Culture et psychologie communautaire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la culture?

A

Une façon d’être
-Agir: (la culture comme un ensemble de pratiques sociales) rituels, coutumes, comportements, loisirs, nourriture, la langue, la musique
-Penser: (la culture comme un système de croyances et valeurs) idées, croyances, mode de perception du monde, philosophie, les valeurs qui permettent d’organiser une société, accès à l’éducation, santé.
-Ressentir: (la culture comme un ensemble d’émotions et de symboles partagés) récits, expériences, expression des émotions, valeurs, symbole, notion bien/mal, vie/mort. Partiellement ou complètement inconscient, peut devenir conscient quand on est confronté à une autre culture, subjectif.

Les façons de ressentir influencent les façons de penser qui influencent les façons d’agir

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2
Q

À quoi sert la culture?

A

-Permet d’être adapté à notre environnement physique et social, savoir comment se comporter pour être dans la marge dépendamment de notre environnement.
-Nous dicte comment agir de la «bonne façon» EX: avant la covid, un bon employé c’était celui qui rentrait même si il était malade, maintenant c’est l’inverse.
-Trait d’union entre les autres et soi-même
-Donne un sens à notre monde

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3
Q

Comment la culture influence la sens et l’action?

A

EX: entendre des voix selon différentes cultures
-La présence de démon —> exorcisé
-Une communication avec l’autre monde —> protégé par sa communauté
-Maladie psychiatrique –> médicamenté ou interné

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4
Q

Qu’est- ce que la multiplicité culturelle?

A

Se rapporte aux conditions, aux modes d’expression et aux expériences de différents groupes. Les dimensions s’additionnent et contribuent à la création de nos identités complexes.

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5
Q

À quoi sert la culture (suite)?

A

-Pas seulement nationale mais régionale, familiale, organisationnelle, genrée (comme l’exemple des hommes qui ne vont pas chercher de l’aide), teinté par notre éducation, notre scolarité, âge, loisir, etc.
-Se construit à partir de nos identités multiples
-Notre culture n’est pas LA façon de faire mais UNE façon de faire
-Il y autant de cultures qu’il y a d’environnements et de personnes qui les portent

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6
Q

Le partenariat en psychologie communautaire. Quelle est la différence entre l’universalité et la spécificité?

A

-Universalité: qui s’étend, s’applique à la totalité des personnes, au-delà des frontières physiques et culturelles, connaissances qui s’appliquent à toutes les cultures.
-Spécificité: propre à un groupe et à lui seul et commun à tous les individus du groupe.
EXEMPLE
-Universalité: en prévention du suicide, l’accumulation d’une exposition prolongée à des facteurs de risque augmentent le suicide.
-Spécificité: spécificité des facteurs de risques. USA: retirer les armes réduiraient le taux de suicide mais au Nunavut, ils ont tous des armes mais ils ne sont pas utilisé pour le suicide mais pour la chasse.

Importance du contexte, essentiel à la compréhension des réalités en psycho communautaire.

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7
Q

Le partenariat en psychologie communautaire. Qu’est-ce que le partenariat? Et la compétence interculturelle?

A

-Partenariat: Passe par la médiation entre les cultures institutionnelles et communautaires.
-Compétence interculturelle: la capacité à valoriser, intégrer et rapprocher de multiples visions du monde, cultures et identités.

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8
Q

Le partenariat en psychologie communautaire. Quels sont les définitions de multiculturel, interculturel et assimilation?

A

-Multiculturel: coexistence de cultures différentes à l’intérieur d’une même société
-Interculturel: contexte de diversité culturel marqué par l’interaction sociale, l’échange réciproque et le respect.
-Assimilation: conformité d’un groupe par rapport à un groupe dominant (imposition d’une culture sur une autre culture)

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9
Q

Qu’est-ce que l’espace éthique?

A

-L’espace éthique est l’espace entre différentes manière d’agir, de penser et de ressentir. Peut être pleins de tensions et d’opportunité de rapprochement.
-Le but est de trouver un espace d’engagement de dialogue entre les cultures pour trouver un juste milieu –> un espace de rencontre respectueux et éthique dans nos façons d’agir, penser et ressentir pour se comprendre et se respecter dans nos différences sans qu’il y ait pleins de tensions.

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10
Q

Partenariat en psychologie communautaire. Définition de la culture occidentale.

A

-Agir
-Penser: égocentrique (l’individu prime sur la nature, centre de la société), individualiste
-Ressentir: liberté, égalité, justice, droit au bonheur, progrès

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11
Q

Partenariat en psychologie communautaire. Définition de la culture autochtone.

A

-Agir
-Penser: Écocentrique (la nature a autant de droit et d’importance que l’humain), cosmocentrique
-Ressentir: sagesse, amour, respect, courage, honnêteté, humilité, vérité

Exemple Inuit Qaujimajatuqangit –> vivre une bonne vie/ être équilibré
-Agir: frigidaire communautaire, utilisation totale de l’animal chassé, silence (maintenir harmonie), transmission intergénérationnelle des savoirs
-Penser: travailler pour le bien commun, respecter la vie sous toutes ses formes, maintenir l’harmonie et l’équilibre, préparer l’avenir de manière continue
-Ressentir: 38 valeurs Inuit.

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12
Q

Barrières aux relations communautaires. En quoi la vision du monde est une barrière?

A

-Le suicide c’est relationnel, donc c’est tout. Dans une vision écocentrique, l’être est en relation avec tout. Plusieurs relations ont été coupé quand on recule dans le temps. Donc, pour prévenir le suicide, il est important de se concentrer sur la reconstructions de ces liens/relations.

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13
Q

Barrières aux relations communautaires. En quoi les biais inconscients sont une barrières?

A

-Les biais inconscient sont des raccourcis de pensée, on doit essayer de les rendre conscient pour ne pas les agir –> engendre méfiance.
-Conjectures, croyances ou attitudes apprises dont nous avons pas toujours conscience.
-Raccourcis empruntés par notre cerveau pour aider à la prise de décision.
-Vecteurs d’idées fausses et renforcent les stéréotypes.
-Jouent presque toujours au détriment du groupe de statut inférieur.
-Puissants déterminants du comportement.
-Se développent au fil du temps, de nos expériences de vie, notamment notre exposition à différents stéréotypes.

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14
Q

Barrières aux relations communautaire. Définition du biais inconscient; l’ethnocentrisme.

A

-Interpréter la culture d’autrui à travers son propre système culturel de références et sa propre expérience sans tenir compte de celui de l’autre.
-Génère un sentiment de supériorité
-La réalité des autres sont vues comme étrange, inférieure ou même menaçante
-À l’origine des croisades, colonisation, guerre
-Associé au concept de racisme

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15
Q

Barrières aux relations communautaires. Définition du biais inconscient; hiérarchisation des savoirs.

A

-Injustices épistémiques dans l’accès, la reconnaissance et la production des savoirs.

-Des années d’oppression et dévalorisation des connaissances expérientielles, traditionnelles et locales.
-Perception occidentale de la connaissance, les critères de validités scientifiques favorisent une connaissance occidentale.
-Détermine ce qui est autorisé, entendu, écouté, et présumé crédible ou valide.
EX: influence même les inuits, ne pas faire confiance à une infirmière inuit puisqu’elle n’est pas considéré comme pouvant avoir les compétences nécessaires.

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16
Q

Barrières au relations communautaires. Définition du biais inconscient; la perception d’autorité (dans un contexte de partenariat)

A

-Lié à l’histoire personnelle et collective, à l’expérience face à un groupe ou un individu dominant.
-Renvoi à l’internalisation des préjugés et de biais —> engendre une diminution de l’estime personnelle. Difficulté à s’exprimer, prendre position causé par une perception d’autorité.
-Entrave à la liberté –> agir, penser et expression.

17
Q

Barrières aux relations communautaires. Définition de la méfiance.

A

-Ancrée dans le passé: colonisation, esclavage, guerres, dogme religieux
-Liée aux relations de pouvoir: privilèges, inégalités, stigmatisation, discrimination
-Passé d’une génération à l’autre: narratif culturel, survie du groupe
-Entretenue par le discours de société: préjugés véhiculés, rôle des médias

18
Q

Facilitants aux relations communautaires. Création d’un espace éthique; pourquoi est-il important de s’engager à porter un regard sur son propre système de pensées et de valeurs?

A

-Pour prendre un pas de recul, se décentrer et porter un regard sur soi.
-TRAVAILLER SUR BIAIS INCONSCIENT: en prendre conscience, agir afin de les réduire (s’informer, cotôyer, voir autrement), les dénoncer (soutenir vos collègues, contribuer aux changements sociaux)
-PRATIQUE RÉFLEXIVE: porter regard critique sur son propre fonctionnement. analyser ses actions, prendre conscience des cohérences/incohérences entre les pensées et les actions, entre les croyances et les pratiques. Créer une modélisation active de sa pratique en constante évolution.

19
Q

Qu’est-ce que constitue la pratique réflexive et ses «étapes»

A

Réflexion avant l’action, dans l’action (est-ce qu’il y a de la confrontation, est-ce qu’il y a des gens qui semblent mal à l’aise), sur l’action, pour l’action (pour le futur)

20
Q

Facilitant aux relations communautaires. Création d’un espace éthique; pourquoi est-il important de s’engager à la rencontre de l’autre

A

Pour comprendre sa façon de voir les choses, ses valeurs.
-S’INFORMER: en amont et tout au long du processus, privilégier les ressources conçues ou recommandées par les membres des communautés, oser sortir de sa zone de confort et des modes d’apprentissages réguliers, s’informer au niveau intellectuel et expérientiel.
-ÉCOUTER: l’expression des besoins, compréhension des causes/solutions, l’histoire, silences, vécu, légendes, rôle qu’on vous attribue, perception que l’on a de vous, frustrations, espoirs, souvenirs, revendications, TOUT
-PARTICIPER: le partenariat ne se fait pas uniquement avec les membres officiellement partenaire! favorise bouche-à-oreille, maximise occasions d’apprentissage, nourrit confiance mutuelle, donne la place au plaisir.

21
Q

Facilitants aux relations communautaires. Création d’un espace éthique: pourquoi est-il important de dialoguer?

A

Pour nourrir un terrain commun ou on va interagir de manière respectueuse ensemble, permet de négocier en respectant le système de pensées/valeurs de l’autre
-CHANGER SA PERSPECTIVE: de la défense à la compréhension, de l’expert à l’apprenant, du chercheur à l’humain.
-RÉCIPROCITÉ: aller au-delà de la recherche, s’ouvrir aux autres, s’impliquer, relier l’humain à l’humain, faire les efforts pour maintenir les relations, redonner les résultats pour qu’ils soient utilisables dans la communauté, contribué aux changements souhaités
-MISER SUR LE RELATIONNEL: relation authentique avec les personnes concernées, motivation intrinsèque; engagement personnel réel pour la cause.