Cours #10 - Éthique en santé mentale, communautaire et publique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’éthique ?

A

Réflexion argumentée sur les principes moraux qui sont à la base de la conduite d’un individu ou d’un groupe

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Q

En psychologie clinique, comment se reflète l’éthique ?

A

En psychologie, l’éthique se reflète généralement dans le code de déontologie des psychologues (ils doivent le suivre à la lettre, sinon il y a des conséquences graves)

Centré sur les obligations du psychologues : consentement éclairé, confidentialité, intérêt du client, etc.

Ex : Le psychologue évite toute fausse représentation en ce qui a trait à sa
compétence, à l’efficacité de ses propres services ou de ceux
généralement rendus par les membres de sa profession. »
* « Le psychologue ne divulgue aucun renseignement sur son client à
l’exception de ce qui a été autorisé formellement par le client par écrit, ou
verbalement s’il y a urgence, ou encore si la loi l’ordonne. »
* « Le psychologue subordonne son intérêt personnel ou, le cas échéant,
celui de son employeur ou de ses collègues de travail à l’intérêt de ses
clients. »

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3
Q

Quelle est la problématique de l’éthique en psychologie communautaire ?

A
  • Le psychologue communautaire travaille avec des groupes, des organisations, des communautés (ne fait pas de psychologie clinique) - le cadre de déontologie n’est donc pas utile pour le psychologue communautaire
  • Développe des programmes et politiques affectant des populations entières.

Cela nécessite donc un cadre conceptuel différent pour :
- réfléchir à des enjeux tels que la justice sociale
- orienter le développement de programmes et politiques publiques.

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4
Q

Pourquoi les psychologues communautaires ont-ils besoin d’un cadre conceptuel différent ?

A
  • réfléchir à des enjeux tels que la justice sociale
  • orienter le développement de programmes et politiques publiques.
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5
Q

Quels sont les principes de l’utilitarisme ?

A
  • La meilleure action est celle qui maximise le bien-être général (ex : on considère le b-ê et le mal-être de chaque personne. l’option qui apport du b-ê à + de gens est considérée comme étant l’option la plus juste)
  • Équité dans le calcul de l’utilité (pas de favoritisme)
  • Théorie conséquentialiste
    · La valeur morale d’une action est déterminée par ses conséquences. (ce qui détermine si c’est une bonne action c’est si ça a un effet positif sur le b-ê de la population)
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6
Q

Quel est le PREMIER principe de l’utilitarisme ?

A

La meilleure action est celle qui maxime le bien-être général

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7
Q

La phrase suivante représente quelle école de pensée ?
La meilleure action est celle qui maxime le bien-être général

A

utilitarisme

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8
Q

Vrai ou faux : l’utilitarisme est une théorie conséquentialiste

A

Vrai !

La valeur morale d’une action est déterminée par ses conséquences

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9
Q

Qu’est-ce qu’une théorie conséquentialiste ?

A

Lorsque la valeur morale d’une action est déterminée par ses conséquences (ex: utilitarisme)

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10
Q

Comment l’utilitarisme calcule l’utilité ?

A

1) Choix d’une politique ou intervention
2) Calcul coûts/bénéfices = bien-être (quantité ET intensité) vs mal-être (quantité ET intensité)
3) Utilité = maximisation du bien-être dans la population

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11
Q

L’utilitarisme cherche à MAXIMISER le bien-être dans la population. Quelles sont des façons d’y arriver ?

A

1) Allocations des ressources en santé mentale
2) Interventions fondées sur des preuves scientifiques
3) Prévention et promotion en santé mentale
4) Politique de réduction des risques.

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12
Q

Utilitarisme : Façons de maximiser le bien-être dans la population

Une des façons d’y arriver est par l’allocation des ressources en santé mentale. Il y a deux stratégies/options possibles. Quelles sont-elles ?

A

a) Privilégier les interventions pour les troubles les plus courants (ex : dépression, anxiété, etc.)
- permet de traiter le plus de gens possible (quantité de bien-être dans la pop)

b) Privilégier les interventions pour les troubles les plus sévères (ex : schizophrénie, troubles bipolaires, troubles de la personnalité limite, etc.) (troubles qui provoquent beaucoup de souffrance (intensité))

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13
Q

Utilitarisme : Façons de maximiser le bien-être dans la population

Une des façons d’y arriver est par des interventions fondées sur des preuves scientifiques. Que voulons-nous dire par cela ?

A
  • Privilégier les interventions dont l’efficacité a été démontrée
  • On veut que les traitements “fonctionnent” pour le plus grand nombre de personnes.

Ex : TCC = plus rapide, permet de traiter plus de gens rapidement (thérapies brèves)

*Ils veulent s’assurer que l’argent qu’ils investissent a un impact

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14
Q

Utilitarisme : Façons de maximiser le bien-être dans la population

Une des façons d’y arriver est la prévention et la promotion en santé mentale. En quoi cela peut-il consister ?

A
  • éducation pour réduire les comportements à risque
  • campagnes de promotion de la santé mentale
  • détection précoce des troubles mentaux

*Il n’y aura jamais assez de psys pour traiter tout le monde !!! Il faut donc agir en amont et agir sur le + de gens possible ! On cherche à prévenir l’apparition de problèmes et minimiser les conséquences. Maximiser le nb de personne qui vont bien dans la population

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15
Q

Vrai ou faux : L’utilitarisme est beaucoup utilisé en santé publique.

A

Vrai !

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16
Q

Utilitarisme : Façons de maximiser le bien-être dans la population

Une des façons d’y arriver est par des politiques de réduction des risques. Quels sont des exemples de cela ?

A
  • restreindre l’accès à l’alcool et aux drogues (permet de faire diminuer le taux de suicide)
  • restreindre l’accès aux jeux de hasard (ex: le casino est sur une île prcq ça limite l’accès, vs le mettre dans un quartier où il y a déjà bcp de problèmes)
  • contrôle des armes à feu
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17
Q

Quelles sont les limites de l’utilitarisme ? (4)

A
  • difficile de quantifier le bien-être
  • restreint les libertés
  • sacrifice des minorités (c’est le + problématique
  • prioriser la quantité sur la qualité
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18
Q

Une des limites de l’utilitarisme est qu’il est difficile de quantifier le bien-être. De quoi relève cette difficulté ? Donne un exemple avec la covid

A

Difficulté de quantifier l’intensité du bien-être. On devrait avoir des mesures objectives, des questionnaires.

Ex covid : des personne ont bcp souffert du manque d’interactions sociales, mais pour d’autres personnes ce n’était pas un problème et voulaient qu’on mette plus de mesures prcq avaient vraiment peur du virus.

Comment on fait pour calculer les conséquences des mesures sur le bien-être collectif ?

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19
Q

Une des limites de l’utilitarisme est que cela restreint les libertés individuelles. Donne un exemple avec la covid.

A

ex : couvre-feu. Permet de protéger + de gens, mais réduit les libertés individuelles.

Les gens ont tendance à ne pas aimer l’utilitarisme “nannystate”.

autre exemple : limiter la vente d’alcool

20
Q

Une des limites de l’utilitarisme est que cela sacrifie les minorités. Que voulons-nous dire par cela ? Donne un exemple avec la covid

A

Parfois, des programmes qui s’adressent à toute la population ne répondent/conviennent pas aux spécificités des sous-populations. Des mesures qui se veulent universelles ne répondent pas aux besoins de tous (importance de la prévention sélective - pour viser des sous-groupes)

ex covid : Certains groupes ont payé vraiment cher pour le bien collectif
- la jeunesse
- les personnes en situation d’itinérance
- les femmes et les enfants victimes de violence conjugale (prises avec leur agresseur toute la journée)

21
Q

Une des limites de l’utilitarisme est que cela priorise la quantité sur la qualité. Donne un exemple avec la covid et PQPTM

A

Ex covid : ont opté pour les tests individuels prcq permet de tester + de gens, mais + d’erreurs de diagnostic. Les tests administrés par les professionnels de la santé sont de meilleure qualité, mais permettent de tester moins de gens.

Critiques de certains psychologues face à PQPTM : Qqn avec dépression légère n’aura pas accès à des soins d’aussi bonne qualité (psycho-thérapie).

  • traitements de courte durée diminuent la qualité des soins.
22
Q

Quels sont les principes du libéralisme ?

A
  • chaque personne doit être traités avec dignité et respect
  • il est inacceptable de traiter un individu comme un simple outil pour atteindre un objectif plus grand. (chaque personne est une fin. on ne peut pas utiliser qqn comme moyen pour arriver à une fin)
  • approche déontologique
    · la valeur morale d’une action dépend du respect de principes éthiques, indépendamment des résultats.
23
Q

Qu’est-ce qu’une approche déontologique ?

A

lorsque la valeur morale d’une action dépend du respects de principes éthiques, indépendamment des résultats (ex : libéralisme)

ex : Kant (il ne faut jamais mentir, peu importe le contexte. Même si ça sauve une personne).

24
Q

Le discours suivant de Kant fait référence à quelle école de pensée ?

“il ne faut jamais mentir, peu importe le contexte. Même si ça sauve une personne”

A

libéralisme

(approche déontologique : la valeur morale d’une action dépend du respects de principes éthiques, indépendamment des résultats)

25
Q

En pratique, comment se traduisent les principes du libéralisme ?

A
  • protéger les libertés individuelles
  • lutter contre les discriminations (égalité des droits)
  • promouvoir l’autonomie et l’éducation
  • distribution équitable des ressources
26
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Comment pouvons-nous protéger les libertés individuelles ?

A

En luttant contre :
- la criminalisation des problèmes de santé mentale (ex : criminalisation de la consommation en cas de toxicomanie, suicide illégal, etc.)
- hospitalisation involontaire
- contention physique et chimique (ex : attaché à son lit ou injecte médicament pour te calmer)
- mesures d’isolement et de séclusion
- contrôle des activités et des visites
- emploi de pressions ou de menaces pour obtenir la coopération des patients.

*les conditions se sont bcp améliorées, mais tout n’est pas parfait. il y a encore des scandales, p.ex: jeunes de la DPJ mis en isolement pendant bcp trop longtemps.
*parfois, il y a de l’excès sur certaines mesures (souvent causé par l’épuisement du personnel et manque de ressources). il faut prendre le temps de parler et négocier à la place de mettre une mesure.

27
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à lutter contre la discrimination.

Qu’est-ce que la discrimination ?

A

toute distinction, exclusion ou préférence qui compromet ou détruit le droit à l’égalité (de nos droits, libertés et opportunités)

  • les discriminations sont généralement alimentés par les stéréotypes et préjugés
  • les discriminations sont interdites par les loins canadiennes et québécoises.
28
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à lutter contre la discrimination.

Par quoi les discriminations sont-elles généralement alimentés ?

A

les stéréotypes et les préjugés.

29
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à lutter contre la discrimination.

Vrai ou faux : les discriminations sont interdites par les lois canadiennes et québécoises.

A

Vrai !

30
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à lutter contre la discrimination.

Quels sont les domaines où il est possible de vivre de la discrimination lorsqu’on souffre d’un problème de santé mentale ?

A
  • Le travail
    · le processus d’embauche
    · les conditions de travail, promotion, mutation
    · la mise à pied, la suspension ou le renvoi
  • Le logement
  • Les services (ex : commerces, parcs, écoles, hôpitaux, etc.)
  • Les actes juridiques (ex : contrats, assurances (on ne veut pas dire qu’on fait des dépressions prcq coûte plus cher))
31
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à lutter contre la discrimination.

Comment est-il possible de lutter conter la discrimination en santé mentale ?

A
  • lois contre la discrimination dans l’emploi, le logement, les services publics, etc. (MAIS tant que la culture ne changera pas, le problème ne sera pas réglé)

Agir en amont, agir sur les attitudes dans la population
- sensibiliser le public, les médias, les professionnels de la santé, etc.
- encourager l’inclusion et le soutien des personnes avec troubles mentaux

  • défense de droits
32
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à promouvoir l’autonomie et l’éducation

Qu’est-ce que l’autonomie ? Quel est le rôle de l’éducation ?

A

Autonomie = liberté de choisir et de poursuivre ses projets

  • nécessite que les individus prennent des décisions libres et éclairées
  • l’éducation fournit les outils nécessaires pour exercer cette autonomie de manière effective.
33
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à promouvoir l’autonomie et l’éducation.

Comment est-il possible de faire cela ?

A
  • aider les individus à comprendre leur condition, leurs droits, et les systèmes de soins.
  • aider à l’autogestion des symptômes et à la planification d’objectifs personnels.
  • impliquer les patients dans les décisions qui les concernent.

· ce n’est pas prcq tu es malade que tu peux pas faire des choix, avoir des projets de vie.
· met l’accent sur le fait que quand tu as des problèmes de santé mentale chronique, tes ressources sont limitées prcq elles ne sont pas développées (prcq souvent ce sont les autres qui prennent des décisions pour eux). reprendre du pouvoir sur sa vie et les choses qui sont importantes pour nous.

34
Q

Les principes du libéralisme en pratique : Le libéralisme cherche à distribuer les ressources de manière équitable.

En quoi est-ce que cela consiste ?

A

Toutes interventions qui visent à augmenter l’accès aux ressources en santé mentale, par exemple :

  • services gratuits ou à coût réduit
  • ressources pour les milieux scolaires défavorisés
  • desservir les régions éloignées
  • services de traduction et d’interprétation
  • soutien aux populations marginalisées

En bref : rendre plus accessible !! diminuer les barrières et augmenter les facilitants.

35
Q

Libéralisme et pandémie : donne un exemple de la protection des libertés individuelles.

A

Est-ce que les libertés ont été respectées ? Certains diraient oui et non !
Est-ce qu’on a forcé les gens à se faire vacciner ? OUI: pour aller au resto ou pour travailler en santé, par exemple. (tellement de contraintes que les gens se sentaient obligés), mais NON parce que ça restait un choix. Le vaccin n’a pas été forcé sur personne.

Les conséquences n’étaient pas égales pour tout le monde, mais la police ne nous a pas attachés pour nous vacciner de force (société de droits).
MAIS ils ont tout fait pour que les gens fassent le choix de se faire vacciner (ont mis des conséquences en place)

*La santé publique primait par rapport à certaines libertés individuelles.

36
Q

Libéralisme et pandémie : donne un exemple de la lutte contre les discriminations (or the lack thereof)

A

personnes âgées en CHSLD : les personnes ainées à qui on interdisait la visite on été discriminées à cause de leur âge.

Est-ce que le faire d’interdire la visite était de la discrimination ?

discrimination systémique.
- 19% des cas, mais 92% des décès
- certains sont morts de faim ou de déshydratation (manque de soins)
- ségrégation des aînés dans les CHSLD
- qualité et sécurité des soins
- séquestration des ainés dans les RPA.
- interdiction de visites des proches aidants.

37
Q

Libéralisme et pandémie : donne un exemple de la favorisation de l’autonomie et de l’éducation

A

Est-ce que les citoyens québécois avaient accès à toutes les informations pour prendre un choix éclairé ? Non ! Le vaccin était nouveau, donc les répercussions de celui-ci n’étaient pas connues (ex : sur le foetus).

Trop d’informations : on ne sait plus qui/quoi croire. difficile de faire sens.

38
Q

Libéralisme et pandémie : donne un exemple de la distribution équitable des ressources.

A

Les conséquences de la pandémie n’étaient pas les mêmes pour tout le monde. Pandémie a été un révélateur des inégalités sociales.
On était tous soumis aux mêmes règles, mais les conséquences de celles-ci n’étaient pas les mêmes selon le statut socio-économique
(ex : type de logement)

39
Q

le _________ est né en réaction au libéralisme

A

communautarisme

Pour eux, l’être humain se définit à travers ses liens sociaux et communautaires. C’est à partir des communautés qu’on a un référent. Étant donné l’importance de la communauté dans le développement humain, l’était devrait renforcer les communautés et les identités communautaires.

40
Q

Le communautarisme est né en réaction au libéralisme. Que lui reproche-t-il ?

A
  • d’être trop centré sur l’individu
  • dit que ça a mené à des sociétés individuelles qui oublient leur devoir/responsabilité à la communauté.
41
Q

Quels sont les principes du communautarisme ? (3)

A
  • renforcer les identités communautaires
  • renforcer la solidarité et la responsabilité communautaire
  • respect des traditions, valeurs et pratiques culturelles.

(met l’accent sur les communautés culturelles et géographiques)

42
Q

Le communautarisme cherche à promouvoir les identités communautaires. Qu’est-ce que cela implique ?

A
  • toute intervention qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire
  • toute intervention qui favorise le développement d’une identité sociale positive. (pour les autochtones, cela fait partie du processus de guérison)

*ces pratiques s’inscrivent dans un cadre conceptuel communautaire

43
Q

Le communautarisme cherche à renforcer la solidarité et l’autonomie communautaire. Qu’est-ce que cela implique ? (4)

A
  • décentralisation du pouvoir vers les communautés
  • développer des programmes en partenariat avec les communautés
  • mobiliser autour des problématiques locales
  • encourager l’engagement actif des citoyens dans leurs communautés.

ex : Avenir d’enfants. (n’ont pas dit quoi faire aux communautés. ont identifié des responsables de mobilisation/concertation pour identifier les besoins. les gens des communautés décidaient comment gérer l’argent en fonction de leurs besoins.

44
Q

Le communautarisme cherche à favoriser le respect des traditions, valeurs et pratiques culturelles. . Qu’est-ce que cela implique ? (5)

A
  • formation à la compétence culturelle
  • conception de programmes de santé respectueux des cultures
  • intégrer des médiateurs culturels dans les équipes de soins
  • intégration des pratiques de guérison spirituelles et culturelles traditionnelles
  • pratiques de sécurisation culturelle
45
Q

Vrai ou faux : le communautarisme est mal perçu en France

A

Vrai

46
Q

Quel est le défi d’une approche éthique en santé mentale, communautaire et publique ?

A

Il faut mettre en oeuvre des interventions qui…
- bénéficient au plus grand nombre (utilitarisme)
- protègent les droits et libertés individuelles (libéralisme)
- respectent les spécificités communautaires et culturelles (communautarisme)

Dans un monde idéal, les 3 seraient respectés, mais :
*Ce n’est pas toujours simple, car des principes peuvent parfois entrer en conflit.

47
Q

Explique le positionnement de chaque école de pensée par rapport aux centres d’inhalation/injection supervisés.

A

Utilitarisme : Ne bénéficie pas au plus grand nombre, seulement une petite partie. Ne maximise pas le b-ê du plus grand nombre.

Libéralisme : Les groupes minoritaires ont également le droit d’avoir des services, droit d’être traité. pas de discrimination

Communautarisme : la communauté s’est mobilisée. on va respecter les désirs de cette communauté.