Cours 5 Flashcards
groupements perceptifs, discrimination figure-fond, théories de la perception et reconnaissance des objets, spécialisation fonctionnelle, bases neurales.
Pourquoi la projection rétinienne d’un objet peut-elle poser problème dans la perception de la forme?
Parce que la projection rétinienne est toujours ambiguë quant à la forme réelle de l’objet.
Quel défi majeur se pose dans la perception des formes via la rétine?
Plusieurs objets peuvent produire la même image sur la rétine, créant une incertitude quant à leur véritable forme.
Quel problème doit résoudre le système visuel en lien avec les contours d’un objet?
Le système visuel doit discriminer entre les contours qui délimitent un objet, ceux qui appartiennent à cet objet, et ceux créés par l’ombrage.
Que se passe-t-il lorsque certaines portions du contour d’un objet ne présentent aucun contraste avec le fond?
Malgré l’absence de contraste avec le fond, nous percevons sans difficulté la continuité du contour de l’objet.
La projection rétinienne d’un objet demeure toujours ambigue quant à sa forme réelle. De quelles manières la perception de la forme peut-elle être problématique ? (3)
- La discrimination entre les contours qui délimitent un objet, ceux qui appartiennent à cet objet et ceux créés par l’ombrage constitue un autre problème que doit résoudre le système visuel.
- L’image rétinienne des objets est souvent partiellement cachée par d’autres, ambiguë ou dégradée (ex: photo flou)
- La forme de la projection rétinienne des objets change selon le point de vue et sa taille change selon la distance
Les différentes questions/problématiques de perception ont été examinées sous plusieurs approches différentes. Lesquelles ?
- 20e siècle : structuralisme (ou élémentarisme)
- 1912 : gestaltisme
structuralisme (ou élémentarisme)
approche du début du 20e siècle
L’expérience perceptive repose sur l’addition de sensations élémentaires.
En termes de traits encodés par l’aire V1, la théorie structuraliste supposerait quoi ?
Que notre système visuelle repose exclusivement sur une simple combinaison, ou addition de l’information captée par les neurones individuels de V1.
gestaltisme
1912
“Le tout est plus que la somme de ses parties.” La perception est fonction de configurations globales.
Quelles sont les règles par lesquelles notre système perceptif intègre des éléments locaux en une représentation globale de la forme ?
Grâce à la vision de niveau intermédiaire (« middle vision »).
quel est l’objectif de la vision de niveau intermédiaire (“middle vision”) ?
D’effectuer l’intégration des éléments locaux en une représentation globale de la forme.
quel est l’objectif de la vision précoce, ou de bas niveau ?
encoder les propriétés locales de la stimulation
quel est l’objectif de la vision de haut niveau ?
d’interpréter les scènes visuelles et de reconnaître les objets
L’approche gestaltiste a dominé l’approche comportementale pour l’étude de la perception jusqu’aux années 1960. Les travaux menés pendant cette période se sont intéressés particulièrement à 2 questions fondamentales pour la perception de la forme. Lesquelles ?
- L’organisation perceptive
- La discrimation figure-fond
quelle approche a dominé l’étude de la perception jusqu’aux années 1960 ?
gestaltiste
quelle était l’approche dominante dans l’étude de la perception au début du 20e siècle
structuralisme (ou élémentarisme)
organisation perceptive
Les lois ou principes de l’organisation perceptive sont des règles qui guident l’intégration des éléments locaux d’une image en une représentation globale.
Pragnanz (“bonne figure”)
Le principe de Pragnanz, aussi appelé « bonne figure », est un concept de la théorie de la Gestalt qui explique comment le système visuel organise les informations. Selon ce principe, lorsque notre cerveau est confronté à des stimuli visuels, il les regroupe et les interprète de la manière la plus simple et la plus stable possible.
bonne continuité
Des éléments disparates qui forment un traçé continu seront regroupés ensemble. Les segments d’une ligne interrompue seront regroupés afin de former le tracé le plus régulier possible.
L’organisation perceptive implique quoi, à part l’intégration de contours?
L’organisation perceptive n’implique pas que l’intégration de contours, mais également la segmentation et le regroupement d’éléments de texture.
similarité
Des éléments disparates qui sont similaires entre eux auront tendance à être regroupés
proximité
des éléents proches les uns des autres seront regroupés ensemble
sort commun
des éléments disparates en mouvement seront regroupés ensemble s’ils ont un mouvement commun
familiarité
Des éléments disparates ont tendance à être regroupés s’ils forment une structure qui est reconnaissable.
région commune
Des éléments à l’intérieur d’une région commune seront perçus comme groupés ensemble.
connectivité
des éléments connectés les uns aux autres seront perçus comme formant un tout
synchronie
des événements synchrones sont perus comme reliés entre eux
Bien que l’organisation perceptive soit un atout pour le système visuel, ce n’est pas parfait. Expliquez
Il arrive que l’application de ces principes nuise à la détection de certains objets (i.e. camouflage).
Il arrive également que certains principes d’organisation soient en conflit les uns avec les autres. De tels cas mettent en lumière la nécessité d’un processus décisionnel qui détermine l’interprétation de l’objet à partir des conclusions offertes par chaque mécanisme (i.e. principe).
Bien que l’organisation perceptive soit un atout pour le système visuel, ce n’est pas parfait. Il arrive que l’application de ces principes nuise à la détection de certains objets (i.e. camouflage). Il arrive également que certains principes d’organisation soient en conflit les uns avec les autres.
De tels cas mettent en lumière la nécessité d’un processus décisionnel qui détermine l’interprétation de l’objet à partir des conclusions offertes par chaque mécanisme (i.e. principe). Qu’est-ce que le processus décisionnel ?
Le processus décisionnel est conçu comme reposant sur l’interaction entre divers mécanismes ou compétition (« perceptual committees »), chacun signalant à un degré plus ou moins fort la présence d’une propriété particulière qu’il est chargé de détecter (e.g. le stimulus préféré dans le champ récepteur d’un neurone).
ex : modèle pandemonium