Cours 3 Flashcards

Interactions neuronales et traitement de l'information, inhibition latérale et détection des contrastes, Champs récepteurs: cellules ganglionnaires, CGL et aire V1, Champs récepteurs vs proximité processus perceptifs

1
Q

Expliquez le traitement de l’information par le système nerveux

A

C’est à travers l’activité des neurones constituant notre système nerveux que se construisent nos perceptions; i.e. notre représentation de l’environnement.

Cette activité neurale doit donc avoir une correspondance (i.e. une corréation ) avec les propriétés de l’environnement qu’elle représente. À travers les étapes de traitement, l’information sensorielle est analysée et transformée afin de fournir une forme de représentation qui soit utile (i.e. permettant un comportement adapté).

Dans le système nerveux, le traitement de l’information s’effectue par la communication entre les neurones, donc au niveau de la synapse.

Deux propriétés importantes au niveau de la synapse qui contribuent au traitement de l’information sont la convergence et l’ inhibition .

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2
Q

quelles sont les 2 propriétés importantes au niveau de la synapse qui contribuent au traitement de l’information ?

A

convergence et inhibition

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3
Q

circuit neuronal

A

Ensemble de neurones qui sont interconnectés par des synapses.

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4
Q

synapse excitatrice

A

Une synapse excitatrice est une connexion entre deux neurones qui augmente la probabilité que le neurone récepteur génère un signal électrique, facilitant ainsi la transmission de l’information.

—<

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Q

synapse inhibitrice

A

Une synapse inhibitrice est une connexion entre deux neurones qui diminue la probabilité que le neurone récepteur génère un signal électrique, réduisant ainsi la transmission de l’information.

—I

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6
Q

Comment est la convergence dans la rétine ?

A

On constate un degré important de convergence dans l’organisation rétinienne. Notamment, chaque oeil compte environ 126 M de photorécepteurs mais seulement 1,25 M de fibres dans son nerf optique. L’organisation anatomique de la rétine témoigne de cette forte convergence

Rapport de 100 pour 1 entrée vs sortie

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7
Q

chaque oeil compte environ combien de photorécepteurs ?

A

126 M

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8
Q

chaque oeil compte combien de fibres dans son nerf optique ?

A

1,25 M

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9
Q

quel est le rapport photorécepteurs : fibres dans le nerf optique de chaque oeil ?

A

rapport de 100 : 1 entrée vs sortie

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10
Q

Quelles sont les 5 couches cellulaires de la rétine ?

A

1- photorécepteurs (cônes et bâtonnets)
2 - cellules horizontales
3 - cellules bipolaires (diffuses et midget)
4 - cellules amacrines
5 - cellules ganglionnaires

Pense heureusement, bouge avec grace

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11
Q

Comparez le niveau de convergence entre les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires, pour les cônes vs les bâtonnets

A

beaucoup plus élevé pour les bâtonnets

bâtonnets : 120 photorécepteurs -> 1 cellule ganglionnaire

cônes : 6 photorécepteurs -> 1 cellule ganglionnaire

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12
Q

convergence des bâtonents avec les cellules ganglionnaires

A

120 bâtonnets -> 1 cellule ganglionnaire (via cellules bipolaires diffuses)

bcp bcp de convergence

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13
Q

convergence des cônes avec les cellules ganglionnaires

A

6 cônes -> 1 cellule ganglionnaire (via les cellules bipolaires diffuses)

convergence moyenne

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14
Q

convergence dans la fovéa

A

La correspondance peut aller jusqu’à 1 -> 1 (via les cellules bipolaires midget)

donc pas de convergence, mais plutôt de la correspondance

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15
Q

la convergence bâtonnets -> cellules ganglionnaires se fait via quel type de cellule ?

A

cellules bipoalires diffuses

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16
Q

la convergence cônes -> cellules ganglionnaires se fait via quel type de cellule ?

A

cellules bipolaires diffuses

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17
Q

la correspondance dans la fovéa se fait via quel type de cellule?

A

cellules bipolaires midget

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18
Q

La différence dans le taux de convergence pour les bâtonnets et les cônes est responsable de 2 différences fonctionnelles importantes entre ces 2 classes de photorécepteurs. Lesquelles ?

A
  • meilleure sensibilté des bâtonnets à l’énergie lumineuse (après adaptation à l’obscurité)
  • meilleure acuité visuelle (i.e. perception des détails) pour les cônes que les bâtonnets
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19
Q

acuité visuelle

A

perception des détails

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20
Q

quel photorécepteur a une meilleure sensiblité à l’énergie lumineuse (après adaptation à obscurité) ?

A

bâtonnets

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21
Q

quel photorécepteur a une meilleure acuité visuelle (i.e. perception des détails ?

A

cônes

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22
Q

sommation spatiale

A

Addition de l’activité de neurones ayant des champs récepteurs spatiallement distincts. Ce processus est produit par des circuits neuronaux convergents.

La sommation spatiale se produit lorsque plusieurs neurones proches envoient des signaux en même temps, leurs effets s’additionnent pour déclencher une réponse.

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23
Q

quel rôle joue la sommation spatiale dans la sensibilité relative des bâtonnets et des cônes

A

Étant donné la sommation spatiale, la cellule ganglionnaire activée par les bâtonnets reçoit plus de synapses excitatrices que celle activée par les cônes.

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24
Q

acuité perceptive

A

Résolution spatiale du système perceptif. Une meilleure acuité permet de distinguer de plus petits détails.

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25
Q

une manière d’établir l’acuité visuelle

A

de mesurer la distance minimale nécessaire entre 2 points pour que nous puissions les discriminer

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26
Q

notre acuité visuelle varie en fonction de quoi ?

A

Notre acuité visuelle varie en fonction de la région rétinienne stimulée. La fovéa (centre du champ visuel) est la région rétinienne offrant l’acuité maximale. Plus on s’éloigne de la fovéa, plus l’acuité visuelle est réduite.

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27
Q

La variation de l’acuité selon la position d’un stimulus dans la champ visuel dépend de quoi ?

2

A
  • Dépend en partie de la variation de la densité des photorécepteurs en fonction de la localisation rétinienne.
  • Elle dépend également des différences entre les cônes et les bâtonnets au niveau de la sommation spatiale.
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28
Q

Où est la meilleure acuité visuelle ?

A

fovéa

Réduction de l’acuité à mesure qu’on s’en éloigne.

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29
Q

sur le plan fonctionnel, quel est le rôle de l’inhibition ?

A

accentuation des contrastes (en facilitant ainsi la détection)

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30
Q

l’inhibition latérale se produit à travers quoi ?

A

à travers les connexions latérales réalisées par les cellules horizontales et amacrines de la rétine

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31
Q

L’inhibition est transmise par quels connexions ?

A

par des connexions latérales (chez la limule, au niveau du plexus latéral)

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32
Q

Inhibition des voisins

A

Plus la stimulation concurrente en B est forte, plus la réponse en A est diminuée. Le site A reçoit donc une inhibition en provenance de B.

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33
Q

complétez la phrase en lien avec le processus d’inhibition : plus la stimulation en B est forte, plus la réponse en A est …?

A

Plus la stimulation en B est forte, plus la réponse en A est diminuée. Le site A reçoit donc une inhibition en provenance de B.

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34
Q

Expliquez l’inhibition latérale et la perception des contrastes, avec l’aide de la grille de Hermann

A

Le rôle de l’inhibition latérale dans la détection des contrastes peut être mis en évidence avec l’illusion produite par la grille de Hermann.

La perception de cercles foncés aux intersections tient au fait qu’une plus forte inhibition latérale est reçue par ces régions que pour les « corridors ».

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35
Q

champ récepteur

A

Portion de la rétine qui, lorsqu’elle est stimulée, affecte l’activité du neurone.

Cet effet peut être excitateur ou inhibiteur.

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36
Q

les champs récepteurs peuvent être divisés en quelles 2 zones ?

A

excitatrices et inhibitrices

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37
Q

zone excitatrice du champ récepteur

A

La présentation d’une stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur augmente la fréquence de l’influx nerveux.

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38
Q

zone inhibitrice du champ récepteur

A

La présentation d’une stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur réduit la fréquence de l’influx nerveux et peut même en bloquer la production. Le retrait de la stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur est accompagné d’une augmentation transitoire de la fréquence de l’influx nerveux (réponse “off”).

39
Q

comment déterminer les champs récepteurs de neurones individuels ?

A

Les champs récepteurs de neurones individuels sont déterminés par l’enregistrement de leur activité avec l’aide de microélectrodes en réponse à la stimulation qui est projeté sur la rétine.

40
Q

« Lors de l’enregistrement de l’activité des cellules ganglionnaires en réponse à une stimulation visuelle, il est observé que l’information est transformée au niveau rétinien. Cela signifie que :
a) Les cellules ganglionnaires transmettent les informations visuelles inchangées au cerveau.
b) Les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires codent l’information visuelle de manière identique.
c) Il y a un traitement de l’information visuelle entre les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires.
d) La rétine n’a aucun rôle dans le traitement de l’information visuelle. »

A

c ) Il y a un traitement de l’information visuelle entre les photorécepteurs et les cellules ganglionnaires.

41
Q

Au niveau des cellules ganglionnaires, on constate des champs récepteurs concentriques de 2 types complémentaires. Lesquels ?

A

centre excitateur et périphérie inhibitrice

centre inhibiteur et périphérie excitatrice

42
Q

quelles sont les structures/l’anatomie des voies viuelles au-delà de la rétine ?

5

A
  • chiasma optique
  • corps genouillé latéral
  • radiations optiques
  • cortex visuel primaire
  • collicule supérieur
43
Q

chiasma optique

A

Point où les nerfs optiques de chaque oeil se croisent. C’est à ce niveau que se produit la décussation optique, où les fibres correspondant aux hémirétines droites de chaque oeil projettent vers le corps genouillé latéral droit (et l’hémisphère cérébral droit), et vice versa pour les fibres provenant des hémirétines gauches.

44
Q

décussation optique

A

décussation = un croisement en forme de X

le croisement partiel des fibres nerveuses provenant des rétines au niveau du chiasma optique. Ce croisement permet aux informations visuelles de chaque hémichamp (droit et gauche) d’être traitées par l’hémisphère cérébral opposé, assurant une vision cohérente et intégrée.

45
Q

corps genouillé latéral

A

Noyau thalamique; lieu de synapse reliant le nerf optique et le cortex visuel

46
Q

radiations optiques

A

voie de projection entre le corps genouillé latéral et le cortex visuel primaire

47
Q

cortex visuel primaire

A

Premier site cortical recevant une information visuelle. Situé dans le pôle occipital, souvent appelé cortex strié ou V1. Celui-ci envoie ensuite des projections en direction d’autres aires corticales, appelées extra-striées

48
Q

collicule supérieur

A

Structure sous-corticale, cible de la voie de projection rétino-tectale, qui est parallèle à la voie rétino-corticale. Reçoit environ 10% des fibres ganglionnaires et est notamment impliqué dans le contrôle des mouvements oculaires.

49
Q

Décrivez les champs récepteurs au-delà de la rétine, au niveau du corps genouillé latéral (CGL)

A

Au niveau du corps genouillé latéral (CGL), les champs récepteurs ont une structure identique à celle retrouvée pour les cellules ganglionnaires.

50
Q

Décrivez les champs récepteurs au-delà de la rétine, au niveau du cortex visuel primaire

A

Au contraire des neurones du CGL, le stimulus optimal pour les neurones du cortex visuel primaire est plutôt une barre possédant une orientation particulière.

Ainsi, la représentation visuelle dans V1 prend la forme de contours orientés; ou plus spécifiquement, de rayures ayant à la fois une orientation et une largeur particulière.

51
Q

Décrivez les champs récepteurs au-delà de la rétine, au niveau du cortex strié

les 3 types de cellules à ce niveau

A

Les champs récepteurs des cellules du cortex strié sont de 3 types :

  • simple
  • complexe
  • hypercomplexe (“end-stopped”)
52
Q

Décrivez le champ récepteur des cellules simples (forme, réponse, configuration)

(1 des 3 types de cellules du cortex strié)

A

Ont un champ récepteur ayant la forme d’une barre orientée. Le champ récepteur est consituté de 2 ou 3 bandes juxtaposées se distinguant par leur polarité.

La réponse des cellules simples est sélective à l’orientation. Toutefois, la stimulation par les points lumineux produit une réponse.

La configuration des champs récepteurs des cellules simples semble reposer en majeure partie sur la convergence d’une collection de neurones avec des champs récepteurs concentriques (CGL) vers des neurones individuels de l’aire V1.

(Le terme ‘polarité’ réfère à la distinction entre zones excitatrices et inhibitrices du champ récepteur)

53
Q

Décrivez le champ récepteur des cellules complexes (réponse, type de stimulus)

A

Leur champ récepteur est sélectif à l’orientation, comme pour les cellules simples, mais leur réponse est indépendante de la localisation du stimulus dans le champ récepteur. De plus :

  • le stimulus doit être en mouvement (avec sélectivité occasionnelle pour la direction du mouvemenet)
  • la présentation de points lumineux n’évoque pas de réponse
54
Q

Quelle est la différence entre les champs récepteurs des cellules simples vs. complexes, en lien avec la réponse ?

A

Le champ récepteur des cellules complexes est sélectif à l’orientation, comme pour les cellules simples, mais leur réponse est indépendante de la localisation du stimulus dans le champ récepteur. De plus :

  • le stimulus doit être en mouvement (avec sélectivité occasionnelle pour la direction du mouvement)
  • la présentation de points lumineux n’évoque pas de réponse
55
Q

Décrivez le champ récepteur des cellules hypercomplexes (“end-stopped”) (réponse, type de stimulus, particularité)

A

Champs récepteurs activés par des lignes d’une longueur spécifique. La réponse du neurone est également sélective à la direction de mouvement. Aucune réponse n’est évoquée par une stimulation statique.

La particularité des cellules hypercomplexes est leur sélectivité à la longueur.

56
Q

À mesure qu’on avance dans la hiérarchie du système visuel, plus on constate une augmentation de la richesse de l’information représentée, de sa complexité et de son niveau d’abstraction. Donnez un exemple

A

Par exemple, les cellules complexes et hypercomplexes exigent une stimulation en mouvement et, de fait, fournissent une représentation qui va au-delà des cellules ganglionnaires ou les cellules simples par exemple.

Cette progression en termes de complexité et d’abstraction se poursuit au niveau des aires extra-striées, où on peut retrouver des champs récepteurs sélectifs au mouvement global ou encore des formes complexes.

57
Q

Que signifie la sélectivité des champs récepteurs des neurones du système visuel ?

A

La sélectivité des champs récepteurs signifie que les neurones répondent préférentiellement à certaines caractéristiques spécifiques du stimulus visuel, comme l’orientation, le mouvement ou la fréquence spatiale. Ces neurones sont appelés détecteurs de traits (« feature detectors »).

58
Q

adaptation sélective

A

Exposition continue, pour une certaine période de temps, à un stimulus comportant une propriété spécifique. L’effet de l’adaptation sélective se manifeste par un effet consécutif sélectif, qui est lui-même causé par une fatigue cellulaire sélective (i.e. réduction de sensibilité).

59
Q

effet consécutif

A

Modification du fonctionnement perceptif suite à l’exposition prolongée à une stimulation.

Une méthode efficace pour évaluer l’effet consécutif est de comparer la sensibilité au contraste avant et après la période d’adaptation sélective.

60
Q

sensibilité au contraste

A

Niveau de contraste minimal requis pour détecter l’alternance entre les barres pâles et foncées constituant un réseau (“grating”; pattern présentant une alternance entre des barres pâles et foncées.

Les réseaux constituent un outil important pour l’étude de la vision parce qu’ils correspondent au type d’information qui est représenté par les neurones de l’aire V1.

61
Q

grating

A

Pattern présentant une alternance entre des barres pâles et foncées

62
Q

effet consécutif sélectif à l’orientation

A

Après l’adaptation sélective à un réseau vertical, on constate une réduction sélective de la sensibilité au contraste pour cette orientation. On appelle cet effet : effet consécutif sélectif à l’orientation.

La sélectivité à l’orientation de l’effet consécutif est très proche de celle des champs récepteurs des neurones de l’aire V1.

63
Q

L’effet consécutif d’orientation résulte de quoi ?

A

D’une fatigue sélective des neurones de l’aire V1 qui répondent au stimulus d’adaptation.

64
Q

v ou f : les neurones de l’aire V1 présentent également une sélectivité à la fréquence spatiale.

A

vrai

65
Q

quelle est l’échelle de mesure pour la fréquence spatiale ?

A

L’échelle de mesure pour la fréquence spatiale est le nombre de cycles du réseau (i.e. une barre foncée + une barre pâle) par degré d’angle visuel.

66
Q

la largeur du pouce tenu à bout de bras correspond à une entendue de combien de degrés d’angle visuel ?

A

environ 2 degrés d’angle visuel

67
Q

La sélectivité à la fréquence spatiale des neurones de l’aire V1 suggère quoi ?

A

suggère que cette aire visuelle applique une analyse de Fourier sur la stimulation visuelle

68
Q

pourquoi est-ce que meilleure convergence = meilleure sensibilité ?

A

La meilleure sensibilité associée à une convergence élevée vient du fait que, lorsque plusieurs bâtonnets convergent sur une même cellule ganglionnaire, cela augmente la probabilité de déclencher un signal vers le cerveau, même en présence de faibles niveaux de lumière.

69
Q

Quelle est la structure des champs récepteurs des cellules ganglionnaires ?

A

Les champs récepteurs des cellules ganglionnaires sont organisés en deux régions concentriques : un centre et une périphérie.

La structure peut être soit

  • centre excitateur/périphérie inhibitrice
  • centre inhibiteur/périphérie excitatrice
70
Q

Quelles connexions neuronales contribuent à la formation des champs récepteurs concentriques des cellules ganglionnaires ?

A

La convergence de plusieurs photorécepteurs sur une cellule ganglionnaire et l’inhibition latérale via des cellules comme les cellules horizontales et amacrines contribuent à la formation des champs récepteurs concentriques.

71
Q

Comment fonctionne un champ récepteur centre excitateur/périphérie inhibitrice ?

A

Dans un champ récepteur centre excitateur/périphérie inhibitrice, la stimulation lumineuse dans le centre du champ récepteur active la cellule ganglionnaire, tandis que la stimulation dans la périphérie inhibe son activité.

72
Q

Quelle est la fonction des champs récepteurs concentriques des cellules ganglionnaires ?

A

Les champs récepteurs concentriques des cellules ganglionnaires permettent de détecter le contraste plutôt que l’intensité lumineuse brute. Ils sont optimisés pour repérer les changements entre les zones lumineuses et sombres, ce qui est essentiel pour percevoir les contours et les contrastes dans une image.

73
Q

Pourquoi la représentation visuelle au niveau des cellules ganglionnaires ne repose-t-elle plus sur l’intensité lumineuse seule ?

A

La représentation visuelle au niveau des cellules ganglionnaires est influencée par les champs récepteurs concentriques et l’inhibition latérale. Cela permet de mettre en évidence le contraste entre les régions plutôt que l’intensité lumineuse, facilitant ainsi la détection des contours et des transitions dans l’image visuelle.

74
Q

L’information de l’hémirétine gauche de l’œil gauche va où après la décussation au niveau du chiasma optique ?

A

CGL droit (croise)

75
Q

L’information de l’hémirétine droite de l’œil gauche va où après la décussation au niveau du chiasma optique ?

A

CGL gauche (ne croise pas)

76
Q

L’information de l’hémirétine gauche de l’œil droit va où après la décussation au niveau du chiasma optique ?

A

CGL gauche (croise)

77
Q

L’information de l’hémirétine droite de l’œil droit va où après la décussation au niveau du chiasma optique ?

A

CGL droit (ne croise pas)

78
Q

réseau

A

Un réseau est un motif de barres alternées claires et foncées, utilisé pour étudier la sensibilité au contraste et la perception des détails visuels. Ces stimuli permettent d’analyser comment le système visuel, et plus spécifiquement les neurones de V1, traite les variations de contraste et de fréquence spatiale.

79
Q

Qu’est-ce que la fréquence spatiale dans un réseau (grating) ?

A

La fréquence spatiale est le nombre de cycles du réseau (une barre sombre + une barre claire) par degré d’angle visuel. Elle mesure la densité des motifs visuels : une haute fréquence spatiale a des bandes étroites et rapprochées (détails fins), tandis qu’une basse fréquence spatiale a des bandes larges et espacées (formes générales).

80
Q

Comment les neurones de l’aire V1 sont-ils sensibles à la fréquence spatiale ?

A

Les neurones de l’aire V1 sont sélectifs pour des fréquences spatiales spécifiques. Certains préfèrent les basses fréquences (grandes bandes), tandis que d’autres préfèrent les hautes fréquences (bandes étroites). Cette sélectivité permet de traiter différents niveaux de détails dans une image.

81
Q

Pourquoi la sélectivité des neurones de V1 à la fréquence spatiale est-elle importante ?

A

La sélectivité à la fréquence spatiale permet aux neurones de V1 de traiter les détails fins et les formes globales dans une image. Les basses fréquences spatiales sont utiles pour percevoir les structures générales, tandis que les hautes fréquences aident à détecter les contours et les détails précis.

82
Q

Comment le taux de réponse des neurones de V1 varie-t-il avec la largeur des bandes ?

A

Le taux de réponse des neurones de V1 varie en fonction de la largeur des bandes dans le réseau. Chaque neurone a un pic de réponse pour une largeur de bande spécifique, montrant sa préférence pour une certaine fréquence spatiale (largeur étroite pour haute fréquence, largeur large pour basse fréquence).

83
Q

Qu’est-ce que la fréquence spatiale dans le contexte de la vision ?

A

La fréquence spatiale est le nombre de cycles (barres claires et foncées) par degré d’angle visuel. Elle permet de mesurer la densité des détails visuels : une haute fréquence spatiale a des bandes étroites et rapprochées (détails fins), alors qu’une basse fréquence spatiale a des bandes larges et espacées (formes générales).

84
Q

Comment la largeur du pouce à bout de bras est-elle liée à l’angle visuel ?

A

La largeur du pouce tenu à bout de bras représente environ 2 degrés d’angle visuel. Cela signifie que le champ visuel couvert par le pouce à cette distance correspond à un angle de 2°.

85
Q

Que signifie l’analyse de Fourier dans le contexte de la vision ?

A

L’analyse de Fourier en vision consiste à décomposer un stimulus visuel en différentes fréquences spatiales. L’aire V1 analyse les images en séparant les basses fréquences (formes globales et floues) et les hautes fréquences (détails et contours).

86
Q

Comment les neurones de V1 sont-ils liés à l’analyse de Fourier ?

A

Les neurones de V1 sont sélectifs à différentes fréquences spatiales, ce qui leur permet de traiter les formes globales avec les basses fréquences et les détails fins avec les hautes fréquences. Cette décomposition est similaire à une analyse de Fourier, où l’image est traitée par ses composantes de fréquence.

87
Q

Pourquoi la sélectivité des neurones de V1 à la fréquence spatiale est-elle importante ?

A

La sélectivité des neurones de V1 à différentes fréquences spatiales permet de décomposer et analyser les images en formes globales et en détails, ce qui est essentiel pour la perception visuelle. Cela aide à traiter les formes générales et les détails précis d’une scène simultanément.

88
Q

Qu’est-ce qu’un détecteur de traits (« feature detector ») dans le système visuel ?

A

Un détecteur de traits est un neurone qui répond spécifiquement à une certaine caractéristique d’un stimulus visuel, comme une orientation précise, une direction de mouvement, ou une fréquence spatiale. Ces neurones sont sélectifs et réagissent plus fortement aux caractéristiques qu’ils sont conçus pour détecter.

89
Q

Pourquoi l’existence des détecteurs de traits ne prouve-t-elle pas automatiquement leur influence sur la perception ?

A

L’existence des détecteurs de traits (neurones sélectifs aux caractéristiques visuelles) ne prouve pas en soi qu’ils influencent notre expérience perceptive. Pour démontrer leur rôle, il faut montrer que leur activation ou leur adaptation a un effet direct sur la perception visuelle.

90
Q

Quelle méthode est utilisée pour démontrer l’influence des détecteurs de traits sur la perception ?

A

On utilise la méthode psychophysique d’adaptation sélective. En exposant une personne à un stimulus spécifique pendant un certain temps, les neurones sensibles à cette caractéristique s’adaptent et deviennent temporairement moins sensibles, ce qui affecte la perception de cette caractéristique après adaptation.

91
Q

Qu’est-ce que l’adaptation sélective et comment influence-t-elle la perception ?

A

L’adaptation sélective est un processus par lequel, après une exposition prolongée à un stimulus spécifique (comme des lignes orientées), les neurones qui répondent à cette caractéristique deviennent temporairement moins sensibles. Cela entraîne une altération de la perception de cette caractéristique après l’adaptation, prouvant que ces neurones influencent la perception.

92
Q

Comment l’adaptation sélective des champs récepteurs prouve-t-elle l’influence des détecteurs de traits sur la perception ?

A

L’adaptation sélective montre que, lorsqu’un neurone est temporairement « fatigué » par une exposition prolongée à un trait spécifique, la perception de ce trait est modifiée. Cela prouve que ces neurones, ou détecteurs de traits, jouent un rôle dans notre expérience perceptive en influençant la manière dont nous percevons les caractéristiques visuelles.

93
Q

adaptation sélective vs. effet consécutif sélectif vs. fatigue cellulaire sélective

A

adaptation sélective : L’adaptation sélective est un processus par lequel les neurones deviennent temporairement moins sensibles après une exposition prolongée à un stimulus avec une caractéristique spécifique (par exemple, une orientation particulière).

effet consécutif sélectif : L’effet consécutif sélectif se réfère à la modification de la perception après une adaptation sélective. En d’autres termes, c’est l’effet perceptif ressenti à la suite de l’adaptation des neurones.

fatigue cellulaire sélective (i.e. réduction de sensibilité) : La fatigue cellulaire sélective désigne la réduction de l’activité des neurones en raison d’une stimulation répétée ou prolongée. Elle est similaire à l’adaptation sélective mais insiste davantage sur le phénomène physique ou mécanique au niveau neuronal (comme un épuisement temporaire).