Cours 9 Flashcards
Les types de cartes géographiques
- Cartes de base (ou de référence)
> montre des catégories d’objets jugés nécessaires ou utiles pour se repérer sur le territoire et pour aider au positionnement sur le territoire.
> donnent la forme, l’orientation et la taille. - Cartes thématiques
> fait référence à tout ce qui n’est pas utilisé comme point de repère de positionnement
> Les cartes thématiques qualitatives représentent la distribution, classée sans hiérarchie, de données nominales et ordinales
> Les cartes thématiques quantitatives proposent la représentation de données quantitatives soit selon une échelle intervalle ou de ratios
–> Les données intervalles sont des valeurs relatives à un zéro fixé souvent arbitrairement
–> Les données ratio n’ont pas de zéro arbitraire
Le processus de réalisation d’une carte
- Formulation des objectifs de la carte et identification du public cible
> Identifie le public à qui le document sera destiné - Acquisition des données
> consiste à assembler les sources d’information à disposition ou à collecter de nouvelles données
> Métadonnées !! - Organisation et traitement des données
> application de différents traitements qui permettront de généraliser certains tracés de la carte
> Discrétisation - Symbolisation
> choix des variables visuelles en fonction du type d’entité géométrique (point, ligne, polygone) et du niveau de mesure des données (nominal, ordinal, effectif) - Affichage
> Réviser certains choix afin d’améliorer la lisibilité - Analyse et interprétation
> consiste à raisonner à l’aide des cartes sur une ou des variables d’intérêt
> carte demeure avant tout un outil d’aide à la décision et l’analyse pourrait bien soulever certaines faiblesses dans la représentation des données.
Échelle de mesure
Système de notation utilisé pour apprécier une donnée
relative à une variable
Échelle qualitative
• Échelle nominale (N)
• Échelle ordinale (O)
Échelle quantitative
• Échelle intervalle (I)
• Échelle de rapport (ou ratio) (R)
Échelle cartographique
Correspond au rapport entre une distance mesurée sur une carte et sa distance terrain
> rapport entre la distance carte / distance terrain
L’échelle d’une carte peut s’exprimer de deux façons différentes:
• par une échelle numérique exprimée sous la forme d’une fraction dont le numérateur est généralement “1” et le dénominateur un nombre entier rond. Ex: 1:20 000 ou 1 / 20 000
• par une échelle graphique représentée,sous la forme d’un schéma reproduisant la longueur d’un segment de droite mesuré sur la carte et la distance réelle à laquelle il correspond sur le terrain selon une unité de mesure déterminée (mètre, kilomètre, mille, etc.).
–> il est recommandé d’utiliser uniquement l’échelle graphique qui maintiendra toujours un rapport cohérent avec la réalité terrain, malgré les agrandissements ou les réductions d’échelle
Taille des échelles
Petite: Plus le dénominateur est grand et plus la réduction est poussée, donc, l’échelle est plus petite.
> de 1:100 000 et plus petit
Moyenne:
> rapport de 1:25 000 à 1:100 000
Grande: territoire représenté restreint, mais niveau de détail de l’information plus grand
> rapport de 1:20 000 et plus grand
Échelle d’affichage
L’échelle d’affichage fait référence à la résolution de l’écran et du niveau de zoom appliqué
Généralisation cartographique
Processus de simplification de données géographiques
Voir tableau 1 page 16
Discrétisation ou généralisation des données descriptives
Généralisation des données descriptives par le biais d’une classification
> a pour objectif principal de déterminer des classes d’objets ou d’observations qu’il est possible de définir en termes généraux
Quelles limites de classes choisir ? (ou méthode de discrétisation)
De manière générale, trois caractéristiques de la distribution des données sont à examiner :
• L’ordre de grandeur : Mesuré par les valeurs centrales: mode, médiane, moyenne.
- La dispersion : Mesurée par les valeurs extrêmes: min., max., variance, écart-type.
- La forme de l’histogramme de distribution : Mesurée par la forme générale de la distribution (coefficient d’asymétrie).
Voir page 23
Les règles de base d’une bonne discrétisation
- Les classes doivent contenir l’ensemble des valeurs de la variable et les limites des classes doivent être jointives de manière à assurer la prise en charge de toutes les valeurs rattachées à la base de données
- Une valeur ne peut appartenir qu’à une seule classe
- La discrétisation ne devrait pas produire de classes vides sauf dans le cas de séries cartographiques historiques ou encore de classes conventionnées
- Il faut éviter de placer dans deux classes distinctes des valeurs proches l’une de l’autre ou ayant des caractéristiques similaires
- Il ne devrait pas y avoir de disparité trop importante de fréquence entre les classes.
- La discrétisation devrait illustrer une relation logique entre les classes.
Sémiologie graphique (variables visuelles)
Système de signes relativement simple, qui permet de mieux concevoir les cartes en déterminant le choix des variables visuelles en fonction de type d’entité géométrique et du niveau de mesure des données.
Les variables visuelles
De manière générale, le nombre de variables visuelles utilisables en cartographie se limiterait à huit:
- la taille,
- la valeur,
- la couleur (deux aspects soit ton et saturation),
- la texture (grain), la texture
(structure) , - l’orientation
- la forme
Variables visuelles qui permettent uniquement de représenter des données qualitatives nominales
- Texture structure
- Couleur(ton)
- Orientation
- Forme
Voir page 32
Habillage de la carte
- Titre
> Quoi? Où? et Quand? - Légende
> ne jamais inscrire le mot Légende dans la légende - L’échelle numérique
- L’échelle graphique
- Des éléments de conception
- Les sources
- Le carton
> complémentaire lorsqu’il fournit des informations additionnelles et distinctes de la carte principale
> index lorsqu’il situe la carte par rapport aux cartes attenantes
> administratif lorsqu’il représente les frontières et les limites administratives