Cours 7: Théories de l'apprentissage et interventions comportementales auprès des enfants et des adolescents Flashcards

1
Q

Quel est la définition d’un comportement?

A

Toute réaction de l’organisme qui est observable et mesurable par au moins l’individu lui-même.

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2
Q

Qu’est-ce que comprend les comportements? (4)

A

Cela comprend les comportements manifestes, mais aussi les symptômes physiques, les émotions et les pensées.

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3
Q

Est-ce qu’un comportement est toujours mesurable et observable par autrui ?

A

Non, la définition d’un comportement stipule que les comportements sont observable et mesurable par au moins l’individu lui-même. Donc, les pensées sont des comportements, même si elles ne sont pas observables et mesurables par autrui.

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4
Q

Comment se développent les comportements (2)

A
  1. L’hérédité (réflexe). Les comportements ne sont pas appris.
  2. Apprentissage.
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5
Q

Qu’est-ce qu’un conditionnement classique ?

A

C’est un apprentissage suite à l’association entre un stimulus de l’environnement et une réponse automatique de l’organisme.

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6
Q

Qui a découvert le conditionnement classique?

A

Pavlov

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7
Q

Nommez et expliquez les composantes d’un conditionnement classique. (4)

A
  1. Stimulus inconditionnel (SI): stimulus qui produit
    dans l’organisme l’effet désiré (ex.: nourriture)
  2. Réponse inconditionnelle (RI): réponse suscitée par
    le stimulus inconditionnel (ex.: salivation)
  3. Stimulus conditionnel (SC): Stimulus neutre qui
    par couplage avec le stimulus inconditionnel en
    vient à produire un effet semblable (ex.: cloche)
  4. Réponse conditionnelle (RC): Une réponse suscitée
    par le stimulus conditionnel (ex.: salivation)
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8
Q

Quels sont les trois étapes d’un conditionnement classique?

A
  1. Généralisation
  2. Discrimination
  3. Extinction
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9
Q

Qu’est-ce que la généralisation, dans le conditionnement classique?

A

Processus qui fait qu’une réponse conditionnelle suscitée par un stimulus conditionnel peut aussi être suscitée par d’autres stimuli plus ou moins semblables au premier.

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10
Q

Qu’est ce que la discrimination, dans le conditionnement classique?

A

Suite à un processus de généralisation où l’on répond à plusieurs stimuli conditionnels, le stimulus inconditionnel n’est donné qu’à une des conditions avec le temps et l’individu ne répond qu’au stimulus conditionnel restant. On laisse faire les autres associations.

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11
Q

Qu’est-ce que l’extinction, dans le conditionnement classique?

A

Diminution graduelle, puis disparition d’une réponse conditionnelle lorsque celle-ci n’est plus accompagnée d’un stimulus inconditionnel.

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12
Q

Quel était l’idée de Watson concernant le conditionnement classique?

A

On peut façonner n’importe qui si on lui donne le bon environnement.

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13
Q

Expliquez l’expérience du petit Albert.

A
  1. bruit + lapin = phobie de tout ce qui est blanc et qui ressemble à un lapin (généralisation)
  2. friandises + lapin = guérir la phobie des lapins.
    On peux créer des problèmes et les guérir !
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14
Q

Quel est la citation célèbre de Watson?

A

Donnez-moi n’importe quel enfant en santé et mon propre environnement pour les élever, et je vous garanti que je prends n’importe quel de ces enfants au hasard et que je l’entraîne à devenir n’importe quel spécialiste que je désire, peu importe ses talents, penchants, tendances, habiletés ou la race et la vocation de ses ancêtres.

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15
Q

Que constate Wolpe concernant les traitements pour les névroses de guerre?

A

Il constate l’inefficacité des traitements pour les névroses de guerre (TSPT) et veut un traitement.

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16
Q

À qui doit-on l’apparition de la désensibilisation systématique?

A

Wolpe

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17
Q

Qu’est-ce que la désensibilisation systématique?

A

Apparier une situation anxiogène avec quelque chose d’incompatible à la peur (relaxation par exemple).

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18
Q

Qu’est-ce que la loi des effets?

A

comportement + conséquence positive = tendance à le reproduire
comportement + conséquence négative = tendance à éteindre ce comportement

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19
Q

Qu’est-ce que la loi de l’exercice?

A

Plus la tâche est répétée, plus la réponse a tendance à être émise. Réflexe automatique.

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20
Q

À qui doit-on la loi des effets et de l’exercice?

A

Thorndike

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21
Q

Qui a fait les premières expériences de conditionnement opérant?

A

Skinner

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22
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant?

A

Apprentissage par l’association de l’action du sujet et d’un stimulus inconditionnel.

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23
Q

Qu’est-ce qu’un renforcement?

A

Conséquence d’un comportement qui va augmenter sa possibilité d’occurrence.

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24
Q

Qu’est-ce qu’une punition?

A

Conséquence d’un comportement qui va diminuer sa possibilité d’occurrence. Retirer un privilège ou donner une conséquence négative suite à un comportement indésirable.

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25
Q

Les renforcements et les punitions peuvent être positifs ou négatifs. Que cela signifie?

A

Positif: ajout d’un stimulus

Négatif: retrait d’un stimulus

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26
Q

Qui suis-je? J’augmente un comportement et j’ajoute un stimulus plaisant.

A

Renforcement positif.

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27
Q

Qui suis-je? J’augmente un comportement et j’enlève un stimulus déplaisant.

A

Renforcement négatif.

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28
Q

Qui suis-je? Je diminue un comportement et j’ajoute un stimulus déplaisant.

A

Punition positive.

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29
Q

Qui suis-je? Je diminue un comportement et j’enlève un stimulus plaisant.

A

Punition négative.

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30
Q

Pour qu’un comportement soit modifié par un conditionnement, quels sont les deux principes qui doivent être respectés?

A
  1. Principe de contingence.

2. Principe de contiguïté.

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31
Q

Qu’est-ce que le principe de contingence?

A

Pour produire un conditionnement, le stimulus doit survenir à la suite d’un comportement, de façon à ce que le sujet puisse établir un lien entre le stimulus et le comportement influencé.

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32
Q

Qu’est-ce que le principe de contiguïté?

A

Pour que le sujet établisse un lien entre un comportement et les stimuli ou les conséquences qui influencent celui-ci, les deux événements doivent être rapprochés dans le temps.

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33
Q

Qu’arrive-t-il si les principes de contingence et de contiguïté ne sont pas respectés lors d’un conditionnement?

A

Il y a des associations erronées.

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34
Q

À qui doit-on le conditionnement opérant vicariant?

A

Bandura

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35
Q

Qu’est-ce qu’un apprentissage vicariant?

A

Lorsqu’après avoir observé un modèle, l’individu modifie un comportement dans le but d’imiter celui du modèle. Une réponse peut donc être apprise, non pas par la performance dans le passé d’un comportement, mais par l’observation et l’imitation du comportement des autres.

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36
Q

Qu’est-il particulièrement important dans le conditionnement opérant vicariant?

A

L’environnement.

37
Q

Quel est la définition de la thérapie comportementale?

A

Approche clinique basée sur l’utilisation des principes de la psychologie fondamentale visant à analyser, comprendre et modifier les comportements pathologiques.

38
Q

Nommez 8 interventions thérapeutiques élaborées à partir des notions comportementales.

A
  1. Stratégies de renforcement (contrôle du stimulus, contrôle par aversion ou punitions) Ex: fumer un paquet de cigarettes pour être malade = association.
  2. Extinction (arrêt du renforcement du comportement)
  3. Contre-conditionnement (conditionnement inverse)
  4. Relaxation
  5. Désensibilisation systématique (dans situations anxiogènes).
  6. Exposition graduée in vivo (habituation)
  7. Exposition graduée in vivo combinée à la prévention de la réponse.
  8. Stratégies de communication.
39
Q

Mise en contexte. Quelles sont les caractéristiques des familles d’aujourd’hui ? (4)

A
  1. Familles moins nombreuses. Enfants uniques plus fréquents.
  2. Mères ont une carrière. Ce qui implique que les enfants vont à la garderie. Il y a d’autres intervenants que les parents.
  3. Pères participent autant.
  4. Divorces fréquents. Familles reconstitués plus nombreuses.
40
Q

Qu’est-ce que la situation des familles d’aujourd’hui peut avoir comme répercussions? (3)

A
  1. Moins de temps passé avec les enfants.
  2. Augmentation du stress et de la culpabilité chez les parents.
  3. En réalité, tous les parents vont vivre à un moment ou à un autre des difficultés avec leurs enfants et c’est bien normal.
41
Q

Pour quels inquiétudes les parents viennent généralement consulter pour leurs enfants ? (9)

A
  1. Trouble du comportement (disputes entre frères et sœurs, violence envers les parents, crises de colère)
  2. Trouble d’opposition, trouble des conduites
  3. Trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
  4. Trouble d’apprentissage, trouble langagier
  5. Troubles d’élimination (énurésie, encoprésie)
  6. Trouble envahissant du développement, autisme, déficience intellectuelle
  7. Trouble anxieux (anxiété de séparation, tics)
  8. Trouble de l’humeur
  9. Trouble alimentaire
    Autres
42
Q

D’où viennent les demandes d’aide pour les enfants et les adolescents? (4)

A
  1. Des parents (le plus souvent).
  2. De la garderie ou de l’école (TDAH, troubles de comportement)
  3. Des enfants et des adolescents (dépression, troubles anxieux)
  4. D’autres professionnels (médecins de famille, pédiatres)
43
Q

Quelles théories et thérapie s’avèrent utile dans l’éducation des enfants? Pour quelle clientèle en particulier?

A

L’utilisation des théories de l’apprentissage et des principes de la thérapie comportementale s’avère utile dans l’éducation des enfants. Les programmes à l’école sont souvent basés là-dessus.
Particulièrement chez les enfants anxieux ou déprimés.

44
Q

Quels sont les défis rencontrés lorsqu’on utilise des théories de l’apprentissage et des principes de la thérapie comportementale chez les enfants ? (5)

A
  1. Le problème est bien souvent non reconnu par l’enfant.
  2. Peu de manuels de thérapie sont adaptés aux enfants et souvent ils sont en anglais.
  3. Pour maximiser les effets, les interventions doivent se faire auprès de l’enfant, mais aussi auprès des parents.
  4. Une collaboration avec les autres partenaires impliqués auprès de l’enfant (école, CPE) est souvent souhaitable, voire nécessaire.
  5. En cas de problèmes plus graves, il faut parfois considérer l’ajout d’une médication (TDAH).
45
Q

Pour quelles raisons l’enfant n’est pas au courant du problème ? (2)

A
  1. Son âge.

2. Son développement cognitif.

46
Q

Pourquoi est-ce un défi pour les psychologues de ne pas avoir de manuels de thérapie adaptés aux enfants?

A

Souvent, le contenu doit être adapté au niveau de développement cognitif de chaque enfant, ce qui requiert de la créativité. Les psychologues sont très imaginatifs!

47
Q

Pourquoi est-il préférable que les interventions se fassent aussi auprès de la famille de l’enfant ? (2)

A
  1. Il y a souvent beaucoup de figures d’autorité différentes (familles reconstituées).
  2. Parfois, les opinions divergent entre les différents membres de la famille.
48
Q

Quelles interventions sont utiles dans l’éducation des enfants ? (4)

A
  1. Psychoéducation (surtout auprès des parents)
  2. Stratégies de communication.
  3. Monitorage parental.
  4. Renforcement différencié.
49
Q

En psychoéducation, pourquoi donne-t-on de l’information aux parents? (5)

A
  1. Parfois les parents voient des problèmes où il n’y en pas (normaliser).
  2. Parce que plusieurs entretiennent de fausses croyances et que si les pratiques parentales s’avèrent déficientes, cela peut accentuer les différents problèmes.
  3. Pour démontrer l’interaction parents-enfants dans les aspects positifs et négatifs (conduites parentales).
  4. Pour mettre l’accent sur le rôle du parent dans le traitement (co-thérapeute).
  5. Parce que l’éducation des enfants est une activité complexe.
50
Q

Que remarque-t-on chez les parents avec l’accès facilitée à l’information émanant des nouvelles technologies?

A

On remarque une augmentation du stress et du désir d’être parfait, ce qui peut créer des problèmes.

51
Q

Pourquoi est-il important de mettre l’accent sur le rôle de parent dans le traitement? (3)

A

(1)On veut redonner un sentiment de contrôle aux parents et (2)établir une relation de partenariat si la situation requiert un traitement avec un professionnel, puisque (3)l’implication des parents est essentielle pour que les interventions soient efficaces auprès de l’enfant, voire même de l’adolescent.

52
Q

En psychoéducation, quels sont les besoins des enfants? (2)

A
  1. De recevoir de l’attention, de l’affection et de jouer avec ses parents.
  2. D’une autorité bienveillante, ainsi qu’un cadre et une structure clairs et définis.
53
Q

Les enfants ont besoin de recevoir de l’attention, de l’affection et de jouer avec ses parents. Qu’est-ce que cela demande de la part des parents? (3)

A
  1. Une bonne gestion du temps.
  2. De faire des choix.
  3. De bien connaître son enfant.
54
Q

En psychoéducation, quels sont les besoins des parents ? (2)

A
  1. De bien connaître les limites de leur patience, pour bien fixer les règles.
  2. De faire respecter leur couple.
55
Q

Les bons comportements ne sont pas innés chez les enfants. Ils doivent être … (3)

A
  1. Enseignés
  2. Encouragés/renforcés
  3. Souvent rappelés
56
Q

Les comportements inadéquats doivent plutôt être … (2)

A
  1. Ignorés

2. Suivis d’une conséquence négative

57
Q

Qu’est-il recommandé de faire lorsque les enfants sont plus vieux en ce qui concerne l’établissement des règles?

A

Lorsque les enfants sont plus vieux, un conseil familial occasionnel peut permettre de générer des règles adéquates et appropriées pour tous.

58
Q

Quel est le but de l’établissement de règle?

A

Le but est d’être stable et d’assumer ses règles et ses décisions. L’instabilité au niveau de l’humeur et des règles est déstabilisante pour les enfants.

59
Q

À quels éléments doit-on faire attention lors de l’établissement des règles? (4)

A
  1. On met une règle seulement si on s’assure que cette dernière sera appliquée. La constance est primordiale.
  2. Ne donner des consignes que si on a l’intention de les faire suivre d’une conséquence positive ou négative.
  3. Ne pas présenter les consignes comme des questions.
  4. Ne pas donner trop de consignes à la fois.
60
Q

Pour maximiser l’apprentissage, qu’est-il recommandé de faire lorsqu’on enseigne la règle à suivre à des enfants? (4)

A
  1. De choisir un moment et un endroit calme afin de réduire le plus possible les distractions pendant qu’on donne une consigne.
  2. Établir un contact visuel avec l’enfant avant de donner une consigne. Se mettre à son niveau.
  3. Demander à l’enfant de répéter la consigne.
  4. Encourager l’enfant immédiatement lorsqu’il se soumet à la consigne.
61
Q

Que signifie «être rationnel plutôt qu’émotif» ? (3)

A
  1. Il faut éviter d’intervenir sur le coup de la colère.
  2. Il est recommandé de mettre un cadre plus petit que les limites de notre patience afin de ne pas devenir émotif lors de l’application des règles. Pour avoir du jeu, pour s’ajuster.
  3. Il ne faut pas céder au chantage émotif.
62
Q

Quelles stratégies devons nous utiliser pour demeurer rationnel? (4)

A
  1. Savoir écouter et être empathique, avoir une ouverture véritable, bien communiquer en famille.
  2. Se confier et avoir du support.
  3. Avoir des moments de repos pour soi, se ressourcer.
  4. S’avoir s’affirmer.
63
Q

Qu’est-ce que la technique du «Je comprends, je ressens, je veux» ?

A

Il s’agit d’une technique pour bien s’affirmer et bien communiquer. Lorsqu’on communique, on devrait suivre ces étapes.
Je comprends…
Mais moi je me sens… parce que …
Donc, j’aimerais…
Et la réaction de l’autre personne devrait être
Je comprends…
Mais je veux… sinon…

64
Q

Qu’est-ce que le monitorage parental?

A

Établir une façon structurée de surveiller le comportement de leur enfant. Agenda quotidien, tableau de comportements, grilles, questionnaires, etc.

65
Q

Qu’est-ce que le renforcement différencié?

A

Enseigner aux parents comment et quand ignorer les comportements indésirables et renforcer les comportements désirables.

66
Q

À quoi doit-on s’attendre lorsqu’on fait un renforcement différencié?

A

On doit s’attendre à ce que le comportement indésirable manifesté par l’enfant ou l’adolescent augmente au début de l’intervention. Il ne faut pas se décourager. Il est primordial de persévérer avec la stratégie choisie.

67
Q

À quoi faut-il être attentif lors d’un renforcement différencié?

A

Il faut être attentif pour ne pas renforcer d’autres comportements inadéquats sans le vouloir.

68
Q

Qu’est-ce que l’ignorance intentionnelle?

A

Ne pas donner l’attention lorsque commet un comportement indésirable et recommencer à lui en donner lorsqu’il a mis fin au comportement.

69
Q

Que faut-il faire lors de l’ignorance intentionnelle? (5)

A
  1. Détourner le regard.
  2. Tourner le corps en direction opposée.
  3. Rester calme et continuer l’activité.
  4. Ne pas réagir s’il s’agite.
  5. Ne pas parler!
70
Q

Quel est l’exception à la règle de l’ignorance intentionnelle?

A

Ne pas ignorer l’enfant lorsqu’il fait un comportement potentiellement dangereux! S’il devient violent physiquement, s’automutile ou brise des objets.

71
Q

Quel est la conséquence des encouragements parentaux ?

A

Augmente l’adhérence aux consignes.

72
Q

À quel moment le parent doit encourager l’enfant?

A

Doit suivre immédiatement le comportement.

73
Q

Quels sont les 3 façons d’encourager l’enfant ?

A
  1. Approbations et encouragements verbaux.
  2. Donner de l’attention.
  3. Marques d’affection.
74
Q

Que doit-on faire lorsqu’on encourage l’enfant avec des approbations et encouragements verbaux? (2)

A
  1. Demeurer honnête et spécifique (on peut en mettre un peu plus selon l’âge).
  2. Faire attention pour ne pas ajouter de remarques négatives suite aux encouragements. Ça devient une critique, pas un renforcement.
75
Q

Qu’est-ce qu’un système de récompenses?

A

Créer un système de jetons ou de points menant à des récompenses en cas de bons comportements.

76
Q

Un système de jetons est fait pour les enfants de quels âges? Et le système de points?

A
Jetons = 4 à 7 ans.
Points = 8 ans et plus
77
Q

À quoi est souvent jumelé le système de jetons ou de points? Pourquoi?

A

Un tableau de comportements, afin de suivre le décompte selon l’échelle de récompenses déterminées préalablement par les parents et l’enfant.

78
Q

Vrai ou Faux. L’échelle de récompenses doit être déterminée par les parents.

A

Faux. Par les parents et l’enfant.

79
Q

Que doivent déterminé les parents et l’enfant lors de la mise en place d’un système de jetons ou de points? (3)

A
  1. Ils détermineront ensemble les tâches et les comportements à effectuer et la valeur en jetons ou en points de chacun.
  2. Ils détermineront également une liste d’une dizaine de récompenses et le coût de chacune.
  3. Il faut aussi établir un montant maximal par jour.
80
Q

Que doivent faire les parents lors de la remise des jetons ou des points ?

A

Ils doivent donner du renforcement.

81
Q

Vrai ou Faux. Un parent doit enlever des jetons à son enfant s’il effectue un comportement indésirable.

A

Faux. Il ne faut jamais enlever de jetons ou de points.

82
Q

Quelles sont les recommandations à suivre lors de la mise en place d’une système de récompenses? (4)

A
  1. L’enfant doit obtenir un succès au départ afin de susciter sa motivation.
  2. Donner des jetons ou des points seulement si la consigne est respectée dès le départ.
  3. Véhiculer à l’enfant qu’il se peut qu’on lui donne des jetons ou des points pour d’autres comportements désirables qui ne sont pas dans la liste pour l’encourager à refaire ces comportements dans le futur.
  4. Ne pas enlever de jetons ou de points en raison de comportements indésirables.
83
Q

Vrai ou Faux. On peux utiliser les punitions sans réserve, puisque cela fait toujours diminuer les comportements indésirables de l’enfant.

A

Faux. À utiliser avec modération si on veut en préserver l’effet. Ça fait des gens endurcis à la punition.

84
Q

En quoi consiste un retrait?

A

Retirer l’enfant d’une situation et le mettre en retrait dans un endroit de réflexion pendant une période de temps déterminée.

85
Q

Combien de temps dure un retrait?

A

Le temps de la crise ou bien une fois que l’enfant est calme.

86
Q

Quel est la marche à suivre pour les punitions et les retraits? (6)

A
  1. Faire une demande claire à l’enfant.
  2. Compter à rebours, puis donner un avertissement. (permet de mieux évaluer la situation)
  3. Compter à nouveau et si le comportement ne cesse pas, mettre en retrait l’enfant immédiatement dans un endroit déterminé où il n’y a rien d’intéressant ni d’amusant (ne pas le mettre dans sa chambre!).
  4. Ne pas interagir ou discuter avec l’enfant pendant son retrait.
  5. Cesser le retrait seulement lorsque l’enfant est redevenu calme, puis renforcer ce nouveau comportement.
  6. Renommer brièvement la consigne à suivre et orienter l’enfant vers une réparation s’il y a lieu. (câlins, excuses)
87
Q

À quoi faut-il fait attention lors d’un retrait?

A

Faire attention de ne pas compenser pour le retrait par la suite. «Ah je m’excuse…»

88
Q

Quels sont les trois interventions utiles pour les enfants ayant des troubles particuliers?

A
  1. Résolution de problème.
  2. Jeux de rôle.
  3. Exposition.
89
Q

Dans quelles situations un signalement à la DPJ est nécessaire? (4)

A
  1. Le développement de l’enfant est compromis. (sous stimulation)
  2. L’enfant est en danger. (comportements à risque)
  3. L’enfant subit des mauvais traitements. (négligence, violence, abus)
  4. Des risques suicidaires ou homicidaires sont remarqués chez l’enfant.