Cours #11 - Modèles biopsychosociaux Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le stress ?

A

ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en oeuvre par une personne pour s’adapter à un événement

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Q

Quelles sont les caractéristiques du stress aigu ? (5)

A
  • réaction à un événement ou une situation
  • peu de contrôle
  • danger ou défi
  • imprévisibilité, nouveauté
  • sécrétion d’hormones (adrénaline, cortisol) = augmentation de la pression artérielle et glycémie, concentration, vigilance, motivation, etc.

*stress = une bonne chose. a permis à notre espèce de survivre. corps se mobilise pour nous donner l’énergie nécessaire pour affronter le défi. (qui est généralement limité dans le temps)

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3
Q

Quels sont des exemples de situations qui peuvent générer du stress aigu ?

A

entrevue, marcher seule le soir, examen, blind date, enfant qui se fait chicaner, etc.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques du stress chronique ?

A
  • exposition prolongée et répétée à des situations stressantes
  • épuisement de l’organisme
  • système immunitaire
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5
Q

Le stress chronique peut engendre ou aggraver des problèmes de santé. Quels sont des exemples de maladies chroniques ?

A
  • maladies cardiovasculaires
  • diabète
  • troubles digestifs
  • obésité
  • troubles neurodégénératifs

*ont des effets à long terme très négatifs

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6
Q

Quels sont des exemples de situations qui peuvent engendrer du stress chronique ?

A
  • intimidation
  • enfant dans un foyer où il y a bcp de conflits
  • problème d’apprentissage
  • difficultés financières
  • logement insalubre/cartier où on ressent de l’insécurité
  • qqcn qui a une maladie et qui doit composer avec les conséquences
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7
Q

Un “événement de vie” implique trois choses. Quelles sont-elles ?

A
  • un changement dans la vie d’une personne
  • une adaptation psychosociale
  • impact affectif

(devenir parent, déménagement, deuil, rupture)

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8
Q

Vrai ou faux : l’hypothèse d’une relation entre événements de vie stressants et maladies existe depuis les débuts de la psychiatrie.

A

Vrai !

Recherche scientifique depuis les années 60

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9
Q

Depuis quelle années faisons-nous de la recherche scientifique sur l’hypothèse d’une relation entre événements de vie stressants et maladies ?

A

depuis les années 60.

(cette hypothèse existe depuis les débuts de la psychiatrie)

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10
Q

Qui sont les deux pioniers de la recherche sur les événements de vie ? En quelle année ?

A

Thomas Holmes et Richard Rahe (en 1967)

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11
Q

Qu’ont fait Thomas Holmes et Richard Rahe en 1967 concernant les événements de vie ?

A
  • analyse de 5000 dossiers médicaux
  • ont demandé quels événements marquants ils ont vécus au cours des deux dernières années. (est-ce que c’était difficile, marquant, un défi, etc.)
  • ont développé un inventaire de 43 événements de vie (positifs et négatifs) (ex : avoir un enfant est un bel événement, mais c’est stressant)
  • corrélation entre scores obtenus et développement de maladies.
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12
Q

Vrai ou faux : l’échelle de Thomas Holmes et Richard Rahe comprenant 43 événements de vie (positifs et négatifs) est encore utilisé à ce jour.

A

Vrai !

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13
Q

Quelle est la faiblesse de l’échelle de Thomas Holmes et Richard Rahe, laquelle inclue 43 événements de vie (positifs et négatifs) ?

A

dépend de la signification qu’on donne à l’événement. on ne réagit pas tout de la même manière à un événement. dépend du contexte.

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14
Q

Pourquoi les éventaires d’événements standardisés ont-ils été remis en question ?

A
  • les études révélaient des résultats inconsistants
  • faibles associations entre événements et maladies. (taille d’effet était très faible)
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15
Q

Qu’est-ce qui fait en sorte que la relation entre les événements et les pathologies est très complexe ?

A
  • la direction de la relation (ex : étudiant qui a un échec et dépression)
  • interprétation de l’événement
  • rententissement affectif
  • stress aigu vs stress chronique
    (événement de vie peut engendrer conditions de vie qui causent stress chronique, et c’est ce stress chronique qui cause la maladie, pas l’événement en question. p.ex : il se fait renvoyer de sa job, il est content (événement positif), mais par la suite il n’arrive pas à se trouver un emploi, donc mène à bcp de stress)
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16
Q

Une solution aux limites des inventaires standardisés sur les événements de vie est la recherche qualitative. En quoi ce type de recherche est utile ?

A

permet de savoir la signification qu’ils donnent à ces événements, comment ça s’inscrit dans leur vie

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17
Q

Des recherches qualitatives ont révélé que l’impact d’une événement de vie dépend de plusieurs facteurs, notamment : (4)

A
  • sa désirabilité sociale positive ou négative (ecq c’est bien ou mal vu comme événement ?)
  • la fait qu’il représente un gain ou une perte (ex : rupture amoureuse ne représente pas toujours une perte)
  • le degré de contrôle que la personne peut exercer sur la situation
  • la signification personnelle que l’événement revêt pour la personne.
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18
Q

Il y a une FAIBLE association entre les événements de vie et ces pathologies somatiques et psychosomatiques :

A

pathologies somatiques
- problèmes gastro-intestinaux
- diabète
- tuberculose
- fausses couches
- progression du syndrome de l’immunodéficience humaine (SIDA)
- appendicite

pathologies psychosomatiques
- eczéma
- asthme

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19
Q

Il y a une FORTE association entre les événements de vie et les psychopathologies suivantes :

A
  • schizophrénie
  • troubles anxieux
  • dépression
  • suicide (les événements de vie qui représentent une perte sont vrm important en prévention du suicide)

*événements de vie précédents ou qui s’en viennent.

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20
Q

Quelle est la définition du stress selon le modèle interactionniste de Lazarus et Folkman ?

A

Le stress est une relation entre la personne et son environnement, perçue par l’individu comme dépassant ses ressources et menaçant son bien-être.

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21
Q

Complète la définition du stress selon le modèle interactionniste de Lazarus et Folkman :
Le stress est une relation entre la personne et _____________, perçue par l’individu comme __________ et ___________.

A

Le stress est une relation entre la personne et son environnement, perçue par l’individu comme dépassant ses ressources et menaçant son bien-être.

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22
Q

Le modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman se décline en 3 étapes. Quelles sont-elles ?

(on évalue les événements qui nous arrivent en 3 étapes)

A

1) évaluation primaire
2) évaluation secondaire
3) choix d’une stratégie d’adaptation

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23
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman (1984)

Première étape : évaluation primaire d’une situation = _____ perçu

A

stress

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24
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman (1984)

Première étape : évaluation primaire d’une situation = stress perçu.

L’évaluation primaire est influencée par quoi ? (5)

A
  • valeurs
  • buts et objectifs (ex : je veux rentrer au doc vs je prends le cours pour la plaisir, pas de répercussion sur ma carrière)
  • croyances (je suis capable de faire face à mes examens)
  • expériences passées (génaralement, ça se passe bien)
  • personnalité (certains sont naturellement plus stressés que d’autres.

si ça ne représente pas un danger, le modèle s’arrête là

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25
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman (1984)
Étape 2 : évaluation secondaire d’une situation = ______ perçu

A

contrôle perçu

quel est le contrôle que j’ai sur la situation ? ecq j’ai étudié ou non ?

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26
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman (1984)
Étape 2 : évaluation secondaire d’une situation = contrôle perçu.

L’évaluation secondaire est influencée par quoi ? (4)

A
  • capacités personnelles
  • ressources disponibles
  • soutien social (super important, prcq les ressources des autres peuvent devenir les nôtres. si on est isolés, on n’y a pas accès)
  • expériences passées

si j’ai tout pour y faire face, le modèle s’arrête ici

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27
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman (1984)
Étape 3 : choix d’une stratégie d’adaptation (qqch qu’on fait pour se sentir mieux ou améliorer une situation)

Il y a deux types de stratégies d’adaptation. Quels sont-ils ?

A

1) centrée du l’émotion = se sentir mieux
- ex : faire du sport, manger du chocolat, en parler avec qqn d’autre, se divertir, se changer les idées

2) centrée sur la résolution de problème = améliorer la situation
- ex : utiliser une technique d’étude différente, annuler le cours (avec l’idée de le reprendre plus tard pour mieux étudier)

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28
Q

Vrai ou faux : Selon Lazarus et Folkman, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises stratégies d’adaptation

A

Vrai ! dépend de la personne et du contexte. l’important c’est que ça fonctionne. chaque personne est la mieux placée pour savoir ce qui fonctionne pour elle

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29
Q

Quels sont des exemples de stratégies d’adaptation centrées sur l’émotion ?

A
  • rire de la situation/humour
  • ventiler avec un ami
  • consommer de l’alcool, drogues
  • ne pas penser au prob (déni/évitement)
  • prier
  • méditer
  • dormir
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30
Q

Quels sont des exemples de strat.gies d’adaptation centrées sur la résolution de problème ?

A
  • réfléchir à la meilleure façon de gérer le problème.
  • obtenir des informations
  • demander des conseils
  • faire un plan d’action
  • demander de l’aide.
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31
Q

Modèle interactionniste du stress de Lazarus et Folkman

Qu’arrive-t-il si….

  • la stratégie d’adaptation est efficace ?
  • la stratégie d’adaptation ne fonctionne pas ?
  • si aucune stratégie d’adaptation ne fonctionne ?
A

Si la stratégie d’adaptation est efficace
- amélioration de la situation ou de l’émotion
- renforcement

Si la stratégie d’adaptation ne fonctionne pas
- essaie d’autres stratégies d’adaptation

Si aucune stratégie d’adaptation ne fonctionne
- détresse
- retour à l’étape 1 (évaluation primaire = augmentation de la perception de danger)

** Essayer les stratégies une après l’autre jusqu’à ce qu’on trouve celle qui fonctionne pour soi. D’où l’importance d’avoir un répertoire. Une stratégie d’adaptation peut fonctionner dans un contexte, mais pas dans l’autre.

Ex : plan de sécurité en suicide = 7 étapes

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32
Q

Modèle interactionniste du stress (Lazarus et Folkman, 1984)

La plupart des situations ne sont pas stressantes “en soi”. Ça dépend de deux choses. Quelles sont-elles ?

A
  • dépend de l’interprétation qu’on en fait (ecq c’est un danger pour moi ?)
  • dépend des ressources à notre disposition

Ce sont ces deux choses qui détermine mon niveau de stress. C’est très subjectif !

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33
Q

Vrai ou faux : une stratégie d’adaptation n’est ni bonne, ni mauvaise “en soi”

A

Vrai !

l’efficacité varie en fonction des individus, des contextes, des ressources disponibles, etc.

34
Q

Le soutien social est très important dans la gestion du stress !

Il y a deux modèles. Quels sont-ils ?

A
  • modèle des effets directs
  • modèle de l’atténuation du stress
35
Q

Soutien social : Modèle des effets directs

Le soutient social = relations sociales permettant d’accéder à : (4)

A
  • des affects positifs
  • un sentiment de stabilité et sécurité
  • un sentiment général de bien-être
  • la reconnaissance de sa valeur personnelle (source d’estime de soi)

(le simple fait d’avoir accès à des relations sociales donne accès à des bénéfices)

le soutien social favoriserait également :
- les mécanismes de régulation du système endocrinien
- de désir de prendre soin de soi
l’adoption de cpts sains

36
Q

Soutien social : Modèle des effets directs

Le soutient social = relations sociales permettant d’accéder à :
- des affects positifs
- un sentiment de stabilité et de sécurité
- un sentiment général de bien-être
- la reconnaissance de sa valeur personnelle (source d’estime de soi)

Le soutient social favoriserait également : (3)

A
  • les mécanismes de régulation du système endocrinien
  • le désir de prendre soin de soi
  • l’adoption de cpts sains
37
Q

Soutien social : Modèle de l’atténuation du stress (stress buffer)

Soutien social =

A

bénéfices apparaissent surtout en situation de stress

(l’effet du soutien social passe par le stress)

L’effet le plus important sur la santé = croyance que nos proches vont nous aider en cas de besoin (le simple fait de savoir qu’on peut demander de l’aider va diminuer le cortisol et le stress

38
Q

Soutien sociale : Modèle de l’atténuation du stress (stress buffer)
Soutien social = bénéfices apparaissent surtout en situation de stress

L’effet le plus important sur la santé : croyance que nos proches vont nous aider en cas de besoin (le simple fait de savoir qu’on peut demander de l’aide fait diminuer le cortisol et le stress)

Favorise l’adoption de cognitions et comportement adaptés à la situations, tels : (3)

A
  • pistes de solutions
  • cognitions rationnelles (nos proches peuvent nous donner un regard objectif sur la situation. peuvent voir la situation sous différents angles, voir des choses qu’on ne voit pas)
  • prévenir ou diminuer réponses comportementales inadaptées (ex : envoyer un texte à 3h du matin en sortant du bar n’est pas une bonne idée, ton amie va te le dire)

(leurs cognitions calmes peuvent nous aider à mieux penser. nous avons accès à leurs ressources)

39
Q

Soutien social : modèle de l’atténuation du stress (stress buffer)

la présence de proches fait diminuer la réponse de stress (processus physiologiques).

Donne un exemple

A

ex : rendez-vous stressant chez le médecin : demander à qqn de nous accompagner.

40
Q

Il existe 6 types de soutien social. Quels sont-ils ?

A
  • le soutien émotif (parler de ses prob à qqn, réguler ses émotions)
    -l’intégration sociale (être intégré à une communauté, sentiment d’appartenance)
  • le soutien de valorisation personnelle
  • l‘aide tangible (instrumentale et matérielle) (ex : qqn qui répare notre lavabo, prête de l’argent)
  • le soutien informatif (qqn qui est bon pour aller chercher de l’info)
  • se sentir utile et nécessaire (le fait de s’aider en aidant. si je peux aider qqn = source de bien-être)

Effet optimal = concordance entre besoins et types de soutien social accessibles
ex : j’ai différentes personne dans mon entourage qui peuvent m’aider de différentes façons. Par exemple, Robert, je ne l’appelle pas pour une rupture, pour du soutien émotif, mais il va être là pour un déménagement, un bris, etc.
d’autres personnes sont super bonnes pour nous changer les idées, mais on ne se sent pas écoutée/comprise quand on parle de nos émotions.

En bref, différentes personnes nous apportent différentes choses ! En intervention, on amène les gens à faire l’inventaire des gens qu’ils peuvent contacter en cas de besoin.

41
Q

Il existe 6 types de soutien social :
- le soutien émotif
- l’intégration sociale
- le soutien de valorisation personnelle
- l’aide tangible (instrumentale ou matérielle)
- le soutien informatif
- se sentir utile et nécessaire.

Quel est l’effet optimal ?

A

Effet optimal = concordance entre besoins et types de soutien social accessibles
ex : j’ai différentes personne dans mon entourage qui peuvent m’aider de différentes façons. Par exemple, Robert, je ne l’appelle pas pour une rupture, pour du soutien émotif, mais il va être là pour un déménagement, un bris, etc.
d’autres personnes sont super bonnes pour nous changer les idées, mais on ne se sent pas écoutée/comprise quand on parle de nos émotions.

En bref, différentes personnes nous apportent différentes choses ! En intervention, on amène les gens à faire l’inventaire des gens qu’ils peuvent contacter en cas de besoin.

42
Q

Pourquoi étudier les primates non-humains ?

Nous avons des facteurs communs ! Quels sont ces facteurs ?

A
  • histoire phylogénétique commune avec l’humain
  • personnalité
  • émotions complexes
  • liens socio-affectifs significatifs (nouent des amitiés et des alliances. vivent des deuils)
  • communautés structurées autour de hiérarchies sociales.
  • dimension politique de leur organisation sociale.
43
Q

Étudier les primates non-humains.

Qu’à fait Sapolsky ?

Qu’a-t-il permis ?

A
  • observation des changements dans les structures sociales
  • mesure d’hormones de stress chez les dominants et chez les dominés

À découvert que la position du singe dans la hiérarchie influence son niveau de cortisol.

Permet une meilleure compréhension des mécanismes en cause dans les inégalités sociales de santé chez les humains.

(syndrôme du statut social)

44
Q

Une hiérarchie despotique est caractérisées par…

A

de grandes inégalités dans l’accès aux ressources.

45
Q

Dans un hiérarchie despotique (grandes inégalités dans l’accès aux ressources), il y a deux types de mécanisme de maintien de la dominance. Quels sont-ils ?

A
  • par l’agressivité physique (quand ceux au top sont violents. quand ils sont menacés, ils se battent pour maintenir leur position. cela crée des hiérarchies très instables)
  • par l’intimidation (agressivité psychologique) (crée des hiérarchie plus stables)
46
Q

Il y a deux grands types de hiérarchie possible. Quels sont-ils ?

A
  • despotique
  • égalitaire
47
Q

Dans une hiérarchie despotique où le mécanisme de maintien de la dominance est l’agressivité physique, qui présente le plus de stress ? Les dominants ou les dominés ?

A

Les dominants.

(quand ils sont menacés, ceux au top se battent pour maintenir leur position. pendant ce temps, ceux en bas sont tranquilles, vivent moins de stress, alors que ceux en hauts sont plus stressés)

48
Q

Dans une hiérarchie despotique où le mécanisme de maintien de dominance est l’intimidation (agressivité psychologique), qui présente le plus de stress ? Les dominants ou les dominés ?

A

Les dominés.

49
Q

Une hiérarchie égalitaire est caractérisées par…

A

l’accessibilité des ressources pour l’ensemble des membres du groupe.

50
Q

Dans une hiérarchie égalitaire, comment fonctionne le mécanisme de maintien de la dominance ?

A

avec le soutient et la complicité des dominés

51
Q

Dans une hiérarchie égalitaire, où le mécanisme de maintien de la domaine est assuré avec le soutien et la complicité des dominés, qui présente le plus de stress ? les dominants ou les dominés ?

A

Ils présentent des degrés de stress similaires.
(pas de différence entre ceux en haut et ceux en bas de l’échelle)

52
Q

Quels sont les facteurs qui augmentent le stress des DOMINANTS dans les hiérarchies despotiques ? (3)

A
  • instabilité de la hiérarchie sociale (ils veulent maintenir leur pouvoir)
  • agressivité physique = altercations physiques fréquentes
  • tendance à percevoir les interactions sociales neutres comme menaçantes (grands singes paranoïaques)
53
Q

Quels sont les facteurs qui augmentent le stress des DOMINÉS dans les hiérarchies despotiques ? (5)

A
  • stabilité de la hiérarchie (prcq ceux en haut vont s’en prendre à ceux en bas)
  • peu d’alternatives à la compétition (ex : nourriture, reproduction) (quand ils doivent confronter d’autres individus pour accéder aux ressources)
  • peu de moyens d’éviter les dominants (ex : territoire)
  • peu d’accès à du soutien social
  • peu de proches/parents dans le groupe (filiation)
54
Q

La relation entre le rang social et le stress est déterminée par : (2)

A
  • la culture du groupe social (ecq tout le monde à accès aux ressources ? p.ex : hiérarchies despotiques vs égalitaires)
  • la personnalité des individus
55
Q

Ce n’est pas le rang social qui cause les problèmes de santé, ce sont…

A

les facteurs de stress qui sont associés au rang

(ce n’est pas le rang social qui est important, c’est les conséquences associées au fait d’occuper cette position)

56
Q

Vrai ou faux : le rang social cause les problèmes de stress.

A

Faux !

Ce sont les facteurs de stress qui sont associés au rang

(ce n’est pas le rang social qui est important, c’est les conséquences associées au fait d’occuper cette position)

57
Q

Les ______ tendent à être exposés à davantage de facteurs de stress
a) dominés
b) dominants

A

a) dominés

58
Q

Hiérarchies sociales et stress chez les humains : Hiérarchies organisationnelles (ex : travail)

Vrai ou faux : la position sociale, en soi, permet de prédire la présence de stress

A

Faux !

Le sentiment de contrôle est crucial.

  • un sentiment de contrôle élevé = faible niveau de stress
  • un sentiment de contrôle faible = haut niveau de stress

Au bas de la hiérarchie : le stress augmente lorsqu’il y a un sentiment d’impuissance sur une durée prolongée

En haut de la hiérarchie : augmentation chez les individus qui ont l’impression que leur pouvoir est menacé. il doit y avoir une balance entre les exigences du travail et le sentiment de contrôle.

59
Q

Vrai ou faux : dans le cas des humains comme des singes, le stress est élevé en haut de la hiérarchie quand ils ont la perception que leur pouvoir est menacé.

A

Vrai !

60
Q

De quoi est composé le statut socio-économique ?

A

diplôme + emploi+ revenu

61
Q

Vrai ou faux : plus notre statut socio-économique est faible, moins notre espérance de vie est haute.

A

Vrai !

inversement, plus il est élevé, plus notre espérance de vie est élevée

62
Q

Un faible SSE = réponse ________ plus grande aux stresseurs

A

inflammatoire

(les personne ayant grandi dans un milieu défavorisé ont une réponse inflammatoire plus grande aux stresseurs)

63
Q

Vrai ou faux : les personne ayant grandi dans un milieu défavorisé ont une réponse inflammatoire plus grande aux stresseurs

A

Vrai.

le stress véhiculé en enfance a des répercussions plus tard, et ce, même si leur condition de vie est plus élevée que celle de leurs parents.

64
Q

L’impact des stresseurs sur la santé est modéré par ______________.

A

LE SENTIMENT DE CONTRÔLE. peu importe le statut socio-économique !!!

65
Q

pourquoi le sentiment de contrôle demeure-t-il le plus grand prédicteur de l’impact des stresseurs sur la santé ? (peu importe le SSE)

A

prcq il est associé aux ressources, soutien social, capacités.

66
Q

Stress et inhibition comportementale

Niveau de stress ______ = inhibition comportementale

A

élevé

67
Q

Niveau de stress élevé = inhibition comportementale.

Que voulons-nous dire par “inhibition comportementale” ?

A

comportements de soumission, de déférence
ex: éviter les conflits, se conformer à la volonté et aux désirs des individus en position d’autorité

68
Q

Niveau de stress ______ = désinhibition comportementale

A

faible

69
Q

Niveau de stress faible = désinhibition comportementale.

Que voulons-nous dire par “désinhibition comportementale” ?

A
  • comportements d’assertivité et de prise de décision (décisif et assertif)

Cause ET conséquence de la position sociale.

conséquence prcq au top = - de cortisol, + affirmatif.
cause prcq ceux qui sont plus asserif et décisif ont plus de chance de se retrouver au top.

70
Q

Qui a créé le modèle de l’inhibition de l’action ?

A

Henri Laborit

71
Q

De qui s’agit-il ?
- médecin chirurgien et neurobiologiste dans l’armée française
- a introduit l’utilisation des neuroleptiques en psychiatrie (1951)
- s’est intéressé aux systèmes biologiques et humains, et à leurs propriétés émergentes.
- à théorisé les relations entre les différents niveaux d’organisation humaine : la biologie du comportement, la psychologie, la sociologie, le politique, l’économie, l’écologie.

A

Henri Laborit (1914-1995)

72
Q

La citation suivante illustre bien la pensée de __________

“En général, ce que l’on entend par adaptation dans le langage courant, c’est la soumission. Un individu, c’est un individu parfaitement soumis à son environnement social”

A

Henri Laborit

73
Q

Complète la citation suivante d’Henri Laborit :

“En général, ce que l’on entend par adaptation dans le langage courant, c’est ___________. Un individu ________, c’est un individu parfaitement soumis à son environnement social.

A

En général, ce que l’on entend par adaptation dans le courage courant, c’est la soumission. Un individu bien adapté, c’est un individu parfaitement soumis à son environnement social.

74
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action (Henri Laborit)

Un système nerveux, c’est fait pour : (3)

A
  • agir
  • contrôler son environnement
  • maintenir son équilibre (homéostasie)

trois moyens pour y parvenir :
- recherche de plaisirs
- la fuite
- l’agressivité défensive

75
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action (Henri Laborit)

Un système nerveux, c’est fait pour :
- agir
- contrôler son environnement
- maintenir son équilibre (homéostasie).

Quels sont les trois moyens pour y parvenir ?

A
  • la recherche de plaisir
  • la fuite
  • l’agressivité défensive
76
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action :

En quoi consiste la recherche de plaisirs ? Quelles sont les sources de plaisirs ? Quel est le problème avec celles-ci ?

A
  • répondre à nos besoins de base, nos pulsions, nos désirs

Les sources de plaisir sont des objets et des êtres (individus)

MAIS : les sources de plaisir sont convoitées par plusieurs =
- compétition pour le contrôle de ces objets et êtres
- engendre des relations de dominance.

Chez l’humain, cette compétition est régulée par les règles sociales et les institutions.

77
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action :

La recherche de plaisir = répondre à nos besoins de base, nos pulsions, nos désirs.
- les sources de plaisir sont des objets et des êtres (individus)

Problème : les sources de plaisir sont convoitées par plusieurs. Quelles sont les conséquences de cela ?

A
  • compétition pour le contrôle de ces objets et êtres.
  • engendre des relations de dominance.

Chez l’humain, cette compétition est régulée par les règles sociales et les institutions

78
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action :

La fuite = actions pour quitter un environnement stressant.

Comment cela se manifeste-t-il chez l’humaine ?

A
  • la fuite est difficile (souvent impossible)
  • fuite dans l’imaginaire et la créativité (c’est cette capacité des humains à fuir dans l’imaginaire qui fait qu’ils peuvent innover)
  • stratégies cognitives et comportements pour échapper à la tension ou aux menaces perçues (ex : mécanismes de défenses)
  • peut entraîner la dépression (retrait de la société, de la vie active), l’anxiété (stress d’anticipation) et la toxicomanie.

Plus tu fais d’évitement, plus tu as de chance de développer anxiété, dépression et toxicomanie.

79
Q

Le modèle de l’inhibition de l’action :
Quelles sont les caractéristiques de l’agressivité défensive ?

A
  • actions pour éliminer ou confronter le danger (la lutte)
  • permet d’agir lorsque la fuite est impossible
  • peut passer par l’agression ou la violence (physique ou psychologique)

Chez l’humaine :
- règles sociales sanctionnent l’agressivité et la violence
- conséquences de l’agressivité sont souvent importantes.
(je ne peux pas frapper mon patron)

80
Q

L’inhibition de l’action :

  • survient lorsque….
  • engendre…
A
  • survient lorsqu’un organisme ne peut ni fuir, ni lutter
  • engendre un état de tension (entre la pulsion d’agir et l’inhibition de l’action)

organisme dit “t’es en danger, fais qqch”, mais notre société ne permet pas de faire ces choses-là.

81
Q

Qu’arrive-t-il si l’inhibition de l’action se prolonge ?

A

état de stress chronique
- angoisse
- psycho-somatisation
- développement de maladies chroniques
- développement de troubles psychologiques
- suicide.