Cours 8: Influence sociale Flashcards
6Quels sont les sources d’influence sociale
- Conformisme
- Acquiescement
- Formes de pouvoir social
- Obéissance
Quelle est la définition du conformisme?
Conformisme
Tendance à changer nos perceptions, opinions ou comportements pour être cohérent avec les normes sociales perçues.
Quelle est la définition de l’acquiescement?
Acquiescement
Changement à notre comportement causé par une demande directe qui nous est faite.
Quelle est la définition de l’obéissance?
Obéissance
Comportement adopté en réponse à un ordre émis par une figure d’autorité. (parents-enfants)
Quel est le continuum de l’influence sociale?
L’influence sociale se place sur continuum d’une influence plus subtile à plus direct. Conformisme -» Acquiescement -» Obéissance
Qu’est-ce qu’impliquent le conformisme?
Pression indirecte ou implicite
Changement dans le comportement, les attitudes ou les perceptions résultant de la pression perçue (c-à-d., réelle ou imaginée) d’une personne ou d’un groupe.
Adhérence comportementale ou attitudinale à des normes sociales (ou d’un groupe).
Qu’est-ce que l’anticonformisme?
Anticonformisme : Attitude des personnes qui luttent contre la pression sociale par esprit de contradiction.
Qu’est-ce qu’une norme sociale?
Règle de conduite implicite ou explicite partagée par un groupe. (avoir des enfants, chansons populaires su Itunes, etc.)
Qu’est-ce que l’étude de Salganik, Dodds & Watts (2006) sur les préférences musicales?
n = 14 341
VI : informé ou non des choix des autres
VD : pièce téléchargée
Demande à des individus de choisir de la musique à télécharger en précisant ou non le degré de popularité des chansons.
Quels sont les résultats de l’étude de Salganik, Dodds & Watts (2006) sur les préférences musicales?
Le groupe étant informé de la popularité des chansons avaient plus tendance à choisir les chansons populaires (appréciés par d’autres) que le groupe qui n’avait pas accès à ces informations.
Qu’est-ce que l’étude de Maecker, Grabenströer, Clement & Heitmann (2013)?
Cette étude a seulement répliqué les conclusions de l’étude de Alganik, Dodds, et Watts (2006) mais en utilisant la musique, les films et des choix de foulards au lieu de préférences musicales.
Quels sont les raisons de se conformer à la norme sociale?
- Influence de l’information [influences pluralistes]
- Influence normative (faire partie du groupe) [Effet du passant]
- Besoin de validation sociale (être apprécié des autres)
Estime de soi
Quelle est la différence entre l’influence de l’information et l’influence normative?
Concernant l’influence de l’information, dans une situation, si plusieurs personnes semblent s’entendre sur un sujet, un individu peut en venir à penser qu’elles ont surement raison (pourquoi autant de personnes se tromperaient-elles?) et cela est d’autant plus vrai lorsque la réalité n’est pas évidente. Cela dépendrait également de deux facteurs, soit la perception qu’a l’individu de la qualité de l’information détenue par le groupe et la confiance qu’il a en ses propres jugements. Ainsi, plus l’information est évaluée comme étant de haute qualité et moins l’individu a confiance en ses propres jugements, plus il risque de se plier à cette information entendue de la part des autres.
En ce qui concerne l’influence normative, celle-ci nous amène à se conformer par peur des conséquences négatives, ou pour être davantage aimé ou accepté : qu’est-ce que les autres penseront de moi si je ne dis pas ou ne fais pas comme eux ? La recherche montre en effet que les individus qui s’éloignent des normes d’un groupe sont souvent rejetés, hais, ou ridiculisés. Ainsi, nous voulons dire ou faire comme les autres même si au fond de nous, nous savons que nous avons raison (nous pensons différemment des autres). La différence avec l’influence de l’information, c’est que, dans l’influence de la norme, l’information n’est pas ambiguë, on sait la bonne réponse, donc l’influence de l’information n’expliquera pas notre comportement, mais plutôt l’influence normative.
Qu’est-ce que l’étude de Sherif (1936) de l’effet autocinétique (phénomène de perception) par rapport à l’influence de l’information?
Concernant l’étude de Shérif (1936), un point de lumière fixe était présenté dans l’obscurité. Celui-ci donnait l’impression de se déplacer alors qu’il ne se déplacait pas, ce qui constitue une impression subjective. Tout d’abord, les participants étaient laissés seuls et donnaient leur estimation quant au mouvement du point. Les estimations présentaient alors de fortes différences individuelles. Ensuite, de petits groupes de trois participants étaient formés. Pendant trois sessions consécutives, chaque individu donnait son estimation à tour de rôle. Après trois jours (une session par jour), chaque groupe en est venu à établir ses propres normes quant aux estimations, et celles-ci convergèrent vers une estimation semblable, même si au départ, les estimations étaient très différentes entre les individus. Finalement, lorsqu’on refaisait l’expérience en placant les participants seuls dans la pièce, ils conservaient l’estimation établie en groupe, donc ils avaient intériorisé la norme concernant l’estimation du mouvement du point. Il n’y avait pas de bonne réponse, c’était très subjectif comme expérience, donc puisqu’ils connaissaient plus ou moins LA bonne réponse, ils se fiaient à l’information entendue de la part des autres.
Qu’est-ce que l’étude de Asch (1951) d’un stimuli clair par rapport à l’influence normative?
Dans l’étude de Ash, on montrait aux participants deux cartons avec des lignes de différentes longueurs. On leur demandait ensuite laquelle des trois lignes est identique à la ligne contrôle. Dans ce contexte, on connaît très bien la bonne réponse, il n’y a pas d’illusion d’optique et on sait que la C est identifique à la ligne contrôle. Ensuite, on place les participants dans une situation où on refait la même expérience, mais avec d’autres individus qui sont des complices qui disent de fausses réponses. Ce qu’on observait, c’est que les individus allaient au moins dire une fois la mauvaise réponse (qui concorde avec celle des complices) lorsqu’ils sont en présence des complices contrairement à aucune mauvaise réponse lorsqu’ils sont seuls, sans complices. Ainsi, on voit bien par cette expérience la tendance à se conformer à la norme même si on connait la bonne réponse.
Quels sont les résultats de l’étude de Asch (1951) d’un stimuli clair par rapport à l’influence normative?
75% se sont conformés au moins 1 fois
En moyenne, 1/3 de mauvaises réponses
Groupe contrôle : 1 seule mauvaise réponse donnée par 1 personne sur 35
Vrai ou faux? Les résultats de l’étude de Asch (1951) d’un stimuli clair par rapport à l’influence normative a obtenus des résultats différents lors d’études en terrain naturel.
Faux.
Résultats SIMILAIRES lors d’études en terrain naturel (voir ex. débat des chefs; Vallerand 2006)
Quelle influence a la taille de la majorité unanime sur le taux de conformisme?
À partir d’un groupe de 3 ou 4 personnes, le taux de conformisme est d’environ le tiers.
Quels sont les degrés de conformisme?
Conformisme public
Conformisme privé
Qu’est-ce que le conformisme public?
Se conformer en apparence aux normes, mais demeurer convaincu que notre opinion est la bonne. (applaudir à la fin d’une pièce de théâtre qu’on n’a pas aimée)
Qu’est-ce que le conformisme privé?
Change son comportement, ses opinions, ses attitudes…après avoir été en contact avec la norme
Quel est le processus ou la motivation du conformisme public?
Motivation superficielle de complaisance ou de
« suivisme ».
Quel est le processus ou la motivation du conformisme privé?
Motivation profonde d’identification et d’intériorisation.