Cours 9: Introduction à la thérapie cognitivo-comportementale chez l'adulte Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitivo-comportementale?

A

C’est une approche qui provient de l’alliance entre l’approche comportementale (béhaviorisme radical) et de l’approche cognitive.

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2
Q

Quelles sont les fausses croyances face à la TCC? (7)

A

1.On ignore le passé et on ne s’occupe pas des causes.
2.L’approche est basée uniquement sur la modification du
diagnostic.
3.La relation thérapeutique et les émotions sont peu
importantes.
4.C’est une approche de technicien où l’on se sert de manuels. Facile, puisque les intervenants ont juste à suivre la recette. On n’a pas besoin de jugement clinique. L’approche est rigide
5.On ne fait que prendre en charge le client. Sans le thérapeute, il va retomber.
6. Si on traite un problème, on ne le fait qu’en surface et il ressortira sous une autre forme (conversion).
7.Ce n’est que de la psychoéducation. Juste des informations qu’on donne aux clients.

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3
Q

Quels sont les 5 besoins affectifs fondamentaux de l’humain proposés par Young?

A

1) La sécurité liée à l’attachement aux autres (comprend la stabilité, la sécurité, l’éducation attentive et l’acceptation).
2) L’autonomie, la compétence et le sens de l’identité.
3) La liberté d’exprimer ses besoins et ses émotions.
4) La spontanéité et le jeu.
5) Les limites et l’autocontrôle.

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4
Q

Quelles sont les 7 dimensions hypothétiques innées selon Young?

A
  1. Timide-Social
  2. Irritable-Jovial
  3. Dysthymique-Optimiste
  4. Émotif-Aréactif
  5. Passif-Agressif
  6. Obsessionnel-Distrait
  7. Anxieux-Calme
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5
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

Apprentissage suite à l’association entre un stimulus de l’environnement et une réponse automatique de l’organisme.

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6
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant, incluant les apprentissages vicariants?

A

Apprentissage par l’association de l’action du sujet et d’un stimulus inconditionnel (ex: une récompense).

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7
Q

Selon Kelly, de quelle façon s’organise les pensées? (3)

A
  1. Construction mentale: on compare le modèle à la réalité.
  2. Individualité: interprète différemment en raison de son bagage propre d’expériences.
  3. Organisation: relations entre ses différentes idées (associations rapides ou moins rapides)
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8
Q

Décrivez le modèle ABC.

A

A)Situation: un événement activateur/déclencheur
B)Interprétation: déclenche un système de pensées et de croyances sous-jacentes, comportements qui seront influencés par les pensées, les interprétations que nous aurons par rapport à ce déclencheur
C)Conséquences: ce qui entraîne des conséquences émotionnelles et comportementales.

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9
Q

Qui est l’auteur du modèle ABC?

A

Ellis.

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10
Q

Qu’arrive-t-il si les croyances ou les pensées sont dysfonctionnelles?

A

Des comportements et émotions inadaptés.

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11
Q

Selon Beck, par quoi est soutenue la dépression ?

A

Des pensées négatives sur soi, le monde et le futur

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12
Q

Qui a découvert les pensées automatiques ?

A

Beck

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13
Q

Vrai ou Faux. Les pensées automatiques sont objectives.

A

Faux. Elles sont de nature subjectives.

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14
Q

À quoi peut conduire les pensées automatiques d’un individu?

A

À une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Il se peut donc que notre vision soit distorsionnée.

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15
Q

Nommez les 10 distorsions cognitives.

A

1) Tout ou rien: Penser en terme d’absolu (toujours ou
jamais).
2) Généralisation à outrance: Prendre un événement isolé et le généraliser à d’autres situations.
3) Filtre mental: Mettre l’accent sur les aspects négatifs en oubliant le reste.
4) Disqualification du positif: Réduire les aspects positifs sans raison valable.
5) Sauter aux conclusions: Présumer que quelque chose est négatif sans preuve suffisante.
6) Magnification et minimisation: Exagérer le négatif et sous-évaluer le positif.
7) Raisonnement émotionnel: Prendre des décisions en se basant sur comment on se sent plutôt que de façon objective et réaliste.
8) Faire des affirmations qui commencent par «Il faut que…»: Avoir des règles rigides que vous devez toujours appliquer peu importe les circonstances.
9) Étiquetage: Plutôt que d’expliquer le comportement
spécifique, vous assignez une étiquette en terme d’absolue ou d’inaltérable à quelqu’un ou à vous-même.
10) Personnalisation: Présumer que vous (ou d’autres)
causez directement quelque chose alors qu’il se peut que ce ne soit pas le cas.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un schéma de base?

A

Des grandes croyances fondamentales sur soi, les autres, la vie et l’avenir.

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17
Q

Young souligne l’importance des…(2)

A

des schémas de base et des règles de vies rigides.

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18
Q

Pourquoi met-on des règles de vie rigides?

A

Pour se protéger de l’environnement. Par crainte que les schémas soient dévoilés ou se réalisent.

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19
Q

Que comprennent les pensées automatiques ? (6)

A
  1. Mots ou phrases ou images mentales spontanés
  2. distorsions cognitives
  3. croyances
  4. souvenirs
  5. rêves
  6. fantasmes
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20
Q

Identifiez le lien entre les pensées automatiques, les schémas de base et les règles de vie rigides.

A
Pensées automatiques
↓
Schémas de base
↓
Règles de vie rigides
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21
Q

Vers quels sortes de jugement ou comportements les schémas de base nous amènent à avoir?

A

Vers des jugements et des comportements stéréotypés. Ces schémas nous amènent à avoir une vision partielle et très simplifiée.

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22
Q

En quoi les schémas de base nous aident? Nous handicapent?

A

Ils nous aident en nous permettant de ne pas avoir à tous réinventer lorsque nous faisons face à une situation déjà rencontrée.
Ils nous handicapent aussi, car ils sont très réducteurs, déforment à outrance la réalité, agissants comme des œillères.

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23
Q

Vrai ou Faux. Les schémas cognitifs laissent peu de choix à la personne lorsqu’ils sont activés.

A

Vrai.

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24
Q

Quels tendances avons-nous en ce qui concerne les schémas de base ?(2)

A
  1. Voir seulement ce qui confirme la croyance.

2. Moins s’occuper des contre-preuves.

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25
Q

Quels sont les types de biais concernant les schémas de base? (3)

A
  1. Attentionnel: on porte seulement attention à ce qui confirme nos croyances.
  2. Interprétatif: notre interprétation va dans le sens de nos schémas.
  3. Mnémonique, de mémoire et de souvenir: on se souvient juste de ce qui entre dans la logique de nos schémas.
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26
Q

Quels sont les 4 types d’expériences de vie précoces qui concourent à la constitution des schémas inadaptés selon Young? Donnez des exemples.

A

1) La frustration des besoins: besoins de stabilité, de compréhension ou d’amour contribue à la formation des
schémas tels que le manque affectif ou l’abandon-
instabilité.
2) La traumatisation ou la victimisation: Vol, viol, harcèlement, négligence.
3) L’excès de satisfaction des besoins:enfant gâté, choyé, pour qui les parents font tout.
4) L’internalisation ou l’identification sélective à des personnes importantes:Par exemple l’enfant violenté par le parent, s’identifie à ce parent, internalise ses pensées, ses émotions et ses comportements et sera lui-même un adulte violent.

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27
Q

Quels types de schémas pourrait développer un enfant victimisé ou maltraité? (3)

A

L’enfant victimisé ou maltraité pourra développer des schémas de méfiance/abus, d’imperfection/honte ou de peur du danger ou de la maladie.

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28
Q

Vrai ou Faux. La formation d’un schéma inadapté provient toujours d’un traumatisme ou de frustration de besoins.

A

Faux. La formation d’un schéma inadapté ne provient pas nécessairement d’un traumatisme ou de frustration de besoins. Elle peut provenir d’un excès de bonnes choses qu’il serait sain de recevoir de façon plus modérée.

29
Q

Quels types de schémas pourrait développer un enfant gâté? (2)

A

Il pourra développer un schéma précoce inadapté de dépendance/incompétence ou de droits personnels exagérés/grandeur.

30
Q

Quels besoins d’un enfant gâté ne seront pas comblés? (2)

A

L’enfant gâté, choyé, pour qui les parents font tout, ne verra pas ses besoins d’autonomie et de limites comblés.

31
Q

Quelle peut être la cause de schémas précoces inadaptés?

A

Besoins affectifs fondamentaux qui n’ont pas été comblés ou trop comblés au cours de l’enfance et/ou de l’adolescence.

32
Q

Quels sont les deux éléments qui interagissent pour former les schémas précoces inadaptés?

A

Le tempérament émotionnel interagit avec les situations difficiles de l’enfance.

33
Q

Quels sont les 18 schémas précoces inadaptés de Young?

A
  1. Les autres vont m’abandonner ou me rejeter.
  2. Les autres vont m’abuser.
  3. Personne ne peut m’aimer.
  4. Je ne suis pas parfait(e), que j’ai plein de défauts et que c’est honteux.
  5. Je suis toujours différent(e) des autres.
  6. Je suis incompétent(e).
  7. Je suis vulnérable.
  8. Je suis vide et que je ne suis rien sans l’autre.
  9. Je suis un échec.
  10. Les autres sont uniquement là pour satisfaire tous mes besoins.
  11. Il est inacceptable que mes désirs restent insatisfaits.
  12. Je ne dois pas déranger afin d’éviter des conséquences négatives.
  13. Les besoins des autres sont toujours plus importants que les miens.
  14. Je dois plaire aux autres en toutes circonstances.
  15. Le pire va arriver.
  16. Il n’est pas bien de vivre ses émotions ou de les exprimer.
  17. Je dois être parfait(e) ou en faire toujours plus.
  18. Je dois me punir.
34
Q

Sur quoi sont basés les règles de vie que les gens s’imposent? (2)

A
  1. Leurs apprentissages.

2. Leurs expériences.

35
Q

Vrai ou Faux. Les règles de vie sont toujours adéquates.

A

Faux. Elles peuvent devenir trop rigides et entraver l’épanouissement de la personne.

36
Q

Pourquoi dit-on que les règles de vie sont reconnaissables ?

A

Elles utilisent souvent la forme de «Il faut… Je dois… Je n’ai pas le choix de…»

37
Q

Quelles sont les 3 types de stratégies d’adaptation dysfonctionnelles devant les schémas?

A
  1. Stratégie de la soumission/capitulation.
  2. Stratégie de l’évitement.
  3. Stratégie de la contre-attaque.
38
Q

Qu’est-ce que la stratégie de la soumission/capitulation face aux schémas précoces inadaptés?

A

Se positionner dans la passivité, l’impuissance et la soumission.

39
Q

Est-ce que la stratégie de la soumission/capitulation est consciente?

A

Non, elle est inconsciente.

40
Q

Que signifie la stratégie de l’évitement?

A

Organiser sa vie afin de ne jamais activer le schéma. Ne jamais se mettre en situation qui pourrait blesser.

41
Q

Qu’est-ce que la stratégie de contre-attaque?

A

Surcompenser. Ex: aller au gym, cruiser 10 filles.

42
Q

Quel est le principe de la flèche descendante?

A

Nous allons partir d’une pensée dysfonctionnelle (consciente) exprimée par le patient et faire «comme si c’était vrai», afin de pouvoir descendre le plus profondément possible dans des niveaux cognitifs de plus en plus inconscients jusqu’à ce que l’on puisse accéder aux schémas cognitifs qui sont à l’origine de cette pensée.

43
Q

Quelles phrases typiques doit-on utiliser dans la technique de la flèche descendante?

A

Quelle est la première pensée qui t’es venue à l’esprit?

Qu’est-ce qui arriverait de pire si on imagine que cette pensée est 100% vraie ou qu’est-ce que ça dit sur toi?

44
Q

Jusqu’à quand doit-on continuer la technique de la flèche descendante?

A

On continue jusqu’à ce qu’on trouve le niveau des émotions du départ.

45
Q

Qu’est-il très important à noter lorsqu’on utilise la technique de la flèche descendante? Pourquoi?

A

Il faut mettre le scénario au je et au présent. Parce que le système nerveux ne fait pas la différence.

46
Q

Quels éléments comprend le modèle cognitif et comportemental complet?

A
  1. Environnement
  2. Cognitions
  3. Émotions
  4. Comportements
  5. Réactions physiologiques
    Ils interagissent tous entre eux.
47
Q

Quel est la nature de la première vague en TCC? Quelles principales méthodes la caractérise? (5)

A

Comportementale.

Exposition, relaxation, affirmation de soi, résolution de problèmes, contingences de renforcement.

48
Q

Quel est la nature de la deuxième vague en TCC? Quelles principales méthodes la caractérise? (3)

A

Cognitive.

Modifications de schémas, réévaluation cognitive, tests comportementaux.

49
Q

Quel est la nature de la troisième vague en TCC? Quelles principales méthodes la caractérise? (2)

A

Émotionnelle.

Acceptation et pleine conscience.

50
Q

Quels sont les objectifs de la TCC? (5)

A

1) Fournir au patient une meilleure compréhension, ainsi qu’un entraînement à reconnaître ses pensées, ses comportements et ses émotions et la provenance de ses émotions.
2) Diminuer les comportements qui coupent l’émotion rapidement comme la neutralisation, l’évitement, l’échappement ou de réassurance et favoriser une meilleure gestion des émotions.
3) Favoriser la résolution de problème.
4) Corriger les croyances erronées, réévaluer les pensées distorsionnées, diminuer l’appréhension et laisser passer certaines pensées.
5) Diminuer la rigidité des règles de vie inappropriées et répondre aux schémas de base inadaptés.

51
Q

Combien de temps durent les rencontres en TCC?

A

Les rencontres sont hebdomadaires et durent 50 minutes.

52
Q

Qu’est-ce que l’écart entre les rencontres permet au patient?

A

L’écart entre les rencontres permet au patient de pratiquer les stratégies montrées lors des séances de psychothérapie.

53
Q

Qu’est-ce qui est primordial pour la réussite du traitement?

A

La pratique des exercices suggérés est primordiale pour la réussite du traitement.

54
Q

Les rencontres en TCC se déroulent selon un cadre précis et régulier. Nommez les 5 étapes.

A

1) Nous demandons au patient ce qu’il voudrait placer à l’agenda de la séance.
2) Nous revenons sur les exercices faits au cours de la semaine et parlons de ce qu’il a constaté.
3) Nous fournissons des nouvelles informations sur des stratégies utiles pour enrailler la problématique et nous pratiquons ces stratégies lors de la rencontre.
4) Nous proposons un exercice à faire au cours de la semaine.
5) Nous demandons au patient ce qu’il a retenu de la rencontre et nous fournissons une rétroaction constructive et fixons le prochain rendez-vous.

55
Q

Quels techniques utilisons-nous lorsque le client rapporte un problème réel et actuel ? (arbre décisionnel TCC) (4)

A
  1. Résolution de problèmes.
  2. Activation comportementale
  3. Relaxation.
  4. Affirmation de soi.
56
Q

Que doit-on faire si le client ne rapporte pas de problème réel et actuel, et si on découvre une peur?

A

Exposition avec prévention de la réponse.

57
Q

Que doit-on faire si le client ne rapporte pas de problème réel et actuel? (3)

A
  1. Restructuration cognitive, corriger la pensée
  2. Modification des schémas de base et des règles rigides.
  3. Stratégies ACT (troisième vague)
58
Q

Quels sont les étapes de la grille de résolution de problème? (6)

A
  1. Faire la liste des différents problèmes.
  2. En choisir un et le définir (être précis et spécifique pour bien le décortiquer)
  3. Générer des solutions sans les juger pour le moment
  4. Identifier les pour et les contre de chaque solution et les coter de 0 à 10
  5. Choisir une solution ou une combinaison de solutions, la planifier et l’appliquer.
  6. Évaluer le résultat et se féliciter ou recommencer avec une autre solution ou trouver une nouvelle définition du problème.
59
Q

Qu’est-il important de faire lorsqu’on fait la liste des différents problèmes? (2)

A
  1. Lister les problèmes actuels qui dérangent.

2. Faire un tri en s’assurer que ce sont des problèmes réels et actuels et non des impressions.

60
Q

Qu’est-il important de faire lorsqu’on choisi un problème et qu’on le défini? (4)

A

1.Récolter le plus d’informations possible sur la situation problématique (qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment,
réponses, conséquences, etc.).
2.Évaluer les informations recueillies et corriger les mauvaises interprétations.
3.Comprendre le problème.
4.Établir le vrai problème.

61
Q

Qu’est-il important de faire lorsqu’on génère des solutions? (4)

A
  1. Générer plusieurs solutions.
  2. Générer des solutions diverses.
  3. Générer mêmes quelques solutions farfelues.
  4. Ne pas juger les solutions pour le moment.
62
Q

Lorsqu’on identifie les pour et les contre de chaque solution, nous devons identifier les résultats possibles selon 4 facteurs. Lesquels?

A
  1. La résolution du problème
  2. Le bien-être émotionnel
  3. Le temps et les efforts investis
  4. Le bien-être global
63
Q

Qu’est-il important de faire lorsqu’on évalue le résultat ou qu’on recommence avec une autre solution (dernière étape de la résolution de problème)? (3)

A
  1. Évaluer si le problème est réglé en entier ou en partie ou s’il le sera ultérieurement.
  2. Évaluer les résultats selon les 4 facteurs énoncés à l’étape 4.
  3. Continuer la résolution de problème s’il reste une partie au problème ou si la solution n’a pas fonctionné.
64
Q

Qu’est-ce que l’exposition?

A

Consiste à faire graduellement face à la peur en provoquant des situations qui déclenchent la peur (en demeurant en présence de la situation anxiogène), puis tolérer le malaise qui en résulte suffisamment longtemps pour qu’il y ait un phénomène d’habituation (diminution de l’anxiété).

65
Q

Vrai ou Faux. Il ne faut pas tenter de chasser ses pensées ou se distraire afin de diminuer l’anxiété vécue lors de l’exposition.

A

Vrai.

66
Q

Qu’est-ce que la technique de l’exposition confronte?

A

Les fausses croyances.

67
Q

Identifiez les différents niveau d’anxiété ainsi que leurs cibles d’exposition.

A

90-100: cibles trop difficiles/le patient ne veut même pas en parler.
60-90: cibles éventuelles, mais le patient n’est pas prêt à l’heure actuelle.
40-60: cibles d’exposition/assez d’anxiété pour que ce soit un défi/c’est ce qu’on vise.
0-40: perdu l’habitude/peu d’anxiété, le patient peut le faire par lui-même, pas besoin du psychologue.

68
Q

Une exposition est fonctionnelle si 4 facteurs sont respectés. Lesquels?

A

1) Elle entraîne un inconfort. Il doit y avoir de l’anxiété (on vise idéalement un 40-60 d’anxiété sur 100)
2) Elle est graduelle. Pas nécessaire, mais facilite l’adhérence au traitement.
3) Elle est prolongée. Pour permettre l’habituation. Pour donner lieu à la modification cognitive
4) Elle est répétée. Pour permettre la généralisation.