Cours 8 : Modèle psychologique - Psychose Flashcards

1
Q

Selon Freud, le conflit résiderait où chez les psychotique ?

A

conflit entre les exigences pulsionnelles (émotions, désir, colère, etc.) et la réalité (ça VS réalité)

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2
Q

Quel est le mécanisme de défense le plus courant chez les psychotiques, selon la théorie psychanalytique ?

A

La projection

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3
Q

V/F. Selon les théories psychanalytiques, les psychotiques refoulent les éléments traumatiques de leur vie.

A

FAUX. Les psychotiques ne refouleraient tout simplement pas.

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4
Q

Quel est la principale différence entre les névroses et les psychoses selon les théories psychanalytiques ?

A

Les névroses pratiquent le refoulement alors que les psychotiques échouent à refouler

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5
Q

Pourquoi est-ce que la projection est un mécanisme de défenses primaire ?

A

Pcq ce mécanisme est développé lorsque la personne est bébé

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6
Q

Comment explique t-on la projection dans la théorie psychanalytique ?
Que se passe-il au niveau des désirs et de la réalité ?

A

À la base, le bébé ne comprend pas la différence entre ce qui vient de l’intérieur et ce qui vient de l’extérieur (e.g. je ne sais pas si mon mal provient de la couche trop serrée ou d’une colique)
Projection : ce qui provient de l’intérieur est mal compris et perçu comme provenant de l’extérieur
La personne ne trouve pas le moyen de faire fonctionner ses désirs avec les notions conventionnelles de réalité
la personne est pas capable de comprendre ce qui vient d’elle VS ce qui vient de la réalité d’où la perte de contact avec la réalité.

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7
Q

Quel est le mécanisme de défense suivant ?

ce qui provient de l’intérieur est mal compris et perçu comme provenant de l’extérieur

A

Projection

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8
Q

Pourquoi est-ce que l’ethnocentrisme est un terme important dans tous les délires ? En d’autre terme, en quel sens emploi t-on l’ethnocentrisme en ce qui concerne les délires ?

A

la personne est ethnocentrique dans le sens que le monde autour de moi vivent pour moi + les gens autours sont méchants. E.g. le chauffeur d’autobus qui me sourit pas pcq il me veut du mal, C’est vrmt le fait de tous ramener à soi !

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9
Q

Que représente les hallucinations dans la théorie psychanalytique ?

A

Elles sont vécues comme étant extérieure à soi alors qu’elles sont des représentations d’une relation passée (souvent parentale)

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10
Q

Qu’est ce que le cas de Schreber ? Comment Freud l’interprète ? Quelles sont les liens qu’il fait (3 choses) ?

A

Schreber est un des patients de Freud – un gars très narcissique, réussissait bcp – est devenu du jour au lendemain sz avec des idées de persécution. Freud fait un lien entre son HOMOSEXUALITÉ, son NARCISSIME et sa SCHIZOPHRÉNIE. Il part une théorie à partir de ça. Il se met à parler d’une fixation orale (pcq c’est le stade le plus primitif). *Selon lui, l’homosexualité serait du narcissisme à son extrême pcq la personne est amoureuse d’elle-même. L’homosexualité serait donc comme une psychose. Comme si je projetais l’amour que j’ai pour moi sur les autres.

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11
Q

On parle d’une séparation imaginée entre le ______ et l’______ ________(ce que la personne ressent) – les hallucinations par exemple sont vécues comme extérieures à soi alors qu’elles sont des représentations d’une relation passée (souvent parentale).

A

SUJET

OBJET INTERNALISÉ

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12
Q

Les personnes psychotiques partagent souvent une peur que les autres personnes découvrent leurs pensées, certains psychanalystes parlent de “________ ____________”
Pourquoi est-ce que cette peur devient la réalité ?

A

nudité psychologique

pcq via les hallucinations et les délires, on fini par voir et comprendre les peurs des personnes psychotiques. Ils rendent leurs peurs disponibles …

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13
Q

Qu’est-ce qui serait perçue comme une forme d’impuissance acquise face à l’expérience punitive de la projection (th psychanalytique) ?

A

Catatonie

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14
Q

Pourquoi la catatonie est une forme d’impuissance acquise face à l’expérience PUNITIVE de la projection ?

A

la personne projette toutes ses émotions négatives et la projections (i.e. le fait d’avoir des idées de persécution et hallucination…) et ses peurs deviennent visibles à tous – ça peut causer tlmt de détresse que la personne figerait en réagissant à ça… donc le fait d’avoir ça cause bcp de détresse et est extrêmement intense. Donc ce serait genre une résignation acquise… face à l’expérience de la projection. Pcq c’est trop overwhelming.

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15
Q

Les symptômes ________ et la ___________ sont perçus comme une impuissance face à l’incapacité de comprendre ce que la personne vit elle-même.

A

Négatifs
Désorganisation
–>Pcq la personne comprend pas ce qu’elle vit –>détresse trop grande - le système va shut down

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16
Q

Les hallucinations et les délires se nourrissent eux-mêmes (la relation avec les délires et les hallucinations aide à construire les délires et hallucinations). Donnez un exemple.

A

Si par exemple, qqn de psychotique vient de regarder un documentaire true crime, il se met à penser que quelqu’un veut venir le tuer. Il entend un bruit (objectivement, e.g. qqn qui marche dans le corridor de l’immeuble) –>il va interpréter ce bruit comme “AH JE SAVAIS, QQN S’EN VIENT ME TUER” et y croire vraiment.

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17
Q

Qu’en ai t-il du Moi dans la théorie psychanalytique chez les psychotique ?

A

Il serait séparé de la réalité

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18
Q

Pourquoi est-ce que le Moi est séparé de la réalité chez les psychotique selon la théorie psychanalytique ?

A

Pcq la réalité serait trop intolérable et impossible à refouler. La réalité est tellement overwhelming que la personne a PAS la capacité de refouler ces choses là, donc elle les projette.

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19
Q

Selon ______, il y aurait « forclusion du nom-du-père », issue d’une faille entre le signifié (le mot) et le signifiant (inconscient – symbolisation du mot)

A

Lacan

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20
Q

Lacan est un psychanalyste __________

A

Linguiste

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21
Q

Selon Lacan, il y aurait « forclusion du nom-du-père », issue d’une faille entre le signifié (le mot) et le signifiant (inconscient – symbolisation du mot)
Que veut-on dire par “ forclusion du nom-du-père”

A

il y aurait absence de symbolisation du père, suggérant une absence d’internalisation du représentant paternel, laissant ainsi libre accès de l’enfant à la fusion avec la mère ->ça serait tlmt déstabilisant que ça créerait un trouble psychotique

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22
Q

Selon Lacan, l’inconscient des gens ayant une schizophrénie serait le _________

A

langage

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23
Q

Selon Klein, le nourrisson passerait par une phase ___________, avant l’acceptation de la mère comme objet total (phase ____________. Les psychotiques régresseraient à cette phase d’où les ________________________.

A

schizo-paranoide
d’ambivalence
idées de grandeur

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24
Q

Quel est l’état du bébé à la phase schizo-affective (Klein) ?

A

En général, on répond au bb dès qu’il en a besoin (mère serait complètement gentille) Si j’ai une bonne mère -> complètement gentille. Si non -> complètement méchante – ici, le kid perçoit pas la mère comme un objet total encore

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25
Q

La théorie de l’intersubjectivité est un mélange, une rencontre entre les théories ______________ et _______________, mais elle est considérée comme ________________

A

humaniste
psychanalytique
humaniste

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26
Q

La théorie de l’intersubjectivité veut que les personnes ________________ leur réalité en interaction avec les autres. (chacun à sa propre réalité subjective)

A

co-construisent

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27
Q

Qu’est ce que la co-construction (th de l’intersubjectivité)

A

le fait que ma réalité est ma réalité pcq je la construit avec les autres, i.e. les personnes de mon entourage.
ma propre réalité n’est pas la même réalité que qqn d’autre.

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28
Q

Que se passe t-il chez les psychotiques dans la théorie de l’intersubjectivité ?

A

on peut l’expliquer en 4 étapes:
des expériences perceptuelles anormales font en sorte que la personne ne comprend plus les regards, les visages et émotions (1) des autres et perd confiance en son environnement social (2) et la co-construction du sens se détruit (3) et laisse place à la construction d’une cohérence interne délirante (4).

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29
Q

Selon _____, les personnes souffrant de psychose sur-mentalisent, dans le sens que l’autre prend un rôle très important, s’intéressant trop à lui, mais d’une manière menaçante.
(théorie de l’intersubjectivité)

A

Fuchs

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30
Q

Selon Fuchs, les personnes souffrant de psychose sur-mentalisent. Expliquez.

A

Les psychotiques accorderaient trop d’importance à comment les autres le perçoit (e.g. pq il m’a poser cette question, etc…) - mais d’une façon menaçante !!
L’autre joue un rôle important mais il est une menace.

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31
Q

Expliquez comment une personne psychotique devient psychotique selon la théorie comportementale ?

A

1- Un enfant vit des choses difficile
2- Il ne fait plus confiance aux gens
3- Il s’isole
4- Il devient socialement bizarre
5- À force d’être vu comme ça, la personne va commencer à adopter des comportements bizarres.
L’enfant fini par adopter le comportement de ce que les autres lui imposent (prophétie autoréalisatrice)

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32
Q

V/F. Paul et Lentz ont par ailleurs démontré qu’on peut modifier les comportements bizarres avec le renforcement positif.
(théorie comportementale)

A

Vrai

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33
Q

Nommez les cinq composantes de la boucle du modèle d’acquisition des croyances (Bentall, théorie cognitives) (sans expliquer)

A

–> Donnée –> perception et attention –>inférence –>croyance –> recherche d’information –>donnée…

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34
Q

Dans les théories cognitives et suivant le modèle simple d’acquisition des croyances, sur quoi la personne se base pour croire à ses idées délirantes ?

A

Données

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35
Q

V/F. Certaines recherches soutiennent que les idées paranoïdes seraient liées à des évènements réels de victimisation et d’impuissance

A

vrai

36
Q
Sandrine vient dans mon bureau et me raconte un peu sa vie. Elle me dit que toute jeune, elle n'a jamais sentie l'amour de sa mère et que son père était toujours absent. Elle me dit aussi qu'elle a passé son enfance à déménager et qu'elle n'a jamais eu la chance de se faire des nouveaux amis. 
Ce qu'elle me dit concerne quoi ? 
a) Données
b) Perception et attention
c) Inférence
d) Croyance 
e) Recherche d'information
A

a) donnée

37
Q

Cette catégorie regroupe le fait d’avoir des déficits physiques, des problèmes neurocognitifs, etc.

a) Donnée
b) Inférence
c) Recherche d’information
d) Perception et attention
e) Croyance

A

d) Perception et attention

38
Q

V/F. Selon les théories comportementales, certains délires seraient liés à des déficits neurocognitifs (e.g. un problème de reconnaissance de visages)

A

FAUX - théorie cognitives oui, mais pas comportementale

39
Q

Cette catégorie concerne ma façon de tirer des conclusions à partir des données. (théorie cognitive)

a) Perception et attention
b) Croyance
c) Déduction
d) Inférence
e) Recherche d’informations

A

inférence

40
Q

Expliquez l’étude de Hug, Garety et Hemsley sur la tâche des bocaux et des billes ainsi que les résultats correspondant (nommez le biais trouvé associé à cette étude) (inférence, attribution).

A

On explique à des personnes psychotique que dans les deux bocaux en avant de lui, un contient (1) 85 % billes noirs, 15 % billes blanches et le deuxième contient (2) l’inverse. On lui demande de piger dans le premier bocal : il pige une noir. On lui demande: tu pense que la prochaine bille que tu va piger va être de quelle couleur ? Il dit blanche TROP vite.
So il fait des erreurs et il répond trop vite pcq il ne tient pas compte des pourcentages (%).
- Il fait des erreurs de raisonnement, plus précisément, LE BIAIS CORRESPOND AU FAIT DE SAUTER AUX CONCLUSIONS HÂTIVES.

41
Q

Les délires paranoïdes sont dus à un style attributionnel erroné d’explication des évènements.
Résultats de
Kaney & Bentall (1989), utilisant le ASQ (un questionnaire), trouvent que les personnes paranoïdes ont des attributions _______, _______ et ________ pour les évènements négatifs (self-serving bias -________).

A

stable
externe
global
EXTREME

42
Q

Quels types de style d’attribution tendent à avoir les populations suivantes ? (Juste interne, externe, positif et négatif)

  • -> Psychotiques (paranoides)
  • -> Dépressifs
  • -> Population normale
A

1- Événement positif –> interne extrême et Événement négatif –> externe extrême
2- Événement positif –> externe et Événement négatif –>interne
3- Événement positif –>interne et Événement négatif –> externe

43
Q

Définissez …

a) Attribution interne négative
b) Attribution externe personnelle, négative
c) Attribution externe situationnelle, négative

A

a) Tout est de ma faute
b) Tout est de la faute de l’autre/ des autres
c) Tout est de la faute de la situation (ou de la malchance)

44
Q

Simon passe à la boulangerie comme à tous les dimanches matin. Cependant, cette journée-là, il voit que la boulangerie est exceptionnellement fermée pour des raisons de sécurité.
Simon se dit “Je le savais… le gérant me détestait, c’est pour ça qu’il ferme aujourd’hui, il ne voulait pas me voir la face”

De quel type de biais d’attribution s’agit-il ?

A

Attribution externe personnelle - Simon est probablement délirant

45
Q

V/F. Avoir un biais d’attribution externe personnelle est vraiment moins anxiogène que d’avoir un biais d’attribution externe situationnelle.

A

FAUX, le contraire

46
Q

En ce qui concerne les styles d’attributions, qu’est-ce qui différencie les psychotiques paranoïdes des dépressifs et des non cliniques en se qui concerne les événements négatifs selon Kinderman & Bentall (1997) ?

A

Les psychotiques paranoïdes ont tendance à attribuer + aux événements négatifs un biais d’attribution externe et PERSONNELLE (et pas situationnelle)

47
Q

Quand on dit qu’une personne normale attribue ses événements positifs de façon interne et négatifs de façon externe, on parle du biais d’_____________

A

auto-protection

48
Q

Expliquez le modèle de délire paranoide de Bentall (indice : il y a ajouté un peu d’humanisme).

A

Il dit que les personnes psychotiques auraient une discordance entre leur soi actuel (qui ils sont) et leur soi idéal (qui ils aimeraient être) qui vient causer de la détresse.
Le biais d’attribution externe personnelle viendrait diminuer cette discordance et ainsi, apaiser le sujet.
Cependant, cela amène plus de discordance entre le soi (la personne psychotique) et autrui (les autres).
En d’autres termes, cela l’éloigne des autres.

49
Q

a) Expliquez le modèle de délire paranoïde selon Freeman (2007).
b) Quelles sont, selon lui, les deux composantes qui font en sorte que la personne psychotique pense qu’elle fait face à une menace ?

A

Au départ, il y a un PRÉCIPITANT (1) - situation X qui cause un peu de stress. (e.g. je n’ai pas bcp dormi pcq je stress pour un examen). Ensuite, il y a une/des EXPÉRIENCE(s) INHABITUELLE(s) (2) qui causent du stress (e.g. j’entend des voix, je vois quelque chose…) - si j’ai des CROYANCES P/R SOI, AUTRUI ET AU MONDE QUI PROVIENNENT DE L’ENFANCE (3.1) en plus d’avoir des BIAIS COGNITIFS LIÉS À LA PSYCHOSE (3.2), je vais accorder énormément d’importance à cette expérience inhabituelle.
Je vais donc essayer de CHERCHER UN SENS (4) à celle-ci et je vais opter pour une explication (CHOIX D’UNE EXPLICATION) (5)
Souvent, le choix pour les psychotique = CROYANCE À UNE MENACE. (6)

B) croyance p/r à soi, autrui au monde &&& biais cognitifs

–>Pcq si la personne à PAS ce qui est écrit en B, elle se serait pt simplement dit: “J’entend des choses pcq je stress et je suis fatiguée, demain ça ira mieux”.

50
Q

L’intervention chez les psychotique, dans ce modèle, est beaucoup lié au fait d’augmenter l’estime de soi, à l’acceptation de soi dans le but de réconcilier le soi actuel au soi idéal.

A

Modèle humaniste, Rogers

51
Q

MODÈLE HUMANISTE (COMPLÉTEZ le texte troué)
Selon Rogers, le trouble de santé mentale serait lié à des difficultés d’__________ personnelle, en lien avec de pauvres conditions de _________ personnelles (i.e. d’estime de soi).
Les personnes psychotiques sont ____________ et donc perçues par la société comme ayant moins de valeur.
Les personnes souffrant de schizophrénie internalisent cette _____________ (ils font donc de l’________________) et cela engendre une dénigrement du soi…
Le but de l’intervention devient d’augmenter l’__________ de soi afin de pouvoir ensuite réconcilier un soi actuel au soi idéal… beaucoup lié à l’acceptation de soi.

A
Actualisation
valeurs
Stigmatisée
stigmatisation
auto-stigmatisation
estime
52
Q

MODÈLE MÉTACOGNITIF
Lysaker propose que la personne avec une psychose voit 4 sphères de sa réalité métacognitive affectée. Nommez des 4 sphères sans expliquer.

A

1- l’autoréflexivité
2- le regard sur l’autre
3- Décentralisation
4- maîtrise

53
Q

Le modèle _____________ se veut « athéorique » dans le sens où un thérapeute d’approche psychodynamique, intersubjective, humaniste ou cognitive-comportementale peut s’y référer.

A

méta-cognitif

54
Q

Ghuda pense que son voisin fait exprès de sortir en même temps qu’elle pour savoir où est-ce qu’elle passe ses journées. Elle pense aussi que le chauffeur d’autobus fait parfois exprès de la regarder et de lui dire bonjour lorsqu’elle monte dans le bus pour analyser les traits de son visage.
Quelle sphère de la réalité comme l’entend Lysaker (modèle méta-cognitif) est affecté chez Ghuda ?

A

la décentralisation, i.e. le fait de ne pas se voir comme étant le centre de l’univers, mais plutôt avoir une certaine distance de son vécu par rapport au vécu des autres.

55
Q

De quelle 4 sphères du modèle méta-cognitif s’agit-ils (Lysaker) ?

a) la théorie de l’esprit – la capacité à extrapoler des états d’âmes (émotifs et cognitifs) chez les autres à partir de leurs comportements et paroles.
b) la capacité à nommer et comprendre ses états d’âmes (cognitifs et affectifs).
c) la capacité à utiliser ses ressources personnelles pour reconnaître et surmonter des obstacles

A

a) le regard sur l’autre
b) auto-reflexivité
c) la maîtrise

56
Q

La psychothérapeute de Sandrine l’aide énormément à utiliser ses ressources personnelles pour reconnaître et surmonter les divers obstacles de sa vie.

Laquelle des 4 sphères comme l’entend Lysaker est ciblée dans cette vignette ? (modèle méta-cognitif)

A

la maîtrise

57
Q

V/F. Les hallucinations sont associés à des pathologies cérébrales et/ou physiques.

A

FAUX. Ne sont PAS

58
Q

Les hallucinations sont influencés par 3 choses, lesquelles ?

A

1- Les aspects culturels
2- Le bruit environnant
3- Le stress

59
Q

Lorsque quelqu’un a des hallucinations, les muscles de sa gorge seraient contractés de la même façon que lorsque quelqu’un parle.
On appelle cela des _______________________.

A

Sous-vocalisations

60
Q

V/F. Les hallucinations auditives peuvent être bloquées par des tâches verbales.

A

Vrai

61
Q

Les hallucinations auditives sont surtout liées aux traumatismes ___________

A

sexuels

62
Q

V/F. Il semble y avoir un lien entre les hallucinations auditives et des traumatismes dans l’enfance.

A

Vrai

63
Q

Plusieurs stresseurs tels que le deuil (Reese, 1971), des opérations militaires soutenues (Belanky, 1979) et des attaques terroristes (Siegel, 1984) ont été associés aux _________.

A

hallucinationa

64
Q

V/F. Selon Grimby, les hallucinations auditives et/ou visuelles trouvées chez les vieillards endeuillés se retrouvent dans les relations qui étaient jadis toxiques et sont, de ce fait, anxiogène pour le sujet.

A

FAUX - mariage heureux et sont réconfortant

65
Q

V/F. Grimby (1993, 1998) a trouvé que 71% des vieillards récemment endeuillés ont des hallucinations (auditives ou visuelles) du décédé. Surtout commun dans les mariages heureux et perçu de manière positive – réconfortant.

A

Vrai

66
Q

Quel type de lien existe-t-il entre les hallucinations auditives et les périodes de bruits blancs ?

A

En période de white noise ou de période sans rythme, on perçoit une accentuation des hallucinations auditives.

67
Q

Selon un des modèles acceptés pour les hallucinations auditives, on dirait que les voix se produiraient quand le _________ ________ est mal interprété comme provenant de l’extérieur de soi.

A

discours interne

68
Q

Est le dialogue, la plupart du temps interne, que nous avons avec nous-même;

A

discours interne

69
Q

V/F. Le discours interne est accompagné de sous-vocalisations.

A

VRAI

70
Q

V/F. Le discours interne est contenu de choses apprises dans l’enfance

A

Vrai

71
Q

Quel est l’hypothèse des hallucinations auditives (impliquant le discours interne) ?

A

En fait, nous avons tous un discours interne. Les personnes psychotiques ne reconnaitraient pas ce discours comme faisant partie d’eux ; ils le percevraient comme provenant à l’extérieur d’eux.

72
Q

Quelques preuves appuyant l’hypothèse du discours interne & hallucinations auditives :
L’hémisphère ________ s’active pendant les hallucinations ainsi que pendant le discours interne.
Les activités qui ________ le discours interne ________ aussi les hallucinations auditives

A

gauche

bloquent ; bloquent

73
Q

Expliquez le modèle expliquant les hallucinations auditives de Bentall pour arriver à classifier si un son est imaginaire ou réel.

A

1) Il va y avoir un stimulus* (qqch que j’entend) - INTERNE OU EXTERNE.
Pour juger si c’est interne ou externe…

2) critère de discrimination* - le seuil qui existe en moi qui permet de discriminer ce qui vient de moi VERSUS ce qui vient de l’extérieur
- > ceci sera influencer par 3 choses…
a) MES CROYANCES ET MES ATTENTES
b) MON STRESS ÉMOTIONNEL
c) LE BRUIT ENVIRONNANT

3) À la lumière de ces critères, je vais ensuite venir dire si, je vais venir classifier* si le bruit était RÉEL ou IMAGINAIRE

74
Q

Selon le modèle expliquant les hallucinations auditives de Bentall, le critère de discrimination d’un stimulus (i.e. savoir s’il est interne ou externe) sera influencé par 3 choses. Quelles sont ces 3 choses ?

A

1- mes croyances et attentes
2- le bruit de l’environnement
3- mon stress émotionnel

75
Q

V/F. Les personnes psychotiques seraient plus sensibles à la suggestion.

A

Vrai

76
Q

La relation entre la présence réelle ou non d’un stimulus et sa reconnaissance peut être comprise par un tableau de contingence :
Si Stimulus externe présent + Stimulus non rapporté === ????
Stimulus externe absent + Stimulus rapporté === ???
Stimulus externe absent + stimulus non rapporté === ???
Stimulus externe présent + stimulus rapporté === ????

A

Il n’y a rien là
Hallucination*
C’est imaginaire
Réel

77
Q

Dans l’analyse de reconnaissance de la source, expliquez…

a) Sensibilité perceptuelle
b) Biais de réponse positif
c) Les personnes psychotiques se retrouvent généralement où en ce qui concerne les deux points précédent ?

A

a) Bcp de hit correct / bcp de rejet corrects
b) Bcp de hit correct / peu de rejet corrects / bcp de fausses alarmes (les gens disent comme oui à tout)
c) Biais de réponse positif

78
Q

Biais de réponse positif.
Bentall & Slade (1985) : les personnes ayant des hallucinations n’ont pas de problèmes à percevoir le stimulus, mais ont un biais – lié au __________

A

jugement

79
Q

V/F. Dans les hallucinations, les voix peuvent être influencées par la suggestion.

A

Vrai

80
Q

Des études cliniques ont démontré l’importance des croyances liées à l’omnipotence ou l’omniscience des voix et que ces croyances affectent comment la personne gère ses voix
Que veut dire omnipotence ? Que veut dire omniscience ?

A
omnipotence = penser que la voix à énormément de POUVOIR
omniscience = penser que la voix SAIT tout sur moi
81
Q

Nommez deux effets des hallucinations auditives dites positives.

A

1- elles sont relaxantes et apaisantes

2- elles permettent de tenir compagnie - i.e. la personne se sent moins seule.

82
Q

Nommez deux raisons pour lesquelles les individus psychotiques ne réaliseraient pas que leurs hallucinations sont en effet leurs propres pensées.

A

1- Ils n’écoutent pas le contenu de leurs voix.

2- Ils trouvent le contenu comme étant trop difficile à accepter comme venant de soi.

83
Q

Les individus ne réalisent pas que leurs voix sont leurs propres pensées
En partie, cela pourrait être lié au fait qu’ils n’écoutent pas le contenu de leurs voix ou trouvent le contenu comme étant trop difficile à accepter comme venant de soi.
Ils ne font pas le lien entre le contenu de leur voix et leurs expériences de vie.
Ils peuvent donc avoir des croyances non-aidantes face à leur voix (pouvoir, menace…)
Une thérapie de type __________-__________ peut aider avec ces difficultés…

A

cognitivo-comportementale

84
Q

Qu’est-ce qu’un BIAIS COGNITIF DÉFAITISTE pour les sx négatifs et qui en parle ?

A

Beck.

C’est le fait de dire “que ça sert à rien d’essayer pcq de toute façon, ce sera un échec”.

85
Q

Quel est le point de vue de :
a) Beck
b) Hemsley
En ce qui concerne les symptômes négatifs ?

A

Selon les cognitivistes, les symptômes négatifs sont issus d’une croyance que « cela ne sert à rien d’essayer, car ce sera un échec », donc la personne s’isole (Beck & Rector, 2005). On parle ici de biais cognitif défaitiste pour les symptômes négatifs.

D’autres postulent plutôt que les symptômes négatifs seraient une façon de prendre une pause suite à une surcharge sensorielle (liée aux symptômes positifs) – se coupant ainsi intentionnellement du monde émotif épeurant et chaotique (Hemsley, 1996).

86
Q

V/F. Les symptômes négatifs sont aussi vus de manière similaire à la dépression et semblent répondre à l’activation comportementale.

A

Vrai

87
Q

Des personnes postulent que les symptômes négatifs seraient une façon de prendre une pause suite à une surcharge sensorielle (liée aux symptômes positifs) – se coupant ainsi intentionnellement du monde émotif épeurant et chaotique - Qui a dit ça ?

Selon les cognitivistes, les symptômes négatifs sont issus d’une croyance que « cela ne sert à rien d’essayer, car ce sera un échec », donc la personne s’isole. On parle ici de biais cognitif défaitiste pour les symptômes négatifs. - Qui a dit ça ?

A

Hemsley

Beck