Crime au 20e siècle Flashcards
Quelles sont les 3 mutations sociales qui surviennent au 19e siècle ?
- La monté du libéralisme éconnomique
- L’urbanisation massive
- Le développement de l’État moderne
Qu’est-ce qui caractérise la montée du libéralisme économique (mutaion sociale) au 19e siècle ?
Elle se caractérise par l’industrialisation qui modifie la nature du travail. Il n’y a plus de métier traditionnels comme artisan et le métier d’ouvrier est en rupture avec les modes de production traditionnels.
Arrive ensuite le développement du capitalisme qui structure la société en fonction du travail. Le capitalisme est bien plus qu’un système économique.
Finalement, la division de classe bourgeoisie et ouvrier avec une profonde inégalité des moyens causés par le capitalisme, la libre entreprise et la recherche de profit.
Qu’est-ce qui caractérise l’urbanisation massive (mutaion sociale) au 19e siècle ?
Il y a un renversement rapide de la distribution de la population en Occident (Campagne/Ville) puisque la campagne ne permet pas aux gens de survivre.
Il y a un fort exode rural provoqué par les mauvaises conditions de vie. On recherche de l’emploi en ville.
Une des explications des mauvaises conditions de vie est la division des terres qui fait en sorte que de moins en moins de terres sont allouées aux nouvelles génération.
L’augmentation de la population urbaine contribue à l’apparition de problèmes sociaux de manière rapide.
Qu’est-ce qui caractérise le développement de l’État morderne (mutaion sociale) au 19e siècle ?
Les régimes monarchiques sont remplacés par des États-Nations avec une représentation partielle. Partielle, car ce n’est pas toute la population qui est représentée. Arrivée du Nationnalisme.
Les légitimités sont dorénavant fondées sur le Droit et les lois habitantes plutôt que sur Dieu.
L’enjeu fondamental est le rôle que l’État doit avoir envers la société et son degré d’intervention. On choisira alors d’intervenir le moins possible pour ne pas brimer la liberté des individus. Le prix de la liberté c’est d’être seul et être seul c’est se débrouiller.
Quelle est la première grande tendance du crime au 19e siècle?
La première tendance est la chute des crimes violents.
Elle s’amorce en réalité vers la fin du 18e siècle
Malgré que l’homicide soit le crime le plus facilement répertoriable, la tendance se remarque pour tous les crimes violents.
Quelle est la deuxième grande tendance du crime au 19e siècle ?
C’est le renversement des crimes de violence et de biens. Pendant que les crimes contre les biens augmentent jusqu’à devenir plus important que les crimes violents.
Vers la fin du siècle les crimes contre les biens plafonnent et commencent à suivre la courbe des crimes violents tout en restant plus nombreux.
Quelle est la troisième grande tendance du crime au 19e siècle ?
C’est l’hégémonie des délits contre l’ordre public. Elle devient la catégorie dominante. Ex : Ivrognerie, vagabondage, etc.
Ce type de crimes subit un accroissement spectaculaire et devient la source principale de criminalité.
Quels sont les deux types de facteurs qui expliquent les trois grandes tendances de la criminalité et que sont-ils ?
Il y a d’abord les facteurs positifs. Ce sont des facteurs qui expliquent une variation RÉELLE de la criminalité.
Ensuite, il y a les facteurs structurels qui sont d’avantage une construction sociale. Par exemple, cela peut être la manière de faire la répression qui change.
Quels sont les facteurs positifs qui expliquent les trois grandes tendances de la criminalité ?
Il y a tout d’abord l’urbanisation qui amène de nouvelles oportunités criminelles. La ville n’apporte pas les mêmes opportunités criminelles que la campagne. Par exemple, il y a plus de biens de grande valeur à voler et il y a d’avantage d’anonymat en ville.
Ensuite, le déracinement des ex-paysans causé par l’exode rural amène une perte de valeurs associées à la coutume. Dans certains cas, s’adonner au vol pour survivre devient parfois une normalité.
Finalement, la diminution de la violence est un indice de pacification et d’une civilisation des moeurs. La personnalité dominante qui était auparavant celle de la violence physique comme force d’honneur devient celle du contrôle de soi. C’est le développement de l’État moderne qui permet cela, car celui-ci a le monopole de la force.
Quels sont les facteurs structurels qui expliquent les trois grandes tendances de la criminalité au 19e siècle ?
- La nature de la réaction au crime (La réponse au crime a un impact sur la façon d’enregistrer le crime)
- La capacité de la réaction.
Quel type de norme constitue le travail ?
Elle est une norme de moralité. La pauvreté et le chômage sont synonymes d’immoralité personnelle. Le fait de ne pas travailler fait de quelqu’un une mauvaise personne.
Quel lien fondamental existe-t-il entre pauvreté et criminalité ?
La classe pauvre est considérée comme la classe criminelle, la classe dangereuse. C’est la faute du pauvre si vous êtes libre, mais responsable.
Pourquoi la classe pauvre est-elle considérée comme dangereuse ?
Le “danger” repose sur la perception “d’étrangers” hostiles au coeur de la société qui menacent l’ordre social. Cette perception est attribuée aux pauvres. Ceux-ci sont placés en marge de la société et considérés comme des sauvages. Ils sont vus comme une révolte à laquelle on doit répondre fortement.
Comment réagit-on à la “menace” que pose la classe dangereuse ?
- La charité est laissée à l’initiative privée. L’Église va devenir LA source de charité. C’est une façon pour elle de conserver son influence, mais ce ne sera pas suffisant pour régler le problème de criminalité.
- L’État adopte une réponse rigoureuse à la misère et au crime. Le but est d’être répressif envers les pauvres pour les normaliser.
Que montre l’exemple des Mystères de Paris de E. Sue ? (Extrait)
- La supériorité de l’homme de bonne naissance. Il est un bourgeois, un prince allemand parfait.
- La domination physique du bourgeois sur le criminel. Le criminel change seulement lorsqu’il réalise que l’autre est plus fort.
- Irrespect du sacré/ de la morale, le plaisir de la part de la classe pauvre.
- Montre l’aspect corrupteur de la ville en opposition avec la moralité rurale.
