Cours 9 - Échelles de Wechsler Flashcards
David Wechsler
David Wechsler (1896-1981), PhD, pionnier de la psychologie cognitive, est l’un des psychologues les plus renommés du 20e siècle.
- Il a développé l’échelle d’intelligence Wechsler-Bellevue à 1949, qui est rapidement devenue le test d’intelligence pour adultes le plus utilisé aux États-Unis.
- Wechsler est l’auteur de plusieurs autres tests très réputés, notamment le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children), le WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale), le WMS (Wechsler Memory Scale) et le WPPSI (Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence).
Depuis le décès du Dr Wechsler en 1981…
une équipe de développeurs experts de Pearson a continué à faire évoluer les mesures de Wechsler en créant des révisions des mesures existantes et en développant de nouvelles échelles.
Définition de l’intelligence selon Wechsler
Wechsler considérait l’intelligence comme un effet plutôt que comme une cause et affirmait que des facteurs non intellectuels, tels que la personnalité, contribuaient au développement de l’intelligence de chaque personne.
Évaluation standardisée
Les échelles de Wechsler sont une évaluation
standardisée, c’est-à-dire qu’elles suivent des règles spécifiques qui garantissent que l’échelle est toujours administrée de la même manière.
Que permet l’utilisation d’une échelle standardisée ?
Cela permet de réduire les erreurs de mesure.
Que permettent d’obtenir les échelles de Wechsler ?
Les échelles de Wechsler sont des tests normés et barémés qui permettent d’obtenir des scores standardisés à des fins de comparaison.
Que sont les sous-tests ?
Les sous-tests sont des tâches telles que construire des dessins avec des cubes, répondre à des questions verbales, choisir la bonne option par rapport à des tâches telles que des puzzles visuels, observer des détails, mémoriser des chiffres, etc.
De quoi se compose chaque sous-test ?
Chaque sous-test se compose d’un nombre spécifique d’items. Dans les échelles de Wechsler, les items vont du moins difficile au plus difficile, afin de pouvoir évaluer des personnes d’âges et de niveau différents.
Pourquoi y a-t-il autant de niveaux d’indice ?
- Les indices principaux
Les indices principaux permettent de mesurer d’autres concepts plus spécifiques, tels que les aptitudes verbales, les aptitudes visuospatiales, la mémoire de travail, etc.
Pourquoi y a-t-il autant de niveaux d’indice ?
- Les indices auxiliaires
Les indices auxiliaires comprennent d’autres mesures des aptitudes cognitives générales ainsi que des scores qui peuvent remplacer le QI dans certaines situations cliniques.
Pourquoi y a-t-il autant de niveaux d’indice ?
- Les indices complémentaires
Les indices complémentaires permettent d’évaluer le traitement de l’information, un processus qui est facultatif et ne doit pas être effectué pour chaque évaluation.
Modèle de Cattell-Horn-Carroll
Les trois strates
Srate III : capacité générale (g)
Strate II : capacités cognitives larges
Strate I : capacités étroites
Comment les indices sont-ils composés ?
Voir diapo 41-42-43
EGQI
- L’EGQI est le score le plus fidèle et il a traditionnellement été le premier score à être considéré dans le cadre de l’interprétation du profil.
- L’EGQI est habituellement considéré comme le score le plus représentatif du fonctionnement intellectuel général (g).
Quand est-ce que le EGQI est le mieux interprété ?
- L’EGQI est le mieux interprété lorsque les scores d’indices primaires sont pris en compte et que les différences entre les scores d’indices primaires et les autres scores sont examinées.
- Les concepts mesurés par les scores d’indices primaires contribuent à l’intelligence générale de façon importante.
Les sujets porteurs d’un handicap intellectuel ont des notes comment ?
Les sujets porteurs d’un handicap intellectuel ont des notes approximaWvement de deux écarts types ou plus en dessous de la moyenne générale, incluant une marge d’erreur de mesure (généralement + 5 points).
Les notes au QI donnent quoi comme valeur ?
Les notes au QI donnent une valeur approximaWve du foncWonnement intellectuel mais peuvent s’avérer insufisantes pour évaluer les capacités de raisonnement dans les situaWons de la vraie vie et la maîtrise des tâches praWques
L’Indice compréhension verbale (ICV)
L’ICV mesure l’aptitude de l’enfant à accéder aux connaissances acquises et à les appliquer en ce qui a trait aux mots. L’application de ces connaissances comprend, au niveau verbal, la formation de concepts, le raisonnement et l’expression.
Similitudes
La personne évaluée se voit lire deux mots représentant des objets ou des concepts communs et doit décrire en quoi ils sont similaires.
Vocabulaire
Dans les items imagés, le sujet doit nommer l’objet qui apparaît dans le livret de sAmuli. Dans les items verbaux, le candidat doit définir le mot qui lui est lu à haute voix.
Connaissances
Le participant au test répond à des questions sur divers sujets de connaissances générales.
Compréhension
La personne évaluée répond aux quesAons en foncAon de sa compréhension des principes généraux et des situaAons sociales.
L’Indice compréhension verbale
- Les items verbaux sont propres à chaque version du test. Même au sein des versions d’un même langage de test, ils peuvent être différents.
- Les mots du vocabulaire sont choisis dans le Corpus Linguisticus de chaque pays.
- Cette partie du test dépend davantage des possibilités de formation (école) des participants.
Score élevé ICV
- Système de raisonnement verbal bien développé
- Forte acquisition de la connaissance des mots
- Récupération efficace de l’information
- Bonne aptitude à raisonner et à résoudre des problèmes verbaux, et une communication efficace des connaissances
Score faible de ICV
- La connaissance peu développée des mots
- La difficulté à récupérer des informations acquises
- Les troubles d’expression verbale
- Les difficultés générales avec le raisonnement et la résolution de problèmes
L’Indice visuospatial (IVS)
- L’IVS mesure l’aptitude de l’enfant à évaluer les détails visuels et à comprendre les relations visuospatiales afin d’effectuer des constructions à partir d’un modèle.
- L’aptitude à effectuer des constructions nécessite le raisonnement visuospatial, l’intégration et la synthèse de relations partie- tout, l’attention aux détails visuels et l’intégration visuomotrice.
Blocs
Le participant au test voit une illustration et/ou un modèle qu’il doit reproduire dans un temps imparti à l’aide de cubes bicolores.
Casse-têtes visuels
Le parAcipant au test voit un puzzle résolu qu’il doit reconsAtuer en sélecAonnant trois opAons de réponse dans un délai imparA.
Score élevé (IVS)
Une aptitude bien développée à appliquer le raisonnement spatial et à analyser les détails visuels.
Score faible de IVS
- Des déficiences de traitement de l’informaWon spaWale
- Difficulté avec la discriminaWon visuelle
- D’une ahenWon visuelle faible, * Des déficiences d’intégraWon
- D’une apWtude de raisonnement généralement faible.
L’Indice raisonnement fluide (IRF)
- L’IRF mesure l’apWtude de l’enfant à déceler la relaWon conceptuelle sous- jacente parmi des objets visuels et à uWliser le raisonnement pour idenWfier et appliquer des règles.
- L’idenWficaWon et l’applicaWon de relaWons conceptuelles dans l’IRF nécessite un raisonnement inducWf et quanWtaWf, une intelligence visuelle élargie, un traitement de l’informaWon simultané, et une pensée abstraite.