutes les femmes ne sont pas en âge de procréer. La population totale et sa structure peut influer sur ce taux. Exemple : une sous-représentation les catégories en âge de procréer (effet structure).

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3
Q

Taux de fécondité

A

Nombre de naissances / pop femmes (15,49)

Mais pas même fécondité à tous les âges.

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4
Q

Indice synthétique de fécondité

A

on prend les femmes pour une année donnée qui ont entre 15 et 49 ans et on additionne leur taux de fécondité. Arrivée : somme des taux de fécondité par âge pour une année donnée. Montre le nombre d’enfant moyen que mettrait au monde chaque femme d’une génération fictive pendant sa vie féconde.

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5
Q

Descendance finale

A

on additionne les taux de fécondité année après année jusque 49 ans. Elle correspond au nombre moyen d’enfant d’une génération de femme qui n’est plus en âge à procréer.

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6
Q

Taux brut de reproduction

A

nombre de fille que mettrait au monde une génération fictive de 100 femmes soumises à chaque âge, aux conditions de fécondité qu’on a observé pendant l’année considérée. Il est égal à l’indice conjoncturel de fécondité multiplié par 48,8%.

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7
Q

A partir de quel moment une population ne diminue pas ?

A

Il faut 2,1 enfants par femme.

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8
Q

Taux de mortalité

A

Nombre de décès pendant l’année / pop moyenne totale.

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9
Q

L’âge où le taux de mortalité est le plus élevé est la première année. D’où le calcul :

A

Taux de mortalité infantile : 

nombre de décès de moins de un an / nombre de naissances vivantes

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10
Q

Esperance de vie

A

durée de vie moyenne d’un individu soumis aux conditions actuelles de mortalité. On calcul cela à la naissance, pendant longtemps aussi à 35 ans et à 60 ans. Pendant longtemps écart important entre les hommes et les femmes de 8 ans. Mais cela se réduit avec le tabagisme, l’alcool, les accidents provoqués par des comportements à risque.

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11
Q

Accroissement naturel

A

confrontation entre décès et naissances. Différence entre nombre de naissances et décès enregistré au cours d’une période. Taux d’accroissement naturel ou d’excédent naturel : Excedent ou déficit naturel / population moyenne de la période

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12
Q

Migration ?

A

Déplacement durable d’individus d’un pays à un autre (migrations internationales) ou d’une région à une autre (migration intérieure).

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13
Q

Emigration

A

Migrations durables, plus d’un an porte le nom d’émigration.

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14
Q

Migration alternante ?

A

Touristes ou travailleurs saisonniers, travail entre deux pays ou deux régions : migration alternante

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15
Q

Solde migratoire

A

Solde migratoire : différence entre le nombre de personnes venant résider dans un pays et le nombre de personnes allant résider à l’étranger (émigration). Echange de populations entre pays = migration extérieure. Migration intérieure : entre communes ou régions d’un pays.

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16
Q

Transition démographique

A

Modèle décrivant le passage par étape d’un régime démographique traditionnel caractérisé par un taux de mortalité et de natalité élevé à un régime démographique moderne présentant les caractéristiques inverses. C’est à dire faible natalité et faible mortalité. L’hypothèse de base est que toutes les populations du monde vont évoluer de la même manière avec simplement des décalages de calendrier. Construit par des démographes à partir de leurs observations et de leurs analyses sur l’évolution des pays nord américains pour montrer le passage d’une forte natalité à une faible natalité et pareil pour la mortalité. A. Landry / L. Duroy / Notestein
Modèle de la transition démographique est le socle à partir duquel l’ONU effectue ses prévisions à très court terme et à plus long terme. La transition dure de 1 à 2 siècles et on la considère comme une rupture d’équilibre car il y a des décalages plus on moins forts entre natalité et mortalité.

Première phase : baisse du taux de mortalité alors que le taux de natalité se maintient. Décalage, conséquent le taux d’accroissement naturel devient élevé. En Europe occidentale, ce processus a commencé à la fin du XVIIIe et est lié à deux phénomènes essentiels : révolution agricole (chute des famines et disettes) et lié au progrès de l’hygiène et de la médecine.

Seconde phase : se produit quelques décennies plus tard au moment ou la natalité fléchit à son tour. La mortalité continue à baisser mais à un rythme plus lent d’où un ralentissement de l’accroissement naturel qui est de plus en plus faible. La baisse de la natalité à pour principale cause la baisse du taux de fécondité qui elle même s’explique par des changements socio-culturels. Cette phase débouche sur un équilibre avec une faible croissance démographique.

17
Q

Théories de Malthus

A

Malthus présente en 1798 une analyse en confrontant la croissance démographique et des ressource agricoles. Ces observations le conduite à énoncer une loi de population avec croissance de la population et moyens de subsistance.

Population 1 2 4 8

Moyens de subsistance : 1 2 3 4

La population livrée à elle même croit selon une progression géométrique alors que les moyens de subsistance ne connaissent que progression arithmétique. La loi des rendements décroissants : à partir d’un moment donné, toutes les terres cultivables sont exploitées, on arrive au moment où l’accroissement de la nourriture dépendra de l’évolution des méthodes de production. Il se plante sur les apports de la RI à l’agriculture. Malthus fait de l’induction abusive. Les accroissements annuels vont diminuer et de plus en plus. La population fait trop d’enfants (comme les lapins), notamment les pauvres. La solution est de respecter la contrainte morale mais l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage qui doit être le plus tardif possible. La population freinera d’elle-même l’augmentation de la population. Soit on ne respecte pas cette contrainte morale et on aboutit à une surpopulation d’où misère, famine qui provoque une chute de la nuptialité et hausse de la mortalité et diminution donc de la population jusqu’au point d’équilibre.

Ce qui préoccupe Malthus ce n’est pas l’augmentation de la population mais l’augmentation des pauvres. Il considère que les lois en faveur des pauvres « créent les pauvres qu’elles assistent » et diminue la part de substances qui revient à chacun. La solution c’est l’abstinence qui s’ajoutant à la garantie d’un salaire minimal pour ceux qui travaillent, permettant de limiter la croissance de la population laborieuse et équilibre des ressources naturelles.

« Il n’y a pas de place pour eux au grand banquet de la nature ».

Pour Marx, il n’existe pas de lois naturelles et universelles de la population. La reproduction des humains est une conséquence du niveau de développement économique et au système économique. La surpopulation quand elle existe « n’est nullement commandée par une limite dans la production des subsistances mais par des limites imposées par les conditions de production particulières », propre au capitalisme. Les capitalistes augmentent la composition organique du capital (CC/CV) ce qui se traduit par du chômage. La surpopulation, excès de l’Offre par rapport à la Demande de travail dérive du processus de production capitaliste et est liée aux lois du fonctionnement du capitalisme. Il n’y a pas excès d’individu mais sous-utilisation de la population ouvrière potentielle. La sous consommation résulte du sous emploi et du faible niveau des salaires et des inégalités de revenus.

La loi de Malthus est infirmée par trois constats :

Loi des rendements décroissants dans l’agriculture devenue pour lui une loi universelle (induction abusive) a été contredite par la réalité avec une progression dans les rendements, bien plus qu’arithmétique. Sous-estimation des possibilités d’amélioration.

Erreur, il pensait que la révolution démographique proviendrait de la multiplication des naissances. En réalité, on se rend compte que c’est la chute de la mortalité dans un premier temps alors que la natalité se maintient à un niveau élevé.

La diminution des naissances pourrait résulter de l’abstinence. La réduction provient d’autres causes : contraception, travail des femmes, instruction…

Certains considèrent que Malthus est l’un des annonciateurs de l’ère contemporaine avec l’explosion démographique notamment dans les pays du tiers monde. Les faits lui donneraient a priori raison. La progression de la population serait supérieure à la croissance des disponibilités alimentaires. Elle entretient la sous-nutrition, disette et misère.

18
Q

démographes et économistes néomalthusiens

A

Pour les démographes et économistes néomalthusiens une croissance démographique trop forte maintient la pauvreté qui s’auto-entretient par une série de cercle vicieux. R. Nurkse : les pauvres ont des revenus très faibles, pas d’épargne, ne contrôlent pas la natalité, le revenu devient de plus en plus faible, etc. Si les rendements ne sont pas réellement décroissants dans ses PED, les petites exploitations et des paysans en surnombre ne permettent pas des améliorations décisives. Comme le pensait Malthus la maitrise de la fécondité et une plus faible croissance démographique seraient un préalable au développement. Cette approche est considérée comme trop réductrice. En s’interrogeant sur les causes les plus essentielles des problèmes des PED. Comme au XIXe, en Europe, le boom démographique résulte d’abord dans les PED de la chute de la mortalité (infantile principalement). Cette chute qui est rapide et qui doit beaucoup aux transferts de technologies occidentales en matière de santé. Les famines et la mal-nutrition sont davantage liées aux blocages économiques, à la pauvreté et aux conflits armés qu’à l’explosion démographique.

19
Q

Effet Boserup

A

E. Boserup est l’auteure d’un ouvrage Evolution agraire et pression démographique paru en 1965. Critique directe des approches néo-malthusiennes. Pour elle, non seulement la croissance démographique n’est pas un frein au développement mais au contraire, elle exerce une pression positive en faveur du changement technique dans l’agriculture. Exemple d’une population peu élevée sur un grand espace donne une faible densité démographique, elle ne pousse pas à modifier le système d’utilisation du sol comme l’agriculture sur brûlis. Cette dernière consomme beaucoup d’espace et est compatible quand la population est faible et clairsemée. Par contre, un fort accroissement démographique exerce une pression sur l’occupation des terres et incite à entreprendre des améliorations. Mais ces innovations ont un cout : augmentation de la charge de travail mais en même temps amélioration des rendements de l’agriculture à l’origine d’un point de départ d’un processus de développement. Illustration : Inde où une forte pression démographique a été un des principaux facteurs de la révolution verte traduite par l’utilisation de nouvelles semences (riziculture, blé). Ce schéma peut aider à comprendre le paradoxe africain ou en dépit d’une croissance démographique importante, la faible densité humaine n’a pas stimulé les progrès de l’agriculture.

La thèse de Boserup a des limites. La pression démographique n’a pas que des effets positifs. Elle peut entrainer des effets socio-économiques négatifs. Par exemple : les ruptures d’équilibres écologiques, un surpeuplement local, la surexploitation de sols fragiles (rendus infertiles)…
Les investissements démographiques comme les investissements en faveur de la santé, d’école, équipements dans les services publics sont en concurrence avec des investissements directement productifs. On peut avoir aussi comme conséquence un sous emploi élevé. Un consensus existe pour considérer qu’il faut à la fois mener parallèlement à des mesures en faveur du développement économique, des politiques de limitation de naissances y compris par la contraception…

20
Q

Alfred Sauvy

A

Disciple de M. Halbawch. Considéré comme anti-malthusien, favorable aux thèses natalistes comme Adolphe Landry. Il sera directeur de l’INED pendant 17 ans et sera même directeur de la « revue population » jusqu’en 1975. Auteur de l’expression « tiers-monde ».
Il présent une vision alarmiste de la baisse de la fécondité et du vieillissement de la population qui en a résulté. Il y a des connotations particulières dans ses écrits notamment sur les autres pays qui connaitraient une explosion, un « déferlement » qui pourrait avoir un impact sur nous.

21
Q

Transition démographique

A

La transition démographique dans sa première phase se traduit par une forte natalité, forte fécondité alors que la mortalité diminue. La population augmente et rajeunit.
Il en résulte à moyen terme une croissance des apports de main d’oeuvre sur le marché du travail donc une croissance de l’offre de travail qui contribue à l’augmentation de la production et des profits qui sont réinvestis… +∞
La révolution industrielle est favorisée par une main d’oeuvre à bas prix sur un marché du travail avec prédominance d’un mode de régulation concurrentielle (Polanyi).

22
Q

Baby Boom

A

Naissances nombreuses à partir d’un taux de natalité élevé, ce sont elles qui sont déterminantes dans l’accroissement naturel. On assiste des effets immédiats : population des inactifs qui est renforcée. Dans un second cas, l’offre de travail augmente. 60 ans plus tard, la population inactive augmente. Diminution de l’offre de travail.
Dans les PDEM, rajeunissement de la population et augmentation de la population inactive. A moyen terme, dès le début des années 1960, l’offre de travail s’accroit et dans le cadre du mode de régulation fordiste, une bonne articulation entre production et consommation de masse favorise un équilibre entre O et D de travail (plein emploi) sur un marché du travail régulé par des compromis et institutionnalisé (R. Castel). Un solde démographique positif génère des consommateurs supplémentaires entretenant la demande effective d’où une augmentation de la demande de travail pour faire face à cette demande effective croissante. A long-terme, depuis le début du XXIe siècle croissance des effectifs et de la part des personnes âgées avec des retraits plus massifs du marché du travail et un vieillissement de la population active. L’offre de travail diminue ce qui constitue un facteur de baisse du chômage a priori. Ce n’est que si la demande de biens et de services progresse davantage que l’offre de travail (dans une approche keynésienne) que l’on va assiste à la création d’emplois.

23
Q

Situation des PED

A

Il y a les NPI et on peut y joindre la Chine. La démographie repose surtout sur des naissances nombreuses liées à une structure par âge (beaucoup de jeunes) et à une fécondité élevée. Sur une population active plutôt jeune et sur une migration interne de population. Par contre la faiblesse initiale des salaires a pesé sur la demande interne, de la croissance de la production et de l’emploi d’où une augmentation progressive des salaires. Dans les PED qui n’ont pas réussi à augmenter les revenus d’une part importante de la population, une main d’oeuvre abondante et jeune connait le chômage et d’autres formes de sous-emploi d’où une émigration qui provoque une détente sur le marché du travail. Une émigration qui provoque une détente sur le marché du travail, tout en privant ces économie d’une partie de leur main d’oeuvre qualifiée « brain drain » (fuite des cerveaux).

24
Q

Effets des migrations sur l’offre de travail

A

L’émigration des population des PED vers les PDEM a concerné pendant longtemps une main d’oeuvre non qualifiée jeune et mobile. Cette émigration a alimenté la population active dans les PDEM contribuant à éviter une pénurie de main d’oeuvre (trente glorieuses). On assiste de plus en plus à des transformations dans les qualifications de cette main d’oeuvre qui est de plus en plus qualifiée.
On peut évoquer l’exode de Mariel. En avril 1980, on a assisté une forte immigration cubaine vers la Floride à la suite de l’annonce par F. Castro de l’acceptation de laisser ceux qui veulent partir en partant du port de Mariel. En effet, une grande partie de ces cubains s’est installée en Floride, la population active a augmenté de 7%. Un journaliste et économiste a étudié cet événement David Card et comparé la situation de Miami en 1981 et celle de 4 autres villes témoins non affectées par cette immigration mais qui avaient un profil similaire à celui de Miami. Les résultats sont surprenants puisqu’ils montrent que quelque soit la population prise en compte : blanche, hispanique ou noir, le chômage a moins augmenté et dans certains cas plus diminué à Miami que dans d’autres villes. L’effet est donc inverse. Cette croissance de la population active n’a pas exercé d’impact négatif dans la population active dans la mesure où on l’a mobilisé notamment en pratiquant des investissements de capacité qui ont nécessité une main d’oeuvre supplémentaire. Plus de main d’oeuvre donc plus de salaires versés, les salaires versés à des travailleurs plus nombreux ont augmenté la demande, l’immigration a généré une nouvelle demande qui a provoqué des anticipations positives de la part des entreprises. Ici, le constat est que si ces immigrés ont été embauchés c’est que la productivité marginale du travail était supérieure ou égale au salaire. Du fait de l’augmentation de la productivité marginale on a assisté à une baisse des prix relatifs, à une augmentation des salaires et à une stimulation des investissements. L’auteur en tire la conclusion suivante : l’emploi peut s’adapter à la population active même à court terme.

25
Q

Impact du vieillissement sur l’emploi et le chômage

A

A priori, le vieillissement démographique contribue à une baisse du chômage. L’offre de travail est moins nombreuse. De plus, les politiques menées dans l’ensemble des PDEM se traduisent par un recul de l’âge de la retraite avec une augmentation de l’âge légal et de la durée de cotisation (annuités), une hausse des prélèvements obligatoires pesant sur les actifs occupés et se traduisent aussi par une baisse des pensions. Conséquence : le financement du vieillissement démographique (retraites, santé) risque d’alourdir le cout du travail global ou de réduire la demande de travail ou encore de conduire à une baisse des salaires. Dans ce cas, effets négatifs sur la consommation et l’emploi. Dans le même temps, on a assisté pendant longtemps d’actifs âgés et des mises en pré-retraites. Le cout plus important de la main d’oeuvre liée à l’expérience et à la promotion à l’ancienneté freine sa reconversion car les employeurs en cas de licenciement ne l’embauche plus. Les salaires plus élevés des salaires âgés nourrissent une demande effective plus importante ce qui favorise les créations d’emploi permettant de réduire le chômage.

26
Q

Effets sur la productivité et la mobilité

A

Le vieillissement démographique entraine des effets sur le productivité (A. Sauvy)
Moindre résistance physique, lassitude, dépréciation des compétences et des qualifications, difficultés à s’adapter aux nouveaux métiers et aux nouvelles technologies…
Mais effets positifs comme l’effets d’expérience et d’apprentissage. De plus, une politique de formation continue et une adaptation des postes de travail aux actifs âgés peuvent contribuer à maintenir leur productivité. La mobilité des actifs âgés est plus faible que celle des actifs jeunes. Le vieillissement rend donc le marché du travail moins fluide. Cela peut être compensé partiellement comme le développement des secondes carrières.

27
Q

Vieillissement de la population

A

Avec la baisse de la fécondité (dès 1965 2,8 puis baisse) et de la natalité (1972) [Décalage entre les deux à cause d’une effet de structure car les femmes étaient nombreuses en âge de procréer mais en moyenne elles en avaient moins.] et effet du baby-boom et hausse de l’espérance de vie provoquent une modification de la structure par âge et on assiste à un vieillissement. Effet qui se retrouve partout dans les PDEM mais pas au même moment et dans l’ampleur (effet moins important pour les pays à forte natalité et à forte immigration).

28
Q

Financement des retraites

A

On peut dire qu’à partir du milieu des années 2000 (2005 en France), la cessation d’activité des premières générations du babyboom a déstabilisé le rapport entre actifs et retraités. Ce problème va se poser jusqu’à la fin des années 2030. Ratio de dépendance vieillesse :

La dégradation de ce ratio traduit un problème de financement par les actifs occupés. Il est clair que la question des retraites est en partie une question démographique mais ils ne sont pas les seuls. L’argument numéro 1 est que l’espérance de vie augmente donc les individus doivent travailler plus longtemps. Mais débat sur cet argument puisque on peut rétorquer qu’une grande partie de ce temps plus long pourrait être utilisé pour avoir une retraite plus longue entrainant des loisirs et des consommations. La bonne santé permet d’utiliser mieux son temps libre. En même temps, la question se pose pour les individus qui ont commencé à travailler tôt ou ceux qui ont exercé des tâches plus pénibles. Enjeux économiques et sociaux. Il est évident que le problème de financement des retraites que le chômage est important. Le chômage peut être lui même lié à la durée du travail. Qui va financer les retraites ? Part du financement par les revenus du travail doit être réduite par une part plus importante financée par les revenus du capital ? Problème de complexité du régime de retraite. Notamment : répartition (les actifs occupés financent pour les retraités) / capitalisation.
Des choix politiques doivent être faits : société où l’on va travailler moins longtemps (et libération d’emplois) ou conduire les actifs à travailler le plus longtemps possible pour obtenir le plus de production (et limiter la durée de versement des retraites). Ces dernières années, on retrouve les mêmes tendances partout avec de plus ou moins grandes ampleurs (67 Allemagne) : hausse des cotisations, des annuités, de l’âge de départ, diminution des retraites ou plus faible croissance des montants (avant 1993 indexation sur le salaire moyen puis indexation sur la hausse des prix et enfin, plus d’indexation, baisse du pouvoir d’achat).