Cours avant grève : L’APPROCHE COGNITIVE COMPORTEMENTALE Flashcards

1
Q

Expliquer le conditionnement classique

A

Exemple chien de Pavlov,
a) on présente nourriture , bave = réponse non conditionné (réponse stimuli
b) associe son de cloche à présentation nourriture, = salivation, puisque associée accon répété, = stimulus conditionné pour provoquer réponse stimulation
d) Son de cloche =

Généralisation : pas toujours même son de cloque…

Pauvre petit Albert :
Pas peur des animaux avant conditionnement
Conditionnement le rat blanc est associé au bruit fort qui fait peur.
Processus de généralisation : il réagit aussi à d’autres animaux et toutou

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2
Q

Expliquer le conditionnement opérant

A

Le comportement a des conséquences
RENFORCEMENT
Positif (ajout): Donner quelque chose d’agréable/qui procure du plaisir
Négatif (retrait) : Retirer quelque chose de désagréable

PUNITION :
Positif (ajout) : Ajouter quelque chose de désagréable
Négatif(retrait) : Retirer quelque chose d’agréable/qui procure du plaisir

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3
Q
  • Distinguer conditionnement classique et opérant
A

L’organisme agit plutôt que réagit dans le conditionnement opérant.

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4
Q
  • Expliquer et critiquer comment les principes du conditionnement classique et opérant peuvent s’appliquer au comportement criminel
A
  • Si des comportements déviants ou délinquants se sont produits de façon répétée en présence de certains stimuli/environnements à (Ré)occurrence des comportements en présence de ces stimuli/environnements.
    Ex : environnement social (avec qui on a eu comportement criminel), émotion (anxiété etc)
  • Mais, soutien empirique limité au conditionnement classique pour expliquer le comportement criminel
    SAUF pour :
  • Abus et dépendance aux substances
  • Délinquance sexuelle
    Directement lié à conditionnement
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5
Q
  • Nommer et expliquer comment on peut mieux comprendre certains échecs du système de justice en regard du conditionnement
A
  1. La sévérité de la punition est augmentée graduellement
    * Sanction moins sévère à la première accusation
  2. La punition a un délai (délai entre l’arrestation et la sanction)
    * Les punitions sont plus efficaces lorsqu’elles sont immédiates
    * Diminution de la force de l’association avec le temps
    * Crée de nouvelles opportunités de renforcement par le crime entre temps
  3. La punition n’est pas constante
    * Les personnes ne sont pas arrêtées et plusieurs de celles qui le sont ne sont pas sanctionnées
    * Des sanctions plus constantes sont associées à des taux plus faibles de récidive
  4. Les comportements criminels ne sont pas remplacés par d’autres comportements (prosociaux)
    * Système sanctionne les comportements criminels, mais ne renforce pas ou peu les comportements prosociaux
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6
Q
  • Expliquer l’apprentissage par observation
A

Les enfants apprendraient et reproduiraient les comportements antisociaux
qu’ils observent de modèles (parentaux et non). Reproduit comportements de l’adulte ( frappe, kick, lance la poupée)
Généralisation : enfant prend fusil jouet, même si adulte ne l’a pas fait, mais enfant qui ont vu adultes avant vont plus être intéressé au fusil jouet.

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7
Q
  • Interpréter les effets potentiels de l’exposition à la violence dans les médias
A

o L’exposition prolongée à la violence pourrait avoir un impact sur nos cognitions et sur nos croyances sur les normes sociales
 Pourrait avoir influence sur comportement.

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8
Q
  • Mémoriser les constats des études sur l’exposition à la violence dans les médias
A
  • Serait associée faiblement à des comportements agressifs
  • Autre facteurs plus importants associés aux comportements agressifs et criminels – environnement à risque, gènes, premières relations (parents).
  • Effet varie selon la représentation faite de la violence (réaliste, justifiée, conséquence) et les caractéristiques de la personne qui visionne (comportements agressifs antérieurs, notamment)
    La violence dans les jeux vidéo
  • En comparaison avec la télévision: plus actif (vs. passif) et renforcement (points, niveaux, etc.)
  • Mais, résultats similaires: associée faiblement à des comportements agressifs
    PAS DE CAUSE À EFFET ENTRE EXPOSITION À LA VIOLENCE ET LA VIOLENCE
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9
Q
  • Expliquer la théorie de l’association différentielle et du renforcement
A
  • Le comportement criminel est le résultat de l’apprentissage social
  • Tous les comportements s’apprennent dans le cadre d’interactions sociales
  • Toute personne peut respecter ou non les lois, cela dépend des personnes avec qui nous sommes en interaction
  • Ont-elles des attitudes et des comportements prosociaux ou antisociaux?
  • Le comportement varie en fonction des différences dans nos interactions sociales  association différentielle
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10
Q
  • Nommer et interpréter les modalités d’association de la théorie de l’association différentielle et du renforcement
A

Modalités des associations affectent l’influence relative des interactions sur l’apprentissage des comportements (criminels)
* Intensité: dans quelle mesure le lien est significatif / important– parent, famille, connaissance
* Priorité (moment ou timing) : de ces associations différentielles (interactions) ex : premières relation avec parents
* Fréquence : régulièrement en interaction avec ces personnes
* Durée : perspective peut être 4-10 ans. Par proportion de temps (ex : 5 ans pour enfant de 10 ans = la moitié de sa vie = important)

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11
Q
  • Expliquer les définitions de la théorie de l’association différentielle et du renforcement
A
  • Indiquent à la personne si le comportement est susceptible d’être renforcé ou puni;
  • Déterminent quels comportements sont socialement et moralement acceptables;
  • Ensemble, augmentent ou diminuent globalement le risque que la personne ait des comportements criminels.
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12
Q
  • Identifier les étapes par lesquelles le comportement criminel devient une habitude selon la théorie de l’association différentielle et du renforcement
A
  1. Importance des premières expériences de socialisation (antisociales)
  2. Définitions positives et modèles antisociaux
  3. Les associés antisociaux offrent un renforcement qui incite à répéter et à maintenir le comportement criminel
  4. Maintien ou développement de nouvelles relations sociales qui appuient et renforcent le comportement
  5. Augmentation ou renforcement des définitions positives et modèles antisociaux
  6. Le comportement (criminel) devient une habitude
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13
Q
  • Expliquer l’approche cognitive
A

L’interprétation des évènements affecte aussi les comportements.

Les personnes développent une compréhension des événements qui les affectent et leurs interprétations affectent comment ils se sentent et se comportent.

Les problématiques psychologiques se développent lorsque les croyances sont irréalistes ou dysfonctionnelles.

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14
Q
  • Expliquer et nommer les éléments du modèle de Ellis (approche cognitive)
A

ABC de Ellis : activating event, belief, consequence – mécanisme qui détermine la conséquence
Évènement  Croyance  (Réponse émotionnelle et comportementale)
Une personne me bouscule les gens me veulent du mal(il a fait exprès)  Frustration et agression verbale.

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15
Q
  • Expliquer et nommer les éléments du modèle de Beck (approche cognitive)
A
  1. Schémas ou croyances fondamentales : Cadre de référence pour interpréter la réalité.
  2. Croyances intermédiaires : pas croyances générales, pas processus cognitif (propre à la personne)
  3. Processus cognitifs (biais cognitifs) : Processus par lesquels les schéma, croyances vont être travaillées pour produire des pensées. (ÉVÈNEMENT)
  4. Discours intérieur (pensées)
  5. Émotions, comportements et sensations : Sensations (physiologique)
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16
Q
  • Nommer des biais cognitifs et des exemples de pensées associées
A

PENSÉE TOUT OU RIEN
* Si je ne réussis pas ce coup, j’aurai raté ma vie

  • CONCLUSION HÂTIVE
  • Je suis certain qu’il complote contre moi car il n’a pas répondu à mon dernier message
  • SURGÉNÉRALISATION
  • Je m’en suis sorti, je vais toujours m’en sortir
  • ABSTRACTION SÉLECTIVE
  • Tout ce que tu me dis c’est ce que je fais de mal
  • DRAMATISATION OU MINIMISATION
  • Je ne trouve pas d’emploi, je n’aurai jamais de travail alors ma réinsertion ne sert à rien et sera toujours un échec
  • PERSONNALISATION
  • Je sais qu’il a fait ça pour se venger de moi
17
Q
  • Expliquer l’approche cognitivo-comportementale
A

Approche qui est dans l’interrelation, entre les pensées, les comportements et les sensations.
Elle nous dit que si on a un comportement, ça risque d’influencer nos pensées / sensation et vis versas

18
Q
  • Nommer et expliquer les apports, limites et critiques des approches comportementales
A

APPORTS : * On peut modifier les pensées et les comportements
* Comportements mesurables et soutien empirique
* À la base de nombreuses interventions jugées efficaces (délinquance, abus de substances, troubles anxieux et dépressifs, certains troubles de la personnalité, etc.)

LIMITES ET CRITIQUES :
* Emphase (trop?) importante sur l’apprentissage (facteurs environnementaux et sociaux)
* Et la place des cognitions (CC) et de la personnalité?
* Et la place des expériences passées
* Développée à partir de modèles animaux
* Explique peu les processus plus complexes et internes

19
Q
A