Cours 8 | Évaluation du risque de récidive Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 types de récidive?

A

-Violente;
-Sexuelle;
-Non-violente et non-sexuelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Complète cette phrase:
Le meilleur prédicteur d’un comportement futur est…

A

…la présence de ce comportement dans le passé de l’individu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Depuis quand et pourquoi a-t-on implanté les outils d’évaluation du risque dans le système correctionnel?

A

L’évaluation du risque n’a pas toujours existé. Depuis 25 ans, implanté dans le système correctionnel = lié à un évènement dans le système judiciaire canadien.
Cet évènement: Nouvelle disposition dans notre code criminel en 1997: délinquant dangereux (prédateur sexuel aux É-U). Voulaient trouver un moyen de garder les multirécidivistes le plus longtemps en détention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelle est la grande limite par rapport aux outils d’évaluation du risque pour les femmes?

A

Tous les outils sont développés avec une population masculine… Grande limite pour les femmes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les objectifs généraux de l’évaluation du risque de récidive?

A

Est un processus qui vise à évaluer le niveau de risque [premier objectif = insuffisant] de récidive d’une personne afin de la prendre en charge de façon personnalisée et ainsi réduire son risque de récidive = prévention ! L’objectif principal est donc la prévention.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Lors de l’évaluation, plusieurs éléments sont à déterminer. Il y en a 4; nomme-les.

A

-Nature du risque (évènement qui risque de se produire);
-Fréquence de ce risque (imminent ou non/ponctuel ou chronique);
-Sous quelles conditions? (consommation, stress, etc.);
-Si les conditions sont présentes, quelle intervention permettrait de réduire le risque de rechute ? (conditions).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou faux? Si on intervient intensivement auprès de délinquants ayant un faible risque de récidive, on augmente leur risque de récidive.

A

Vrai ! Les interventions dont l’intensité est ajustée au niveau de risque du délinquant sont plus efficaces que celles qui ne le sont pas.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelle intensité de traitement requiert un délinquant à risque élevé de récidive?

A

Les délinquants à risque élevé de récidive traités intensivement récidivent moins que les autres délinquants à risque élevé, qui eux, sont traités de façon minimale. Notre façon d’intervenir contribue à baisser le risque de récidive chez les personnes à RISQUE élevé de récidive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Que dire du fait d’intervenir minimalement sur les délinquants à faible risque de récidive?

A

Intervenir minimalement auprès de délinquants à risque faible n’a quasiment aucun impact sur le risque de récidive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou faux? Plus tu accumules des facteurs de risque, plus tu es à risque élevé de récidive. Effet cumulatif => on doit établir un score.

A

Vrai !

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Parle-moi de l’importance de la précision dans l’évaluation avec les 2 types d’approximation qui sont faites et vues en classe?

A

-Approximation 1: sous-évaluer le degré de risque de l’individu.
-Approximation 2: sur-évaluer le degré de risque de l’individu. Maintenir une personne dans un système inadapté à la personne, priver une personne de liberté alors qu’elle n’allait pas récidiver.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que peut-on déduire des tableaux 2x2 sur les vrais/faux positifs et négatifs dans le cas d’évaluation de risque de récidive?

A

Bonnes interventions: vrai positif (a) et vrai négatif (d).
Erreurs d’interventions: b et c. On veut maximiser les situations a et d, tout en minimisant les situations b et c.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Selon Gendreau, Little et Goggin, quels sont les 3 prédicteurs de la récidive les plus importants?

A

*À noter qu’ils sont souvent en lien avec l’antisocialité.
1-pairs antisociaux;
2-cognitions antisociales;
3-personnalité antisociale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont, sommairement, les différents types de facteurs de risque vus en classe?

A

Les facteurs de risque statiques et les facteurs de risque dynamiques (qui se séparent en 2 sous-catégories: stables et aigus).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Parle-moi des facteurs de risque statiques.

A

Sont rigides dans le temps, ne subissent aucune influence, inchangeables par une intervention, inscrites dans l’histoire de vie de la personne, peuvent s’aggraver). Facteurs historiques.
Ex: -Âge au moment de la commission
-Le type d’antécédents criminels
-Caractéristiques de ou des victimes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Parle-moi des limites et des avantages des facteurs de risque statiques dans l’évaluation.

A

*Sont des facteurs OBJECTIFS, donc pas d’interprétation par l’intervenant. Nous permet d’avoir le risque de récidive sur le long-terme. Bonne valeur prédictive.
Désavantage: ne prend pas en considération que la personne évolue, avec ou sans intervention.

17
Q

Définis-moi les facteurs de risque dynamique. Quels sont les 2 sous-types?

A

Ce sont des facteurs psychologiques, lesquels peuvent être modifiés à la suite d’une prise en charge. Ils peuvent être soit stables ou aigus.

18
Q

Nomme un exemple d’exception qui couvre un facteur de risque dynamique pouvant à la fois être stable et/ou aigu.

A

Consommation d’alcool: peut être stable ainsi qu’aigu.
L’alcoolisme: stable dans le temps. Intoxication à l’alcool (lorsqu’on exagère pendant un certain laps de temps notre consommation) est un facteur aigu.

19
Q

Parle-moi des facteurs de risque dynamiques stables.

A

Au niveau de l’intervention. Des facteurs de risque modifiables, mais qui sont persistants et stables. Ces facteurs sont liés aux comportements du délinquant. Peuvent prendre des mois, des années, voir jamais [à se produire].

20
Q

Parle-moi des facteurs de risque dynamiques aigus.

A

Au niveau de la supervision/situation de crise. Des facteurs de risque instables, qui évoluent rapidement, et qui peuvent indiquer une récidive imminente. Peuvent prendre des heures, jours ou semaines [à se produire].

21
Q

Parle-moi de l’approche de première génération en matière d’évaluation du risque.

A

Jugement clinique non structuré. Une personne (clinicien, intervenant) fournit une indication sur le niveau de risque de la personne basée sur son expérience clinique. Pas d’instrument, seulement sur des croyances. Subjectif, préjugés. Notre capacité de prédiction est de 50%, soit le hasard.

22
Q

Parle-moi de l’approche de deuxième génération en matière d’évaluation du risque.

A

L’évaluation actuarielle (facteurs statiques). Caractéristiques d’appartenance à un groupe. On ne s’attarde pas aux particularités de vie de la personne. Est-ce plus efficace que le jugement clinique non structuré? OUI !

23
Q

Parle-moi de l’approche de troisième génération en matière d’évaluation du risque.

A

L’évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques). Appelé aussi «jugement clinique structuré». Jugement clinique ainsi qu’utilisation d’outils pour justifier notre évaluation. On prend en compte l’évolution de la personne. 3e génération comparativement aux 2 générations antérieures? On ne prédit pas MIEUX mais on a une cible d’intervention plus claire (plus efficace).

24
Q

Parle-moi de l’approche de quatrième génération en matière d’évaluation du risque.

A

La gestion du cas et les facteurs statiques et dynamiques. Comment gérer la personne dans un contexte institutionnel, général au quotidien, par les intervenants. Fournir des recommandations précises (plan de traitement et de gestion institutionnelle). On précise les types de risques dans ces recommandations. On ne prédit pas MIEUX, encore une fois.

25
Q

Parle-moi de l’indice statistique « AREA UNDER THE CURVE » (AUC), soit l’aire sous la courbe.

A

Mesure l’utilité d’un outil, plus l’aire sous la courbe est grande, plus l’outil est utile.

26
Q

Parle-moi du modèle RBR.

A

Modèle de traitement des délinquants. Bien validé empiriquement. Risque= «qui» traiter (ex.: un individu à risque élevé de récidive).
Besoins=«quoi» traiter. Besoins criminogènes et Besoins non-criminogènes.
Réceptivité=«comment» traiter. [Gestion du cas, 4e génération : intervenir à l’aide de nos connaissances pour qu’elles soient bien réceptionnées par la personne.] S’il n’y a pas de compréhension, il n’y a pas d’impact.

27
Q

Dans les 8 facteurs Centraux de la récidive, nomme-moi les 4 importants.

A

-Historique de comportements criminels
-Traits de personnalité antisociale
-Attitudes et cognitions antisociales
-Pairs antisociaux

28
Q

Dans le Big-4, que faut-il prendre en compte quand on évalue des délinquants sexuels.

A

Le Big-4 s’applique à tous les types de délinquants, mais s’applique moins bien aux délinquants sexuels (dans le cas de ces derniers, il y a des facteurs de risque plus spécifiques à vérifier).

29
Q

Dans les 8 facteurs Centraux de la récidive, nomme-moi les 4 secondaires (moderate four).

A

-La famille et la situation maritale
-L’école et le travail
-Les loisirs et les activités
-L’abus de substance

30
Q

Parle-moi de l’historique de comportements criminels.

A

Indicateurs: Criminalité, précocité des comportements antisociaux, historique de fugue, de placement dans le système correctionnel.
Cibles d’intervention: aucune

31
Q

Parle-moi des traits de personnalité antisociale.

A

Indicateurs: Aggressivité, hostilité, recherche de sensations fortes, impulsivité.
Cibles d’intervention: Développement de compétence d’autonomie, de gestion de la colère.

32
Q

Parle-moi des attitudes et cognitions antisociales.

A

Indicateurs: Rationalisation des comportements criminels, attitude négative envers la loi, l’autorité.
Cibles d’intervention: Contrer les rationalisations avec des valeurs prosociales, favoriser le développement d’une identité prosociale.

33
Q

Parle-moi des pairs antisociaux.

A

Indicateurs: Fréquentation de pairs antisociaux, retrait de pairs prosociaux.
Cibles d’intervention: Favoriser le désistement des pairs antisociaux aux profit de pairs prosociaux.

34
Q

Parle-moi de la famille et la situation maritale.

A

Indicateurs: La présence d’une famille, ou d’une dynamique de couple, qui est de manière générale dysfonctionnelle (ex.: négligence, violence, victimisation, conflits, etc.)
Cibles d’intervention: Favoriser l’apprentissage des bonnes pratiques parentales, renforcer la chaleur et la bienveillance.

35
Q

Parle-moi de l’école et du travail.

A

Indicateurs: Faibles performances scolaires, faible niveau de satisfaction, difficultés d’ajustement professionnel.
Cibles d’intervention: Favoriser le développement des habiletés professionnelles/scolaires et l’épanouissement individuel.

36
Q

Parle-moi des loisirs et des activités.

A

Indicateurs: Manque d’implication dans les activités prosociales.
Cibles d’intervention: Encourager la participation dans ce type d’activités, favoriser le développement de l’exploration et de l’accomplissement.

37
Q

Parle-moi de l’abus de substance.

A

Indicateurs: N’importe quel antécédent d’abus de substance (pas seulement de consommation): alcool, drogue, médicaments, etc.
Cibles d’intervention: Thérapie pour l’abus de substance en premier lieu.
Favoriser le désistement des pairs antisociaux au profit de pairs prosociaux.