Cours 8 : Famille, amis, amours Flashcards

1
Q

Famille

A

Principal agent de socialisation, toujours important entre 12-18 ans

  • Premières relations humaines
  • Premiers agents de socialisation
  • Compréhension du monde social
  • Rapports familiaux = prototype des rapports ultérieurs
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2
Q

Styles parentaux

A

La façon dont les parents exercent leur rôle a des répercussions importantes sur la vie de leurs enfants
Style parental: attitudes qui créent un climat émotif à travers lequel s’expriment les comportements parentaux
Théorie de Baumrind
- Deux dimensions: sensibilité et contrôle

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3
Q

Styles d’autorité parentale

A

Sensibilité
- Qualité des liens parents-enfants
- Chaleur, affection, acceptation, soutien émotionnel et autonomie
- Un jeune va bien que ses parents l’aiment et l’acceptent, peu importe sa culture, son groupe ethnique, son âge et son sexe
Contrôle (autorité parentale)
- Degré d’affirmation du contrôle des parents
- Pas de consensus à propos du niveau optimal de contrôle
- L’excès ou l’absence de contrôle sont problématiques
- Différences importantes entre les cultures
- Difficile à mesurer
— Contrôle psychologique: tactiques comme la culpabilité, retrait d’amour et attaques personnelles -> difficultés
— Contrôle comportemental: tentatives pour modifier le comportement par des stratégies disciplinaires et les fonctions de supervision -> adaptation positive

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4
Q

Style autocratique

A

Style autoritaire
Obéissance = valeur important
Demande beaucoup au jeune mais n’est pas très attentif à ses besoins
Privilégie les punitions et les mesures disciplinaires
N’encourage pas la discussion
Inculque des valeurs comme le respect de l’autorité, le travail, l’ordre et les traditions (points positifs du style)
Désavantage: Ne favorise pas la responsabilisation du jeune (pas de communication)
Avantage: pas d’ambiguïté

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5
Q

Style désengagé

A

Style négligent
Peu engagé, le jeune est laissé à lui-même
Aucune forme de supervision
Profil parental souvent lié à la minorité de jeunes qui connaissent des problèmes sérieux à l’adolescence

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6
Q

Style permissif

A

Style indulgent
Beaucoup d’attention aux besoins de leur enfant
Mais n’affirment pas leur autorité parentale
N’est pas assez exigent
Ne pose pas de limites claires entre le permis et l’interdit
L’enfant n’a donc aucune raison de donner son plein potentiel

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7
Q

Style démocratique

A

Style «partisan de l’autorité»
Envoient des messages clairs sur ce qui est permis ou interdit
Encouragent les échanges verbaux et guident les enfants en utilisant la raison (mène à la responsabilisation et l’autonomie)

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8
Q

Style démocratique et adaptation

A

Établissent un équilibre entre le contrôle et l’autonomie
- Déléguer progressivement du pouvoir, permettant à l’ado de gagner de l’assurance
S’engagent dans des échanges qui permettent aux enfants d’exprimer leur point de vue
- Aide à la compréhension des relations sociales et au développement des habiletés (cognitives, jugement moral, empathie, etc.)
Chaleur et engagement
- Rendent l’enfant plus réceptif à l’influence parentale
Combinaison du soutien et de la régulation
- Facilite le développement de l’auto-contrôle
- Permet au jeune de fonctionner de manière responsable et compétente

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9
Q

Styles parentaux: problèmes

A

Pas UN parent qui correspond à un style pur (mélange de styles)
Peut adopter un style différent selon les circonstances ou l’enjeu
Celui de la mère et celui du père ne sont pas nécessairement les mêmes
Le jeune exerce une influence sur le style de ses parents
- Jeune responsable et autonome vs jeune agressif et moins mûr

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10
Q

Contextes et contrôle parental

A

Majorité des études : jeunes de classe moyenne d’origine caucasienne
Les attentes, les valeurs et les interactions sociales varient selon les cultures et les groupes ethniques
Le style optimal dans plusieurs cultures possède les caractéristiques qui se retrouvent dans le style démocratique: engagement très grand dans le rôle de parent, l’amour de l’enfant, la mise en place des structures et de règles
MAIS: une pratique parentale qui peut sembler intrusive ici peut posséder des caractéristiques désirables qui pourront être associés à des bénéfices chez l’ado
- EX: Asie -> contrôle élevé et engagement élevé
Beaucoup de soutien, mais très exigeant sur les plans de la performance scolaire, de la conformité et de l’obéissance

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11
Q

Statut socioéconomique

A

Les indicateurs économiques sont liés aux pratiques parentales

Niveau socioéconomique élevé:

  • Plus de contrôle psychologique (raisonnement et culpabilité)
  • Relations plus égalitaires

Niveau socioéconomique faible

  • Plus de punitions physiques
  • Valorisent plus l’obéissance
  • Plus irritables, moins cohérents dans leur discipline et plus restrictifs
  • Causes possibles : manque d’éducation, travaillent plus donc plus irritables/inquiets/moins disponibles, l’environnement que les parent ont eux-mêmes connus

SSE faible favorise l’apparition d’autres facteurs de risque qui sont associés à des difficultés dans l’exercice du rôle de parent

  • Manque de ressources
  • Stress
  • Détresse psychologique
  • Moins de sentiment de contrôle sur leur vie
  • Problèmes de santé mentale
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12
Q

Relations parents-enfants

A

Les désaccords sont monnaie courante à l’adolescence
Les tensions n’ont PAS pour effet de briser les liens entre parents et adolescent
Demeure une source de stress (lié à la notion de crise? pas des crises intenses, plus difficultés d’adaptation entre autonomie et responsabilité)
Sujets de discorde sont souvent mineurs et sont ceux qui sont liés au rejet de l’autorité parentale
- Partage des tâches et des responsabilités dans la maison
- Vêtements
- Heures de rentrée

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13
Q

Relation parent-enfant selon le sexe du parent

A

Les adolescents sont plus près de leur mère que de leur père
- Mère = parent principal
- Accompagnement scolaire
Accordent à la mère une meilleure capacité de coopérer et sont plus satisfaits de leur relation avec elle
Souvent plus d’interactions conflictuelles avec elle (beaucoup de rôles)
-> PLUS PROCHES, PLUS DE CONFLITS
Pères
- Prend de plus en plus de place, mais les mères continuent à assumer les responsabilités premières liées à l’éducation et aux soins
Problèmes : plusieurs types de famille, rôles de la mère et du père pas toujours vrai, dépend des affinités avec chacun des parents

Mère-fille: dyade la plus intime de la famille (parent principal et modèle sexuel de l’adolescente)
Mère-fils: plus grande intimité que la dyade père-fils parce que la mère a le rôle principal
Père-fils: assez intime, proximité émotionnelle, modèle sexuel de l’adolescent
Père-fille: relation la plus distante, parent le moins engagé, peu de conflit et peu d’intimité
Problème : modèle sexuel is bullshit, ces théories excluent l’homosexualité chez le parent et l’enfant, prend pas en compte les affinités (intérêts pas nécessairement les mêmes chez la mère et la fille)

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14
Q

Différents arrangements familiaux

A

49.9% des couples se séparent (2008)
25% des familles avec un ado de 10-17 ans sont dirigées par un seul parent
15% des familles avec un ado de 10-17 ans sont recomposées
- Matricentrique
- Patricentrique
- Complexe/mixte
Critiques: pas toujours statique (changements par la suite), circulation des enfants entre les maisons

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15
Q

Conséquences des transitions

A

Diversité d’expériences liées à la séparation conjugale et une diversité de trajectoires possibles
La majorité des jeunes ayant vécu une séparation ou une recomposition familiale vont bien (75%)
Autres: problèmes d’adaptation

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16
Q

Problèmes d’adaptation

A

Problèmes extériorisés
- Agression, désobéissance, comportements antisociaux
Problèmes intériorisés
- Dépression, anxiété, baisse de l’estime de soi
Difficultés scolaires (2-3 fois plus de chance de décrocher du système scolaire)
ATTENTION: plusieurs problèmes existaient avant la rupture
- La rupture n’est souvent pas soudaine
Études souvent aux É-U: scolarité moindre, gagnent moins d’argent, plus sujets à se séparer, moins d’affection pour leurs parents, sentiment de bien-être plus faible

17
Q

Caractéristiques des jeunes

A

L’adolescence est une phase de distanciation vis à vis des parents
- Le jeune peut les juger plus facilement et se distancer encore plus des parents
- Distance possiblement néfaste quand des amitiés négatives sont présentes
Mais, cognitivement, il est plus à même de comprendre la situation familiale et la complexité des enjeux
Différences selon le tempérament
- Facile mûr et autonome vs difficile et problèmes de comportement

18
Q

Relations avec la famille

A

Comportements des parents changent (stress, moins de temps, moins de ressources)
Relation entre les ex-conjoints

19
Q

Amis: dimensions positives

A

Élément essentiel de l’expérience sociale individuelle
Sentiment de valorisation, de se sentir apprécié
Apprendre à négocier des ententes avec les autres, à gagner le respect d’autrui (négociation avec la sensibilité des gens)
Permet une rétroaction importante sur soi-même
Permet de vivre et d’explorer des rôles et des dimensions comme la tolérance, le tact, la justice ou la résistance aux influences des autres
Source de validation et de soutien

20
Q

Amis: côtés sombres

A

Rivalités, conflits, compétition et trahison
Les interactions négatives comptent parmi les éléments les plus stressants vécus par les adolescents
Les conflits entre amis sont plus nombreux que les conflits entre non-amis
Les amis entretiennent leurs conflits moins longtemps
Les conflits entre amis se règlent souvent de façon plus douce et les accrochages font moins mal

21
Q

Évolution de l’amitié

A

L’amitié est différente entre 12 et 18 ans
Passage de l’amitié-activité, à l’amitié-solidarité à l’amitié-réciprocité
Ce passage témoigne d’une intériorisation croissante des fonctions sociales et d’un besoin plus intense de soutien interpersonnel face aux expériences vécues.
À la fin de l’adolescence, le besoin inconditionnel de l’ami de même sexe se dissipe à mesure que la confiance en soi et l’autonomie croissent.
Les relations interpersonnelles laissent une place plus grande au couple et l’ami du même sexe perd une part du rôle de soutien qui contribuerait à satisfaire le besoin de solidarité, désormais ressenti moins intensément.
ATTENTION: OBSERVATIONS D’ENSEMBLE (pas l’expérience prise individuellement)

22
Q

Amitié : différences selon le sexe

A

Filles
- Plus d’empathie, d’intimité, de soutien, d’affection, d’acceptation et de sécurité dans leurs relations amicales que les garçons
Garçons
- Forment des groupes plus denses que ceux des filles
- Les amis des uns deviennent aussi des amis
- Se retrouvent plus souvent en groupe, notamment durant des activités sportives organisées
- Vers la fin de l’adolescence, les garçons rattraperaient les filles sur le plan de leur désir et de leurs habiletés à bâtir des relations intimes avec leurs amis de même sexe.
MAIS: grande variabilité
Relations d’amitié se développeraient nécessairement vers des relations intimes

23
Q

Amitié : les filles

A

Les filles semblent avoir des relations plus stables et intimes dès le début…
Mais, deux particularités : corumination et stress

CORUMINATION

  • Fait de discuter in extenso d’un problème
  • Encouragements mutuels à discuter de manière répétée des problèmes, des spéculations qui ne finissent plus à propos des causes et des conséquences des problèmes et la centration sur les émotions négatives qui y sont associés
  • Contribue au sentiment de proximité entre les filles, mais aussi à l’apparition de symptômes dépressifs et anxieux

STRESS
Les filles sont plus orientées vers les relations sociales, elles sont aussi plus préoccupées par ces relations
Grande attention aux indices interpersonnels ce qui peut augmenter leur stress
- Suis je son amie? Elle est fâchée?
Auraient besoin de plus d’approbation des autres et sont davantage inquiétées par la perte d’une amitié

24
Q

CLIQUES

A

3 à 10 amis
Caractéristiques similaires – âge, performances scolaires, comportements (consommation d’alcool, de tabac, etc.)
Structure sociale la plus importante à l’adolescence
Composition dynamique (des membres peuvent s’ajouter ou quitter), mais ça ne signifie pas la dissolution du groupe
Basée sur une hiérarchie; pouvoir exercé par le leader du groupe
Leaders: peuvent dicter jusqu’à un certain point la façon de s’habiller, de se comporter, des personnes à fréquenter, etc.
Contribue au développement des compétences sociales
Source de réconfort: sont essentiels au besoin d’appartenance ressenti à l’adolescence
Problèmes : chiffrer une clique est étrange ; caractéristiques peuvent être différentes ; pas nécessairement de leader ; contredit le fait que l’amitié serait une source de stress

25
Q

BANDES

A

Étiquettes correspondant à des catégories sociales
Émergent au début et au milieu de l’adolescence, moins présents vers la fin
Étiquettes variables selon les régions, les pays, les cultures, etc.
EX: sportifs, nerds, non-populaires
Inclusion d’un ado dans un groupe basée sur sa réputation et les stéréotypes entretenus à son égard
Joue un rôle sur le plan du développement identitaire: ces groupes aident les jeunes à se définir en fonction de ce qui est attendu dans un groupe donné
Mais le fait d’avoir une étiquette peut contraindre l’exploration et étouffer l’expression de sa propre identité
Peuvent restreindre les contacts sociaux: frontières entre les groupes
Peuvent aussi faciliter les interactions sociales: cliques se forment souvent à l’intérieur des bandes
Critique : beaucoup de paraître ; pas aussi noir et blanc ;

26
Q

Amitiés: influence sur le développement

A

Les amis sont la ressource sociale extrafamiliale la plus influente sur le plan du développement et de l’adaptation
Les relations amicales favorisent l’acquisition d’habiletés sociales, cognitives et motrices ainsi que le bien-être général des jeunes
L’ado qui entretient des relations amicales de qualité dans lesquelles il se sent bien et soutenu aura une meilleure estime de lui même
S’il est rejeté ou s’il vit des relations conflictuelles avec ses pairs, il risque plus d’être dépressif, de moins bien réussir à l’école et d’avoir une faible estime de lui-même

27
Q

Amitiés : modes d’influence des pairs

A

RAPPEL:
- Amis sélectionnés selon deux principes : sélection et socialisation
Sélection: choisir et s’affilier à des pairs similaires à eux
Socialisation: devenir plus similaires aux pairs auxquels ils sont associés, sélection suite à des contacts sociaux

MODÉLISATION
Observation de ses amis et des membres de son groupe peut donner à l’ado des indications sur la façon dont il doit se comporter, s’habiller ou parler
Cause potentielle: désir d’être accepté et d’avoir des amis
Peut aider le jeune à adopter de nouveaux comportements Les pairs peuvent devenir des modèles pour les comportements prosociaux (entraide, protection d’un ami), mais aussi pour les comportements négatifs (consommation d’alcool)

RÉGULATION NORMATIVE
S’exerce au moyen des interactions au sein d’un groupe
Taquineries, potins, commentaires sur les uns et les autres
Ces interactions donnent des balises/normes sur ce qui est acceptable et souhaitable et ce qui ne l’est pas à l’intérieur d’un groupe donné

STRUCTURATION DES OCCASIONS
Le fait de se retrouver en groupe procure aux ados des occasions qui ne se présenteraient pas nécessairement s’ils étaient seuls
Osent prendre davantage de risques et expérimenter et sont plus motivés à le faire

28
Q

Importance des parents et des amis

A

L’opinion des parents est moins importante que celle des amis sur le plan des préférences musicales, des films, de la mode
Les amis ont moins d’influence pour ce qui touche aux projets scolaires, aux aspirations professionnelles, aux valeurs morales et à l’explication des réalités sociales
- Dépend de la qualité de la relation
- Famille chaleureuse: estime de soi plus élevée, donc moins vulnérables aux influences/pressions négatives
- Les parents qui exercent une supervision adéquate et qui structurent les activités avec les pairs tout en respectant le désir d’autonomie agissent aussi comme des modérateurs de l’influence des pairs
- Famille où règne la discorde: amis en marge de la vie familiale, plus à risque de subir des pressions négatives

29
Q

Amours: prévalence

A

43% des jeunes de 12-13 ans: ‘sortis’ avec un partenaire au cours des 12 derniers mois
61% chez les 16-17 ans
Jeunes de moins de 16 ans: durée de la relation = 4 mois environ -> explorer et apprendre à gérer l’intimité
60% des jeunes de 16-17 ans: durée de la relation = plus de 11 mois

30
Q

Pairs et amour

A

La relation amoureuse ne remplace pas l’amitié, elle s’y intègre.
Stade 1: formation de petits groupes unisexués (enfance)
Stade 2: interaction progressive entre les sexes (début de l’adolescence)
Stade 3: apparition des groupes bisexués (milieu de l’adolescence)
Stade 4: groupes bisexués bien formés (formation de dyades amoureuses dans le contexte du groupe)
Stade 5: les groupes plus larges commencent à se désintégrer, laissant la place à des couples
ATTENTION: variabilité à l’intérieur des stades, dépend du contexte culturel

31
Q

Amour et parents

A

Parents chaleureux, disponibles et cohérents aident le jeune à développer ses capacités d’établir des relations intimes avec les personnes à l’extérieur de la famille.
Des conflits entre les parents et la séparation conjugale peuvent être associés à des difficultés dans l’établissement des relations intimes plus tard dans la vie.

32
Q

Évolution des relations amoureuses

A

DÉBUT (11-13 ans)
Le simple fait d’avoir un(e) copain/copine importe plus que la nature de la relation
Intérêt davantage centré sur lui-même que sur la relation amoureuse (phase d’initiation)
Relations de courte durée et superficielles

ENSUITE (14-16 ans)
Les ados se tournent de plus en plus vers leur amoureux/euse pour satisfaire leurs besoins socio-émotionnels
Se détournent d’eux-mêmes pour diriger leur attention sur la relation
La relation n’est toutefois pas l’objet principal de l’intérêt – préoccupé par son image sociale et sa popularité
Phase de statut

17-20 ans
Phase de l’affection
La relation existe en elle-même
La relation devient le centre de l’intérêt du jeune, prêt à s’investir
De plus en plus gratifiante et importante

Après 20 ans
Phase mûre
Phase de l’engagement (pas tout le monde est prêt à s’engager à cet âge là)
Capacité de s’engager à long terme

33
Q

Relations amoureuses et développement

A

Loin d’être négligeable sur le plan du développement psychosocial
Procure un contexte social distinct des relations familiales, ce qui favorise le développement de l’autonomie émotionnelle et la confiance en soi
Aide le jeune à se distancer de ses parents et à ne plus compter uniquement sur eux pour du soutien
Identité: le jeune entretient différentes représentations de lui même, qui varient selon les contextes sociaux – la relation amoureuse lui permet d’explorer cette facette nouvelle de sa personnalité, il développe son concept de soi amoureux

34
Q

Relations amoureuses: attention

A

La rupture et la peine d’amour sont associés à l’apparition de symptômes dépressifs

  • Ne pas minimiser les peines d’amour
  • Certains adolescents sont très sensibles au rejet et pourraient amplifier les conséquences de la rupture

Les adolescents qui ont un amoureux de façon précoce sont plus à risque de présenter des comportements extériorisés, de fumer la cigarette, de consommer de l’alcool et/ou des drogues

  • Pas de lien de causalité (problèmes sous-jacents)
  • Qu’est-ce qui pourraient faire le lien entre ces deux réalités?

Ce nouveau contexte relationnel peut être associé à la victimisation

  • 30% des ados ayant eu une relation amoureuse dans les 12 derniers mois ont subi une forme de violence dans cette relation
  • Les filles sont plus nombreuses à subir ET à infliger de la violence
  • 32% des filles et 17% des garçons ont été les auteurs de violence
  • 36% des filles et 25% des garçons en ont été victimes
35
Q

Minorité sexuelle

A

Davantage étudié dans les dernières années (recherche: 10 ans)
Les connaissances et théories sur les relations hétérosexuelles ne correspondent pas à celles des minorité sexuelles

36
Q

Minorité sexuelle: quelques données

A

Le groupe de pairs n’est pas aussi souvent un contexte favorable
- Stigmatisation
- Réseau d’amis plus restreint
Peur d’être seuls et de ne jamais rencontrer quelqu’un «comme eux»
Le maintien d’un lien amoureux peut être particulièrement important au plan de la santé mentale
- Cette personne est parfois la seule qui connaisse et accepte leur orientation
- Vivre une peine d’amour peut donc être particulièrement difficile (2e stress le plus important après la divulgation de leur orientation)
Sont moins nombreux que les ados hétérosexuels à entretenir des relations amoureuses durant l’adolescence
- Peut vouloir cacher son orientation
- Peut vouloir réprimer ses sentiments pour une personne de même sexe
- Peut vouloir éviter la stigmatisation et la divulgation de son orientation