cours 9 (sociocognitivisme) Flashcards

1
Q

Explique la théorie sociocognitive par rapport aux théories précédentes.

A
  • Ils disent que les psychanalystes accordent trop d’importance aux motivations inconscientes et à l’influence des expériences vécues dans la petite enfante.
  • EUX, s’intéressent plus à la réflexion consciente sur soi et dise que processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais toute la vie
  • remettent en question la prémisse de la théorie des traits de personnalité : la personnalité a des tendances globales moyennes (faux selon eux)
  • Ils croient que les comportements habituels et la variabilité dans le comportement révèlent la personnalité encore davantage. Ils voient dans la variabilité des indices de la structure de la personnalité.
  • Rejette l’argument béhavioriste voulant que les stimuli environnementaux déterminent le comportement. Les gens sont capables de maitrise de soi, de modelage mm en l’absence de renforcement
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2
Q

quelles sont les caractéristiques marquantes de la théorie sociocognitive?

A
  1. La personne en tant qu’agent actif
  2. Les origines sociales du comportement
  3. Les processus cognitifs
  4. Les tendances comportementales et la variabilité du comportement
  5. L’apprentissage de modèles complexes du comportement sans récompense à la clé
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3
Q

En gros, qu’est ce que le théoricien Albert BANDURA à apporté au sociocognitivisme?

A
  • a redéfinit la pratique de la thérapie comportementale en invitant les thérapeutes à s’intéresser aux processus cognitifs de leurs clients plutôt qu’aux facteurs environnementaux et aux mécanismes de conditionnement des béhavioristes
  • il dit que la conception de la nature humaine repose sur le pouvoir d’agir en toute conscience de soi
  • il s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socioéconomiques sur les croyances qu’entretient une personne à son propre sujet
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4
Q

En gros, qu’est ce que le théoricien Walter MISCHEL à apporté au sociocognitivisme?

A
  • il revient sur la théorie psychanalytique et la théorie des traits et soutient que la psycho de la personnalité étudie non seulement les personnes, mais aussi les contextes dans lesquels ils vivent, et qu’elle s’intéresse de près aux processus par lesquels les gens comprennent et interprètent les évènements quotidiens.
  • Considère la personnalité comme un système complexe de processus cognitifs et affectifs interconnectés, activés par des caractéristiques des situations sociales
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5
Q

Quelle est la méthode d’étude utilisée par les sociocognitivistes?

A
  • intérêt particulier pour la singularité des personnes
  • utilisent des méthodes idiographiques pour saisir les particularités des personnes
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6
Q

vrai ou faux, selon le coté structurelle de cette théorie, l’être humain est assez intelligent (compétences et capacités mentales supérieures) pour diriger sa vie et réguler son comportement au-delà des influences du moment.

A

vrai

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7
Q

les sociocogniviste accorde une importance des processus cognitifs (4 composantes de la structure), explique.

A
  • Le comportement dépend surtout des attentes/croyances des individus
  • individu pas contraint à réagir à des renforçateurs/ punitions issus de l’environnement, il est capable de faire ses propres choix
  • individu peut adapter son comportement en fonction des situations
  • Les processus cognitifs permettent à l’individu de se représenter les évènements, prévoir et choisir différents moyens d’action
  • Nos aspirations, objectifs et façons d’envisager certaines tâches deviennent une clé pour comprendre qui nous sommes et changer le cours des évènements si on le vx
  • L’humain est un agent actif dans son environnement, peut se retirer des contingences du passé et agir sur sa vie dans le futur
  • Les représentations mentales sont autant OU plus importantes que les contingences externes pour comprendre le comportement
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8
Q

Rappel, selon la théorie des traits de Costa et McCrae, ce sont les traits de personnalité qui déterminent le comportement habituel des gens (adaptations caractéristiques). Mais, Mischel a démontré que ceci est faux : la situation peut aussi influencer le comportement habituel. (débat personne-situation) Explique.

A

Suite à une expérience avec les agents de la paix au Nigéria, Mischel a remarqué que ce n’est pas la mesure des traits de la personne qui a prédit le comportement, mais la situation qui amène des fluctuations importantes dans le comportement

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9
Q

Qu’est ce qui distingue l’approche de l’être humain selon le sociocognitivisme par rapport aux autres théories?

A

1) la rupture avec l’approche béhaviorale de Skinner : L’être humain ne réagit pas passivement à son environnement
2) Différente de l’approche des traits : Postule à la stabilité des comportements à travers les situations, selon l’approche sociocognitive, les comportements peuvent varier considérablement selon les situations

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10
Q

qu’est ce que la spécificité situationnelle?

A

le fait que chaque situation vient avec ses propres attentes et croyance, puis dicte une manière appropriée d’agir

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11
Q

qu’est ce que la cognition?

A

le fait que chaque individu a ses propres façons de penser et de percevoir le monde

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12
Q

vrai ou faux, l’individu est intelligent et capable de reconnaitre que différentes situations requièrent différents comportements (chaque nouvelle situation amène une réflexion sur comment se comporter)

A

vrai

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13
Q

qu’est ce que l’empreinte comportementale?

A
  • well, l’individu interprète une situation et émet une série de comportements selon ses façons propres de penser et de percevoir le monde. Ces comportements forment un PATRON D’ACTION unique à l’individu, qu’il répètera lorsqu’il sera à nouveau dans ce type de situation = c’est son empreinte comportementale.
  • L’ensemble des empreintes comportementales forment la personnalité.
  • Chaque individu a ses propres empreintes comportementales
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14
Q

EN BREF, explique la personnalité selon le sociocognitivisme.

A

Comportements/personnalité =
spécificités de l’environnement (socio) +
modes de pensée uniques à chaque individu (cognitive)

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15
Q

Quelles sont les 4 composantes qui forme la structure de notre personnalité?

A

1- nos croyances et attentes
2- nos objectifs personnels
3- nos normes d’autoévaluation
4- nos compétences et habiletés concrètes

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16
Q

vrai ou faux,
- spécificité situationnelle = spécificité contextuelle
- spécificité situationnelle des béhavioristes = spécificité situationnelle des sociocognitivistes

A

vrai

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17
Q

qu’est ce que la 1e composante de la structure de la personnalité : nos croyances et attentes?

A
  • Ce sont les anticipations / prédictions des résultats attendus par l’individu dans des situations précises
  • la façon dont on conçoit l’avenir
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18
Q

Nous avons deux types d’attentes, lesquelles?

A

1) résultats (instrumentalité; croyance relative aux récompenses et aux punitions qu’entraînera une action donnée)
2) auto-efficacité (sentiment d’efficacité personnelle, croyance en lien avk si personne va réussir ou non à faire l’action)

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19
Q

explique un peu des facts sur nos croyances et attentes selon le sociocognitivisme.

A
  • ils constituent le principal déterminant de nos actions et de nos émotions
  • attentes des gens peuvent bcp varier d’une situation à l’autre
  • Possible d’étudier les attentes générales, mais les sociocognitivistes étudient plus les attentes spécifiques à un domaine (sphères et domaines précis de leur vie)
  • Capacité de varier les attentes et les croyances est essentielle à la survie
  • Distingue le sociocognitiviste du béhaviorisme qui conçoit le comportement comme le résultat de renforcements et de punitions du milieu. Les sociocognitivistes vont plutôt expliquer le comportement selon les attentes à l’égard des renforcements et des punitions du milieu
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20
Q

Qu’est ce que le sentiment d’efficacité personnelle?

A
  • Perception qu’ont les gens de leur propre capacité d’action dans des situations à venir.
  • personnes avec grand sentiment d’efficacité personnelle plus susceptibles d’effectuer des tâches complexes et persévérer
  • ce sentiment se distingue de l’estime de soi (évaluation globale de sa valeur personnelle)
  • ce sentiment n’est pas une variable globale, elle peut varier d’une situation à un autre
  • n’est pas un sentiment abstrait de sa valeur personnelle, mais un jugement sur la capacité à accomplir quelque chose.
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21
Q

Le sentiment d’efficacité personnelle entraîne sur l’expérience et l’action divers effets, comme quoi? (4)

A
  1. La sélection : choix d’objectifs personnels
  2. L’effort, la persévérance et le rendement : Les personnes avk sentiment d’efficacité personnelle élevé déploient plus d’efforts, persévèrent plus et donnent un meilleur rendement que celles avec un sentiment faible
  3. L’affectivité : personnes avec un sentiment d’efficacité personnelle élevé entreprennent les choses de façon plus positive
  4. La capacité d’adaptation : personnes avec un sentiment d’efficacité personnelle élevé composent mieux avec le stress et les déceptions que celles qui en présentent un faible.
    L’amélioration de la condition humaine relève plus des persévérants que des pessimistes. La confiance en soi n’est pas nécessairement garante au succès, mais l’absence de confiance en soi engendre indéniablement l’échec
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22
Q

qu’est ce que nos schéma de soi?

A
  • Structures de savoirs général à propos de nous-mêmes qui permettent de guider / organiser le traitement de l’info chaque fois qu’une nouvelle situation se présente à nous
  • Chaque individu créé ses propres schémas de soi à partir de ses expériences culturelles, sociales et interpersonnelles
  • schémas de soi peuvent expliquer pk des gens idiosyncratiques ont des façons relativement uniques de voir le monde qui les entourent
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23
Q

qu’est ce que la 2e composante de la structure de la personnalité : nos objectifs personnels?

A

Évènement souhaité qui motive la personne sur de longues périodes et lui permet de transcender les influences du moment

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24
Q

explique des fun facts sur nos objectis personnels.

A
  • Permettent maitrise de soi, prendre les bonnes décisions
  • Nous organisons objectifs comme système hiérarchique : grands objectifs organisent les objectifs intermédiaires et à leur tour, organisent les objectifs secondaires
  • systèmes d’objectifs pas rigides et immuables, nous faisons nos choix d’objectifs selon la priorité du moment et notre sentiment d’efficacité personnelle
  • objectifs sont liés aux attentes, lorsqu’on se fixe des objectifs, on se fie souvent au rendement qu’on s’attend à donner
  • personnes avec un haut sentiment d’efficacité personnelle vont souvent se fixer des objectifs plus haut
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25
Q

qu’est ce que les objectifs d’apprentissage et de performance?

A
  • objectifs d’apprentissage : Axé sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée
  • Objectif de performance : Axé sur l’impression laissée auprès de ceux susceptible de nous évaluer.
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26
Q

qu’est ce que la 3e composante de la structure de la personnalité : nos normes d’autoévaluation?

A

C’est un critère permettant d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose. Dans la théorie sociocognitive, les normes par lesquelles une personne évalue ses propres actions font partie de la régulation du comportement et de l’expérimentation d’émotions comme = la fierté, honte, satisfaction et insatisfaction

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27
Q

explique des fun facts sur nos normes d’autoévaluation.

A
  • Interprétation subjective des évènements qui influence les réactions des gens
  • Nous avons la capacité de nous fixer des normes personnelles en fonction de nos attentes et objectifs
  • Fondamentale pour la motivation et le rendement
  • Rôle crucial de ces normes dans le comportement que nous jugeons moral ou non
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28
Q

c’est quoi des réactions d’autoévaluation?

A
  • Des réactions émotives qui constituent de l’autorenforcement et sont nécessaires au maintien du comportement sur de longues périodes de temps, particulièrement en l’absence de renforcement extérieur.
  • Ces réactions sous forme de félicitations ou de culpabilité nous permettent de nous récompenser lorsque nous respectons les normes et de nous punir lorsque nous les violons
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29
Q

qu’est ce que la 4e composante de la structure de la personnalité : Nos compétences et habiletés concrètes?

A
  • c’est ce qui nous permet d’agir de manière efficace ou non
  • Compétences : les façons de réfléchir aux problèmes de la vie ET les habilités à mettre en œuvre des solutions pour les résoudre
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30
Q

le terme compétence réfère à deux types de connaissances, lesquels?

A
  1. connaissances procédurales : réfère aux aptitudes cognitives et comportementales d’une personne sans qu’elle puisse en décrire la nature exacte (comment elle s’y est pris).
  2. Les connaissances déclaratives : sont celles qu’on peut énoncer en mots.
    • Important différenciateur inter-individu et intra-individu
    • Répertoire d’habiletés spécifiques que possèdent un individu
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31
Q

Qu’est ce que la spécificité contextuelle (même chose que spécificité situationnelle des béhavioristes)?

A
  • Les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales ne le sont pas nécessairement dans d’autres. C’est une caractéristique naturelle des compétences.
  • Chaque contexte comporte des difficultés particulières qui nécessitent des compétences particulières.
  • Les théories sociocognitives rejettent les variables qui ne tiennent pas en compte le contexte contrairement à la théorie des traits
32
Q

Résumé des 4 composantes de la personnalité :
1. Attentes de résultat (instrumentalité) : À quel point je crois que si X se produit, Y surviendra
1.1 Attentes d’auto-efficacité (sentiment d’efficacité personnelle) : À quel point je suis confiant de pouvoir produire X
2. Objectifs personnels : Si je veux ou j’aspire à produire X ou Y
3. Dépend alors des normes d’évaluation : Objectif souhaitable ou non
4. Compétences et habiletés : savoirs et savoir-faire pour agir efficacement

A

vrai

33
Q

Les 4 composantes de la structure sont des perceptions interreliées qu’on les individus par rapport à des situations ou des résultats. On peut percevoir la personnalité comme un système cognitivo- affectif où les composantes fonctionnent en interaction.

A

vrai

34
Q

explique la nature des structures sociocognitives de la personnalité.

A
  • Les 4 niveaux de la structure sont pas considérés comme des « objets » indépendants de l’esprit, mais comme des niveaux de pensées distincts.
  • Ils sont chacune un sous-système cognitif du système de personnalité général
  • pour les sociocignitivistes, personnalité peut pas être représentée sous formes de scores, elle est trop complexe
35
Q

qu’est ce que l’autorégulation?

A

Un processus psychologique par lequel l’individu motive son comportement, l’individu est capable de s’autoréguler : de motiver et d’ajuster son comportement

36
Q

Qu’est ce que la motivation?

A

capacité de poursuivre certains objectifs, d’initier des comportements et d’ajuster en fonction des facteurs motivationnels (au-delà des contingences situationnelles)

37
Q

L’individu est un agent causal de son comportement et peut diriger sa vie s’autoréguler pour devenir ce qu’il souhaite. Mais comment on s’autorégule ?

A

Par la mise en œuvre de processus cognitifs qui déterminent notre comportement (attentes, objectifs, sentiment d’efficacité personnelle, normes d’auto-évaluation). Ils sont des barèmes internes et des forces motivationnels qui expliquent nos efforts.

38
Q

vrai ou faux, Bandura préfère expliquer la personnalité en termes de processus que de structure : la personnalité est malléable
- Exemple d’autorégulation : La gratification différée

A

vrai

39
Q

qu’est ce que le déterminisme réciproque?

A
  • influence mutuelle de deux ou plusieurs variables
  • Principe causal selon lequel des facteurs personnels, environnementaux et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres.
  • La personne, l’environnement et le comportement sont en constante interaction et se détermine l’un et l’autre.
  • La personnalité, le comportement et l’environnement = système de forces qui interagissent dans le temps
  • Influence réciproque entre la personne, son comportement et l’environnement
  • L’environnement doit supporter l’épanouissement, les choix et la liberté des individus
40
Q

Le détérminisme réciproque sociocognitif se différencie des autres théories quant à la cause du comportement, pourquoi?

A
  • Pas uniquement les forces internes à la personne (par ex. Costa et McCrae)
  • Pas uniquement son environnement externe (comme béhavioristes avk déterminisme environnemental)
  • Mais bien les forces internes à la personne ET son environnement externe
  • Le principe de déterminisme réciproque rejette les autres perspectives théoriques : les conflits intérieurs de la psychanalyse, la quête d’actualisation de soi de l’approche phénoménologique, les dispositions génétiques de la théorie des traits et les mécanismes psychologiques évolués de la psychologie évolutionniste.
  • Jeu d’influence entre le milieu et les représentations de la personne / la force explicative de chacun des éléments dépend de la valeur prédictive (certaines contingences sont plus fortes que d’autre)
41
Q

résume le modèle de la motivation.

A
  1. Les gens se donnent des buts et des normes qui servent de fondement à leurs actions.
  2. Ils envisagent différentes actions et en choisissent une selon les résultats qu’ils visent et leur sentiment d’efficacité personnelle à l’égard des comportements qu’ils doivent adopter.
  3. Une fois accomplie, la personne évalue le résultat en fonction des récompenses externes qu’elle en tire et de sa propre évaluation.
42
Q

résume la section des processus de la personnalité selon les sociocognitivistes.

A
  1. Les interactions continues entre les processus cognitifs des personnes, les contingences de l’environnement et les comportements émis permettent de déterminer ce que la personne est / deviendra
  2. La personnalité est le résultat d’interactions dynamiques qui sont influencées par la motivation
  3. Le sujet est ainsi un agent actif qui détermine et crée les environnements dans lequel il évolue
43
Q

Qu’est ce que l’autovalorisation?

A
  • Désirs de maintenir ou d’améliorer des visions positives du soi
  • individus ont souvent tendance à être biaisés en donnant visions positives de soi
  • Ce désir pousse à préférer la rétroaction positive à la rétroaction négative et à surestimer ses caract. positives
  • on améliore images de soi en nous comparant à ceux qui sont « inférieurs »
44
Q

qu’est ce que l’autovérification? (confirmer)

A
  • Désir d’acquérir de l’info qui correspond au concept du soi
  • Solliciter de l’info en provenance d’autres personnes pour confirmer des aspects de leur concept de soi
  • Cherche même à confirmer par autrui leurs schémas négatifs
45
Q

Qu’est ce que la signature comportementale?

A

Profil qui distingue l’individu selon ses liens entre les situations et les comportements

46
Q

vrai ou faux, l’apprentissage vicariant (par observation, par modelage) est une méthode d’apprentissage similaire à celle mise de l’avant par l’approche béhaviorale avec une distinction notable : bouscule l’idée que tout doit être renforcé ou puni pour être enregistré

A

vrai

47
Q

Qu’est ce que l’apprentissage vicariant?

A
  • Processus par lequel les gens apprennent en observant le comportement d’une personne modèle
  • ça développe de représentations mentales d’un comportement observé chez autrui et capacité à s’y référer par la suite
  • Emmagasinage mental d’actions observées, des conséquences associées à ces actions, et de cognitions ou de réactions émotives observées chez autrui en lien avec le comportement ciblé
  • Capacité d’apprendre à partir d’un modèle mental, très différent de la vision de l’apprentissage béhavioriste
  • Le modèle n’a pas nécessairement à être présent physiquement, ça peut être les médias
48
Q

Quelle fut les conclusions de l’étude de Bandura avec la poupée bobo?

A
  • Bouscule l’idée que tout doit être renforcé, car peu importe conséquences associées aux comportements agressifs, tt les enfants ont acquis les comportements
  • le fait d’exposer des sujets à des manifestations de violence, les gens apprenaient la réponse d’agression face à la poupée par apprentissage vicariant
  • Différence entre l’apprentissage vicariant (comportement dans notre répertoire mental) et l’exécution, même en l’absence de renforcements tu peux apprendre, mais pour que les comportements soient exécutés il faut qu’il y ait des renforcements (ceux qui ont été renforcés exécutaient les comportements violents)
49
Q

L’apprentissage vicariant ne permet pas juste l’apprentissage de comportements, il permet aussi l’apprentissage de compétences cognitives :
* Façons de penser
* Normes d’autoévaluations
* Etc.

A

vrai

50
Q

Qu’est ce que le conditionnement émotionnel vicariant?

A

Réactions émotionnelles développées suite à l’observation répétée d’un modèle. Associations peuvent être formé seulement en étant exposé à des réactions émotionnelles des autres, autant des émotions positives que négatives. Existe aussi chez les animaux (poupée bobo)

51
Q

Quelle est la différence entre l’acquisition et l’exécution?

A

Acquisition : apprentissage de nouveaux comportements que Bandura considère indépendants de la récompense
Exécution : Production de comportements appris que Bandura considère dépendant de récompenses

52
Q

vrai ou faux, si on résume étude sur agressivité chez les enfants : Les conséquences que le modèle a subies ont un effet sur l’exécution de comportements agressifs, mais pas sur l’acquisition de comportements par les enfants ( va apprendre mais pas nécessairement faire l’action)

A

vrai

53
Q

Les chercheurs ont trouvé que les objectifs ont un pouvoir de motivation à travers les réactions d’autoévaluation et du sentiment d’efficacité personnelle. L’intérêt intrinsèque se développe lorsque la personne dispose de normes suffisamment exigeantes pour que son autoévaluation soit positive lorsqu’elle les atteint et qu’elle ait un fort sentiment d’autoefficacité quant à sa capacité d’atteindre ces normes. C’est cet intérêt intrinsèque qui facilite l’effort soutenu en l’absence de récompenses externes. Sinon, il est difficile de rester motiver sans recevoir de récompenses externes ou internes (par l’autoévaluation) ou quand sentiment d’efficacité personnelle est si faible que réussite semble impossible.

A

vrai

54
Q

qu’est ce que la gratification différé?

A

Report du plaisir à un moment optimal ou opportun (associé à l’autorégulation)
Dans ces circonstances, des normes de rendement, des objectifs clairs, un sentiment élevé d’efficacité personnelle deviennent utiles

55
Q

quelles fut les grandes conclusions de l’étude de Bandura et Mischel sur la gratification différé?

A
  • L’apprentissage par observation joue un rôle important dans l’établissement de normes de rendement servant de référence pour différer la gratification.
  • enfants dont les modèles se fixaient des normes de rendement élevées pour se récompenser ont plus tendance à réserver leurs récompenses à des rendements exceptionnels que les enfants dont les modèles dont les modèles se fixaient des normes peu exigeantes ou que les enfants qui n’avaient pas de modèle.
  • L’enfant n’imite pas tout ce qu’il voit, mais bien ce qui est récompensé ou ce qui n’est pas puni
56
Q

explique le paradigme de la gratification différée selon Mischel.

A
  • Facteur clé qui permet la gratification différée chez enfants : Utiliser des stratégies cognitives pour se distraire de l’attraction de la récompense immédiate
  • L’aptitude à maîtriser ses impulsions / émotions est stable toute la vie et joue un rôle déterminant dans réussite scolaire, toxicomanie, l’hyperphagie et la gestion d’argent
57
Q

qu’est ce que la psychopathologie et ses traitement selon le sociocognitivisme?

A
  • Psychopathologie : résultat de croyances irréalistes ou inadaptées.
  • Traitement : corriger les distorsions cognitives et les remplacer par des cognitions plus réalistes et adaptées
58
Q

quelles sont les facteurs clés qui engendrent les réactions problématiques (pathologies)?

A

1) les croyances (les schémas) et les réactions par rapport au futur : réactions problématiques tendent à se perpétuer et à se généraliser à différentes sphères de la vie
2) Discours interne problématique : a une influence sur les problèmes de comportement et d’adaptation
ex : « Je ne serai jamais capable », « Il faut que je sois toujours parfait », « Je n’arrive jamais à faire quoi que ce soit de bon »
Synonymes : discours interne problématique = cognitions problématiques = pensées automatiques = croyances irrationnelles = attentes provenant de schémas inadaptés

59
Q

Le discours interne négatif peut être traité par des interventions thérapeutiques spécifiques, lesquelles?

A
  1. Identifier et éliminer croyances, attentes ou schémas problématiques (Ellis et Beck)
  2. Remplacer les cognitions problématiques par des cognitions bénéfiques, instaurer des cognitions bénéfiques et instrumentales (Bandura)
    Importance ↑ sentiment d’efficacité personnelle pour modifier le comportement des gens
60
Q

vrai ou faux, selon Albert Ellis, ce sont les croyances absolues qui sont problématiques : « il faut que je sois TJR parfait », « je n’arrive JMS à faire quoi que ce soit de bon », « Les choses vont TJR mal »

A

vrai

61
Q

vrai ou faux, selon Aaron Beck, les cognitions sont problématiques quand elles traduisent une vision négative de soi, du monde et du futur : La triade cognitive de la dépression : « Je suis nul », « La vie n’est pas juste, ce sont uniquement les autres qui ont du succès » et « Je vais rester seul et sans ami toute ma vie »

A

vrai

62
Q

en gros, quelles sont les 2 main caractéristiques des schémas inadaptés/croyances inadaptées/discours interne problématique/distorsion cognitive ?

A
  1. Ce sont des croyances absolues
  2. Ces croyances traduisent une vision négative de soi, du monde et/ou du futur
63
Q

en gros quelles sont les 3 vagues d’intervention en psychothérapie?

A
  1. Approches béhaviorales → Modifier contingences de l’environnement pour changer le comportement (Ex : Skinner)
  2. Approches cognitives → Modifier l’environnement, mais aussi les pensées/croyances pour changer le comportement (ex : Beck, Ellis, Bandura) (l’approche sociocognitive)
  3. Approches centrées sur les émotions → Observer et accepter les émotions pour changer le comportement (ex : pleine conscience)
64
Q

qu’est ce que la thérapie cognitivo-comportementale?

A

Approche qui vise à modifier des comportements, émotions et/ou cognitions inadaptées en faisant appel à une procédure systématique orientée vers des objectifs sur lesquels s’entendent le client et le thérapeute

65
Q

nomme 4 éléments clés des approches cognitivo-comportementales.

A
  1. Elle vise des cibles d’interventions précises (cognitions, comportements précis), les causes actuelles et non celles du passé
  2. Démarche structurée et de courte durée (étapes précises)
  3. Collaboration entre le client et le thérapeute (c client qui sait cqui veut changer)
  4. Rôle actif du client dans la démarche en disant clairement ce qu’il pense = thérapeute pourra bien faire son travail et l’aider du mieux qu’il peut
66
Q

quelles sont 3 objectifs de l’approche de Bandura en lien avk le changement?

A
  1. Apprentissage de nouveaux modes de pensées et de comportements
  2. Apprentissage de comportements précis qu’on vise à généraliser et maintenir dans le temps
  3. Augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
67
Q

Quelles sont les 2 modalités d’intervention qui s’appuie sur l’apprentissage vicariant selon Bandura?

A

1) Le modelage → très semblable à l’apprentissage vicariant : Observer le comportement désiré et les conséquences de ce comportement chez un modèle (ex le thérapeute), ensuite répliquer soi-même le comportement
2. Participation guidée → Mm chose que le modelage, mais le thérapeute guide client verbalement dans la réalisation du comportement, l’encourage, lui donne de la rétroaction (dans le modelage, client réplique seul le comportement)

68
Q

laquelle des 2 modalités d’intervention de Bandura est la plus efficace et pourquoi ?

A

la 2e, la participation guidé car :
* Permet de décomposer le comportement en plus petites actions (renforcer chaque action réussie → les petites victoires du client)
* Permet de vivre une expérience de maitrise (plus de chances qu’il réussisse le comportement avec l’aide du thérapeute)
* ↑ sentiment d’efficacité personnelle et ↑ la performance attendue pour la tâche ciblée
* Démontre la puissance que peut avoir nos cognitions sur ce qu’on peut accomplir ou non dans notre vie
* Produit les meilleurs effets sur la performance par ↑ accrue du sentiment d’efficacité personnelle

69
Q

vrai ou faux, lorsqu’on doit prédire le comportement d’un individu, il faut se fier à ses attentes par rapport au futur au lieu des comportements passés

A

vrai

70
Q

Quelles sont les conditions pour augmenter le sentiment d’efficacité personnelle (SEP)? (Augmentation du sentiment d’efficacité personnelle = augmentation de la probabilité de changement)

A
  1. Choisir des modèles où le client peut s’identifier, pour qu’il se dise que lui aussi peut réaliser la tâche
  2. Structurer le comportement à apprendre en une série de plus petites actions et les organiser dans une hiérarchie du plus facile au plus difficile
  3. Faire vivre de petits succès au client en milieu contrôlé, rétroaction au client et participation guidée
  4. Fournir des occasions de pratique en milieu contrôlé, permet de consolider le sentiment d’efficacité personnelle face à certains types de situations
  5. Favoriser l’autonomie du client dans la régulation de ses comportements en dehors du milieu contrôlé
71
Q

bref, la théorie sociocognitive est-elle systématique?

A
  • NON, éléments théoriques n’interagissent pas les uns avec les autres
  • Incapacité de procéder à une évaluation complète de la personnalité, elle précise plus des types d’éléments à évaluer : les croyances à propos du soi (croyances au sentiment d’autoefficacité, objectifs et les normes qui dirigent le comportement, compétences, etc)
  • Absence de description théorique globale de la personne dans son entièreté
72
Q

bref, la théorie sociocognitive est-elle vérifiable?

A
  • OUI
  • MAIS, tjr possible que le modelage d’un participant ne donne aucun résultat, que l’importance des facteurs attentionnels ne soit pas aussi grande dans la gratification différée ou encore qu’il n’existe aucun lien entre les croyances d’autoefficacité et le comportement en raison de l’influence d’une « troisième variable »
73
Q

bref, la théorie sociocognitive est-elle complète/ehaustive?

A
  • OUI, très complète : motivation, le dév, concept de soi, l’autocontrôle et le changement comportementale
  • intéressés pour la 1e fois à l’apprentissage des habiletés sociales et des autres compétences comportementales
  • Par contre, il y a lacune car certains aspects ont été mis de côté : les forces biologiques de maturation, les désirs sexuels ou encore le désir de parentalité, les conflits mentaux, sentiments d’aliénation ou l’anomie, les préoccupations existentielles à propos de la mort, etc.
74
Q

Quelles sont 2 facteurs qui ont grandement joué un rôle dans l’application / la pratique de la théorie sociocognitive?

A
  1. Absence de frontière artificielle entre la recherche « fondamentale » et la recherche « clinique »
  2. Le rôle central joué par les ouvrages des théoriciens sociocognitifs dans la formation professionnelle de bcp de psychologue qui ont fait progresser les applications cliniques
75
Q

Qu’est ce qui explique le succès de la théorie sociocognitive?

A
  1. La base de données importantes / systématique
  2. La possibilité de vérifier les idées
  3. L’applicabilité de ses principes théoriques
  4. Ouverture face aux changements présentés par les théoriciens
76
Q

quelles sont les limites de la théorie sociocognitive?

A
  • Difficilement applicable pour les troubles complexes où les cognitions de l’individu sont sévèrement atteintes cuz s’attend à ce que l’individu soit capable de participer activement à la thérapie
  • trop optimiste par rapport à la malléabilité des attentes et des croyances
  • Sous-estime le rôle des émotions et du passé des individus (par ex. échecs passés, traumatisme de l’enfance)
  • Sous-estime le rôle des pensées inconscientes et des mécanismes de défense