Cours #9 - Culture Flashcards

1
Q

Selon Guy Rocher (1992), la culture est une façon d’être. Elle inclut l’ensemble des façons de… (3)

A

1) agir
2) penser
3) ressentir

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2
Q

La culture en tant que façon d’être (Guy Rocher, 1992)

Que retrouvons-nous dans l’agir ?

A

Tout ce que l’on peut voir
Exemples :
- nourriture
- langue
- vêtements
- traditions
- musique
- type d’art visuel
- architecture

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3
Q

La culture en tant que façon d’être (Guy Rocher, 1992)

Que retrouvons-nous dans “penser” ?

A

la philosophie (comment on réfléchi en société, comment on est organisés)
ex : système de santé et d’éducation (au québec, on favorise l’accès à toute la population)

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4
Q

La culture en tant que façon d’être (Guy Rocher, 1992)

Que retrouvons-nous dans “ressentir” ?

A

la notion du moi, du bien et du mal, la vision de la mort, etc. les “symboles”.

    • inconscient, très subjectif
  • Selon Hall, ce n’est pas tout le monde qui va vraiment se connaître à 100 %. C’est en voyageant et en étant confrontés à des façons différentes de penser et de faire qu’on s’en rend compte.
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5
Q

La culture en tant que façon d’être : Vrai ou faux : Les façons de ressentir influence les façons de penser, et les façons de penser influencent les façons d’agir. (iceberg culturel)

A

Vrai !

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6
Q

Vrai ou faux : Selon Hall, ce n’est pas tout le monde qui va vraiment se connaître à 100 %.

A

Vrai !

Certains aspects de notre culture (et donc de qui nous sommes) sont + inconscients, plus subjectifs.

C’est en voyageant et en étant confrontés à des façons différentes de penser et de faire qu’on s’en rend compte.

*selon lui, on voit seulement 10% de la culture de l’autre (ce qui ets le plus objectif, ex l’architecture). C’est seulement en étant en contact étroit avec cette culture, par exemple en allant vivre dans cette communauté, qu’on peut en savoir plus. C’est en le vivant

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7
Q

Selon Hall, on voit seulement ____ % de la culture des autres.

A

10%

(ce qui ets le plus objectif, ex l’architecture). C’est seulement en étant en contact étroit avec cette culture, par exemple en allant vivre dans cette communauté, qu’on peut en savoir plus. C’est en le vivant

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8
Q

Selon Hall, nous voyons seulement 10 % de la culture des autres. Comment pouvons-nous en apprendre plus sur eux ?

A

it avec cette culture, par exemple en allant vivre dans cette communauté, qu’on peut en savoir plus. C’est en le vivant

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9
Q

À quoi sert la culture ? (4)

A
  • permet d’être adapté à notre environnement physique et social
  • nous dicte comment agir de la “bonne façon” dans notre environnement (ou même comment être en marge de la société (ex : comment me comporter à mtl pour fitter dans la société vs dans un village. saluer les gens vs non.)
  • est un trait d’union entre les autres et soi-même (permet de nous comprendre plus facilement, prcq on voit les choses avec les même lunettes)
  • **donne un sens à notre monde. **
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10
Q

Vrai ou faux : la culture va influencer le sens que l’on donne à quelque chose et, par le fait même, notre action/intervention envers cette chose.

A

Vrai
Exemple 1: 3 façons de percevoir qqn qui entend des voix en fonction de 3 cultures différentes.
- présence d’un démon = exorcisé
- une communication avec “l’autre monde” = protégé par sa communauté
- maladie psychiatrique grave et dangereuse = médicamenté ou interné

Exemple 2 :
- situation = taux de suicide élevé chez les hommes d’âge
- sens = ils n’osent pas demander de l’aide
- actions = prévention par la normalisation

(triangle entre situation, sens, actions, avec la culture au centre)

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11
Q

Sens & action :
La culture influence le sens que l’on donne à qqch/comment on l’interprète et, par le fait même, notre action/intervention envers cette chose. Donne deux exemples

A

Exemple : 3 façons de percevoir qqn qui entend des voix en fonction de 3 cultures différentes.
- présence d’un démon = exorcisé
- une communication avec “l’autre monde” = protégé par sa communauté
- maladie psychiatrique grave et dangereuse = médicamenté ou interné

(triangle entre situation, sens, actions, avec la culture au centre)

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12
Q

Qu’est-ce que la multiplicité culturelle ?

A

Se rapporte aux conditions, aux modes d’expressions et aux expériences de différents groupes.

Les dimensions s’additionnent et contribuent à la création de nos identités complexes.

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13
Q

Vrai ou faux : la culture est seulement nationale.

A

Faux !

Elle est régionale, familiale, organisationnelle, genrée, teintée par notre éducation, notre scolarité, notre âge, nos loisirs, etc.

Ex : je suis une femme québécoise montréalaise dans la vingtaine (plusieurs culture)

  • c’est possible de ne pas appartenir à la même culture régionale de qqn d’autre, mais partager une autre culture (ex : celle d’être une femme ou d’être une étudiante)
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14
Q

La culture se construit à partir de nos identités _______

A

multiples

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15
Q

Vrai ou faux : notre culture est LA façon de faire

A

Faux : notre culture n’est pas LA façon de faire, mais UNE façon de faire.

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16
Q

Vrai ou faux : il y a autant de cultures qu’il y a d’environnements et de personnes qui les portent

A

Vrai

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17
Q

Il y a autant de cultures qu’il y a __________ et de _________ qui les portent

A

Il y a autant de cultures qu’il y a d’environnements et de personnes qui les portent.

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18
Q

Complète la citation suivante : “il est proposé que l’universalité des connaissances soit remise en question au profit d’une prise en compte des ________, considérés comme _________ à la compréhension des _________ en psychologie communautaire” (Agir au coeur des communautés, 2001)

A

Il est proposé que l’universalité des connaissances soit remise en question au profit d’une prise en compte des contextes, considérés comme essentiels à la compréhension des réalités en psychologie communautaire.

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19
Q

Universalités et spécificités : Que voulons-nous dire par “universel” ?

A

Une connaissance, un concept, qui s’étend, s’applique à la totalité des personnes, au-delà des frontières physiques et culturelles.

ex d’universalité : plus il y a de facteurs de risque, plus les chances de suicide sont élevées

(tout le monde est d’accord là-dessus. Par contre, les facteurs de risque, eux, sont spécifiques. ils ne sont pas universels. ex : dans certaines cultures, une façon de diminuer le suicide est de l’imiter l’accès aux moyens, comme les armes à feu. Au Nunavut, tout le monde a des fusils, mais ils ne sont pas utilisés pour le suicide. Donc pour eux, il ne s’agit pas d’une manière de diminuer le suicide)

“dans quelle mesure notre compréhension du suicide est applicable à toutes les cultures et quand est-ce que les facteurs culturels peuvent avoir une influence prédominante ?” (Mishara, 2006)

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20
Q

Universalités et spécificités : Que voulons-nous dire par “spécifique” ?

A

propre à un groupe et à lui seul et commun à tous les individus de ce groupe.

(ex : les facteurs de risque diffèrent d’une culture à l’autre)

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21
Q

Quels sont les trois grands acteurs entre qui s’effectue le partenariat en psychologie communautaire ?

A
  • institutions
  • psychologue communautaire
  • communautés.

Le partenariat passe par la médiation entre les cultures institutionnelles et communautaires.

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22
Q

Le partenariat passe par la médiation entre les cultures _________ et _________

A

institutionnelles et communautaires.

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23
Q

Qu’est-ce que la compétence interculturelle ?

A

la capacité à valoriser, intégrer et rapprocher de multiples visions du monde, cultures et identités.

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24
Q

Le partenariat et l’interculturel : Que voulons-nous dire par “multiculturel” ?

A

coexistence de cultures différentes à l’intérieur d’une même société. (co-existent, mais sans se rencontrer. vivent en parallèle)

dessin = les quatre cercles séparés

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25
Q

Le partenariat et l’interculturel : Que voulons-nous dire par “interculturel” ?

A

contexte de diversité marqué par :
- l’interaction sociale
- l’échange réciproque
- le respect

c’est un dialogue !!

dessin = les quatre cercles se chevauchent légèrement.

*les meilleures solutions émergent de la rencontre des savoirs

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26
Q

Le partenariat et l’interculturel : Que voulons-nous dire par “assimilation” ?

A

conformité d’un groupe par rapport à un groupe dominant.

dessin = les quatre points un par dessus l’autre.

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27
Q

Comment appelons-nous l’espace entre deux personnes, deux icebergs culturels ?

A

l’espace éthique

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28
Q

Qu’est-ce que l’espace éthique ?

A

un espace entre les individus. espace possiblement plein de tensions et d’opportunités de rapprochement. il faut trouver des façons de dialoguer, trouver un espace de rencontre, respectueux, éthique pour qu’on puisse se comprendre. se respecter dans nos différences pour ne pas qu’il y ait une tendance à s’éloigner.

faire place au dialogue, faire un pont entre les différentes connaissances.

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29
Q

Les mots suivants représentent quelle composante de l’iceberg culturel occidental ?

liberté, égalité, justice, droit au bonheur, progrès.

a) agir
b) penser
c) ressentir

A

c) ressentir (ce sont nos valeurs québécoises)

30
Q

Les mots suivants représentent quelle composante de l’iceberg culturel occidental ?

  • égocentrique (l’individu est au centre, au détriment des animaux)
  • individualiste (bonheur individuel vs bonheur de la société à part entière)

a) agir
b) penser
c) ressentir

A

b) penser

31
Q

Les mots suivants représentent quelle composante de l’iceberg culturel autochtone ?

sagesse, amour, respect, courage, honnêteté, humilité, vérité

a) agir
b) penser
c) ressentir

A

c) ressentir.

32
Q

Les mots suivant représentent quelle composante de l’iceberg autochtone ?

  • écocentrique (la nature a autant de droit et d’importance que les humains. l’individu fait partie d’un système où l’ensemble des éléments qui le compose sont égaux, en relation et en équilibre les uns aux autres.
  • cosmocentrique (tu fais partie de l’univers au grand complet. inclu rêves, spiritualié)

a) agir
b) penser
c) ressentir

A

b) penser

33
Q

Les mots suivants font-ils partie de l’iceberg culturel occidental ou autochtone ?

liberté, égalité, justice, droit au bonheur, progrès

A

occidental

34
Q

les mots suivant font-ils partie de l’iceberg occidental ou autochtone ?

sagesse, amour, respect, courage, honnêteté, humilité, vérité.

A

autochtone

35
Q

Les éléments suivants font partie de quelle composante de l’iceberg Inuit (IQ) ?

  • frigidaire communautaire
  • l’utilisation total de l’animal chassé
  • silence
  • la transmission intergénérationnelle des savoirs.
A

agir

36
Q

Les éléments suivants font partie de quelle composante de l’iceberg Inuit (IQ) ?

  • travailler pour le bien commun
  • respecter la vie sous toutes ses formes
  • maintenir l’harmonie et l’équilibre
  • préparer l’avenir de manière continue
A

penser

37
Q

Les éléments suivants font partie de quelle composante de l’iceberg Inuit (IQ) ?

38 valeurs inuit, dont l’ouverture/accueil, le consensus, l’acceptation, l’égalité, la famille, l’honnêteté.

A

ressentir.

38
Q

Quelles sont les différentes barrières aux relations communautaires ?

A

1) vision du monde (ego vs eco)
2) biais inconscients
a) ethnocentrisme
b) hiérarchisation des savoirs
c) perception d’autonomie
3) manque de ressources (financières, temporelles, difficultés logistriques)
4) méfiance
5) langue et communication

39
Q

Barrières aux relations communautaires : vision du monde

quelle est la différence entre l’égocentrisme et l’écocentrisme ?

A

égocentrisme = individu au top. on veut préserver le bien de l’humain. il y a une hiérarchie

écocentrisme = la nature a autant de droit, d’importance et de connaissances que l’être humain. il y a plein de liens entre tout.

  • colonisation : on a coupé l’individu de on a mis plein de coupures dans ces liens. pour prévenir le suicide, on doit rebâtir, réparer, améliorer les relations (faire de la couture)
40
Q

Barrières aux relations communautaires : De quoi s’agit-il ?
Des conjonctures ou attitudes apprises dont nous n’avons pas toujours conscience. des raccourcis empruntés par notre cerveau pour aider à la prise de décision

A

biais inconscients.

41
Q

Vrai ou faux : les biais inconscients sont innés

A

Faux : ils se développent au fil du temps et de nos expériences de vie, notamment notre exposition à différents stéréotypes.

*ce sont des vecteurs d’idées fausses qui renforcent les stéréotypes. joue presque toujours au détriment du groupe statut inférieur.

42
Q

Vrai ou faux : les biais inconscients sont de puissants déterminants du comportement.

A

Vrai.

43
Q

Vrai ou faux : tout le monde a des biais inconscients.

A

Vrai

44
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques des biais inconscients ?

A
  • des conjectures, croyances ou attitudes apprises dont nous n’avons pas toujours conscience.
  • des raccourcis empruntés par notre cerveau pour aider à la prise de décision
  • se développent au fil du temps et de nos expériences de vie, notamment notre expositions à différents stéréotypes
  • ses sont des vecteurs d’idées fausses et renforcent les stéréotypes
  • jouent presque toujours au détriment du groupe de statut inférieur
  • sont de puissants déterminants du comportement
45
Q

Vrai ou faux : les biais viennent seulement d’un des côtés de la rencontre inter-culturelle.

A

faux. les biais viennent de part et d’autre de la rencontre inter-culturelle. (les autres ont aussi des biais sur nous. ils se méfient de nous (dans la colonisation, les chercheurs n’ont pas tjrs été très smats)

46
Q

Barrières aux relations communautaires : Biais inconscients : Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ?

A

interpréter la culture d’autrui à travers sont propre système culturel de références et sa propre expérience sans tenir compte de celui de l’autre.

nous > l’autre

  • génère une sentiment de supériorité
  • les réalités des autres sont vues comme étranges, inférieures ou même menaçantes.
  • à l’origine des croisades, des colonisations et des guerres.
  • associé au concept de racisme.

*il faut prendre conscience de son iceberg culturel.

47
Q

Barrières aux relations communautaires : Biais inconscients : Qu’est-ce que la hiérarchisation du savoir ?

A
  • injustices épistémiques dans l’accès, la reconnaissance et la production des savoirs
  • découle d’années d’oppression et de dévalorisation des connaissances expérientielles, traditionnelles et locales.
  • une perception occidentale de la connaissance.
  • détermine ce qui est autorisé, entendu, écouté et présumé crédible ou valide.

*viennent à douter eux-mêmes de leurs propres savoirs. pendant des années, ils se sont fait dire que leurs connaissances ne valaient rien. arrêtent de partager/verbaliser leurs connaissances.

(difficile pour eux de publier prcq ils n’ont pas d’affiliations)

48
Q

Barrières aux relations communautaires : Biais inconscients : qu’est-ce que la perception d’autorité ?

A

Le contexte historique et actuel crée des relations de pouvoir qui persistent. Des années d’oppression crées des perceptions d’autorité.
- lié à l’histoire personnelle et collective (expériences face à un groupe ou un individu dominant)
- renvoi à l’internalisation des préjugés et des biais (diminution de l’estime personnelle)
- entrave à la liberté (agir, penser et expression)

*ne se sentent pas à l’aise de nous contre-dire. ne se sentent pas légitimes de verbaliser leur opinion.

49
Q

Barrières aux relations communautaires : Manque de ressources.

Quelles sont les trois catégories ?

A
  • financières
  • temporelle
  • difficultés logistiques
50
Q

Barrières aux relations communautaires : Manque de ressources.

Quels sont des exemples de manque de ressources financières ? (3)

A
  • compensation des partenaires communautaires
  • financement pour couvrir les déplacements/séjours dans les communautés
  • salaire pour le temps d’implication (demande de s’impliquer au-delà du “professionnel”; participer à des activités dans la communauté le soir, la fds, etc)
51
Q

Barrières aux relations communautaires : Manque de ressources.

Quels sont des exemples de manque de ressources temporelles ? (3)

A
  • apprendre sur la communauté, la culture, l’histoire, les enjeux actuels et les changements désirés
  • apprendre la démarche souhaitée
  • le rythme de la communauté (ex : météo, décès dans la communauté, chasse au béluga, donc tu ne peux pas t’en tenir à l’horaire que tu avais prévu)
52
Q

Barrières aux relations communautaires : Manque de ressources.

Quels sont des exemples de difficultés logistiques ? (3)

A
  • difficulté d’arrimage entre les agendas institutionnels et communautaires
  • contrainte imposées par les bailleurs de fonds.
  • intégration des intérêts et priorités institutionnels, scientifiques, des organismes subventionnaires et des communautés (ex : intégration des plantes dans la médecine traditionnelle est très intéressant pour les bailleurs de fonds, mais la communauté s’en fou)
53
Q

Barrières aux relations communautaires : Méfiance

Quelles sont les 4 caractéristiques ?

A

1) ancrée dans le passé (colonisation, esclavage, guerres, dogmes religieux)
2) passée d’une génération à l’autre (narratif culturel, survie de groupe)
3) liée aux relations de pouvoir (privilèges, inégalités, stigmatisation, discrimination)
4) entretenues par le discours de société (préjugés véhiculés, rôle des médias)

54
Q

Qui est responsable de la citation suivante ?

“Le mot lui-même, “recherche”, est probablement l’un des mots les plus sales du vocabulaire du monde autochtone. Lorsqu’il est mentionné dans de nombreux contextes autochtones, il suscite le silence, il évoque de mauvais souvenirs, il suscite un sourire à la fois complice et méfiant”

A

Smith, 1999.

55
Q

Barrières aux relations communautaires : langue et communication.

Quelles sont les difficultés ?

A
  • travail avec les interprètes (parler lentement, avoir une autre personne dans la dynamique, attendre longtemps avant d’avoir une réponse)
  • traduction des documents
  • bris de communication / malentendus (normes culturelles, politesse, silence, je ne sais pas, etc.)
  • barrières à l’expression
  • verbal et non-verbal (ex : sourcils = oui, nez = non)
56
Q

Vrai ou faux : le fait d’avoir une expérience partagée est un facilitant aux relations communautaires.

A

Vrai ! (ex : le fait qu’elle ait elle aussi perdu des proches par suicide a fait en sorte qu’elle a été davantage acceptée par la communauté)

57
Q

Facilitants aux relations communautaires : la création d’un espace éthique. Quel est le premier principe ?

A

s’engager et porter son regard sur son propre système de pensées et de valeurs.
- prendre un pas de recul

apprendre sur soi et sa culture ! on fait partie de l’échange inter-culturel, il faut prendre conscience de sa culture !
(prendre connaissance de son iceberg)

58
Q

Quels sont les sous-principes du du premier principe à la création d’un espace éthique, soit celui de porter un regard sur soi ? (3)

A

1) se décentrer (façon occidentale de voir les choses vs autre façons de voir les choses)
2) travail sur les biais inconscients (en prendre conscience, agir afin de les réduire, les dénoncer)
3) pratique réflexive (porter un regard critique sur son propre fonctionnement)

59
Q

1er principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur soi

Que voulons-nous dire par “travail sur les biais inconscients” ? Quelles sont les différentes composantes ?

A

1) en prendre conscience
- s’observer (tout le temps ! même après ! ex : écrire ses premières impressions pour en prendre conscience)
- faire preuve d’indulgence (accepter qu’il va y avoir des accrochages. l’important c’est de les adresser, de réparer et d’apprendre de nos erreurs)

2) agir afin de les réduire
- s’informer (+ on s’informe, plus on a de chance de diminuer nos préjugés)
- côtoyer
- voir autrement
- se décentrer

3) les dénoncer
- soutenir vos collègues
- contribuer aux changements sociaux (s’impliquer réellement, pas juste dans le cadre de son doc)

*Il y a déjà tellement de barrières, il ne faut pas que nos biais s’y ajoutent !

60
Q

1er principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur soi

Que voulons-nous dire par “pratique réflexive” ?

A

Porter un regard critique sur son propre fonctionnement ! Se remettre en question

  • analyser ses actions (individuelles et collectives) (quel était notre objectif ? Pourquoi on l’a fait ?)
  • prendre conscience des cohérences et incohérences entre pensées et actions, entre croyances et pratiques. (ex : lire seulement des articles de l’extérieur de la communauté = grande incohérence)
  • prendre des décisions pour ajuster (quand on réalise qu’on a fait un erreur)
  • créer une modélisation active de sa pratique en constant évolution (documenter sa pratique, tenir une trace)

“La pratique réflexive est une démarche qui amène l’apprenant à devenir objet de sa propre réflexion”

61
Q

1er principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur soi

Quelles sont les 4 étapes de la pratique réflexive ?

A
  • réflexion avant l’action
  • réflexion dans l’action
  • réflexion sur l’action
  • réflexion pour l’action (pour la future action qu’on va faire)
62
Q

Facilitants aux relations communautaires : la création d’un espace éthique. Quel est le deuxième principe ?

A

s’engager et aller réellement à la rencontre de l’autre.
- sa façon se voir les choses, ses valeurs.

*engagement sincère, pas juste pour le paraître.

63
Q

Quels sont les sous-principes du deuxième principe à la création d’un espace éthique, soit celui de porter un regard sur l’autre ? (3)

A
  • s’informer
  • écouter
  • participer
64
Q

2e principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur l’autre

Que voulons-nous dire par “s’informer” ?

A
  • en amont et tout au long du processus
  • privilégier les ressources conçues ou recommandées par les membres des communautés
  • oser sortir de sa zone de confort, de ses modes d’apprentissages réguliers
  • s’informer au niveau intellectuel et expérientiel
65
Q

2e principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur l’autre

Que voulons-nous dire par “écouter” ?

A

Apprendre à se la fermer et entrer en mode observation ! La culture, c’est très inconscient. Même si on pose des question à qqn sur sa culture et la manière dont ils vivent, il ne serait pas capable de faire le tour, de tout verbaliser. La meilleure façon est d’observer.

“remember that god gave you two eyes, two ears and only one mouth.”

Observer TOUT !!!

l’expression des besoins, la compréhension des causes et des solutions, l’histoire, les silences, le vécu, les légendes, le rôle qu’on vous attribue, la perception que ‘on a de vous, ce qui a déjà été fait, les frustrations, les espoirs, les souvenirs, les revendications, le non dits, etc.

66
Q

2e principe à la création d’un espace éthique : porter un regard sur l’autre

Pourquoi est-il important de “participer” ?

A

le partenariat ne se fait pas uniquement avec les membres officiellement partenaires !

*on travaille d’abord et avant tout pour la communauté.

  • favorise le bouche à oreille
  • maximise les occasions d’apprentissage
  • nourrit la confiance mutuelle
  • donne de la place au plaisir.

*facilite également le recrutement !

67
Q

Facilitants aux relations communautaires : la création d’un espace éthique. Quel est le troisième principe ?

A

dialoguer.
- nourrir un terrain commun où on va interagir de manière respectueuse ensemble
- négocier en respectant le système de pensées et de valeurs de l’autre.

68
Q

Quels sont les sous-principes du troisième principe à la création d’un espace éthique, soit celui de dialoguer ? (3)

A
  • changer sa perspective
  • réciprocité
  • miser sur le relationnel
69
Q

3e principe à la création d’un espace éthique : dialoguer

Que voulons-nous dire par “changer sa perspective” ?

A
  • passer de la défense à la compréhension
  • de l’expert à l’apprenant
  • du chercheur à l’humain
70
Q

3e principe à la création d’un espace éthique : dialoguer

Que voulons-nous dire par “réciprocité” ?

A

Aller au-delà de la recherche
- s’ouvrir aux autres
- s’impliquer dans la communauté
- relier l’humain à l’humain. (miser sur les intérêts réciproque.
- faire les efforts nécessaires pour maintenir les relations. (ex : être amis sur facebook, prendre des nouvelles, afficher des éléments dans son bureau)
- redonner les résultats de manière à ce qu’ils soient utilisables dans la communauté (ex : s’il on de la difficulté à lire, ne pas leur remettre un gros rapport écrit)
- contribuer aux changements souhaités par les membres des communautés.

71
Q

3e principe à la création d’un espace éthique : dialoguer

Que voulons-nous dire par “miser sur le relationnel ?”

A

Les relations sont au coeur !

  • un engagement personnel (enlever son chapeau d’étudiant, de chercheur)
  • une relation authentique avec les personnes concernées
  • motivation intrinsèque - engagement réel pour la cause

“decolonizing is about connecting and caring. when there is no connectedness, when there is no love, it becomes a utilitarian relationship which sends us back to ongoing coloninalism”.