Cours 6 Flashcards
Statistiques sur le Cannabis
Adolescents et les jeunes adultes représentent les groupes où l’on retrouve la plus grande proportion de consommateurs de cannabis
Mise en garde
La majorité ne subissent pas les conséquences négatives de cet usage
Facteurs semblent en favoriser l’apparition chez certaines personnes
Problèmes de santé mentale surviennent surtout à la suite d’une consommation répétée pendant plusieurs mois ou plusieurs années
Facteurs de risque
- Les prédispositions personnelles ou familiales à un trouble de santé mentale, par exemple la psychose ou la maladie affective bipolaire;
- la fréquence de consommation du cannabis ;
- le type de produit consommé : les produits dont le contenu en THC est plus élevé pourraient être plus nuisibles;
- l’âge à partir duquel la personne consomme du cannabis : la consommation à l’adolescence est généralement associée à un risque accru de conséquences négatives;
- le contexte de la consommation
- le mode de consommation (effet plus lent = plus grande consommation pour ressentir les effets)
Prudence
Il faut être prudent avant d’attribuer au cannabis la cause d’une difficulté ou d’un problème de santé. (est-ce que le cannabis cause la dépression ou est-ce que la dépression amène la consommation de cannabis)
C’est possible que la difficulté/le problème
- Existait avant la consommation de cannabis
- Soit la conséquence d’une consommation de cannabis
- Soit influencé par la consommation du cannabis OU qu’il influence la consommation de cannabis
Conséquences importantes: cognition
Jugement Attention Mémoire Capacité à prendre des décisions Donc sur certaines activités : - Travail - Apprentissage - Situations impliquant des gestes/actions nécessitant de la coordination et de la rapidité Consommation de cannabis affecte le développement cognitif jusqu'à 25 ans -> adolescents conduisent gelés et plus de troubles crâniens cérébraux légers
Effets
Les effets d’une consommation de cannabis débutent dans les minutes qui suivent l’inhalation et un peu plus tard si le cannabis est ingéré.
Ces effets se prolongent souvent sur plusieurs heures et sont habituellement réversibles.
Certaines études soutiennent qu’un moins bon fonctionnement cognitif pourrait persister plus longtemps si la consommation est répétée et soutenue, surtout si l’usage commence à l’adolescence.
Risques : santé physique
La consommation de cannabis peut amplifier certains problèmes de santé existants, comme certaines maladies chroniques.
La consommation de cannabis augmente la fréquence cardiaque et peut en altérer le rythme. Elle favorise aussi la haute pression artérielle.
L’inhalation de la fumée de cannabis peut aggraver certaines maladies respiratoires déja existantes et même en favoriser l’apparition.
La fumée produite par la combustion du cannabis contient, comme celle du tabac, plusieurs produits néfastes pour la santé, dont certains cancérigènes.
Les plus récentes évaluations scientiques ne permettent toutefois pas de prouver que le risque de développer un cancer (poumon, gorge, cou)
Santé mentale : psychose
Une personne sous l’effet du cannabis peut présenter des symptômes psychotiques tels que :
des hallucinations, avec des perceptions visuelles, auditives ou tactiles erronées;
des idées paranoïdes, qui semblent détachées de la réalite.
Dans la majorité des cas, ces expériences psychotiques sont limitées à la période où la personne est intoxiquée et cessent par elles-mêmes. D’autres personnes peuvent présenter des symptômes persistants à long terme et beaucoup plus graves. Selon les experts, l’usage de cannabis n’est pas nécessaire au développement d’un trouble psychotique, mais il peut y contribuer chez certaines personnes.
Santé mentale : dépression
Les individus qui consomment régulièrement du cannabis peuvent présenter un manque d’intérêt pour d’autres activités que la consommation (études, travail, loisirs, etc.). Ils peuvent aussi présenter des symptômes dépressifs, par exemple :
- une grande tristesse;
- de la fatigue;
- de l’irritabilité
-
le sentiment d’être dévalorisé.
Certaines personnes atteintes de dépression pourraient être tentées de consommer du cannabis afin de soulager leurs symptômes. À ce jour, les données scientifiques n’ont pas permis de prouver que le cannabis pouvait traiter la dépression. Il n’est pas conseillé de l’utiliser à cet effet.
Santé mentale : anxiété
Certaines études suggèrent que les consommateurs de cannabis ressentent plus fréquemment des symptômes d’anxiété que les personnes qui ne consomment pas. Il est toutefois difficile de prévoir si le cannabis aura ou non une influence sur leur niveau d’anxiété.
Certaines personnes peuvent vivre des crises de panique lorsqu’elles consomment du cannabis, alors que pour d’autres, cela procure une détente.
Prévalence
Environ 1 personne sur 11 qui consomme du cannabis présentera un trouble lié l’usage de ce produit au cours de son existence.
Chez les adolescents, c’est 1 jeune consommateur sur 6 qui présentera une consommation problématique. L’usage et la dépendance à d’autres produits, particulièrement l’alcool et le tabac, sont rencontrés plus fréquemment chez les utilisateurs de cannabis.
Problème est qu’une personne consomme rarement que du cannabis (pas consommation sporadique) -> effets négatifs quand consommation d’alcool et de médicaments, etc.
Sommeil et adolescence
On apprend que les habitudes de sommeil seraient associées au volume dematière grise dans le cerveauainsi qu’auxrésultats scolairesdes jeunes adolescents (diminue déjà à cause du « nettoyage » du cerveau à l’adolescence, mais sinon surnettoyage)
En effet, le fait de se coucher à des heures plus tardives et de réduire le nombre d’heures de sommeilla fin de semaine serait associé à un plus petit volume de matière grise dans le cerveau.
Les chercheurs ont notamment observé que plus les adolescents dormaient tard la fin de semaine, plus le volume de matière grise ducortex orbitofrontalet ducortex cingulaire antérieurétait petit. Ces régions ducortex préfrontal médianseraient également impliquées dans les troubles du sommeil comme l’apnée du sommeil, l’insomnie chronique, etc.
Lien avec l’apprentissage et le sommeil
Lecortex préfrontal médianest impliqué dans lecontrôle cognitif et émotionnel, ainsi que dans l’attention sélective. Le manque de sommeil pourrait donc affecter ces fonctions du cerveau.
C’est également l’une des régions du cerveau qui se développe le plus longtemps chez l’être humain, soit jusqu’à l’adolescence, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux habitudes de sommeil durant cette période de vie.
Sommeil et mémoire
Le sommeil affecte la «consolidation» ou le renforcement de la mémoire, laquelle nous permet d’apprendre ou de développer des compétences. La privation de sommeil peut perturber cette consolidation, ralentissant la formation de la mémoire et inhibant les processus d’apprentissage.
Des études menées sur des adultes ont clairement prouvé que la mémorisation de renseignements nouveaux avait lieu pendant le sommeil. Toutefois, nous ne comprenons pas encore complètement le rôle du sommeil sur l’apprentissage et la mémoire chez les enfants et les jeunes.
Sommeil et comportement
Desétudesont montré que le manque de sommeil affaiblit la capacité des élèves à gérer leurs émotions. D’autresencore ont constaté que les jeunes qui ont des problèmes de sommeil sont plus enclins aux troubles de l’humeur et à la dépression. Les enfants qui ont été diagnostiqués d’un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou d’un trouble de l’anxiété se plaignent souvent de problèmes de sommeil.
Région en commun : le cortex préfrontal