Cours 9 Flashcards

Implication de l'attention dans le traitement visuel ; attention et intégration perceptive, détection consciente et perception de scènes visuelles ; physiologie de l'attention

1
Q

La stimulation visuelle à laquelle notre rétine est exposée comporte une très grande quantité d’informaiton qu’on ne peut traiter consciemment tout en même temps. Quel est la solution adoptée par notre système perceptif ?

A

La sélection attentionnelle - i.e. à chaque instant on se concentre sur certaines informations et on en ignore d’autres.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Sélectivité attentionnelle

A

À chaque instant on se concentre sur certaines informations et on en ignore d’autres.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

La sélectivité de notre système visuel peut s’exercer de quelles 2 manières ?

A
  • Avec l’organisation rétinienne, qui comporte une zone de haute résolution spatiale, la fovéa. (Attention manifeste/overt attention)
  • Un processus interne (relativement autonome des mouvements oculaires), l’attention cachée (covert attention).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

La sélectiivité de notre système visuel repose en partie sur l’organisation rétinienne, qui comporte une zone de haute résolution spatiale, la fovéa. Expliquez comment ca fonctionne.

A

À travers les mouvements oculaires, on peut exposer notre fovéa à certaines portions de la scène visuelle pour un traitement plus détaillé. Ce type de comportement attentionnel, apparent pour un observateur extérieur, s’appelle l’attention manifeste.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

La sélectivité du traitement visuel peut s’exercer à travers un processus interne. Expliquez.

A

La sélectivité du traitement visuel peut s’exercer à travers un processus interne (relativement autonome des mouvements oculaires), l’attention cachée (covert attention).

Lorsqu’on regarde quelque chose du « coin de l’oeil » par exemple, notre attention est dirigée à un endroit de la scène visuelle qui est distinct de notre fixation oculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

attention cachée (covert attention)

A

La sélectivité du traitement visuel peut s’exercer à travers un processus interne (relativement autonome des mouvements oculaires), l’attention cachée (covert attention).

Lorsqu’on regarde quelque chose du « coin de l’oeil » par exemple, notre attention est dirigée à un endroit de la scène visuelle qui est distinct de notre fixation oculaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

quel est l’avantage de l’attention cachée

A

sa grande rapidité (20 à 30 fixations par seconde) relativement à l’attention manifeste (ex : 3-4 saccades par seconde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En quoi l’attention est-elle nécessaire à la construction de la représentation qu’on se fait de notre environnement ?

A

L’attention est nécessaire à la construction de la représentation qu’on se fait de notre environnement. Il semble que l’on ne dispose d’aucune représentation consciente d’un objet à moins d’y porter attention.

Selon William James (1890), nous « décidons » quel est notre univers perceptif à travers la sélection attentionnelle que l’on exerce.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Que disait William James (1890) en lien avec la sélection attentionnelle ?

A

Selon lui, nous « décidons » quel est notre univers peceptif à travers la sélection attentionnelle que l’on exerce.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La tâche d’indiçage visuo-spatial (Posner)

(une méthode pour étudier l’attention visuelle)

A

La tâche d’indicage visuo-spatial, qui mesure l’effet des indices (valides, neutres ou invalides) sur les temps de réponse (TR).

  • Indice valide : Réduit les TR.
  • Indice neutre : Aucun effet.
  • Indice invalide : Augmente les TR.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les deux types d’indices dans la tâche de Posner et leurs différences ?

A

1. Indice périphérique :
Déplacement rapide et automatique de l’attention.

2. Indice symbolique :
Déplacement plus lent, basé sur un processus volontaire ou intentionnel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

quel type d’indice dans la tâche visuo spatial de Posner ? : Déplacement rapide et automatique de l’attention.

A

indice périphérique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

quel type d’indice dans la tâche visuo spatial de Posner ? : Déplacement plus lent, basé sur un processus volontaire ou intentionnel.

A

indice symbolique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que montre le graphique sur le bénéfice d’un indice valide ?

A
  • Indice périphérique : Réponse rapide (effet dès 0-100 ms).
  • Indice symbolique : Réponse plus lente (effet après 200 ms).

Cela montre que l’attention automatique est plus rapide que l’attention volontaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un indice est valide ou invalide dans l’expérience de Posner ?

A
  • Indice valide : L’attention est dirigée vers le bon emplacement, réduisant le TR.
  • Indice invalide : L’attention est dirigée à un mauvais emplacement, augmentant le TR, car un redéploiement est nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Que représentent les étapes de l’image (b) sur la tâche de Posner ?

A

Time 1 : Apparition d’un point de fixation.

Time 2 : Un indice (carré rouge) attire l’attention.

Time 3 : Le stimulus cible (point rouge) apparaît à l’emplacement de l’indice (valide).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Pourquoi la direction du regard est-elle spéciale comme indice spatial ?

A

Bien qu’elle soit un indice symbolique, la direction du regard entraîne des déplacements rapides et automatiques de l’attention, comme les indices périphériques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Que montrent les étapes de l’image (c) sur la tâche de Posner ?

A

Time 1 : Apparition d’un point de fixation.

Time 2 : Un indice (flèche rouge) attire l’attention.

Time 3 : Le stimulus cible (point rouge) apparaît à un autre emplacement (indice invalide).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Pourquoi l’indice périphérique et l’indice symbolique diffèrent-ils en termes de rapidité ?

(tâche d’indiçage visuo-spatial de Posner)

A
  • L’indice périphérique déclenche une réaction automatique, rapide et inconsciente.
  • L’indice symbolique demande une interprétation volontaire, plus lente et basée sur une compréhension cognitive.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Dans quelle situation l’attention est-elle redéployée dans la tâche de Posner ?

A

Lorsque l’indice est invalide, l’attention doit se déplacer de l’emplacement indiqué vers celui où le stimulus apparaît réellement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’illustre l’expérience de Posner concernant les indices valides et invalides ?

A
  • Indice valide : Facilite la détection de la cible.
  • Indice invalide : Prolonge le temps nécessaire pour trouver la cible.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qu’un indice valide dans la tâche d’indicage visuo-spatial de Posner ?

A

Un indice valide est un signal qui dirige l’attention vers l’endroit où le stimulus cible apparaîtra.

-> Effet sur les TR : Réduit les temps de réponse (TR) car l’attention est déjà focalisée au bon endroit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Qu’est-ce qu’un indice invalide dans la tâche d’indicage visuo-spatial de Posner ?

A

Un indice invalide est un signal qui dirige l’attention vers un endroit où le stimulus cible n’apparaîtra pas.

-> Effet sur les TR : Augmente les temps de réponse (TR) car l’attention doit être redirigée vers la bonne localisation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Que se passe-t-il lorsque l’indice est invalide dans la tâche de Posner ?

A

L’attention est dirigée vers une mauvaise localisation, ce qui oblige à redéployer l’attention vers l’emplacement correct, augmentant ainsi les TR.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Pourquoi les indices valides réduisent-ils les temps de réponse (TR) ?

A

Parce qu’ils préorientent l’attention vers la bonne localisation, réduisant le besoin de chercher la cible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Dans quel cas un indice est-il considéré comme valide ou invalide ?

A
  • Valide : L’indice pointe vers l’endroit où la cible apparaît réellement.
  • Invalide : L’indice pointe vers un endroit où la cible n’apparaît pas.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Que représente l’image (a) dans la tâche d’indicage visuo-spatial de Posner ?

A

L’image (a) représente le début de l’essai où :

  1. Une fixation centrale ((*)) est affichée pour ancrer l’attention de l’observateur.
  2. Aucun indice n’est encore présenté.
  3. L’attention est neutre, et le participant est en attente d’un stimulus.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

L’attention affecte non seulement nos temps de réponse mais également notre sensibilité perceptive. Expliquez.

A

La tâche suivante illustre comment l’attention affecte non seulement les temps de réponse, mais également la sensibilité perceptive.

Dans l’expérience décrite, un indice (cue) est présenté, orientant l’attention du participant vers un réseau particulier. Ensuite, deux réseaux avec des niveaux de contraste objectivement égaux sont affichés. Lorsque l’attention est dirigée vers un réseau spécifique, celui-ci est perçu comme ayant un contraste apparent plus élevé, bien que les deux réseaux soient identiques. Cela démontre que l’attention peut moduler notre perception, en augmentant la sensibilité perceptive pour les stimuli situés dans la région focalisée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quelle est la conclusion principale de la tâche décrite dans la diapositive ?

A

L’attention affecte non seulement les temps de réponse, mais également la sensibilité perceptive. Lorsque les réseaux ont objectivement le même niveau de contraste, celui vers lequel l’attention est dirigée est perçu comme ayant un contraste apparent plus élevé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelle est la tâche demandée dans cette expérience ?

A

Les participants doivent indiquer quel réseau a le contraste apparent le plus élevé, en fonction de l’indice (cue) fourni.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quelle est la différence entre un indice neutre et un indice périphérique dans cette tâche ?

A

Un indice neutre n’oriente pas l’attention vers un réseau spécifique.

Un indice périphérique oriente automatiquement l’attention vers l’un des deux réseaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Comment l’attention modifie-t-elle la perception des contrastes dans cette tâche ?

A

Même lorsque les deux réseaux ont objectivement le même niveau de contraste, le réseau vers lequel l’attention est dirigée est perçu comme ayant un contraste apparent plus élevé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Pourquoi cette expérience est-elle importante pour l’étude de l’attention visuelle ?

A

Elle démontre que l’attention visuelle n’influence pas uniquement les temps de réponse, mais qu’elle peut également modifier la perception subjective des stimuli, comme le contraste.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Que montre cette image ?

A

Cette image fait réfèrence au fait que l’attention peut être focalisée sur des emplacements spatiaux, et aussi sur des caractéristiques visuelles spécifiques ou même sur une catégorie particulière d’objets. Si tu regardes dans l’image ci-dessous les rectangles en rouges, ou objets en rouges dans leurs ensembles créent une forme d’ellipse. Similairement, dans leurs ensembles, les rectangles bleus et les rectangles verts horizontales créent une ligne diagnonale ou oblique.

Ainsi, cela démontre les multifacettes de notre attention pouvant se concentrer sur un ensemble de caractéristiques visuelles spécifiques de notre choix qui individuellement semblent ne pas avoir un raisonnement particulier, mais ensembles créent des motifs spécifiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Une tâche ayant beaucoup contribué à l’étude du rôle de l’attention est celle de recherche visuelle. Expliquez.

A

La tâche consiste à indiquer si une cible prédéterminée est présente ou non. La cuble peut être présente ou absente. Habituellement, le nombre de stimuli présentés est variable.

L’absence d’effet du nombre de stimuli indique une recherche dite « parallèle », où il semble que tous les items soient examinés simultanément. Cette recherche parallèle indique une disponibilité préattentive (sans intervention de l’attention) de son trait distinctif. Parmi les attributs disponibles, préattentivement, on retrouve des propriétés élémentaires telles l’orientation, la couleur, la courbure, etc. Des propriétés plus complexes, comme l’orientation en profondeur, semblent également disponibles sur une base préattentive.

Toutefois, l’attribut distinctif de la cible doit être suffisamment saillant pour donner lieu à une recherche parallèle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Qu’est-ce qu’une tâche de recherche visuelle ?

A

Une tâche de recherche visuelle consiste à indiquer si une cible prédéterminée est présente ou non parmi un ensemble de stimuli. Habituellement, le nombre de stimuli présentés est variable.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Qu’est-ce qu’une recherche visuelle parallèle ?

A

La recherche visuelle parallèle se produit lorsque l’absence d’effet du nombre de stimuli indique que tous les items sont examinés simultanément. Elle repose sur une disponibilité préattentive d’un trait distinctif de la cible, sans intervention de l’attention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Quels sont les attributs disponibles sur une base préattentive ?

A

Les attributs disponibles sur une base préattentive incluent :

  • L’orientation
  • La couleur
  • La courbure

Des propriétés plus complexes, comme l’orientation en profondeur, semblent également accessibles sur cette base.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Que montre le graphique sur le temps de réaction en fonction de la taille de l’ensemble des stimuli ?

A

Le graphique montre que :

  • Le temps de réaction est constant (~0 ms/item) lorsque la cible est présente ou absente, indiquant une recherche parallèle.
  • Cela reflète que les items sont examinés simultanément sans dépendre de leur quantité.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Pourquoi l’attribut distinctif de la cible est-il important pour une recherche parallèle ?

A

L’attribut distinctif de la cible doit être suffisamment saillant pour permettre une recherche parallèle. Sans cette saillance, la recherche peut nécessiter une attention active.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Que représentent les images de barres rouges et bleues (partie supérieure de la diapo) ?

A

Les images montrent un exemple de recherche visuelle où une cible prédéfinie (par exemple, une barre rouge verticale) est présente ou absente parmi des distracteurs (par exemple, des barres bleues horizontales). La recherche est dite parallèle si la cible est immédiatement repérée indépendamment du nombre de distracteurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Que montrent les rectangles verts et blancs dans les images centrales ?

A

Ils illustrent que des propriétés plus complexes, comme l’orientation en profondeur (par exemple, inclinaison des rectangles), peuvent également être détectées sur une base préattentive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Comment l’exemple des lignes inclinées en bas à droite illustre-t-il la recherche parallèle ?

A

Il montre que lorsque l’orientation de la cible est clairement distincte des autres lignes, une recherche parallèle est possible. Si la différence est faible, une recherche sérielle pourrait être nécessaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

D’autres tâches de recherche visuelle sont plus difficiles et donnent lieu à une recherche dite « sérielle », i.e. impliquant une fixation séquentielle de l’attention. Ce type de prospection indique quoi ?

A

Ce type de prospection indique que la discrimination entre la cible et les distracteurs demande de l’attention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Dans une tâche de recherche isuelle plus difficile, où une recherche sérielle est nécessaire, de quoi dépend la vitesse de recherche sérielle ?

A

La vitesse de la recherche sérielle peut varier selon les propriétés particulières de la cible et des distracteurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Quelle est la règle quand la cible partage les attributs élémentaires la constituant avec les distracteurs ?

A

La recherche sérielle est la règle quand la cible partage les attributs élémentaires la constituant avec les distracteurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Qu’est-ce qu’une recherche visuelle sérielle ?

A

Une recherche visuelle sérielle implique une fixation séquentielle de l’attention sur chaque item. Elle est nécessaire lorsque la cible partage des attributs élémentaires avec les distracteurs, rendant la discrimination plus difficile.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Quand la recherche visuelle sérielle est-elle nécessaire ?

A

La recherche sérielle est nécessaire lorsque la cible partage des attributs élémentaires avec les distracteurs, comme la couleur, la forme ou l’orientation.

49
Q

Comment varie la vitesse de la recherche sérielle ?

A

La vitesse de la recherche sérielle dépend des propriétés spécifiques de la cible et des distracteurs. Par exemple, une grande similarité entre eux ralentit la recherche.

50
Q

Que montre le graphique sur le temps de recherche en fonction de la taille de l’ensemble pour la recherche par conjonction (b) ?

A

Le graphique montre que :

  • Le temps de recherche augmente linéairement avec le nombre d’items lorsque la cible est présente ou absente.
  • La pente est plus raide lorsque la cible est absente, indiquant un balayage plus long.
51
Q

Que représente la recherche par conjonction dans les images (b) ?

A

Elle montre une tâche où la cible est définie par une combinaison unique d’attributs (par exemple, une barre rouge verticale parmi des barres rouges horizontales et des barres bleues verticales).

52
Q

Qu’est-ce que la recherche par configuration spatiale (c) ?

A

La recherche par configuration spatiale implique de localiser une cible définie par une disposition particulière des traits (par exemple, un T inversé parmi des T orientés différemment).

53
Q

Comment la complexité de la cible affecte-t-elle la recherche par configuration spatiale ?

A

Une configuration complexe augmente la difficulté, nécessitant une recherche sérielle et augmentant les temps de réponse.

54
Q

Que représentent les caractères chinois dans l’image de droite ?

A

Ils illustrent une tâche de recherche où la cible partage des caractéristiques visuelles avec les distracteurs (par exemple, des traits similaires), rendant la discrimination plus difficile et nécessitant une recherche sérielle.

55
Q

Pourquoi la recherche sérielle est-elle plus lente que la recherche parallèle ?

A

La recherche sérielle demande une attention séquentielle sur chaque item, contrairement à la recherche parallèle, où tous les items sont examinés simultanément.

56
Q

Quelle est la principale différence entre une recherche par conjonction (b) et une recherche par configuration spatiale (c) ?

A

La recherche par conjonction se base sur une combinaison d’attributs (par exemple, couleur et orientation), tandis que la recherche par configuration spatiale repose sur la disposition relative des traits formant la cible.

57
Q

Les observations liés à la recherche sérielle lorsque la cible partage les attributs élémentaires la constituant avec la distracteurs, a donné naissance à la théorie des attributs visuels de Treisman. Qu’est-ce que c’est ?

A

Selon cette théorie, l’image visuelle est d’abord encodée selon ses différents attributs, qui sont traités séparément (i.e. décomposition des objets en leurs traits élémentaires, traitement indépendant de forme, couleur, mouvement, etc.). Ceci est affectué par un stade de traitement automatique, dit préattentif.

Ces traits primitifs, qui constituent les unités de base de la perception, sont ensuite intégrés au niveau du stade d’attention focalisée pour donner lieu à une représentation complète de l’objet.

Cette représentation peut ensuite être comparée aux connaissances gardées en mémoire pour donner lieu à la reconnaissance de l’objet.

58
Q

Quelle théorie a été développée à partir des observations sur la recherche sérielle ?

A

La théorie de l’intégration des attributs visuels (Treisman).

59
Q

Selon la théorie de l’intégration des attributs visuels, comment l’image visuelle est-elle traitée au départ ?

A

L’image visuelle est d’abord encodée selon ses différents attributs (forme, couleur, mouvement, etc.), qui sont traités séparément lors du stade préattentif.

60
Q

Qu’est-ce que le stade préattentif selon la théorie de Treisman ?

A

Le stade préattentif est un traitement automatique où les traits élémentaires des objets (traitement indépendant de forme, couleur, mouvement) sont séparés et analysés indépendamment.

61
Q

Das la théorie de l’intégration des attributs visuels selon Treisman, que se passe-t-il au stade de l’attention focalisée ?

A

Les différents attributs séparés sont intégrés pour créer une représentation complète de l’objet.

62
Q

Selon la théorie de l’intégration des attributs visuels (Triesman), comment la représentation complète de l’objet permet-elle la reconnaissance ?

A

Elle est comparée aux connaissances gardées en mémoire, ce qui permet de reconnaître l’objet.

63
Q

Que sont les traits primitifs dans le cadre de la théorie de l’intégration des attributs visuels de Treisman ?

A

Les traits primitifs sont les unités de base de la perception, comme la forme, la couleur et le mouvement.

64
Q

Quelle est la finalité du stade d’attention focalisée ?

A

Produire une perception complète et intégrée de l’objet, qui peut être reconnue.

65
Q

Quels sont les deux stades principaux dans la théorie de l’intégration des attributs visuels ?

A

1. Le stade préattentif : l’image visuelle est encodée selon ses différents attributs, qui sont traités séparément (i.e. décomposition des objets en leurs traits élémentaires, traitement indépendant de la forme, couleur, mouvement, etc.). Stade de traitement automatique

2. Le stade d’attention focalisée : intégration des traits pour former une perception complète.

66
Q

Quel est un appui important pour la théorie de Treisman ?

A

Un appui important pour la théorie de Treisman provient du phénomène de conjonctions illusoires.

67
Q

conjonctions illusoires

A

Correspond au cas où une forme et une couleur appartenant à des objets différents sont perçus comme appartenant au même objet.

Par exemple, dans cette expérience, un participant pourrait rapporter avoir vu un cercle rouge ou un triangle jaune alors qu’aucun des deux n’existe réellement.

68
Q

Un appui important pour la théorie de Treisman provient du phénomène de conjonctions illusoires. Un ensemble de formes colorées est présenté brièvement avec 2 chiffres de part et d’aure, ces derniers servant à occuper l’attention des participants. Une conjonction illusoire (forme et couleur appartenant à des objets différents sont perçus comme appartenant au même objet) est perçue dans quel % d’essais ?

A

perçue dans 18% des essais

69
Q

Dans cette tâche, pourquoi une cible conjonctive particulièrement saillante peut-elle être détectée rapidement ?

A

Parce que l’attention peut être guidée sur une base préattentive à partir des grandes différences existantes entre la cible et les distracteurs.

Par exemple, ici, la cible partage deux de ses attributs avec chaque distracteur mais s’en distingue par quatre autres attributs. Cette grande différence entre le cible et les distracteurs facilite grandement la recherche visuelle.

70
Q

Expliquez comment l’expérience illustrée sur cette diapo démontre le phénomène des conjonctions illusoires et son lien avec la théorie de l’intégration des attributs visuels de Treisman.

A

L’expérience met en évidence les conjonctions illusoires, qui surviennent lorsque des traits visuels (ex. couleur et forme) appartenant à des objets différents sont perçus comme appartenant au même objet (ex. cercle rouge ou triangle jaune, alors qu’ils n’existent pas).

Dans cette tâche :

  1. Les formes colorées sont présentées brièvement avec les chiffres “1” et “8” de chaque côté, servant de distracteurs pour détourner l’attention des participants.
  2. L’attention des participants est limitée par cette double tâche (observer les chiffres et les formes), ce qui augmente les conjonctions illusoires.

Cette expérience soutient la théorie de Treisman en montrant que l’intégration correcte des attributs (forme, couleur) requiert une attention focalisée. Sans attention suffisante, les traits sont combinés de manière erronée, entraînant des conjonctions illusoires.

71
Q

L’attention est requise pour la détection consciente des objets de notre environnement. Bien que nous fassions tous les efforts possibles, il y a certains moments pendant lesquels notre attention n’est pas disponible pour la détection d’une cible. Ce phénomène réfère à quoi ? Il peut être mis en évidence comment ?

A

Ce phénomène s’appelle le vacillement attentionnel et il peut être mis en évidence avec la présentation séquentielle rapide de stimuli (« RSVP »).

72
Q

Qu’est-ce que le vacillement attentionnel et comment peut-il être mis en évidence ?

A

Le vacillement attentionnel est un phénomène où l’attention n’est pas disponible pour détecter une cible pendant un court laps de temps après avoir identifié une première cible. Ce phénomène est mis en évidence avec la présentation séquentielle rapide de stimuli (RSVP), où des lettres apparaissent successivement, et le participant doit identifier deux cibles spécifiques (T1 et T2).

73
Q

Dans l’expérience RSVP, que signifient T1 et T2 ?

A

T1 : La première cible (lettre blanche) que le participant doit détecter.

T2 : La deuxième cible (lettre “X”) apparaissant après un intervalle variable par rapport à T1.

74
Q

Que montre la courbe à droite de la diapo ?

A

La courbe illustre le pourcentage de détection correcte de T2 en fonction de sa position relative à T1. Elle montre :

  • Une chute de performance (vacillement attentionnel) lorsque T2 est proche de T1.
  • Une récupération progressive des performances au fur et à mesure que l’intervalle entre T1 et T2 augmente.
  • Les joueurs de jeux vidéo (ligne bleue) montrent une meilleure performance globale que les non-joueurs (ligne rouge), même pendant le vacillement attentionnel.
75
Q

Pourquoi la détection de T2 est-elle difficile après T1 ?

A

Après avoir détecté T1, le système attentionnel est temporairement engagé, ce qui réduit la capacité de détecter T2 si celui-ci apparaît peu de temps après T1. Ce phénomène est appelé vacillement attentionnel.

76
Q

Qu’est-ce que la position relative de T2 par rapport à T1 représente dans l’étude ?

A

La position relative de T2 représente combien de lettres (stimuli) apparaissent entre T1 et T2. Une position proche (ex : 1 ou 2) indique un intervalle court, où le vacillement attentionnel est maximal.

77
Q

Dans une expérience où un participant doit déterminer quelle branche d’une croix est plus longue, un stimulus inattendu comme un triangle ou un cercle est également présenté. Pourquoi le participant ne remarque-t-il pas ce stimulus inattendu ?

A

Cela s’explique par la cécité inattentionnelle, où l’attention du participant est entièrement focalisée sur la tâche principale, empêchant la perception consciente du stimulus inattendu.

78
Q

Dans une expérience réalisée par Simons & Levin, un passant discute avec une personne qui est ensuite remplacée par un autre individu après le passage d’une porte. Pourquoi le passant ne remarque-t-il pas ce changement d’interlocuteur ?

A

Cela s’explique par la cécité inattentionnelle?ou au changement? demandé sur studium, où le passant ne perçoit pas les modifications importantes dans une scène visuelle en l’absence d’attention dirigée vers ces changements.

79
Q

quelle est la différence entre la cécité inattentionnelle et la cécité au changement ?

A

question posé sur studium

80
Q

cécité au changement

A

Se manifeste lorsqu’on alterne des images d’une même scène ou lors de changement de plan dans un film.

81
Q

Comment facilité la détection de changements ?

A

La détection est facilitée si la localisation du changement est indiquée préalablement.

La détection de changement = 1/10 si la personne est averti de porter attention.

La détection de changement = 20-25% si la personne est averti d’un changement d’objet, de posture ou de vêtement.

82
Q

Les démonstrations de l’existence de la cécité inattentionnelle et de la cécité au changement (détection de symbole dans la croix, expérience de simons & levin, changement de vêtement dans la scène du film) démontrent quoi ?

A

Ces démonstrations démontrent à quel point la conscience que nous avons de l’information disponible dans notre environnement est limitée.

De telles démonstrations semblent difficiles à réconcilier avec nos performances remarquables dans des tâches de mémoire d’images (ex : étude de Brady et al., 2008)

83
Q

Étude de Brady et al. (2008)

A

Tâche dappentissage de 2500 objets, chacun exposé pendant 3 secondes.

La durée d’exposition des objets pendant l’apprentissage est suffisante pour bien leur porter attention. Par contre, il demeure difficile d’expliquer le taux de succès élevé dans la condition de changement d’état (« state ») compte tenu de l’ampleur de l’effet de cécité au changement.

Résultats :

Novel - un objet différent = 92% correct
Exemplar - 2 modèles différents = 88% correct
State - quelque chose de modiifé = 87% correct

84
Q

Dans le cadre de l’étude de Brady et al. (2008), comment se fait-il que les observations du state condition sont étranges ?

A

La durée d’exposition des objets pendant l’apprentissage est suffisante pour bien leur porter attention. Par contre, il demeure difficile d’expliquer le taux de succès élevé dans la condition de changement d’état (« state ») compte tenu de l’ampleur de l’effet de cécité au changement. En effet, pourquoi sommes nous capables (avec un succès de 87%) dans cette condition, alors que la cécité au changement est supposé avoir un gros effet sur nous ?

85
Q

Que démontre notre capacité à interpréter des scènes visuelles complexes lors d’une présentation séquentielle rapide (« RSVP », durée d’images de 100-125 ms) ?

A

Elle démontre notre excellente capacité à interpréter des scènes complexes en peu de temps, même si le processus reste difficile à expliquer.

86
Q

La disposition spatiale de la scène (i.e. sa structure d’ensemble) est un aspect de l’image qui nous semble disponible rapidement et qui peut contribuer (possiblement sans attention) à la reconnaissance de la scène et des objets qui s’y trouvent. Donnez un exemple.

A

Par exemple, la reconnaissance d’objets est facilitée s’ils sont présentés dans leur contexte habituel et s’ils y sont placés à l’endroit qu’ils occupent normalement.

87
Q

Que disent Olivia et Torralba (2001) ?

A

Selon Olivia et Torralba, le contenu en orientations et fréquences spatiales d’une scène peut nous informer quant à sa signification.

Par exemple, les paysages très dégagés sont associés à une forte présence de contours horisontaux (dimension « openness »). Le caractère accidenté d’un paysage (« ruggedness ») est signalé par une forte présence de contours obliques qui cachent l’horizon.

88
Q

Depuis quelques années, la recherche physiologique a démontré que l’attention affecte les réponses neuronales de manière importante. Expliquez

A

Ainsi, la force de la réponse d’un neurone à la stimulation visuelle ainsi que sa séletivité ne dépendent pas exclusivement des caractéristiques de cette stimulation mais également de l’attention qu’on lui alloue.

89
Q

Que se passe-t-il dans l’aire V4 lorsque l’attention est dirigée vers un stimulus préféré ?

A

Lorsque l’attention est dirigée vers un stimulus préféré, la réponse du neurone dans l’aire V4 est amplifiée.

90
Q

Qu’est-ce qu’un stimulus préféré pour un neurone dans l’aire V4 ?

A

Un stimulus préféré est un type de stimulus (par exemple, une orientation ou une couleur spécifique) qui déclenche une forte réponse d’un neurone dans l’aire V4.

91
Q

Que montre l’image sur l’effet de l’attention et des stimuli dans l’aire V4 ?

A

L’image illustre que l’attention mentale amplifie l’activité neuronale dans l’aire V4, en fonction du type de stimulus dans le champ récepteur (RF) du neurone.

  • Le stimulus préféré (rectangle gris) génère une réponse forte quand l’attention est dirigée sur lui.
  • Le stimulus non préféré (rectangle blanc) génère une réponse faible, même si l’attention est dirigée dessus.
    Les yeux restent fixés sur le point noir “Fix”, mais l’attention est portée sur les rectangles, montrant que l’attention peut être séparée de la direction du regard.
92
Q

Comment l’attention influence-t-elle les réponses neuronales dans l’expérience représentée ?

A

Même si les yeux restent fixés sur le point noir “Fix”, l’attention dirigée vers un stimulus préféré amplifie fortement la réponse du neurone. En revanche, l’attention dirigée vers un stimulus non préféré n’entraîne qu’une faible réponse neuronale. Cela montre que l’attention peut moduler l’activité neuronale indépendamment de la fixation visuelle.

93
Q

Que montre l’image sur l’effet de l’attention dans le cortex pariétal ?

A

L’image montre que dans le cortex pariétal, l’amplitude de la réponse neuronale est plus élevée lorsque l’attention est dirigée sur un stimulus dans le champ récepteur (RF) (graphe b) que lorsque seule la fixation visuelle est utilisée sans attention (graphe a). Cela indique que l’attention amplifie les réponses neuronales.

94
Q

Quelle est la différence entre les conditions “Fixation only” et “Fixation and attention” dans le cortex pariétal ?

A
  • Fixation only (graphe a) : Les neurones répondent faiblement au stimulus visuel sans attention dirigée.
  • Fixation and attention (graphe b) : Les réponses neuronales sont amplifiées lorsque l’attention est focalisée sur le stimulus dans le champ récepteur, même si le regard reste fixé ailleurs.
95
Q

Comment l’attention module-t-elle les réponses dans le cortex pariétal selon cette image ?

A

L’attention augmente l’amplitude de la réponse neuronale dans le cortex pariétal en focalisant les ressources cognitives sur le stimulus dans le champ récepteur, indépendamment de la direction de la fixation visuelle.

96
Q

Que montre cette image sur le déplacement du champ récepteur dans l’aire MT en lien avec l’attention focalisée ?

A

Cette image illustre que dans l’aire MT, le champ récepteur d’un neurone peut se déplacer vers la localisation où l’attention est focalisée. Lorsque l’attention se déplace (indiquée par les flèches rouges), le champ récepteur suit et s’ajuste pour inclure l’endroit où se trouve l’attention, démontrant une plasticité neuronale en fonction de l’attention.

97
Q

Que représente le code couleur dans cette image et comment est-il influencé par l’attention ?

A

Le code couleur représente l’intensité de l’activité neuronale (spikes per second), où le rouge indique une forte activité et le noir une faible activité. L’attention focalisée sur un endroit spécifique (marqué par la flèche rouge) augmente l’activité neuronale dans cette région, entraînant une amplification de la réponse dans le champ récepteur correspondant.

98
Q

Comment l’attention influence-t-elle la localisation du champ récepteur dans l’aire MT ?

A

L’attention dirige le champ récepteur d’un neurone vers la région d’intérêt. Dans cette image, on voit que le champ récepteur initialement centré sur un endroit (à gauche) se déplace pour inclure la nouvelle région où l’attention est focalisée (à droite), montrant que l’attention modifie dynamiquement les réponses neuronales.

99
Q

Que montre cette diapositive concernant l’effet de la focalisation attentionnelle sur l’activation cérébrale ?

A

Cette diapositive illustre que la focalisation attentionnelle augmente l’amplitude des réponses cérébrales, un effet observable dès l’aire V1. Lorsqu’une personne dirige son attention sur des stimuli spécifiques (Att1 en bleu ou Att2 en rouge/jaune), les zones correspondantes de l’aire V1 montrent une activation accrue mesurée par imagerie cérébrale fonctionnelle.

100
Q

Comment les zones d’activation diffèrent-elles entre Att1 et Att2 dans l’aire V1 ?

A

Dans l’aire V1, les zones activées pour Att1 (en bleu) et Att2 (en rouge/jaune) sont distinctes et reflètent les régions spécifiques où l’attention est dirigée. Ces activations montrent que l’attention focalisée module sélectivement les réponses neuronales en fonction de la localisation du stimulus ciblé.

101
Q

Que représente la différence d’activation entre les sujets A et B dans cette image ?

A

Les deux sujets (A et B) montrent une activation similaire dans l’aire V1 pour les mêmes stimuli attentionnels (Att1 et Att2), confirmant que cet effet d’amplification des réponses neuronales par l’attention est cohérent entre différents individus. Les différences mineures dans la forme ou l’intensité reflètent les variations individuelles dans le traitement neuronal.

102
Q

La sélection attentionnelle peut se faire non seulement sur la base de la localisation mais également selon quoi ?

A

également selon la classe de stimuli

103
Q

La sélection attentionnelle peut se faire non seulement sur la base de la localisation mais également selon la classe de stimuli. Que ce passe-t-il dans ce cas ?

A

Dans ce cas, on constate une modulation de l’amplitude de la réponse des aires cérébrales de haut niveau qui sont sélectives aux classes de stimuli concernés.

L’effet de la sélection attentionnelle sur la réponse d’aires visuelles de haut niveau est nettement plus grand que sur celle d’aires corticles précoces, comme V1 ou V2.

104
Q

Dans la diapo montrant des images combinées de visages et de maisons, quelles régions du cerveau sont activées selon l’attention portée ?

A
  • L’aire fusiforme des visages (FFA) s’active lorsqu’on porte attention au visage dans l’image.
  • L’aire parahippocampique des lieux (PPA) s’active lorsqu’on porte attention à la maison dans l’image.
105
Q

Pourquoi l’activation cérébrale diffère-t-elle même si les images contiennent à la fois des visages et des maisons ?

A

L’activation dépend de l’attention portée.

  • Si on se concentre sur le visage, la FFA s’active, car elle est spécialisée dans la reconnaissance des visages.
  • Si on se concentre sur la maison, la PPA s’active, car elle est spécialisée dans la reconnaissance des lieux.
106
Q

Que signifie une activation forte (vert), faible (bleu), ou absente (rouge) dans le contexte des régions FFA et PPA ?

A

Vert (forte réponse) : La région correspondante est activée parce que l’attention est dirigée vers son type d’information (visage ou maison).

Bleu (faible réponse) : La région est légèrement activée par des stimuli secondaires.

Rouge (aucune réponse) : La région n’est pas activée car l’attention n’est pas focalisée sur son type d’information.

107
Q

Que démontre cette expérience sur le rôle de l’attention dans le traitement visuel ?

A

L’attention joue un rôle clé dans le traitement visuel en modulant l’activité des régions spécialisées du cerveau. Même si les deux types d’informations (visages et maisons) sont présents, l’attention détermine laquelle des régions (FFA ou PPA) sera activée.

108
Q

Le rôle de la sélection attentionnelle sur les réponses neuronales est également démontré lors de l’exploration de scènes visuelles chez le singe. Expliquez.

A

Neurone du cortex IT qui est activé lorsqu’un perroquet est présenté seul dans son champ récepteur.

Lorsque le même perroquet est présenté dans une scène visuelle, le neurone ne répond que lorsque la cible est fixée. La réponse du neurone donne ensuite lieu à une réponse comportementale de détection (mouvement du levier) par le singe.

109
Q

Chez l’humain, des déficits de l’attention sélective en modalité visuelle se manifestent particulièrement suite à une atteinte de quel cortex ?

A

cortex pariétal

110
Q

Une lésion de quoi est particulièrement associée au syndrome d’héminégligence ? Ça se manifeste comment ?

A

Une lésion pariétale, particulièrement si elle concerne l’hémisphère droit, est courramment associée au syndrome d’héminégligence, qui se manifeste par un déficit dans la prise de conscience de la stimulation controlatérale de la lésion

111
Q

Quels lésions sont associées au trouble d’extinction à la double stimulation simultanée ?

A

Les lésions pariétales

112
Q

Quelles sont les conséquences d’une lésion du cortex pariétal sur l’attention visuelle ?

A

Une lésion du cortex pariétal est souvent associée :

  1. Au syndrome d’héminégligence (particulièrement si c’est une lésion du cortex pariétal droit), qui provoque un déficit dans la prise de conscience des stimulations dans l’hémichamp visuel contralatéral à la lésion.
  2. Au trouble d’extinction à la double stimulation simultanée, où le patient ne perçoit qu’un seul stimulus lorsqu’ils sont présentés simultanément des deux côtés.
113
Q

Qu’est-ce que le syndrome d’héminégligence, et comment peut-il se manifester ?

A

Le syndrome d’héminégligence survient après une lésion pariétale (souvent à droite) et se manifeste par une incapacité à percevoir ou prêter attention à des stimuli situés dans l’hémichamp visuel gauche (contralatéral à la lésion). Par exemple, un patient peut dessiner une maison mais omettre les détails du côté gauche.

114
Q

Quels tests permettent de détecter un syndrome d’héminégligence ?

A
  1. Dessiner des objets symétriques, comme une maison : le côté opposé à la lésion est souvent omis.
  2. Rechercher des cibles parmi des distracteurs : les cibles situées dans l’hémichamp contralatéral à la lésion peuvent être négligées.
115
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’extinction à la double stimulation simultanée et pourquoi le stimulus du côté de la lésion est perçu ?

A

L’extinction à la double stimulation simultanée se produit lorsqu’une lésion au cortex pariétal, particulièrement du côté droit, empêche le cerveau de prêter attention à un stimulus présenté dans l’hémichamp opposé à la lésion (souvent le côté gauche) si un autre stimulus est présenté en même temps dans l’hémichamp ipsilatéral (du même côté que la lésion).

Ce phénomène s’explique ainsi :

  1. Le rôle du cortex pariétal droit : Il est crucial pour la perception des deux hémichamps visuels (gauche et droit). Le cortex pariétal gauche s’occupe principalement de l’hémichamp droit.
  2. Conséquences d’une lésion au cortex pariétal droit :
    • Lorsqu’un stimulus est présenté seul dans l’hémichamp gauche, il peut encore être perçu.
    • Mais si un stimulus est présenté simultanément dans chaque hémichamp, le cerveau ne parvient pas à traiter les deux en même temps.
  3. Pourquoi le stimulus du côté de la lésion est perçu :
    • Le cortex pariétal non lésé (gauche) peut compenser pour traiter l’hémichamp droit.
    • Cependant, les ressources attentionnelles ne suffisent pas pour traiter les deux côtés en même temps. Le stimulus dans l’hémichamp gauche est alors négligé au profit du stimulus ipsilatéral à la lésion.
116
Q

Dans le contexte d’une lésion pariétale, que représente la tâche visuelle avec des lignes dans tous les sens, souvent utilisée dans les tests cliniques ?

A

La tâche visuelle avec des lignes dans tous les sens est utilisée pour évaluer les déficits attentionnels, comme l’héminégligence ou l’extinction à la double stimulation simultanée.

  • Contexte de la tâche : Le patient doit repérer un élément spécifique (par exemple, une ligne d’orientation différente) parmi des distracteurs.
  • Lien avec l’héminégligence : Une lésion pariétale, surtout à droite, entraîne souvent une négligence de l’hémichamp gauche. Les patients ne remarquent pas les éléments situés dans cet hémichamp, même si ces objets sont visibles.
  • Utilité clinique : Si le patient ignore les lignes cibles dans une moitié de l’image, cela indique un déficit attentionnel spatial causé par la lésion du cortex pariétal.

Cette tâche met en évidence la difficulté à diriger l’attention vers l’hémichamp contralatéral à la lésion.

117
Q

Quelle est la différence entre l’héminégligence et l’extinction à la double stimulation simultanée ?

A

Héminégligence :

  • C’est un déficit grave de l’attention souvent associé à une lésion du cortex pariétal droit.
  • Le patient ignore complètement les stimuli situés dans l’hémichamp contralatéral à la lésion (souvent l’hémichamp gauche).
  • Ce déficit est constant, même en l’absence de tout stimulus compétitif dans l’hémichamp ipsilatéral.

Extinction à la double stimulation simultanée :

  • Ce trouble apparaît lorsque des stimuli sont présentés simultanément dans les deux hémichamps.
  • Le patient perçoit correctement les stimuli dans chaque hémichamp lorsqu’ils sont présentés individuellement.
  • Toutefois, lorsque les deux stimuli sont présentés simultanément, le patient ne perçoit que celui situé dans l’hémichamp ipsilatéral à la lésion, “éteignant” le stimulus contralatéral.

Résumé :
L’héminégligence résulte souvent d’une lésion au cortex pariétal droit et entraîne une ignorance constante de l’hémichamp gauche. En revanche, l’extinction apparaît uniquement lors de stimulations simultanées, où l’attention est captée par le stimulus ipsilatéral, masquant le stimulus contralatéral.

118
Q

Pourquoi une lésion au cortex pariétal droit entraîne-t-elle des déficits attentionnels plus graves qu’une lésion au cortex pariétal gauche ?

A

Le cortex pariétal droit joue un rôle dominant dans l’attention visuo-spatiale, car :

  • Il gère l’attention dans les deux hémichamps visuels (gauche et droit), avec une préférence pour l’hémichamp gauche.
  • En revanche, le cortex pariétal gauche ne gère que l’attention dans l’hémichamp droit.

Lorsqu’il y a une lésion :

  • Côté gauche : Le cortex pariétal droit intact peut compenser, donc les déficits dans l’hémichamp droit sont légers.
  • Côté droit : L’hémichamp gauche est négligé, car le cortex pariétal gauche ne peut pas compenser. Cela entraîne des troubles graves comme l’héminégligence.
119
Q

Syndrome de Balint

A

Un trouble de l’attention sévère qui est associé à des lésions pariétales bilatérales.

Le déficit de l’attention se manifeste par la simultanagnosie et par un « spasme de fixation attentionnelle ». Le patient ne peut voir qu’un objet à la fois et ne peut en retirer son attention pour explorer la scène visuelle.

Un trouble important de l’intégration d’attriburs visuels est présent dans le syndrome de Balint en raison du déficit attentionnel.
Par exemple, la présentation de 2 lettres colorées pendant 10 sec. donne lieu à des conjonctions illusoires dans 38% des essais.