De la poudre à canon à la mort aux rats Flashcards
- Ce qu’est le salpêtre et à quoi il servait ?
Il y a plusieurs siècles, les Chinois traitaient l’angine de poitrine avec du nitrate de potassium (ou salpêtre qui servait à faire de la poudre noire). En 800 av. J.-C. un document médical recommande que les malades placent du nitrate de potassium sous la langue. On leur promet un soulagement immédiat. Le nitrate de potassium est inactif. Des enzymes de la bouche (nitrate réductase) le transforment en nitrite de potassium qui, en milieu acide, devient de l’oxyde nitrique et qui dilate les vaisseaux
Comprendre la démarche de Balard et celle Guthrie avec le nitrite d’amyle
En bref: 1844 Jerome Balard isole le nitrite d’amyle qui dérive de l’alcool amylique pour élucider un problème relié à la fermentation du vin. Le nitrite d’amyle donne des fucking maux de tête. Feck là Guthrie investigue ce mal de tête là avec des lapins. Puis il découvre que le radical NO a un effet antiangineux.
Détaillée: Balard pharmacien est demandé en 1844 auprès de producteurs de vin pour élucider un problème particulier relié à la fermentation de l’eau-de-vie de marc de raisin. Balard identifiera une substance, un alcool, l’alcool amylique et se met à préparer de nombreux dérivés de cet alcool amylique, dont le nitrite d’amyle. Au moment de la synthèse du nitrite d’amyle, Balard rapporte qu’il a de sérieux maux de tête.
Selon Guthrie, qui a fait des travaux sur les lapins, les maux de tête de Balard sont probablement dus à une impureté (acide cyanhydrique qui sert à la synthèse du nitrite d’amyle). Du point de vue d’un chimiste, il est préférable de ne pas inhaler du nitrite d’amyle, mais d’un point de vue médical, les effets observés avec le nitrite d’amyle soulèvent toutes sortes de questions. On finit par découvrir que le radical NO était responsable d’un effet antiangineux et on se mit à fabriquer des dérivés nitrés.
Ce qu’est la maladie du lundi
Dans les usines d’explosifs, les ouvriers souffraient souvent de « flusching » et de maux de tête lorsqu’ils retournent travailler à l’usine de munitions le lundi. Ils appelaient cette maladie « la maladie du lundi ». En fait, au cours de leur travail en semaine, les ouvriers ont leur système circulatoire complètement dilaté. Durant la fin de la semaine, leur organisme revient à la normale et lorsqu’ils rentrent le lundi, l’exposition brutale à la nitroglycérine leur donne le mal de tête.
Apprendre la démarche de Brunton
Thomas Lauder Brunton est un pionnier de l’utilisation du sphygmographe. En 1867, il l’utilise pour surveiller l’élévation de la pression artérielle qui accompagnait les attaques d’angine de poitrine chez ses patients. Un jour, il est confronté à une crise d’angine particulièrement sévère chez un de ses malades. Comme c’était la mode à l’époque, il lui fait une petite saignée. Il note alors que lorsque l’on pratique des petites saignées de trois à quatre onces, la douleur s’estompe pour 24 heures, mais revient le jour suivant. Comme il le pense, les saignées entrainent une diminution de la tension artérielle, ce qui soulage la douleur du patient et laisse croire à Brunton que le soulagement de la douleur était dû à une baisse de la tension artérielle (qu’il observe d’ailleurs).
Brunton se rappelle alors qu’un ami médecin, le Dr Arthur Gamgee, faisait des expériences avec le nitrite d’amyle. Au cours d’expériences inédites avec le sphygmographe et l’hémodynamomètre, il réalisa que le nitrite d’amyle diminue la tension artérielle chez l’homme et l’animal. Il pense donc qu’à la suite des travaux de Gamgee, il pourrait utiliser le nitrite d’amyle pour baisser la tension artérielle sans danger pour la santé du patient. Il contacte le Dr Arthur Gamgee (1841-1909) qui lui prépare du nitrite d’amyle. De plus, il savait que le nitrite d’amyle cause des rougeurs faciales (flushing), un gonflement des carotides et des maux de tête. Il avait déduit que cet effet de flushing était dû que c’était les petits vaisseaux de la peau qui se dilataient sous l’action du nitrite d’amyle. Il se disait aussi que si les petits vaisseaux du cœur pouvaient ainsi se dilater, on pourrait soulager les crises d’angine de poitrine.
Il met donc 5 à 10 gouttes de nitrite d’amyle sur un chiffon qu’il fait inhaler à son malade. Ce qu’il pensait arriva. En 30 à 60 secondes et après cette rougeur momentanée de la figure (flush facial), la douleur disparaît complètement et ne revient habituellement pas. L’effet de vasodilatation du -8- nitrite d’amyle dure environ 5 minutes. À la suite des travaux de Brunton, on reconnaît la valeur du nitrite d’amyle en médecine.
Découverte depuis 1847, la nitroglycérine est disponible. VF
vrai
- Comprendre la découverte de l’héparine
Depuis l’antiquité, on recherche des moyens de liquéfier le sang (rapport avec théorie des humeurs ? et lorsqu’on faisait des saignées, on voulait que le sang coagule le moins possible…)
Vers 1910, des équipes ont été capable d’extraite des anticoagulants provenant du voie des animaux…
Jay Maclean, étudiant en médecine, découvre dans le foie de chien, une substance liposoluble qui retarde le coagulation. (c’était en fait une anti-thrombine) et pour le tester il metta cette substance liposoluble dans un bécher rempli de sang de chat et (qqn je sais pas qui) lui demande de l’avertir lorsque le sang coagulerait, et évidemment le sang n’a jamais coagulé.
1918 : William Henry Owen ? Va isoler cette substance découverte par Maclean et la nommer héparine.
La maladie du mélilot et ses conséquences ?
L’histoire commence en 1920 dans les plaines du Dakota du Nord et du sud de l’Alberta où l’on avait observé que le bétail apparemment en bonne santé mourait d’hémorragies internes sans cause apparente. Des vétérinaires demandés sur les lieux n’en trouvèrent pas la cause. Ils furent bien obligés de conclure que la maladie n’était pas due à un microorganisme pathogène ou encore à une déficience alimentaire. Plus tard, on finit par remarquer que le bétail était plus souvent malade lorsque le fourrage humide contenait du mélilot (« Melilotus alba ou officinalis) contaminé par des moisissures comme le « Penicillium nigricans ou jensi ». La maladie fut connue alors sous le nom de « Maladie du mélilot »et on reconnut qu’elle était due à du fourrage contenant du mélilot gâté ou contaminé ou encore fourrage conservé trop longtemps dans les silos. Dans le monde vétérinaire, c’était une maladie tout à fait nouvelle. Cette maladie qui se manifestait environ 15 jours après l’ingestion entrainait une diminution du processus de coagulation du sang et tuait l’animal en 30-50 jours.
Parle moi de la découverte du dicoumarol et de la warfarine
un étudiant senior Eugen Wilhelm Schoeffel d’origine allemande plonge ses mains dans le récipient pour constater qu’on n’y trouve même pas un seul caillot. Après avoir examiné la situation, Link quitte le labo vers 19 h 00 en laissant son étudiant réfléchir à la situation. Il fut décidé à rechercher dans le fourrage laissé par le fermier la substance qui pouvait empêcher le sang de coaguler. Après six ans de labeur, Mark Arnold Stahmann, un étudiant gradué de Link, isola et purifia ce principe actif anticoagulant le 28 juin 1939. Il s’agissait d’un produit naturel oxydé dans le foin moisi ou bishydroxycoumarine (le 3,3’-méthylènebis [4-hydroxycoumarine.)
En 1941, le produit fut commercialisé sous le nom de Dicoumarol™ et il fut très utilisé puisque le seul anticoagulant que l’on avait était l’héparine, que l’on devait donner en injection alors que le Dicoumarol™ se prenait par la bouche.
Il eut l’idée saugrenue de se servir d’un dérivé de la coumarine comme raticide (il se rappelle des animaux morts d’hémorragies), les rats mourraient selon lui après avoir absorbé le poison, d’une hémorragie digestive. Il revit dans sa tête toutes les substances relatives au Dicoumarol™ synthétisées dans son laboratoire, mais il trouvait que ce raticide n’était pas très bon agissant trop lentement. En 1948, un dérivé 3-substitué, toujours préparé par l’équipe de Link, dix fois plus puissant que le dicoumarol, fut proposé comme raticide : la mort-aux-rats était née. Anticoagulant d’action prolongée, la nouvelle substance allait rapidement faire le tour du monde et rapporter beaucoup d’argent à la Wisconsin Alumni Research Foundation (WARF), ce qui lui donnerait son nom de Warfarine. (Warf et la fin de coumarine) On en fit la promotion en 1948 comme raticide.
Parle moi de la découverte de la nitroglycérine.
découverte d’Acanio Sobrero (1840)
acide sulfurique +acide nitrique + glycérine= glycérine fulminante (nitroglycérine)
Alfred Nobel. reprend la découverte de Sobrero pour fabriquer des explosifs.