Cours 7 : Identités et socialisation Flashcards

1
Q

Identité

A

Accession à l’indépendance
Définition: conscience de soi et reconnaissance de ce que l’on est par les autres
- Constance (pas de gros changements à moins d’une psychopathologie)
- Perméabilité (possibilité de changement)

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2
Q

Développement de l’identité

A

Changements identitaires se produisent souvent à des moments critiques de l’existence
- Divorce, décès d’un proche, retraite, etc.
Adolescence: période de changement identitaire intense
- Transformations corporelles, cognitives, sexuelles, sociales, etc.
- Pas étonnant qu’ils viennent à se demander qui ils sont
Adolescence vivent une transition, et non une crise (pas d’accrocs majeurs la plupart du temps)

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3
Q

Adolescence

A

Acquiert les moyens cognitifs, sexuels, physiques, professionnels, intellectuels et sociaux pour s’établir de façon indépendante dans la vie (adolescence at large)
Fait son choix de valeurs et délaisse celles de ses parents
Gère son temps
Bâtit son réseau social
Opte pour une carrière
Choix conditionnent l’avenir de façon déterminante, façon de rentrer dans la vie adulte

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4
Q

Construction de l’identité

A

Se fait au gré de pressions ou de tendances rapprochant l’individu de certains états désirables ou l’éloignant d’états moins désirables
Plusieurs travaux indiquent que l’individu est motivé à acquérir et maintenir différents sentiments servant de piliers à son identité :
- Continuité, intégrité, être distincts des autres, d’appartenance, efficacité, estime de soi, etc.
- Ces sentiments/tendances sont des motivations identitaires qui façonnent la construction de l’identité

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5
Q

Motivations identitaires

A
Estime de soi : 
Continuité : 
Personne distincte :
Appartenance :
Efficacité :
Avoir un sens :
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6
Q

Motivations rattachées à des dimensions positives

A

Des études ont observé une relation significative entre le sentiment d’efficacité personnelle et le bien-être psychologique et la réduction de comportements à risque chez les adolescents
L’estime de soi donne lien à une tendance à préserver cette valeur, à promouvoir le côté positif de soi, ce qui est lié au sentiment de bien-être personnel
Quand la continuité fait défaut, une personne vit plus d’affects négatifs et moins de satisfaction sociale
La notion de motivation identitaire apporte une explication dynamique à la construction identitaire, processus important à l’adolescence, mais qui se poursuit toute la vie.

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7
Q

Identité de genre

A

Sentiment d’appartenir au sexe masculin ou féminin
À 2-3 ans, les enfants peuvent dire s’ils sont un garçon ou une fille et acquièrent progressivement la conscience d’avoir un corps de garçon ou un corps de fille.
Ils apprennent à distinguer l’apparence des hommes de l’apparence des femmes.
- Vêtements, démarche, coiffure, gestes, etc.
Vers 6-7 ans, les enfants accèdent à la constance de genre – comprendre que le genre est permanent à travers les situations (peu importe les apparences – ex. longueur des cheveux)
Avec le temps et l’influence de leur communauté, ils vont apprendre les éléments psychologiques, sociaux et culturels qui prolongent la différence biologique du sexe et se positionnement personnellement dans cet univers.
- Construction du genre est soumis à beaucoup de pression et d’influences

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8
Q

Cinq composantes de l’identité de genre

A

Connaissance de l’appartenance à une catégorie de genre
Importance de la catégorie de genre p/r à d’autres identité (religion, profession, race, nationalité, etc.)
Satisfaction liée à l’appartenance de son genre
Pression ressentie pour se conformer au genre
Sentiment de concordance personnelle avec son identité de genre

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9
Q

Étude de Egan et Perry (2001)

A

Élèves de 4e à 8e année
Adaptation positive: a) si les garçons et filles ont le sentiment d’être un représentant typique de son sexe et/ou b) d’avoir l’impression d’être libre d’explorer des comportements associés à l’autre sexe
Adaptation négative: s’ils ressentent une pression pour se conformer au genre; les jeunes qui ressentent une pression sociale pour se conformer aux stéréotypes associés à leur sexe présentent des indices d’une adaptation plus faible

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10
Q

Masculinité, féminité et schème de genre

A

Masculinité et féminité = tendance d’une personne à adopter soit les comportements propres aux femmes ou aux hommes dans sa communauté d’appartenance
C’est quoi ces comportements? Les hommes ne pleurent pas, doivent être forts, faire du sport, etc.
Notion de genre renvoie à l’idée qu’on se fait des caractéristiques féminines et masculines
Pas lié à la notion de sexe – qui est biologique (différences biologiques hommes/femmes)
Une femme n’adopte pas nécessairement toutes les caractéristiques féminines et peut adopter des caractéristiques masculines (et vice versa)
Masculinité et féminité = continuum

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11
Q

Schèmes de genre (Sandra Bem)

A

Structure mentale qui sépare l’ensemble des activités humaines selon qu’elles appartiennent au domaine masculin ou au domaine féminin
Cette structure est un produit de la socialisation qui a cours durant l’enfance et l’adolescence: chaque personne possède un schème de genre plus ou moins articulé pour se situer et situer les autres par rapport aux caractéristiques masculines et féminines
Pour certaines personnes, ce schème de genre est très développé, elles sont sexuellement très stéréotypées étant donné que leurs perceptions, leur interprétations et leurs réactions face au milieu reposent grandement sur le genre
Pour d’autres individus moins stéréotypés, le schème de genre n’est pas aussi dominant dans leur façon de concevoir le monde.
Bem définit comme androgynes les personnes qui n’utilisent pas spontanément le schème de genre comme critère d’interprétation de jugement des autres
- Se perçoit comme ayant des caractéristiques des deux sexes, est plus flexible et s’adapte mieux que la personne ancrée dans les stéréotypes

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12
Q

Différences identitaire filles-garçons

A

L’importance relative de la catégorie de genre dans l’adoption des rôles sociaux varie d’une époque à l’autre et d’un lieu à l’autre
Les frontières séparant le monde des filles et des garçons seront plus ou moins étanches selon les normes sociales en vigueur dans les contextes où le jeune se développe
- Influence de la culture, de la religion, etc.
Ici et maintenant: la trajectoire identitaire des filles et des garçons comporte encore des différences

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13
Q

Identité féminine et univers rationnel

A

Classiquement, on considère que l’identité personnelle se construit chez les filles par des relations interpersonnelles et, chez les garçons, par la recherche de l’autonomie, de l’indépendance et de la réussite sociale
Cette distinction demeure présente dans les conceptions plus récentes du processus identitaire selon le sexe, mais la cloison fille/garçon semble moins étanche qu’auparavant
Beaucoup de chemin à parcourir: résistance au leadership des femmes en politique, lenteur des gestes en faveur de l’équité salariale, sous-valorisation des rôles de soin (éducation des petits)
Choix travail-famille est encore difficile; beaucoup de femmes optent pour les deux… et en ont deux fois plus à faire
Beaucoup de défis pour les filles en terme de recherche d’identité (carrière, famille, inégalités, contexte)
MAIS, malgré tout cela, elles réussissent mieux que les garçons
- 1990: moins de 8% des femmes avaient un diplôme universitaire de 1er cycle (9% pour les hommes)
- 2012: 20% des femmes et 16% des hommes
- Avance des filles apparente dès le secondaire et est présente dans la plupart des pays occidentaux
Composante relationnelle joue un rôle de premier plan dans la construction identitaire de la femme, mais la recherche de l’autonomie et l’indépendance est aussi d’une importance majeure
- L’équilibre entre autonomie et rapport aux autres distinguerait réellement leur processus identitaire de celui des hommes *** (identité féminine axée sur l’aspect social et l’autonomie)
La fille aurait plus tendance que le garçon à se définir par ses relations avec les autres, alors que le processus identitaire mâle passerait plus par la recherche de l’indépendance et de l’autonomie
Mais la réussite incontestable des filles dans leur acquisition de l’indépendance laisse supposer chez elles un parcours identitaire axé sur l’équilibre entre les rapports aux autres et l’autonomie

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14
Q

Alexithymie masculine

A

Les garçons se conformant aux exigences de la masculinité traditionnelle ont appris à restreindre l’expression de leurs émotions

  • Parler de leurs inquiétudes, de leur besoin d’aide, de leur vulnérabilité n’est pas bien vu autour d’eux et ils évitent donc de le faire
  • Ne développent pas la compétence requise sur les plans conceptuels et social pour départager convenablement leurs émotions et les communiquer aux autres
  • Alexithymie = difficultés dans l’expression verbale des émotions
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15
Q

Le risque masculin

A

Il y a une surreprésentation masculine dans la plupart des domaines du pouvoir social
MAIS: Inquiétude grandissante à l’égard du parcours des garçons dans notre société
Plus à risque de: accidents physiques, de comportements agressifs, problèmes de langage, TDAH, échecs scolaires, abandon scolaire, conduites délinquantes, problèmes avec la justice, connaître l’itinérance, etc.
Depuis 50 ans, les femmes ont pris un virage identitaire, ont redéfini leur participation dans la société. Elles font en sorte que leur identité sociale corresponde à leur potentiel et à leurs aspirations.
L’identité masculine n’a pas vraiment été modifiée et la socialisation a très peu évolué.
- Statut masculin ne donne plus droit automatiquement au rôle de chef – repositionnement féminin dans la société
- Hommes peuvent avoir de la difficulté à trouver un rôle adapté et peuvent se tourner vers la déviance pour se donner une valeur (agressivité, etc.)

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16
Q

Communication des émotions

A

Dès l’âge de 2 ans, les garçons sont moins actifs verbalement et dès 6 ans ils sont moins expressifs dans leurs expressions faciales.
Sont plus souvent placés dans des contextes de jeux structurés impliquant une compétition directe, de l’endurance, de la rudesse et de la solidarité d’équipe
- Augmente la nécessité de cacher ses sentiments, émotions et ses craintes
- Répression des pairs dans le cas contraire

17
Q

Contextes sociaux et développement de l’identité

A

Relations familiales
- Chaleur, soutien, valorisation, sentiment d’appartenance
- Violence, rejet, hostilité, mépris
Les relations familiales sont une zone clé de la réalité des jeunes. La façon dont le jeune se sent dans sa peau, ses problèmes personnels, son évaluation de l’école, ses habitudes de consommation de tabac, drogue, alcool et sa perception de son avenir sont significativement corrélés à la cohésion, à la discorde familiale, à la relation avec le père et la mère.
Minorité ethnique
Rend plus compliquée la recherche d’une identité parce que deux ensembles de valeurs lui sont présentés simultanément (celui de la minorité et de la majorité)
Davantage de risques de problème d’adaptation (comportement, délinquance, violence, abus de drogue, comportements sexuels non protégés)
Parce que l’adolescent qui appartient à la minorité ethnique, en plus d’établir son identité individuelle, doit établir son identité ethnique, donc combiner le système de valeurs de son groupe culturel d’origine avec celui de la majorité et construire une vision positive de sa condition ethnique, ce que tous ne parviennent pas à faire.
Tâche souvent alourdie par la discrimination, provoquant une image de soi négative, des sentiments de marginalisation et d’aliénation, donc, éventuellement, à un risque d’inadaptation
Minorité ethnique
Un fort sentiment d’appartenance à son groupe ethnique d’origine agirait comme facteur de protection pour l’adaptation du jeune
Plus grand bien être psychologique et rendement scolaire plus élev

18
Q

Biologie et socialisation

A

Socialisation: processus d’acquisition des comportements, des attitudes et des valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu
Les expériences relationnelles laissent des empreintes biologiques tout en façonnant les stratégies d’adaptation futures autant que le bien-être actuel
- EX. précocité de la puberté (bio)  socialisation
L’expérience sociale de l’ado dans ses différents milieux de vie influence le déploiement des changements biologiques
- Ex. stress relationnel dans la famille  âge des premières règles
Biologie et socialisation sont interreliés

19
Q

Tâches développementales

A

À l’adolescence : travailler à conquérir son indépendance et apprendre à faire ses choix de façon responsable - en harmonie avec soi-même et son milieu
Plusieurs tâches différentes

20
Q

Tâches développementales (qui mèneraient à la socialisation) **

A

Accéder à l’indépendance émotionnelle face aux parents/adultes
Choisir un métier et s’y préparer
Progresser vers une indépendance économique
Se préparer à la vie conjugale et familiale
Développer les habiletés intellectuelles et les concepts nécessaires à l’acquisition des rôles civiques
Adopter un comportement social responsable
Élaborer un système de valeurs et de règles éthiques
Établir des relations nouvelles et plus adultes avec les pairs des deux sexes
Assumer un rôle social masculin ou féminin
Accepter son corps tel qu’il est et l’utiliser efficacement
//
Chaque sphère impose ses exigences nouvelles, fondées sur les notions de responsabilité, de devoir et d’autonomie
- Socialisation de l’adolescent passe aussi par le «devenir adulte»
- Tâches s’ajoutent aussi à la socialisation
La socialisation est le résultat de l’interaction d’un réseau complexe de facteurs psychosociaux où les influences des différents agents de socialisation se combinent
- Agents de socialisation: instances qui nourrissent l’acquisition des comportements, des attitudes et des valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu (famille, école, amis, communauté, internet, télévision, etc.)

21
Q

Tout au long de la vie

A

Le meilleur prédicteur de l’adaptation à l’adolescence est l’adaptation au cours de l’enfance
- Le comportement est le résultat de l’interaction du sujet avec son milieu, pas seulement à l’adolescence, mais tout au long de la vie
La socialisation dépend aussi du tempérament et de l’expérience
- Tempérament: partie innée du caractère à laquelle s’ajoutent les acquisitions issues de l’expérience au cours de la vie

22
Q

Socialisation par les loisirs

A

Loisirs structurés : encadrement et animation par des adultes, des rencontres régulières, des objectifs de développement des habiletés et de réussite
- Ex. hockey
Loisirs non structurés : se concentrent sur les contacts avec les pairs
- Ex. rencontres en amis au parc
Corrélation positive entre la participation à des activités structurées et l’adaptation psychosociale (persévérance et rendement scolaire, bien être, moins de dépression et de délinquance)
Corrélation entre la participation à des activités non structurées et le nombre de conduites antisociales et de problèmes d’adaptation chez les adolescents
- Corrélation n’est pas causal  les jeunes moins bien adaptés peuvent simplement choisir des activités non structurées
Taux de participation à des activités structurées à tendance à diminuer avec les années (durant l’adolescence)
- Raisons: pression, manque de compétence, contraintes de temps, attrait pour d’autres activités
Influence importante des amis
- Les ados qui ont de bons amis qui pratiquent l’activité structurante ont tendance à s’y engager davantage
Influence similaire des parents
- En général, les études démontrent que les risques d’augmentation de la délinquance associés à la participation à des activités non structurées ont moins d’emprise sur les jeunes qui entretiennent des relations positives et satisfaisantes avec leurs parents dans leur famille

23
Q

Développement de l’autonomie

A

Autonomie: capacité et pouvoir de prendre ses décisions et d’en assumer la responsabilité
- Sous-entend une notion de potentiel (être capable de le faire) mais aussi de liberté
Trois types d’autonomie
- Émotionnelle
- Comportementale
- Idéologique (maîtrise des valeurs et des idées)

24
Q

Émotionnelle

A

Dépend de la satisfaction de certaines conditions
- Ne plus idéaliser ses parents (pas parfaits)
- Percevoir ses parents comme des êtres indépendants et multidimensionnels (pas juste des parents)
- Être capable de ne plus se fier à ses parents pour résoudre ses problèmes
- Besoin de préserver son intimité
La relation parents-enfant change entre 12 et 18 ans
Longtemps considéré (Freud!) qu’il devait y avoir un conflit pour parvenir à l’autonomie avec les parents
- Sauf que la recherche démontre que
- Les ados n’ont pas de conflits avec leurs parents et peuvent atteindre leur autonomie
- Les ados qui ont une bonne relation avec leurs parents atteignent plus facilement l’autonomie émotionnelle
Les parents doivent soutenir activement l’autonomie de leur enfant tout en lui restant attaché (pas besoin de conflit, de cassure, etc.)

25
Q

Comportementale

A

Faculté de maitriser par soi-même ses actions et leurs conséquences
Se divise en deux: habiletés décisionnelles et sensibilité à la pression des autres

26
Q

Habiletés décisionnelles

A

Progrès cognitif majeur à l’adolescence – donc les ados de 12 et 18 ans, par exemple, analysent les situations de façon différente
18 ans: tiennent plus compte des risques, des conséquences, demandent plus l’avis d’un spécialiste et plus conscient des partis pris de chacun
Donc, niveau de raisonnement plus complexe
- L’autonomie comportementale dépend donc, en partie au moins, à l’âge (et la maturité cognitive)

27
Q

Pression des pairs

A

Disposition mentale particulière de se laisser influencer dans sa prise de décisions
Tenir son bout suppose une indépendance émotionnelle, des habiletés de communication et le respect de soi-même
En général, les études démontrent que les ados sont particulièrement sensibles aux pressions de leurs pairs quand il s’agit de leur comportements de tous les jours, mais les parents exerceraient une plus grande influence pour ce qui touche aux décisions à long terme (choix d’une carrière, principes moraux, valeurs, etc.)

28
Q

Rôle du contexte : pauvreté

A

Puissant facteur de risque pour le développement, la santé et le bien-être des jeunes
Associée à des besoins non comblés dans toutes les sphères du développement
Limite l’indépendance/l’autonomie via ses effets sur toutes les sphères du développement

29
Q

Rôle du contexte: contexte relationnel

A

Les études démontrent que, en général, les attitudes et comportements des ados sont semblables aux comportements et attitudes de leurs amis
Combinaison de sélection et socialisation
- Sélection: qui se ressemble s’assemble
- Socialisation: influence mutuelle des amis à l’adolescence
Ne pas perdre de vue qu’une foule de facteurs influencent l’ado: personnel (sexe, âge, personnalité, etc.), contextuel (famille, culture) et l’influence des actions du jeune lui-même, son autocontrôle

30
Q

Développement des compétences sociales

A

Habiletés personnelles et interpersonnelles permettant d’établir des relations fonctionnelles et réciproquement satisfaisantes avec des personnes ou des groupes
Dépend de:
- Compétences personnelles (ressources internes)
- Équilibre entre sociabilité et individualité

31
Q

Compétences personnelles

A

Estime positive: il faut de l’estime de soi pour avoir la confiance nécessaire pour aller vers les autres
Capacité de résoudre des problèmes interpersonnels
- Sensibilité aux difficultés qui peuvent se poser dans un milieu social
- Capacité de proposer des solutions

32
Q

Équilibre sociabilité et individualité

A

Un ado qui pense seulement à lui n’est pas intéressant pour les autres
Celui qui ne pense qu’aux autres ne l’est pas davantage
- Manque de respect envers lui-même
Arriver à un équilibre entre «intérêt envers les autres» et «préservation de son individualité»

33
Q

Métacognition

A

Adolescence = déploiement de forces cognitives, incluant la possibilité pour la pensée de dépasser le concret, le pouvoir de faire des plans, des hypothèses…

Peut penser à sa pensée (!) = métacognition

  • Pensée qui porte sur sa pensée
  • Développement commence bien avant l’adolescence
  • Histoire de Luc et des biscuits à l’érable (3 vs 4-5 ans)

Adolescence, métacognition devient plus sophistiquée
Peut dégager des règles à partir d’observations, réfléchir sur les règles elles-mêmes
Développement d’une réflexion sur sa propre pensée, une conscience et une connaissance de sa propre activité mentale

Répercussions sur de nombreux aspects : mémoire, communication, attention, compréhension des autres, etc.
Ex. mémoire/métamémoire (ruban vs autorépétition)

Les capacités métacognitives nouvelles sont favorisées par la tendance à l’introspection caractéristique de l’adolescence : la plupart des adolescents passent plus de temps que les autres enfants à réfléchir sur leurs émotions, leurs espoirs, à élaborer des théories, etc.

Tenter de se comprendre constitue une activité importante à l’adolescence et les nouveaux outils cognitifs disponibles améliorent la base de connaissances acquise sur sa propre façon de penser et sur la valeur des stratégies qu’on emploie.

34
Q

Cognition sociale

A

Compréhension du point de vue des autres, de leurs pensées, de leurs sentiments, intentions, attitudes, etc.
À l’adolescence, la compréhension de la dynamique psychologique des autres franchira des étapes importantes
- La pensée ne porte pas juste sur la pensée (métacognition), elle peut aussi porter sur la pensée des autres (sentiments, intentions)
- Prolongement social de la métacognition

Les inférences/suppositions des enfants diffèrent de celles des ados:

  • Expérience de vie
  • Connaissances
  • Capacités de raisonner différentes
  • Beaucoup basées sur l’aspect extérieur (apparence, biens possédés, comportements observables)

Entre 6-12 ans: progrès accomplis dans l’intégration des intentions des autres; la perception des autres deviens moins dépendante des apparences

Adolescence: comprend que sa pensée peut être l’objet de la pensée des autres, que son point de vue peut être différent de celui des autres, plus nuancé, moins dépendant des apparences

35
Q

Pensée morale

A

L’ado découvre les principes et les valeurs qui gouvernent notre société et les individus

Développement de la pensée morale
- Réflexions et critères utilisés par une personne pour juger du caractère juste ou injuste, bon ou mauvais, des comportements

Ne pas confondre avec la cognition sociale
- Compréhension du point de vue des autres, de leurs pensées, de leurs sentiments, de leurs intentions et de leurs attitudes

36
Q

Étude du développement moral

A

Kohlberg: LA référence dans le domaine

Évalué le raisonnement moral des individus à l’aide de dilemmes moraux (problèmes moraux sans solution complète)

Moins intéressé à la réponse qu’au raisonnement
Contrairement à Piaget

37
Q

La morale dans la vraie vie

A

Connaissance des personnes en cause
Décideurs touchés personnellement
Dilemmes chargés d’émotions intenses
Actions et comportements spontanés