Cours #10 - le développement cognitif à l'âge scolaire (de 7-11 ans) Flashcards

1
Q

Décris le stade opératoire concret de Piaget

A

La pensée est plus logique, flexible, organisée

Capable d’opérations (actions mentales, suivant la logique)

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2
Q

Décris la tâche de conservation lors du stade opératoire concret de Piaget

A

Décentration: focalise sur plus d’un aspect, les relie ensemble
Réversibilité: suivre série d’étapes, puis ordre inverse

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3
Q

Le problème d’inclusion est réussi entre ___ et ___ ans

A

7 et 10 ans

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4
Q

Décris la classification au stade opératoire concret de Piaget

A

Classification peut tenir compte de 3 relations en même temps
(Une catégorie générale et deux plus spécifiques) ex.: véhicules => camions + autos

Aiment faire des collections à cet âge, car forme de classification!

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5
Q

L’enfant qui atteint le stade opératoire concret est maintenant capable de faire la sériation. De quoi s’agit-il?

A

Mettre des items en ordre sans erreur, dès 6 ou 7 ans (Dimension quantitative, ex. longueur)

Inférence transitive (sériation mentale) un peu plus tard

Intègre 3 relations
Ex. Si A >B, B > C … A >C

Raisonnement spatial (comprendre l’espace qui nous entoure)

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6
Q

Donne un exemple qui prouve que l’enfant est capable de sériation

A

Cartes cognitives

Représentations mentales de grands espaces familiers (ex. école, quartier)

En lire, en dessiner requiert « prise de perspective » et d’inférer un tout à partir de parties séparées

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7
Q

Vrai ou faux : les plus jeunes sont capables d’inclure des points de repères dans les cartes sans faire d’arrangements erronés

A

Faux. Ils sont effectivement capable d’inclure les points de repères, mais les arrangements sont parfois erronés.

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8
Q

Vrai ou faux : La rotation sur une carte représente un défi

A

Vrai. Explorer activement dans la pièce aide: différents points de vue des repères (représentations + flexibles)

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9
Q

Vrai ou faux: Un enfant est capable de placer un marqueur de repère sur une carte à 6 ans.

A

FAUX. Pas capable avant 9 ans

Vers 9 ans: cartes deviennent plus organisées => indiquent mieux le chemin aussi, car sont capable de le parcourir mentalement

Utilisent stratégies (la tourner, tracer chemin) ↑ performance = meilleure carte

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10
Q

Vrai ou faux : À la fin de la période scolaire, les enfants se représentent bien les grands espaces

A

Vrai. À cet âge, les enfants lisent et dessinent des cartes facilement, même si différente orientation

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11
Q

Quand est-ce que les cartes deviennent-elles à l’échelle?

A

Vers 10-12 ans

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12
Q

Vrai ou faux : la façon de cartographier diffère d’une culture à l’autre chez les enfants

A

+ de détails sociaux (inde) vs carte plus froide et pratique (ÉU).

Consigne pas comprise de la même façon dans les deux cultures.

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13
Q

Quelles sont les limites de la pensée opératoire concrète? (2)

A

1-Les enfants pensent de façon logique et organisée… surtout quand l’information est perçue directement, apparente, concrète (≠ abstraite)

2-Maîtrise graduelle: continuum d’acquisition => Ne maîtrise pas toutes les tâches opératoires concrètes d’un seul coup, pas un principe logique appliqué partout (ex. conservation du nombre, ensuite taille, ensuite liquide) Pcq pensée liée à leurs expériences, résous un problème à la fois

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14
Q

Selon Piaget, comment tous les enfants atteignent-ils le stade de la pensée opératoire concrète? (2)

A

Selon Piaget, tous atteignent ce stade, grâce :
1-Au développement cérébral
2-Un env. suffisamment stimulant (importance de l’expérience, ex : aller à l’école)

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15
Q

Qu’est-ce qui influence, selon Piaget, la performance dans les tâches de pensée opératoire concrète? (3)

A

-L’expérience
-Le contexte
-La culture

Plus on a d’occasion de faire ces exercices = meilleure performance

Ex: aller à l’école ↑ perf. Tâches Piaget

Adapter la tâche et s’assurer de la pertinence culturelle

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16
Q

Quel type de recherche explique la maitrise graduelle des opérations et des concepts logiques?

A

La recherche en traitement de l’information.

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17
Q

Selon les Néo-Piagétiens, à quoi serait dû le développement de la pensée opératoire?

A

Selon Case, cela serait dû à la capacité grandissante du traitement de l’information

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18
Q

Que propose Case quant au développement de la pensée opératoire?

A

Case propose:

1-Avec la pratique, des schèmes cognitifs deviennent automatiques, ce qui libère la mémoire de travail

2-On peut remarquer autres aspects (focalise sur 1 aspect, puis 2, plus…)

3- On peut intégrer schèmes (réseaux de concepts): ces structures conceptuelles centrales (principes), sont applicables à situations variées, favorisent l’efficacité de la pensée

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19
Q

Pourquoi les enfants ne démontrent-ils pas tous le même niveau de logique d’une tâche à l’autre?

A

Différences : tâches (ex. dessin vs histoire)

La quantités d’info à propos de la tâche varie, expériences par rapport à la tâche varie aussi…

(développement cognitif inégal)

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20
Q

Vrai ou faux : au stade des opérations concrètes, la pensée est plus logique, flexible et organisée. Elle a changée qualitativement.

A

Vrai. Au cours du primaire, pensée logique pour + en + tâches. La pensée semble avoir changé qualitativement. Il y a quelque chose de discontinu et de graduel.

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21
Q

Vrai ou faux : la pensée logique se développement graduellement et de continue

A

Faux. Graduelle et discontinue.

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22
Q

Selon la théorie du traitement de l’information, en âge scolaire il y a beaucoup de progrès au niveau des fonctions exécutives. Nomme en quelques unes qui sont améliorées.

A

Progrès des fonctions exécutives:
-Vitesse du traitement de l’information
-capacité de MT
-stratégies mnémoniques
-attention
-planification
-auto-régulation
-théorie de l’esprit

Meilleure intégration de ces fonctions.

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23
Q

Vrai ou faux : le cortex pré-frontal participe au progrès des fonctions cognitives

A

Vrai

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24
Q

Vrai ou faux : L’hérédité est +++ déterminante dans le traitement de l’information et les progrès des fonctions exécutives

A

Vrai. Par contre, le soutien de l’environnement est aussi non-négligeable.

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25
Q

Décris les progrès au niveau de la mémoire de travail

A

Traitement de l’info plus rapide, plus efficace => plus vite, donc peut en gérer plus à la fois

Ex.: temps requis pour la mémoire de travail diminue de 6 à 12 ans

-Myélinisation et élagage synaptique toujours en cours

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26
Q

Vrai ou faux : Les différences individuelles en terme de mémoire de travail prédisent le QI et la performance académique

A

Vrai.

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27
Q

Vrai ou faux : les enfants avec des troubles d’apprentissage ont souvent des déficit au niveau de la mémoire de travail

A

Vrai. Par contre, on peut améliorer avec des exercices = défis quand ardu de garder de nombreuses infos en tête
Entraînement spécifique (fréquent) = efficace!

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28
Q

Vrai ou faux : La pauvreté (enfance) serait liée avec des difficulté de mémoire de travail (jeunes adultes)

A

Vrai. Pauvreté = impact néfaste du stress sur cortex préfrontal et ses liens avec hippocampe

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29
Q

En âge scolaire, l’attention devient ________ et _______

A

Sélective => Sait sur quoi porter attention. Sait inhiber distraction

Flexible => Selon la situation, peut adapter son attention (ex. focaliser sur un aspect, puis un autre si nécessaire)

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30
Q

Vrai ou faux : Avec l’âge, attention plus contrôlée et est plus efficace face à distracteurs + complexes

A

Vrai.

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31
Q

Décris les progrès en terme de planification pour les enfants en âge scolaire. Décris l’étude de l’épicerie.

A

Planification :
Avec âge, progrès pour tâches ayant plusieurs étapes.

Prévoit « quoi faire quand »

Ex. Recherche objets par 5 à 9 ans, dans une « épicerie » :

Les plus vieux prenaient + le temps de survoler l’épicerie avant, trouver la meilleure séquence … parcours plus court

L’attention : mettre en œuvre séquence de gestes et évaluer des séquences à l’avance

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32
Q

La capacité de planification séquentielle apparait vers ____ ans et la capacité de planification avancée apparait vers _____ ou ____ ans

A

4ans et 9 ou 10 ans

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33
Q

Qu’est-ce que l’attention planifiée?

A

Le développement de la planification illustre que l’attention se coordonne de + en + aux autres aspects cognitifs

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33
Q

Comment résoudre des problèmes complexes? (5)

A

Pour résoudre problèmes complexes…
1-Éviter (inhiber) une action pour favoriser une alternative
2-Organiser une séquence d’étapes efficaces
3-Se souvenir des étapes du plan (puis porter attention à chacune d’elle)
4-Suivre de près comment le plan fonctionne
5-Le réviser si nécessaire

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33
Q

Qu’est-ce qui contribue au progrès de l’attention planifiée? (2)

A

La collaboration avec les experts et la scolarisation

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34
Q

Vrai ou faux : Il faut éviter de tout organiser pour l’enfant

A

Vrai. On doit lui donner la chance de vivre des occasions de planification. Scaffolding.

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35
Q

Le développement de l’attention planifiée est il continu ou discontinu?

A

Discontinu et continu, car différence entre 4 ans et 9 ans, mais n’arrive pas au même âge pour tous les enfants, donc aspect continu….

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36
Q

Nomme 3 stratégies de mémoire et décris-les en ordre d’apparition

A

1-Répétition (début du primaire) + facile
Prédite par la compétence langagière (nommer objets automatiquement)

Rapidement après la répétition:
2-Organisation: grouper items qui vont ensemble (classification permet l’organisation)
*Améliorer stratégies requiert temps et effort:
*Groupes basés sur la taxonomie c. quotidien

À la fin de l’âge scolaire:
3-Élaboration: créer liens là où il n’y en avait pas (+ difficile)
Très efficace, mais prend beaucoup d’espace de mémoire de travail

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37
Q

Quelles sont les 2 stratégies de mémorisation qui permettent de retenir l’info en paquet?

A

L’organisation et l’élaboration!

Peut donc retenir plus d’information!

Utile aussi lors de la récupération (en pensant aux items associés à celui que l’on cherche)

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37
Q

Vrai ou faux ; La base de connaissances devient + en + grosse à force que les réseaux hiérarchiques sont élaborés

A

Vrai.

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38
Q

Connaitre un sujet permet de bien intégrer une nouvelle information. Donne un exemple qui prouve cela (soccer)

A

Ex: experts contre novices en soccer
Liste mots: reliés au soccer ou pas (contrôle)

Résultats : Les experts se rappellent mieux des mots de soccer => Leurs connaissances les aident à organiser l’information facilement

  • Motivation: experts utilisent activement leurs connaissances, se demandent comment ce qu’ils connaissent peut clarifier ce qui est nouveau (car déjà une base)
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39
Q

Vrai ou faux : Les villages favorisent les stratégies pour le développement des fonctions exécutives.

A

Faux. Ce sont plutôt les pays industrialisés qui favorisent stratégies (école → pratique, mémorisation isolée), mais parfois au détriment d’indices plus pratiques

Villages ou il y a peu de scolarisation => Ne bénéficient pas d’un enseignement des stratégies car elles semblent inutiles

Le recours aux stratégies est donc lié à la modernisation de la société (accès aux ressources, d’alphabétisation et de communication)

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40
Q

Vrai ou faux. La performance à la plupart des tests cognitifs est biaisée par le recours aux stratégies d’apprentissage ou non.

A

Vrai. Ceux qui n’ont pas accès aux stratégies d’apprentissage, ne sont pas autant familier avec le style de test.

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41
Q

Décris la théorie de l’esprit à l’âge scolaire.

A

La théorie de l’esprit devient plus élaborée et plus rafinée.

On comprend que l’esprit ≠ simple contenant d’information => c’est en fait un processus actif qui sélectionne et transforme les infos)

L’enfant comprend les processus cognitifs et le rôle des facteurs psychologiques sur la performance (ex: efficacité stratégies, liens entre activités mentales)

Enfants comprennent mieux d’où viennent les connaissances => Observer, parler, mais aussi: inférences mentales (tirer des conclusions)

… permet meilleure maîtrise des fausses croyances

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42
Q

Vrai ou faux : Le raffinement de la théorie de l’esprit à l’âge scolaire permet une meilleure maitrise des fausses croyances

A

Vrai.

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43
Q

Donne un exemple de fausse croyance de second ordre à l’âge scolaire.

A

Ex. d’histoire complexe présentée à l’enfant1 qui doit penser à ce qu’une personne2 (Lisa) croit qu’une autre personne3 (Jason) pense

44
Q

Vers ___ ou ___ ans, les enfants sont conscients que les gens pensent aux pensées des autres et que ces pensées de second ordre peuvent être erronées.

A

6 ou 7 ans

45
Q

Comment appelle-on le type de perspective selon laquelle on doit tenir compte de 2 perspectives en même temps? Donne un exemple.

A

Pensée récursive

Ex. Julie pense que Marie pense que la poupée est dans son lit

46
Q

À quoi contribue la pensée récursive?

A

Contribue à la capacité de réaliser que deux personnes peuvent interpréter la même situation différemment.

47
Q

Comment se développe la pensée récursive? (3)

A

-Activité cérébrale + en + similaire à celle des adultes

-Aller à l’école (étude régions rurales, Cameroun). Enseignants font référence aux processus mentaux

-Avec pensée récursive solide, utilise + persuasion

48
Q

Vrai ou faux : À l’âge scolaire on devient plus conscient des stratégies utilisées, lesquelles sont les plus efficaces, et pourquoi

A

Vrai.

Ex. évaluer possibilités mieux que sauter aux conclusions

49
Q

Qu’est-ce que l’auto-régulation cognitive?

A

Savoir mettre en pratique les stratégies mentales.

Déficits au niveau de l’auto-régulation cognitive Continuellement suivre de près progrès vers but visé, rediriger effort si besoin

Se développe graduellement

Demande beaucoup, cognitivement

50
Q

Vrai ou faux : plus on connait une stratégie, meilleure devient la mémoire

A

Vrai.

51
Q

Comment favoriser l’auto-régulation cognitive? (3)

A

1-Faire remarquer les aspects importants de la tâche

2-Suggérer des stratégies

3-Expliquer l’efficacité des stratégies

52
Q

les habiletés d’auto-régulation aident à développer l’ ____ _____ __________

A

l’auto-efficacité académique (confiance en ses habiletés, confiance qu’on va réussir)

53
Q

Vrai ou faux : L’auto-régulation cognitive prédit un succès scolaire.

A

Vrai. Les élèves qui réussissent bien distinguent apprentissages vont mal (c. bien) et prennent situation en main

54
Q

Les enfants ont besoin de nombreuses habiletés cognitives pour lire, quelles sont elles? (5)

A

1-Conscience phonologique

2-Discrimination visuelle

3-Rapidité en traitement de l’information (ex.: vite convertir symbole visuel en son)

4-Vitesse traitement info
… Mémoire de travail

5-Habiletés plus haut niveau (comprendre)

55
Q

Il y avait autrefois un débat pour savoir quelle approche était la meilleure pour enseigner la lecture. Quelles sont les 2 méthodes concernées? Décris-les.

A

1-Méthode globale « whole language approach »
- Exposer à des textes entiers, fonction communicative. Comprendre ce qui a été lu.

1-Méthode phonétique « phonics approach »
- Traduire symbole écrit en son, moins important de comprendre ici….

56
Q

Vrai ou faux : C’est la méthode globale qui est la meilleure approche pour enseigner la lecture

A

Faux. C’est la combinaison des 2 méthodes qui est associée à meilleurs résultats .
Décoder les nouveaux mots, sans perdre de vue l’objectif.

Fluidité s’améliore: peut porter attention au sens

Stratégies de lecture car le but est de comprendre…

Vers 7-8 ans: Apprendre à lire => Lire pour apprendre

57
Q

Vrai ou faux : l’approche phonétique est particulièrement importante pour les enfants ayant une faible conscience phonologique.

A

Vrai

58
Q

Sur quoi se basent les habiletés mathématiques?

A

Sur les connaissances informelles de nombres

59
Q

Quelles sont les 2 méthodes d’apprentissage en maths?

A

1-S’exercer (drill)
2-Comprendre (le sens des nombres)

Combiner les 2 approches est favorable

Enfants apprennent par pratique, le raisonnement, stratégies

-Expérimenter stratégies!
-Vérifier si sait pourquoi plus efficace
-Estimer, auto-correction

60
Q

Pourquoi y’a-t-il une meilleure amélioration des maths entre la 2e et la 3e année?

A

Accent conceptuel avant pratiquer/mémoriser. Connaissances conceptuelles (ex. lien entre opérations) et stratégies plus efficaces, flexibles.

61
Q

Dès ___ ans, le QI devient plus stable

A

6 ans

62
Q

Avec quoi corrèle le QI? (3)

A

1- La performance académique 2- Les années scolarité
3- Le prestige occupationnel

63
Q

Qu’est-ce que le QI et à quoi peut-il aidr?

A

QI: intelligence générale (habileté de raisonnement) « g »
habiletés plus spécifiques (habileté, « facteurs »)

Utilisé pour aider à la prise de décision concernant l’éducation

64
Q

Quels sont les 2 types de QI?

A

1-Test de groupe

2-Tests administrés individuellement

65
Q

Décris les tests de QI de groupe (4)

A

1-Permet de tester de grands groupes

2-Requiert peu de formation pour l’administrer

3-Utile pour une planification éducative

4-Identifier les élèves nécessitant une évaluation individuelle

66
Q

Décris les tests administrés individuellement (2)

A

1-Les examinateurs ont besoin d’une formation et d’expérience => Observer; aperçu de la fidélité et la justesse du score

2-Identifier les jeunes à intelligence supérieure et ceux avec des problèmes d’apprentissage

67
Q

Qu’est-ce que nous permet de déterminer la distribution normale?

A

À quel point le score dévie de la moyenne, pour son âge

À chaque âge, distribution normale: plupart autour de moyenne, - en - de personnes plus on s’en éloigne

Calculé à partir de grands échantillons, les résultats sont le standard pour interpréter un score

Items semblables à ceux souvent utilisés dans les tests d’intelligence pour enfants

Standardisé, échantillon représentatif de la population, multiethnique

68
Q

Décris l’échelle d’intelligence de Stanford-Binet

A

-Évalue les connaissances générales, le raisonnement quantitatif, le traitement visuo-spatial, la mémoire de travail, et le traitement de l’information

-De 2 ans à âge adulte

69
Q

Décris l’échelle d’intelligence pour enfants (Wechsler-V)

A

-Mesure le raisonnement verbal, le raisonnement perceptuel (ou visuo-spatial), la mémoire de travail, et la vitesse de traitement de l’information

-De 6 à 16 ans

70
Q

Comment définir l’intelligence? (3)

A

1-Des tests évaluent aspects importants du traitement de l’info

2-Des chercheurs souhaitent identifier les habiletés cognitives sous-jacentes au QI (analyse des composantes)

3- L’inhibition, l’attention flexible (sélective, soutenue), stratégies de raisonnement, la vitesse du tx de l’info (plus grande vitesse), la capacité de la mémoire de travail : prédictives du QI.

71
Q

Quel est le problème avec l’approche des composantes concernant le QI?

A

Problème majeur: comme si les causes de l’intelligence étaient « à l’intérieur » de l’enfant seulement…

L’intelligence est un ensemble de capacités, pas toutes évaluées par des tests…

72
Q

Décris la théorie triarchique de “l’intelligence de Sternberg”. Quelles sont les trois types d’intelligence selon lui?

A

Sternberg: Trois intelligences sont inter-reliées :
1-Analytique
2-Créative
3-Pratique

Les équilibrer pour « réussir » selon ses buts et ceux de la communauté

73
Q

Que propose Gardner concernant l’intelligence?

A

Il n’existe pas d’intelligence « générale » (facteur « g »).

Selon Gardner, chaque intelligence a sa propre base biologique, son propre développement et une longue éducation est requise pour transformer le potentiel brute (la culture influence)

Plusieurs types :
 Verbo-linguistique *
 Logico-mathématique *
 Musicale-rythmique
 Spatiale *
 Corporelle-kinesthésique
 Naturaliste
 Interpersonnelle
 Intrapersonnelle

74
Q

Est-ce que la théorie de Gardner est confirmée par la recherche?

A

Non. Peu de soutien scientifique pour aspect « distinct ».

  • des individus très doués ont habiletés plutôt larges
  • études: certaines intell.* ont aspects en commun
75
Q

À quoi est associée l’intelligence émotionnelle? (5)

A

1-Estime de soi élevé
2-Empathie
3-Prosocialité
4-Leadership
5-Performance académique

76
Q

Expliquer les différences de QI (entre les individus, entre les groupes)

A

-Certains groupes sont avantagés (éducation, prestige occupationnel)

-Désir d’expliquer différences entre les groupes, des chercheurs ont comparé les QI (moyennes) de différents groupes SSE et ethniques

Ex: (Am. Nord)
=> Noirs < Blancs (Différence de 10 - 12 points) *
=> SSE faible < SSE élevé (9 points dû aux différences au niveau du statut économique)

Même si tient compte facteur $, encore écart ethnique (~ 3 points)

-Conséquences importantes… ≠ ignorer

  • écart diminue, depuis dernières décennies

A mené à une controverse…

77
Q

Quelle est la controverse concernant le QI?

A

Controverse :
- Jensen (1969 « QI surtout dû à hérédité »)
- Hernstein et Murray (1994) => proposent plutôt que dû à la variation individuelle, ethnique et au SSE

78
Q

Qu’ont démontré les études de jumeaux concernant le QI?

A

Estimés d’héritabilité : génétique expliquerait ~ ½ variance

Ces études SURESTIMENT la contribution de la génétique

Estimés plus grands si SSE élevé (atteint potentiel)

Gènes jouent un rôle: mais de quelle magnitude?

Peu de progrès: identifier marqueurs génétiques

79
Q

Vrai ou faux : Les études de jumeaux sous-estiment la contribution de la génétique

A

Faux, elles la surestiment

80
Q

Qu’ont démontré les études d’adoption concernant le QI?

A

-Nouveau-nés dont mère biologique a un QI faible contre élevé sont comparés

-Tous adoptés par parents au SSE et éducation élevée

-Ceux dont mère biologique QI faible avait QI > que la moyenne
… mais pas aussi élevé que ceux dont mère biologique QI élevé

-Bébés Afro-Américain adoptés dans familles au SSE élevé => QI élevés à âge scolaire (20 à 30 points > que désavantagés)

81
Q

Vrai ou faux : les nouveaux-nés adoptés dont la mère biologique avaient un faible QI, on un QI inférieur à ceux adoptés qui avaient une mère biologique avec un QI plus élevé.

A

Vrai. Démontre bien la part de la génétique

82
Q

Qu’est-ce que l’effet Flynn? (4) (effet du temps => générations)

A

-Le QI augmente d’une génération à l’autre

-Cette tendance séculaire est répliquée: pays industrialisés ou non, chez les deux sexes, ethnicité et SSE variés (tendance se manifeste pour TOUT LE MONDE)

-Plus grands gains en raisonnement spatial (plus héréditaire)

-L’étendue de cet effet est modérée par le degré de modernisation de la société; effets selon son arrivée dans l’histoire.

Éducation, santé, technologie, travail et loisirs stimulants cognitivement, motivation (test)

83
Q

Décris le biais en lien avec les influences culturelles des tests de QI?

A

Biais des tests si enfants n’ont pas mêmes occasions d’apprendre les habiletés/connaissances testées…

-Styles de langue/communication

-Connaissances (biais culturels du contenu des tests)

-Stéréotypes

84
Q

Comment le style de communication peut-il biaiser les tests?

A

Ex. anglais afro-américain

=> Plus grande utilisation si SSE faible,

=>Dévalorisé en classe, retard (lecture, académique)

=>Moins exposé anglais standard

=> Style collaboratif c. hiérarchique

=>Familles issues de certaines minorités ethniques, moins scolarisées

Plus le SSE élevé : style similaire à celui utilisé en classe, et lors des tests QI

85
Q

Si le style diffère, cela contribue à écart de performance minorités de faible SSE. Explique pourquoi.

A

Biais culturels dans le contenu des tests :

-Information acquise seulement si élevé dans culture majoritaire…

-Items de vocabulaire, peut rater (autre sens pour une autre culture)

-Items de compréhension, similitudes, analogies : dépend si les mots/concepts utilisés sont connus !

-Même non-verbal, dépend expérience avec matériel

-Temps passé à l’école (années) et QI verbal

… Degré d’exposition aux connaissances et a la façon de communiquer valorisée en classe

86
Q

Comment les stéréotypes peuvent-ils entrainer une écart de performance aux tests de QI?

A

Menace du stéréotype: peur d’être jugé(e) sur la base d’un stéréotype négatif

À partir de la 3e année du primaire, enfants + conscients des stéréotypes, surtout si font partie du groupe stigmatisé

Peut entraîner désengagement (autoprotection). Protection du soi. Vouloir correspondre à ce que l’on croit de nous.

Dommage, car auto-discipline prédit l’amélioration du succès académique (mieux que le QI)

87
Q

Comment réduire le biais culturel en situation d’évaluation? (4)

A

Souci : « identifier » incorrectement des enfants de minorités ethniques (placés: classe moins stimulante)

-En plus du QI: évaluer le comportement adaptatif (gérer tâches au quotidien)

-Évaluation dynamique: Introduire enseignement en cours de testing (bénéficie du soutien social?)

-Définir intelligence (reliées aux efforts) – suggéré par Dweck
Intervention d’affirmation de soi

-Sensibilité aux influences culturelles lors de l’interprétation des résultats

88
Q

Vrai ou faux : Il serait bénéfique de suspendre les tests typiques de QI

A

Faux. Les risques de discrimination sont pires sans ces tests…..

89
Q

Décris les résultats de l’étude qui consiste à faire écrire un texte => pourquoi tes valeurs les plus fondamentales sont importantes pour toi (début année) (groupe de self-affirmation)

A

Meilleure moyenne générale fin année du groupe de self-affirmation que groupe témoin

90
Q

Le développement langagier se produit au niveau de 3 aspects principaux. Quels sont-ils?

A

1-Le vocabulaire:

2-La grammaire : (progrès, subtilités)

3-La conscience métalinguistique (penser au langage)

91
Q

Décris le développement du vocabulaire (6)

A

=>Quadruple au cours du primaire !

=>20 nouveaux mots/jour (en moyenne)

=>Mêmes stratégies qu’au préscolaire, + d’autres : exemple l’analyse des structures des mots (ex. chanson dans chansonnier)

=>Lecture: vocabulaire diversifié, complexe: prédit taille vocabulaire futur

=>Précision des mots (nuances); des définitions

=>Approche analytique; saisir double sens de mots (métaphore, blague)

92
Q

Décris le développement de la grammaire (8)

A

=>Voix passive

=>Mode infinitif

=>Pragmatique

=>Communiquer clairement
S’adapte à la situation, + précision, conversations entre pairs doivent aider, comprend ambigüités
ex : « mets le verre sur la table dans le bac »

=>Théorie de l’esprit aide à comprendre expressions indirectes (ironie, sarcasme compris vers 8 ans)

=>Récits plus organisés, détaillés, expressifs
+ information (temps, lieu, personnes) et connections (« ensuite »)
+ commentaires évaluatifs

=>Adopte style narratif des proches
Ex: Style focalisé, Style associatif
(Liens, intégration plusieurs récits, intentions, complexité, susciter intérêt)

=>Lien entre repas en famille (fréquence) et langage/alphabétisation

93
Q

Décris le développement de la conscience métalinguistique

A

=> l’école, lecture fluide contribue

94
Q

Quelles sont les 2 façons d’apprendre 2 langues?

A
  • Apprendre simultanément
  • Apprendre 1re, puis 2e
95
Q

Qu’arrive-il lorsque les parents parlent à leurs enfants en 2 langues très tôt? (4)

A

-Sépare les deux systèmes

-Atteint les mêmes étapes clé dans les 2 langues en même temps (ou presque)

-Bon niveau dans la 2e langue aussi, selon degré exposition

-« Changer de codes - code switching » est adaptatif: reflète contrôle délibérer des deux langues. Passer d’une langue à l’autre dans une même conversation => surtout si parents le font; peut aider, se fie à la syntaxe pour comprendre le mot « invité »

96
Q

Pourquoi est-il plus difficile d’apprendre une deuxième langue parfaitement avec l’âge?

A

Car passé la période sensible qui a lieu durant l’enfant, presque impossible de maitriser a 100% sans faire d’erreurs, sans avoir d’accent

97
Q

Vrai ou faux ; les enfants bilingues ont moins de matière grises (neurones, axones) dans les aires langagières de l’hémisphère gauche (aires + actives lors des tâches cérébrales)

A

Faux. Ils en ont plus!
+ Activité cérébrale ces aires, et cortex préfrontal (inhiber, décider)

98
Q

Quels sont les bénéfices d’être bilingue? (7)

A

-bénéfices en attention soutenue et sélective,
-fausse croyances
-raisonnement analytique
-flexibilité
-conscience métalinguistique
-conventions
-lecture

99
Q

Est-ce que les enfants qui ont fait un immersion anglaise de la maternelle à la 2e année ont des niveaux d’Anglais (lu/écrit) et en math supérieurs?

A

Non.

100
Q

Est-il bon de seulement mettre l’accent sur l’anglais pour apprendre une deuxième langue?

A

Non, car ;
-Menace de perdre sa langue maternelle => ont devient limité dans les deux langues

=>Contribue échec et décrochage parmi Hispano-Américains de faible SSE

101
Q

Est-il mieux de développer 2 langues à la fois pour les minorités ethniques?

A

Oui! Éducation bilingue est à favoriser.
=>Développer la langue maternelle = respect pour leur héritage

=>Élèves plus engagés, participatifs, acquièrent anglais plus facilement → performance académique plus élevée

même si certains croient que le temps passé sur une autre langue éloigne de l’anglais…

102
Q

Décris les classes constructivistes

A

-Suivre et guider enfant qui construit ses connaissances (« à la Piaget »)

-Évaluer progrès face à lui-même. L’enfant construit son éducation selon ses intérêts et ambitions.

-Gains en pensée critique, maturité sociale et morale, attitude positive envers école

103
Q

Décris les classes traditionnelles

A

-Légers gains
-Recours aux tests
-Pressions afin d’améliorer les notes : rétrécit contenu (en vue tests)

104
Q

Quelles sont les nouvelles directions philosophiques concernant l’apprentissage à l’école?

A

=>Classe de constructivisme social (apprendre ensemble)

=>Élèves et enseignants : Partenaires dans l’apprentissage

=>Plusieurs types de communication symboliques

=>Enseigner selon la zone proximale de dév. de chacun (scaffolding)

105
Q

Nomme 2 exemples de programmes que pourrait utiliser une classe de constructivisme social

A

Ex. programmes :
1-Enseignement réciproque (enseignant et 2 à 4 élèves) Ex. groupes de lectures où l’on questionne, résume, clarifie, prédit

2-Communauté d’apprenants (sous-groupes, projet commun, élèves experts, réciprocité)

106
Q

Vrai ou faux : Les classes de constructivisme social respectent la zone de développement proximal de chacun

A

Vrai. Recours au scaffolding

107
Q

Décris les interactions enseignants-étudiants dans les classes de constructivisme social

A

-Bienveillant, stimulant, aidant

-Chaleur : effet accentué chez enfants vulnérables

-Prophéties auto-réalisatrices pire sur les enfants moins performants (risque)

108
Q

Quelle est la meilleure façon de grouper les enfants dans une classe? De façon homogène ou multi-niveaux?

A

-De façon homogène (placer les enfants de même habileté ensemble) => risque : Ségrégation ? Source de prophéties auto-réalisatrices ? Donne moins d’opportunité d’apprentissage au groupe qui pense qu’ils performent moins bien…

Multi-niveaux : Bénéfices, si soutien pour l’apprentissage coopératif, un grand défi

109
Q

Vrai ou faux : les groupes d’étudiants multi-niveaux est toujours bénéfiques

A

Faux. Bénéfique SI soutien pour l’apprentissage coopératif. Ce qui représente un grand défi.

110
Q

Notes sur l’encadré “The Flynn Effect : massive Generational Gains in IQ”

A

After gathering IQ scores from diverse nations that had either military mental testing or frequent testing of other large, representative samples, James Flynn, reported a finding so consistent and intriguing that it became known as the Flynn Effect: IQ’s have increased steadily from one generation to the next. Evidence for the Flynn effect now exists for more than 30 nations. This dramatic secular trend in intelligence test performance holds for industrialized and developing nations, both males and females, and individuals varying in ethnicity and SES. Gains are greatest on tests of spatial reasoning – task often assumed to be “culture-fair” and, therefore, mostly genetically based. The amount of increase depends on extent of societal modernization. Among European and North American countries that modernized by the early twentieth century, IQ gains have been about 3 points per decade. With the attainment of highly favorable economic and social conditions, gains have slowed in most of these countries. Among nations that modernized later, around the mid-twentieth century, IQ gains tend to be larger, as much as 5 to 6 points per decade. And nations that began to modernize in the late twentieth century show even greater increments, especially in spatial reasoning. The degree of societal modernity possible today is far greater than it was a century ago. Diverse aspects of modernization probably underlie the better reasoning ability of each successive generation. These include improved education, health, and technology; more cognitively demanding jobs and leisure activities; a generally more stimulating world; and greater test-taking motivation. As developing nations continue to advance in IQ they are projected to catch up with the industrialized world by the end of the twenty-first century. Large, environmentally induced gains in IQ over time present a major challenge to the assumption that ethnic variations in IQ are genetic.