Cours #9 - Le développement socio-affectif au cours de la période préscolaire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le concept de soi?

A

1- Conscience de soi corporelle
2-Représentations mentales….”moi”

Ce qui définit qui je suis, un ensemble d’habiletés, d’attributs, d’attitudes, de valeurs

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2
Q

Vrai ou faux: Le concept de soi a une faible influence sur le dev socio-affectif.

A

Faux. GRANDE influence sur le dev socio-cognitif.

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3
Q

Lors de la période préscolaire, comment se décrit l’enfant?

A

Surtout par les caractéristiques observables!

-Nom, apparence
-Possessions *
-Comportements
-Émotions et attitudes habituelles (dès 3 ans ½)

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4
Q

Dès ___ ans, l’enfant comprend le sens des traits

A

4 ans

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5
Q

Dès __ ans, l’évaluation des enfants correspond à celle des mères

A

5 ans

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6
Q

Vrai ou faux: lors de la période préscolaire, l’enfant commence à reconnaitre ses caractéristiques psychologiques et commence à parler de ses traits de personnalité

A

FAUX. L’enfant commence à reconnaitre ses caractéristiques psychologiques, mais ne parle PAS de ses traits de personnalité

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7
Q

Qu’est ce qui contribue au dév. positif du concept de soi ? (3)

A

1-Attachement sécurisant (se décrire positivement à 5 ans)

2-Conversations parent-enfant élaboratives, c’est-à-dire, focaliser sur les états internes de l’enfant, parler de leurs causes et conséquences et évoquer quand enfant a réussi à se remettre d’une émotion douloureuse

3-Dès 2 ans, parents donnent de l’information au cours de ces conversations : info à propos des règles, attentes, évaluation de l’enfant et récits évaluatifs imprègnent concept de soi des valeurs culturelles

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8
Q

Vers quel âge les enfants développent-ils un concept de soi qui PERSISTE dans le temps?

A

Vers 4 ans.
Ex : Voir vidéo de soi-même (« moi! »)
Ex : S’imaginer dans situation/état futur

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9
Q

Décris les variations culturelles des récits (quelles sont leurs aspirations) et le concept de soi qui en émerge

A

Conversation codifiés: ÉU c. Taïwan (2.5 à 4 ans)

Chinois: 5 fois plus de récits sur méfaits, leur impact

ÉU: minimise méfaits, attributions +

Aspirations : Obligation sociale c. Estime de soi

Concept de soi émergeant:
Enfants chinois: accent sur appartenance, devoir

Enfants US: descriptions personnelles

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10
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A

Jugements que l’on porte sur notre propre valeur, et les sentiments liés à ces jugements.

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11
Q

Vrai ou faux: l’estime de soi contribue aux initiatives

A

Vrai

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12
Q

Décris l’estime de soi à l’âge préscolaire (2)

A

1-Évaluations spécifiques (différentes activités); ≠ globales

2-Distingue mal compétence réelle c. désirée (se surestime!)

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13
Q

Qu’est ce qui fait qu’un enfant d’âge préscolaire va être motivé vs abattu/honteux?

A

Parents => Attentes réalistes, scaffolding, encouragement => enfant motivé

Parent critique => enfant abattu, honteux

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14
Q

Quels sont les 4 principales habiletés en lien avec la compétence émotive chez les enfants en âge préscolaire?

A

1) La compréhension des émotions

2) L’auto-régulation des émotions

3) Émotions reliées à la conscience de soi

4) Empathie

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15
Q

Complétez : le _________ influence la compétence émotive, qui elle, influence les ______ ___ __ ____ et la ____ _______

A

Le parentage influence la compétence émotive, qui elle, influence les relations avec les pairs et la santé mentale

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16
Q

La compréhension des émotions s’améliore grâce l’amélioration de 3 concepts (principalement), quels sont-ils?

A

1-L’amélioration du langage

2-L’amélioration des représentations mentales

3-L’amélioration du concept de soi

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17
Q

À la période préscolaire, comment se développe la compréhension des émotions? Qu’est-ce que l’enfant est capable de faire? (4)

A

1-l’enfant est capable de juger les causes des émotions dès 4-5 ans (surtout facteurs externes au début)

2-L’enfant capable d’interpréter l’émotion à partir du comportement

3-L’enfant capable de réaliser lien entre pensées et émotions

4-L’aide capable d’aider à soulager les autres (ex. câlin)

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18
Q

Vrai ou faux: l’enfant d’âge préscolaire à de la facilité à interpréter les émotions des autres, même s’il y a des signes contradictoires.

A

Faux, c’est difficile pour eux d’interpréter quand les signes sont contradictoires (choisit, focalise sur 1 aspect seulement)

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19
Q

Que peuvent faire les parents pour aider les enfants à développer leur compétence émotive et leur prosocialité?

A

1-Discussions élaboratives, attachement sécurisant

2-Nommer, expliquer (scaffolding)

3-Reconnaître émotions de l’enfant

4-Faire des compromis, négotiation lors des conflits

Permet à l’enfant de mieux communiquer ses émotions auprès amis/fratrie et est associé à des relations positives, l’enfant est davantage apprécié

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20
Q

Vrai ou faux: le langage aide beaucoup à l’auto-régulation émotive des enfants en âge préscolaire. .

A

Vrai

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21
Q

Nomme 3 stratégies qui peuvent être utilisées pour favoriser l’auto-régulation émotive.

A

1- Limiter stimuli sensoriels
2- Se parler, se réconforter
3- Changer de but

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22
Q

Quel effet à le contrôle volontaire de l’enfant sur son auto-régulation émotive?

A

Le contrôle volontaire est vital. Il prédit la coopération de l’enfant.

Il démontre aussi la capacité à porter un « masque émotif »

Masque + plus facile dans les cultures qui encouragent à promouvoir des bonnes relations sociales => par exemple en Chine.

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23
Q

Quel est l’effet d’un tempérament difficile sur l’auto-régulation émotive de l’enfant?

A

L’inhibition des émotions est + difficile.

+ de distractions, + d’anxiété et + d’irritation. Cela fait en sorte que c’est un défi pour eux de bien s’entendre avec les autres.

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24
Q

Que font certains parents qui peut nuire à l’auto-régulation émotive de leurs enfants? (3)

A

1-Exprimer peu d’émotions

2-Nier les émotions de l’enfant

3-Mal gérer leur propre colère

Pour offrir un parentage efficace, les parents devraient apprendre à gérer leurs propres émotions et être capables de faire des suggestions/explications de stratégies d’auto-régulation émotive à leurs enfants.

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25
Q

Vrai ou faux: Avec le développement du concept de soi, la sensibilité de l’enfant en âge préscolaire devient accrue face aux critiques et aux éloges

A

Vrai.

La fierté et la culpabilité dépendent encore autres (quand ressentir)

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26
Q

Vrai ou faux: le jugement fréquent des autres n’a pas d’impact sur les émotions reliées au concept de soi de l’enfant

A

Faux, si jugements très fréquents => ces émotions peuvent devenir trop intenses

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27
Q

Comment faire pour ne pas affecter négativement les émotions reliées au concept de soi de l’enfant?

A

Focaliser sur ce qui peut être amélioré; décrire, informer
au lieu de juger la valeur de l’enfant

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28
Q

Quelle est la différence entre la honte et la culpabilité?

A

Culpabilité : quand on a mal agi, on se sent coupable. Bonne chose de ressentir cela, on veut réparer la gaffe, moins de chance de la reproduire. Niveau adéquat => permet l’ajustement social

Honte : Quand on se juge nous en tant que personne en entier, comme étant pas bon, pas compétent. Faible estime de soi. Mène à la dépression/agression.

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29
Q

Vrai ou faux: L’empathie touche aux émotions agréables ET désagréables.

A

Vrai

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30
Q

Vrai ou faux: Les enfants en âge préscolaire utilisent généralement les mots pour communiquer leur empathie

A

Vrai

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31
Q

Qu’est-ce que l’empathie cognitive?

A

Comprendre l’émotion de l’autre

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32
Q

L’empathie cognitive mène généralement à l’___________

A

L’empathie cognitive mène généralement à l’altruisme (tente de consoler).

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33
Q

Qu’est-ce que l’empathie émotive? Quel est le risque associé avec?

A

Ressentir les émotions avec l’autre personne.

Risque de détresse. On ne cherche PAS à apaiser l’autre.

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34
Q

Comment favoriser le développement de l’empathie de l’enfant en tant que parent?

A

Parentage: Attachement sécurisant, sensibilité, modèle souci de l’autre contre style colérique, insensible et punitif

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35
Q

Vrai ou faux : une piètre auto-régulation émotive représente un obstacle, car c’est associé à l’empathie émotive

A

Vrai

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36
Q

Vrai ou faux: Les interactions avec les pairs permettent de faire progresser les habiletés sociales rapidement

A

Vrai.

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37
Q

Nomme les 3 types de jeux qui apparaissent lors de la période préscolaire (dans le bon ordre)

A

1) Jeu solitaire

2) Jeu parallèle (près un de l’autre)

3) Jeu associatif (activités séparées, mais échanges) et Jeu coopératif (but commun)

Apparaissent dans cet ordre, mais CO-EXISTENT

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38
Q

Qu’ont démontré les études sur la sociabilité en ce qui a trait au jeu parallèle et au jeu solitaire?

A

Jeu parallèle: ++ utilisé pour se joindre aux autres, se reposer

Jeu solitaire: +++ fréquent !

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39
Q

Vrai ou faux : pour chaque type de jeu, la maturité cognitive évolue

A

Vrai, la qualité (contre la quantité) dans le jeu évolue aussi.

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40
Q

Quand doit-on s’inquiéter à propos d’un jeu? (3)

A

On s’inquiète si le jeu est ;
1-immature
2-répétitif
3-sans but

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41
Q

Décris les jeux fonctionnels, les jeux constructifs et les jeux qui consistent à faire semblant

A
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42
Q

Vrai ou faux: les enfants inhibés/anxiété sociale observent longuement

A

Vrai

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43
Q

Qu’est-ce que les parents font qui peut nuire à la sociabilité de l’enfant inhibé/anxieux? (3)

A

1-Surprotection,
2-Critique
3-Contrôle excessif du jeu

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44
Q

Qu’est-ce que les parents font qui peut aider à la sociabilité de l’enfant inhibé/anxieux?

A

Les encourager patiemment à aller vers enfants

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45
Q

Quel type de jeu les enfants impulsifs font-ils généralement en répétition?

A

Jeu solitaire répétitif.

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46
Q

Vrai ou faux: Seuls les enfants anxieux ou impulsifs préfèrent jouer seuls.

A

Faux. D’autres enfants préfèrent aussi jouer seuls. Activité positive et constructive. Sont quand même sociables.

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47
Q

Entre les filles et les garçons, qui joue le + aux jeux socio-dramatiques? Qui joue le + aux jeux de bagarre?

A
  • Jeu socio-dramatique: (filles > gars)
  • Jeux de bagarre: (gars > filles)
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48
Q

Vrai ou faux: la sociabilité se manifeste différemment selon la culture

A

Vrai. Certaines cultures favorisent l’harmonie de groupe et d’autres l’autonomie individuelle.

Les jeux perçus par parents comme du divertissement (le faire-semblant) sont moins encouragés dans les cultures qui favorisent davantage l’harmonie du groupe (interdépendantes)

Jeux de rôle moins encouragé dans villages et tribus. Leurs jeux reflètent plutôt des scripts quotidiens => PAS de jeu inventif

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49
Q

Vrai ou faux: Comme le jeu inventif est moins favorisé dans les villages et les tribus, le développement social des enfants peut être ralenti

A

Faux. Le développement social de ces enfants est aussi bon

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50
Q

Nomme 4 faits sur les premiers amis

A

1-Quelqu’un qui t’aime bien, qui joue avec toi, et partage ses jouets

2-Changent fréquemment

3-Les enfants sont plus encourageants et expressifs émotionnellement envers amis

4-Amis à la maternelle: contribue à l’ajustement social et académique (base sécurisante)

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51
Q

Étude : 1 an plus tard, ___ % des enfants d’âge préscolaire ont rapportés avoir le même meilleur ami

A

40%

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52
Q

Vrai ou faux : Le fait d’être accepté et d’avoir des amis est un indicateur d’une meilleure participation et de meilleurs apprentissage/performances

A

Vrai

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53
Q

Quels sont les 4 “pré-requis” sociaux pour l’école?

A

1-Bon tempérament

2-Bonne qualité parentage

3-Bonne qualité des expériences en classe

4-Éducatrices (pré-scolaire): doivent faire preuve de chaleur et sensibilié
Ce dernier point est surtout important pour les enfants au tempérament difficile => prédit compétence sociale des enfants, même à la maternelle

54
Q

Vrai ou faux: les conflits peuvent être positifs! Ils représentent une occasion d’apprendre

A

Vrai

55
Q

Vrai ou faux: on vit davantage de conflits avec ses amis

A

Vrai. Entre amis : plus de désaccords… mais plus de résolutions !

56
Q

Vrai ou faux: Il y a peu d’amélioration lors de la période préscolaire au niveau de la résolution de problèmes sociaux

A

Faux. Il y a beaucoup d’amélioration.

-De 2 à 4 ans, augmentation des émotions positives et des comportement pro-sociaux lors des négociations

-Persuasion, compromis, stratégies alternatives dès 5 à 7 ans

57
Q

En quoi consiste la résolution de problèmes sociaux?

A

Générer et mettre en pratique des stratégies pour résoudre des problèmes et que les deux partis soient satisfaits

58
Q

Décris la résolution de problème selon Crick et Dodge

A

Grand impact sur les relations avec pairs.

Quels indices perçus? Interprétation juste?
But ↑ ou ↓ relation?
Stratégies efficaces?

Chaque étape est reliée à la compétence sociale. S’apprend avec l’expérience et le temps.

59
Q

En quoi consiste le programme PATH (Promoting Alternative Thinking Strategies) ? (4)

A

1-Mieux comprendre les émotions d’autrui

2-Planifier ses actions

3-Générer des stratégies efficaces

4-Anticiper les conséquences

Le programme propose +++ activités pour pratiquer ainsi que du mentorat pour les éducateurs

Effets positifs sur la coopération, la compréhension des émotions, solutions et la communication

60
Q

Concernant les influences parentales (positives) sur les relations avec les pairs, quelles sont les influences directes (3) et indirectes (3) ?

A

Directe
1-Organise des activités formelles entre pairs
2-Modèle: initier contact, bon hôte
3-Conseils: comment agir avec autrui

Indirecte
1-Attachement sécurisant
2-Communication sensible et riche émotivement
3-Jouer, même niveau. Jeu de même sexe lié plus fortement aux compétences sociales

61
Q

Qu’est-ce que le sens moral?

A

Distinguer le bien du mal, accommoder les besoins des autres

62
Q

Quels sont les signes du sens moral chez les petits de 3 mois, 1an et 1/2 et de 2 ans?

A

-3 mois « préfèrent » personnage gentil !

-1½ an, s’attend à partage juste

-2 ans, langage: juge propre son comportement ainsi que celui des autres

63
Q

Vrai ou faux : La moralité se développe à l’âge préscolaire.

A

Vrai.
Dû au contrôle externe (adultes), puis à ses propre standards, (principes internes)

64
Q

Sur quoi met l’accent chacune de ses théories en ce qui a trait au développement moral ;
1-Théorie psychanalytique
2-Théorie e l’apprentissage
3-Théorie cognitivo-développementale ?

A

1-Psychanalytique: aspect émotif

2-Apprentissage social: comment on apprend

3-Cognitivo-développementale: raisonnement

65
Q

Décris le développement moral selon l’approche psychanalytique

A

La conscience (surmoi) se forme en s’identifiant au parent du même sexe

Selon Freud, le développement moral est COMPLÉTÉ vers 5-6 ans

L’enfant obéit au Surmoi afin d’éviter culpabilité

L’enfant est motivé par la peur de la punition ou de perdre l’amour parental
=> En fait, si amour est conditionnel : associé à de la culpabilité excessive, risque d’être niée (diminue conscience)
=> La punition et la menace : associés à un moins bon développement moral chez l’enfant (plus de méfaits, moins de culpabilité suite aux transgressions)

66
Q

Qu’est-ce qui facilite le + le développement moral?

A

La discipline inductive.

67
Q

Qu’est-ce que la discipline inductive? (5)

A

APRÈS UN MÉFAIT

Cela consiste à ;
1- souligner l’impact du geste posé sur l’autre
2- faire remarquer la détresse de l’autre
3- clarifier que c’est lui qui en est la cause
4- expliquer (ajuster niveau difficulté) avec chaleur
5- insister

68
Q

À partir de quel âge la discipline inductive est-elle efficace?

A

Dès 2 ans

69
Q

Quels sont les impacts associés à la discipline inductive? (4)

A
  • Moins de méfaits
  • Plus de confessions
  • Plus de réparations
  • Plus de prosocialité
70
Q

Vrai ou faux : la discipline inductive motive les enfants à se conformer aux principes moraux

A

Vrai

71
Q

Comment faire de la discipline inductive? (4)

A

1-En expliquant comment se conduire, info qui peut être utilisée dans le futur

2-En mettant l’accent sur l’impact du geste, encourage l’empathie et les comportements prosociaux

3-Offrir des raisons avec requête: peut suivre consigne parce que ça a du sens

4-À la longue, enfants créent un script qui peut dissuader des futures transgressions.

SURTOUT, NE PAS punir et/ou rejeter l’enfant suite à un méfait, pourrait créer de l’anxiété (un obstacle au développement moral)

72
Q

Quelles sont les caractéristiques des enfants qui influencent l’efficacité des pratiques parentales (2)

A

1-Enfants empathiques: Induction (discipline inductive) plus efficace

2-Tempérament : enfants inhibés => stratégies douces suffisent
vs
- enfants impulsifs => stratégies douces inefficaces,

Recours au pouvoir non plus! (inefficace)

Important de maintenir une relation positive, fermeté et induction

73
Q

Quel est le rôle de la culpabilité dans le développement de la moralité chez l’enfant en âge préscolaire? (2)

A

1-Freud avait raison au sujet de la culpabilité => MOTIVATION pour les gestes moraux

2-Associée à l’arrêt des méfaits, réparation, prosocialité

Important d’induire la culpabilité basée sur L’EMPATHIE

Influence l’enfant, sans être coercitif….

74
Q

Comment aider l’enfant à gérer son sentiment de culpabilité?

A

L’orienter vers la rectification (réparation, amender)

75
Q

Vrai ou faux: Selon la théorie de l’apprentissage social, le culpabilité serait le seul déterminant du comportement moral

A

Faux. Elle serait aussi dû au renforcement moral et au modelage.

76
Q

Vrai ou faux: le conditionnement opérant est suffisant selon la théorie de l’apprentissage sociale pour expliquer le comportement moral.

A

Faux. Un bon comportement doit avoir lieu avant d’être renforcé.

1)Modelage (observe et imite)

2)Renforcement du geste

77
Q

Quelles sont les caractéristiques des bons modèles? (3)

A

1-Chaleur et sensibilité

2-Compétence et pouvoir

3-Cohérence entre ce qu’adulte dit et fait

78
Q

Vers __ ans, le désir d’imiter prédit le comportement moral et les émotions en lien avec la moralité

A

3 ans

79
Q

Vrai ou faux : Avoir des modèles prosociaux est lié à la prosocialité

A

Vrai. SURTOUT impact en bas âge.

80
Q

Quels sont les problèmes/risques associés aux punitions? (3)

A

-Mène à l’obéissance = :( ,alors qu’on souhaite l’intériorisation = :)

-Problèmes de santé mentale (enfant, ados, adultes)

-Effets secondaires indésirables:
=>Modèle d’agression
=>Entraîne colère, focalise sur propre détresse (≠ sur sa victime)
=>Apprend à éviter l’adulte qui punit
=>Renforcement pour l’adulte ! Pente glissante vers abus
=>Risque de transfert intergénérationnel

81
Q

Quels sont les facteurs de risque pour l’utilisation des punitions? (4)

A

1-SSE faible,

2-prob. santé mentale

3-moins éduqués

4-conflits conjugaux

82
Q

Décris les résultats de l’étude de punitions corporelles en fonction de l’âge

A
83
Q

Nomme 2 alternatives à la punition. Qu’est-ce qui rend ces alternatives efficaces? (3)

A

1-“Time Out”/retrait (temps pour retrouver son calme)

2-Retrait des privilèges

Plus efficaces si
- Constance
- Contexte de relation chaleureuse
-Raisons, explications

84
Q
A
85
Q

Nomme quelques stratégies positives (qui remplacent la punition)

A

-Voir une transgression comme occasion d’enseigner

-Prévenir les occasions d’inconduites

-Expliquer la raison derrière les règles

-Inclure l’enfant dans les routines et tâches de la famille

-Quand enfants obstinés, reconnaître leur émotion et suggérer compromis, résolution de problème

-Encourager les comportements matures

-Être sensible aux ressources physiques et émotives de l’enfant (faim? fatigue?)
* respect, coopération, proximité… engagement relation

86
Q

Que nous dit la perspective cognitivo-développementale?

A

Les enfants sont des penseurs actifs. (règles sociales)

Dès l’âge préscolaire, les enfants posent des jugements moraux, basés sur concepts de justice, d’équité

L’enfant est capable de tenir compte de l’intention dès 3 ans

Il distingue le mensonge de la vérité dès 4 ans

Il distingue : Impératifs moraux (protéger droits, bien-être)
vs Conventions sociales (bonnes manières) vs Choix personnels (droits individuels)

Violation morale = plus grave; même si pas vu, si pas de règle
Raisonnement rigide par contre (ex. mentir toujours mal)

86
Q

Décris les conséquences différentielles des punitions corporelles

A

Chez les Afro-américains (c. caucasiens) => Les comportements difficiles ne prédisent pas la punition

PAS relié aux problèmes externalisés futurs

Approbation culturelle, contexte chaleureux

Sens de la punition corporelle n’est pas le même dans les 2 cultures : « pour mon bien » (c. victime d’agression pour les caucasiens)

Impact pire si parent froid/rejetant; le fait même s’il désapprouve

*Discipline positive est beaucoup plus efficace

87
Q

Comment les enfants font-ils pour faire la distinction entre les impératifs moraux et les conventions sociales?

A

-Ils dégagent du sens, activement, de leurs expériences

-Ils observent qu’après une OFFENSE MORALE
- Pairs réagissent fortement
- Adultes soulignent les droits/sentiments des victimes

-Après violation d’une CONVENTION SOCIALE
- Pairs réagissent moins fortement
- Adultes demandent l’obéissance, sans explication

88
Q

Vrai ou faux : La cognition et le langage contribuent aux expériences sociales

A

Vrai

89
Q

Les conflits (possessions, droits) = occasions de former idées sur la ______ et l’_____

A

Justice et l’équité

89
Q

Vrai ou faux : Les enfants observent comment adultes gèrent offenses et comment ils discutent des enjeux moraux

A

Vrai

Les parents: adaptent niveau de langage avec les enfants
-Racontent histoires avec morale
-Encouragent la prosocialité

=>Sens moral de l’enfant augmente

90
Q

Qu’est-ce que le gender typing?

A

L’acquisition des stéréotypes de genre.

Association (objets, activités, rôles, traits, etc.) à l’un ou l’autre des sexes (conforme aux stéréotypes culturels)

91
Q

Vrai ou faux : la caractéristique du genre apparait avant d’étiqueter correctement sont propre sexe

A

Vrai. Le genre est l’une des premières catégories formées. Apparait vers 2 ans.

92
Q

Il y a une hausse des comportements stéréotypés de ___ à ___ ans et c’est ____ pour les enfants les plus stéréotypées pendant l’âge préscolaire

A

Hausse comp. stéréotypés de 2 à 13 ans; pire parmi enfants les plus stéréotypés pendant préscolaire

93
Q

Qu’est ce qui est souvent stéréotypé chez les enfants?

A

Les jouets, habits, outils, couleurs, sont souvent associés à un genre en particulier

94
Q

Vrai ou faux : Les croyances par rapport aux stéréotypes de genre peuvent se refléter dans les comportements et traits

A

Vrai.Les enfants développement des préférences pour les jeux, les amis, le fait d’être actif et affirmatif vs être sensible et obéissant…

95
Q

Entre ___ et ___ ans, les croyances deviennent fortes et rigides

A

3 et 4 ans

Par exemple : rigides
≠ ok pour gars de porter vernis, pour fille de jouer camion
(Ne réalisent pas que les caractéristiques associées au genre ne déterminent pas si un individu est M ou F)

96
Q

Selon la perspective évolutionniste, comment les différences sexuées peuvent-ils être expliqués?

A

Fonction adaptative:
- Hommes: compétition partenaire (dominer)

  • Femmes: soins aux enfants (être sensible)

“Milieu social influence l’intensité, sans éradiquer ces différences d’origine génétiques”

97
Q

Comment les hormones peuvent-elles expliquer les différences entre les sexes?

A

Plus d’androgènes prénatal
Animaux: jeu plus actif, moins de soins
Filles*: préférences plus masculines

Moins d’androgènes prénatal:
Garçons**: choix et comp. plus féminins

Hérédité, *stress maternel, **produits chimiques industriels

98
Q

Comment la famille peut-elle expliquer les différences entre les sexes?

A

-Perçoit bébé H/F différemment => attentes

-Qualités, habiletés
«importantes »

-Jouets offerts; Jouer (physique c. littéraire); Réactions

-Type d’interactions (dirige? réfère émotions?)

-Langage, référer aux rôles distincts

-Pire pour garçons, pire chez les pères

-Mieux si parents agissent selon valeurs moins stéréotypées, chez parents même sexe, si fratrie de sexe opposé

99
Q

Comment les enseignants peuvent-ils expliquer les différences entre les sexes?

A

-Filles: davantage encouragées activités structurées
(Obéir, aider c. inventer, s’affirmer, mener)

-Garçons: plus d’attention, d’éloges (pour académique) de désapprobations
Attentes: « les garçons vont moins bien se conduire »

100
Q

Comment les pairs de même sexe peuvent-ils expliquer les différences entre les sexes?

A

-Plus jeu avec même sexe, plus l’acquisition des rôles est accentuée

-Complimenté; Critiqué ou ignoré si non (surtout gars)

-Style d’influence diffère (force c. persuasion)
Fille au style affirmatif : reçu avec agressivité

-2 « sous-cultures »

101
Q

Comment l’environnement plus large (télé, matériel scolaire, jeux ordinateurs)…peut-il expliquer les différences entre les sexes?

A

-Émissions télé contiennent moins de stéréotypes reliés à la carrière, mais femmes sont encore jolies, victimisées, hommes dominants

-Les stéréotypes liés au genre sont très présents dans les dessins animés et le jeux vidéo. Ces médias contribuent aux croyances quant aux rôles et comportements associés aux hommes et aux femmes

102
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre?

A

Image de soi relativement féminine ou masculine (endosse traits, caractéristiques)

Évalue identités en endossant traits:
Traditionnellement féminins (ex. affectueuse)
Traditionnellement masculins (ex. ambitieux)

103
Q

Qu’est-ce que l’androgynie?

A

Androgynie: scores élevés aux deux types de caractéristiques

104
Q

Vrai ou faux : L’identité androgyne ou masculine est liée à une meilleure estime de soi et à une meilleure capacité d’adaptation

A

Vrai

105
Q

Comment se développe l’identité de genre selon la théorie de l’apprentissage?

A

Théorie de l’apprentissage social: On acquiert comportements puis les onorganise en une image de soi

106
Q

Comment se développe l’identité de genre selon la théorie cognitivo-développementale?

A

Théorie cognitivo-développementale:
On acquiert constance du genre, qui guide les comportements

107
Q

Qu’est-ce que la constance du genre?

A

Permanence du genre, basée sur la biologie, non altérée par apparences, activités

108
Q

Comment s’acquiert la constance du genre? (3)

A

1) Identité du genre (étiqueter propre sexe, celui autrui)

2) Stabilité du genre (stable dans le temps)

3) Cohérence/continuité du genre (pas altéré par apparence, activité)

109
Q

Vrai ou faux : l’impact de la constance du genre sur l’identité sexuée est élevé

A

Faux. Impact faible.

110
Q

Qu’est-ce que la théorie du schéma du genre (traitement info)?

A

À quel point on endosse les stéréotypes nous influence ++

-Comment les pressions sociales et la cognition de l’enfant affectent, ensemble, les rôles sexuels

-Tôt, remarque préférences stéréotypées, les organise en schémas du genre (catégories M; F); pour interpréter leur monde

-Dès qu’on identifie son propre sexe, on sélectionne les schémas qui y correspondent et on les applique à soi-même

Il y a des différences individuelles => dépend d’à quel point on applique les schémas de genre à nos expériences)

Utiliser schéma du genre : filtre pour traiter info, motive à se conformer, guide compt. stéréotypé

111
Q

Décris la différence individuelle de l’utilisation du schéma du genre

A
112
Q

Quelles sont les conséquences du traitement de l’information par le schéma du genre?

A

Étude (4 - 5 ans) :
Jouets neutres: « fille », « garçon », non-classés => les jouets perdaient leur attrait si l’autre genre joue avec, surtout les plus attrayants!

Ce type de pensée est puissant
- Distorsion mémoire pour comportement sexuel incompatible
(Ex. a vu infirmier… se souvient avoir vu docteur)

-Ajoute ses propres préférences aux biais stéréotypés, pensant que les autres (filles/gars) aiment (ou pas) les mêmes choses que soi (ex. “Les filles n’aiment pas les huîtres”)

113
Q

Qu’est-ce que la dysphorie de genre?

A

-Individus insatisfaits de leur sexe à la naissance et s’identifient fortement à un autre genre

Ne doit pas être confondu avec les enfants qui affichent un comportement non conforme au genre

114
Q

Vrai ou faux : Les thérapies visant à supprimer le comportement d’identité d’un autre genre donnent de bons résultats.

A

Faux. Très mauvais résultats.

115
Q

Que devraient viser les thérapies pour aider avec la dysphorie de genre?

A

Les thérapies doivent plutôt viser à permettre aux enfants de suivre leurs penchants identitaires de genre et à aider les parents à protéger leurs enfants de la négativité des autres

116
Q

Vrai ou faux : à l’âge préscolaire, les enfants croient que ce sont les pratiques culturelles qui déterminent le genre (limites cognitives)

A

Vrai

117
Q

Comment éviter la rigidité des schémas du genre, qui restreignent activités, apprentissages? (6)

A

1-Éviter exposer stéréotypes à la maison (ex. repas)

2-Offrir deux types de jouets, couleurs

3-Éviter langage stéréotypé, médias

4-Souligner les exceptions

5-Expliquer que les intérêts (pas sexe) déterminent activités

6-Classe: temps jeu libre mixte

118
Q

Vrai ou faux : être un “bon” parent dépend des attitudes seulement.

A

Faux, dépend des attitudes, des pratiques et du climat

119
Q

Décris les catégories de style parentaux de Baurmrind (4)

A

1-Démocratique: chaleur et sensibilité
Cadre, requêtes appropriées
Écoute, respect/soutien autonomie «Confronter/raisonner c. dominer »
Bienfaits nombreux (humeur, auto-régulation, persévérance, coopération, ES, maturité, performance scolaire)

2-Autoritaire: distance, rejet
Plusieurs demandes,
Coercition, dominer; contrôle psychologique
Décide pour l’enfant
Problèmes variés (ES, anxiété, hostilité, dépendance)

3-Permissif: chaleur, indulgent
Peu, pas de requêtes
Laisse décider, même si pas prêt
Problèmes d’impulsivité, désobéissance, dépendance, peu de persévérance, de performance scolaire

4-Désengagé: pas de lien
Pas de demande
Indifférent à son autonomie

Extrême = négligence
Antisocialité, faible performance scolaire et auto-régulation, tous aspect du dév.

120
Q

Quelles sont les 3 dimensions les plus importantes concernant les pratiques parentales?

A

1-Acceptation/chaleur
2-Cadre
3-Soutien de l’autonomie

121
Q

Vrai ou faux : le contrôle psychologique consiste à contrôler le comportement de l’enfant.

A

Faux, consiste plutôt à contrôler son “monde intérieur” (émotions, pensées, intérêts).

Intrusion
Manipulation
Culpabilisation
Acceptation conditionnelle

122
Q

Vrai ou faux : Chaleur + Contrôle comportemental + soutien autonomie = bénéfique pour l’enfant. (style démocratique)

A

Vrai, fait dévier de trajectoire comportementale problématique

123
Q

À quoi doit-on résister dans le style démocratique avec les enfants impulsifs vs inhibés?

A

Enfants Impulsifs: résister à la coercition et aux incohérences

Enfants Inhibés: résister à la surprotection

124
Q

Vrai ou faux ; le style démocratique (préscolaire) est associé à la maturité et à l’ajustement (adolescence)

A

Vrai.

-Les parents impliqués et chaleureux procurent des modèles de préoccupation bienveillante, de confiance et d’auto-régulation.

-Il est plus probable que les enfants respectent et internalisent le contrôle qui semble juste et raisonnable (pas arbitraire).

-Demandes et choix correspondent aux habiletés de responsabilisation de l’enfant: sentiment compétence (facilite l’ES et la maturité sociale).

-Les aspects de soutien (l’acceptation, l’implication, raisonnement) sont des facteurs de résilience (face au stress et à la pauvreté).

125
Q

Vrai ou faux : il y a des variations culturelles dans les pratiques associées aux croyances, valeurs, buts

A

Vrai. Déterminés par la culture, la religion, SSE, etc.

Par exemple ; parents Chinois (+ directifs, moins expressifs)
Si contrôle coercitif/psychologique: mêmes effets délétères

Ex. pères Hispaniques (+ impliqués, chaleureux)

Afro-Américains et faible SSE:
Discipline stricte, attente obéissance immédiate, besoin dans quartier dangereux?

126
Q

Notes de lecture encadré “cultural variations in personal storytelling”

A

Implications for Early Self-Concept: Preschoolers of many cultural backgrounds participate in personal storytelling with their parents. The way parents select and interpret events in these narratives differs strikingly by culture, affecting the way children view themselves. In one study, researchers spent hundreds of hours over a two-year period studying the story-telling practices of six middle-SES Irish American families in Taiwan. From extensive videotapes of adults’ conversations with the children from age 21/2 to 4, the investigators identified personal stories and coded them for content, quality of their endings and evaluation of the child. Parents in both cultures discussed pleasurable holidays and family excursions in similar ways and with similar frequency. But 5 times more often than the Irish-American parents, the Chinese parents told long stories about their preschoolers’ previous misdeeds – using impolite language, writing on the wall, or playing in an overly rowdy way. These narratives, often sparked by current, misdeed, were conveyed with warm and caring, stressed the impact of misbehavior on others and often ended with direct teaching of proper behavior. In the few instances in which Irish-American stories referred to transgressions, parents downplayed their seriousness, attributing them to the child’s spunk and assertiveness. Chinese parents integrated these values into their stories, affirming the importance of not disgracing the family and explicitly conveying expectations in the story’s conclusion. In contrast, Irish-Amercian parents rarely dwelt on misdeeds in storytelling. In the few instances in which Irish-American stories referred to transgressions, parents interpreted these acts positively, perhaps to promote self-esteem. Most American believe that favorable self-esteem is crucial for healthy development. Chinese adults generally see it as unimportant or even negative – as impeding the child’s willingness to listen and be corrected. Consistent with this view Chinese parents did little to cultivate their child’s individuality. Instead, they used storytelling to guide the child toward socially responsible behavior. Hence, by the end of the preschool years, the Chinese child’s self-image emphasizes a sense of belonging and obligation to others, whereas the American child’s is more autonomous, consisting largely of personal descriptions.

127
Q

Encadré “Ethnic Differences in the Consequences of Physical Punishment”

A

In an African American community, six older adults who had volunteered to serve as mentors for parents facing child-rearing challenges, met to discuss parenting issues at a social service agency. Their attitudes toward discipline were strikingly different from those of the European-American social workers who had brought them together. Each mentor argued that successful child rearing required appropriate physical discipline. At the same time, they voiced strong disapproval of screaming or cursing at children, calling such out-of-control parenting behavior “abusive”. Ruth, the oldest and most respected member of the group, characterized good parenting as a complex combination of warmth, teaching, talking nicely, and disciplining physically. In several studies, corporal punishments predicted externalizing problems similarly among European-American, African American, Hispanic, and Asian children. Yet other studies point to ethnic variations. In one longitudinal investigation researchers followed several hundred families, collecting information from mothers on disciplinary strategies and from teachers on children’s problem behaviors from kindergarten through fourth grade. Regardless of ethnicity, reasoning was the most common approach to discipline, spanking the least common. But predictors and consequences of spanking differed by family ethnicity. Among European-American families, externalizing behavior in kindergarten predicted parental physical punishment in first through third grades, which in turn led to more externalizing behavior was unrelated to later physical punishment, and physical punishment did not augment externalizing behavior. The investigators concluded that European-American parents more often use physical discipline in reaction to challenging behaviors, causing those behaviors to escalate. African American parents, in contrast, appear to use physical punishment to prevent child difficulties, thereby reducing its negative consequences. They report meting out physical punishment differently. In African American families, physical discipline is typically culturally approved, mild, delivered in a context of parental warmth, accompanied by verbal teaching, and aimed at helping children become responsible adults. When European-American parents resort to physical punishment, they are often highly agitated and rejecting of the child and view the harshness of their discipline as wrong. Most African American children may view spanking as a practice carried out with their best interests in mind, whereas European-American children may regard it as an act of aggression. In support of this view, in an investigation of nearly 900 African American families, spanking predicted depressive symptoms only among a small number of children whose mothers tended to use it when they were highly angry and frustrated. Other forms of discipline such as time out, withdrawal of privileges, and the positive parenting strategies are far more effective. In adolescence, ethnic differences in physical punishment fade: it is broadly associated with depression and misconduct among teenagers. But the impact of physical discipline to children can vary sharply with its intensity level, context, warmth and support, and cultural approval.

128
Q

Encadré “Transgender children”

A

The number of transgender children, adolescents and adults as risen recently in Western Nations because more stories appear in the media and because seeking treatment has become more acceptable. Gender dysphoria = individuals dissatisfied with their birth sex who strongly identify as the other gender experience substantial distress. 1 in 12000 to 21000 males and 1 in 30000 to 48000 females suffer from gender dysphoria. The prevalence of gender dysphoria may be considerably greater, perhaps as high as ½ of 1 percent. Many do to receive support from their families or from health professionals. Individuals who change gender in adulthood often trace the emergence of their gender dysphoria to early childhood. Although contributing factors are not well understood, the prenatal hormone environment seems to play a role. Genetic females know to have been exposed to high levels of prenatal androgens are more likely than other women to be transgender. But many females prenatally exposed to high androgen levels, and many males exposed to low levels do not express discomfort with their birth sex. Although some studies claim that most cases of childhood gender dysphoria subside in adolescence and adulthood, their samples failed to distinguish between gender-dysphoric children and children who merely display gender nonconforming behavior. Children who are severely troubled over the mismatch between their birth sex and core gender identity, who insist that they are the other gender and who also engage in high levels of the «other gender” behavior generally experience persisting dysphoria. These persisters are likely to transition mostly or entirely to their desire gender role. Transgender preschoolers and school-age children are not pretending, confused, or delayed in gender understanding. When questioned about their preferences, gender-typed toy choices, and gender identity, their responses are similar to those of nontransgender agemates who share their expressed gender. Transgender preschoolers are less likely than their cisgender agemates to view gender as a stable trait in other people. During early adolescence, gender dysphoria typically deepens as pesisters encounter changes in their bodies and first feelings of sexual attraction. Some desire and may be deemed eligible for psychological and medical sex-change treatment, involving suppression of pubertal sex hormones, cross-sex hormone treatment after age 16 and surgery after age 18. Others go through a period of questioning, including hesitancy over invasive treatments, and take additional time to assess their feelings about transitioning physically. A number of these young people find their gender dysphoria so overwhelming that they eventually decide on treatment in their twenties and thirties. Controversy exists over therapies for gender dysphoric children. One approach is directed at lessening their other gender identity and behavior and increasing their comfort with their birth sex. These therapies have yielded poor results. Gender-dysphoric children react with heightened distress to efforts to suppress or deny their identified gender. Increasing numbers of health professionals are convinced that therapies must be aimed at permitting children to follow their gender-identity inclinations and helping parents protect their children from the negative reactions of others. They are motivated by the tragic circumstances of many contemporary transgender adults, who experienced family rejection and social ostracism from childhood on and who face high rates of unemployment, poverty, homelessness, depression, and suicide. Current evidence suggests that embracing transgender children’s expressed identity leads to contented, better-adjusted children and adolescents. Follow-up research is needed to assess long-term outcomes in the coming generation of transgender adults.