Cours 8 Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’homo economicus

A

Il est capable de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux ses ressources.

Il sait analyser et anticiper le mieux possible la situation et les événements du monde qui l’entoure afin de prendre les décisions permettant cette maximisation

Rationnel

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’économie Néoclassique

A

Elle cherche à faire de l’économie une science au même titre que la physique en exprimant ses principes sous forme mathématique.

L’économie étudie la prise de décision des humains dans un cadre économique. Besoin d’un modèle de l’humain : l’homo economicus.

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3
Q

Qui sont les fondateurs de l’économie classique

A

Adam Smith et David Ricardo

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4
Q

Qu’à fait Herbet Simon

A

Il a révisé le modèle économique néoclassique, car l’homo economicus n’est pas un bon modèle de l’humain qui possède une rationnalité limitée

A fait des modèles informatiques. L’un des fondateurs des sciences cognitives et de l’intelligence artificielle

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5
Q

Qu’arrive-t-il à la neuroéconomie au début des années 2000

A

Au début des annnées 2000, la neuroéconomie intègre les récents développements en neuroscience (neuroimagerie) et en économie à propos de la prise de décision.

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6
Q

Qu’est-ce que la valeur espérée?

Pourquoi celle-ci ne fonctionne pas avec la vie de tout les jours?

A

La somme de la probabilité de chaque événement fois la valeur économique qui lui est associée.

Mais cette notion de valeur espérée est beaucoup trop simple pour décrire (ou prédire) le comportement d’un humain. –> On choisit 9250$ vs. 15 001$ à la roue, car plus safe

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7
Q

La théorie des probabilité de Blaise Pascal se base sur?

A

Ce que nous ferions si nous étions des homo economicus.

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8
Q

Qui inventa la théorie contre la théorie des probabilité?

Cette théorie repose sur?

A

Daniel Bernouilli
Il faut utiliser l’utilité, c-a-d la valeur psychologique et non économique d’un événement
Propose que l’utilité est fonction du logarithme de la valeur

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9
Q

V/F l’utilité se base sur la psychologie et non l’économie. Elle est donc indépendante de l’homo economicus

A

Faux
Le calcul de l’utilité est considéré comme faisant partie de l’homo economicus… Même s’il s’agit d’un aspect psychologique…

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10
Q

Quelles sont les deux caractéristiques de l’utilité

A

Indépendante du contexte

Indépendante des limites cognitives.

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11
Q

Dans la théorie des perspectives de Daniel Kahneman, que veut dire perspective

A

Une situation dans laquelle les valeurs économiques et probabilités des événements sont connues. Autrement dit, une situation sans incertitude.

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12
Q

En quoi la théorie des perspectives diffère de la théorie de l’utilité

A

Dépendance à la référence : gens font des choix en fonction des gains et des pertes par rapport à leur état présent, sans tenir compte de leur richesse.
 Sensible à l’histoire locale, pas à l’histoire globale
 Autrement dit, les gens cherchent davantage a éviter les pertes qu’à faire des gains.

Les probabilités sont dites pondérées

  • Surestimation des probabilités faibles et sous-estimation des probabilités élevées.
  • On calcule la décision basée sur une combinaison de ces probabilité pondérées et de l’utilité dépendante à la référence en multipliant les deux, comme l’utilité espérée et la valeur espérée.
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13
Q

Quels sont les comportements possibles dans la théorie de perspective

A

1- Aversion pour le risque quand gain hautement probable –> Disons que la probabilité de gain est de 0.95; la probabilité subjective est donc de 0.8, c’est-à-dire à une sous-estimation du gain—et donc à une surestimation de la probabilité de la perte, ce qui particulièrement est aversif

2- aversion pour le risque quand perte peu probables –> Disons que la probabilité de la perte est de 0.1; la probabilité subjective est donc de 0.2, c’est-à-dire une surestimation de la perte, ce qui est particulièrement aversif.

3- attirance pour le risque quand gain peu probable –> Disons que la probabilité du gain est de 0.1; la probabilité subjective est donc de 0.2, c’est-à-dire une surestimation de la probabilité du gain, ce qui est attrayant.

4- attirance pour le risque quand perte hautement probable –> Disons que la probabilité de la perte est de 0.95; la probabilité subjective de la perte sera de 0.8, c’est-à-dire une sous-estimation de la perte—et donc une surestimation du gain, ce qui est attrayant.

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14
Q

Ou se situe les deux groupes de neurones DA qui ont les caractéristiques des systèmes modulateurs diffus?

A

1- Dans la substance noire dans le mésencéphale (Relié sur le controle de mouvement)

2- Dans la partie ventrale du tegmentum mésencéphalique (vont innerver une zone bien définie du télencéphale, comprenant le cortex frontal et certaines parties du cortex limbique. Il s’agit du système dopaminergique mésocorticolimbique. )
 Impliqué dans le système de « récompense ».

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15
Q

Quelles sont les 3 principales évidences qui nous disent que c’Est le système dopaminergique mésocorticolimbique qui est impliqué dans le système de la récompense

A

1- Toutes les drogues d’abus—sauf possiblement les drogues psychédéliques comme le LSD—rendent l’utilisateur dépendant en modifiant ce circuit.

2- Les patients qui ont le Parkinson subissent une dégénérescence de l’autre système dopaminergique, le système nigrostrié (en particulier au niveau de la substance noire). Ceci mène à des problèmes divers dont la difficulté à contrôler certains mouvements.
o Le traitement implique souvent de fortes doses d’un agoniste de la dopamine –> 5-7% des patients développent un problème de jeu pathologique

3- Qui plus est, une stimulation de ce circuit sert de renforcement particulièrement puissant.
- Stimulation du faisceau médian du télencéphale est un renforcement très efficace

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16
Q

Différence entre renforcement primaire et secondaire

A

Renforcement primaire : récompense qui a valeur adaptative intrinsèque pour l’organisme (e.g. nourriture, sexe)

Renforcement secondaire : pas de valeur adaptative intrinsèque (e.g. argent).

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17
Q

Neurotransmetteurs reliés à :
Héroine
Nicotine
Cocaine

A

o Les peptides opioïdes pour l’héroine (Endorphine, dopamine)
o Les systèmes cholinergiques pour la nicotine (Acétylcholine)
o Les systèmes dopaminergiques et noradrénergiques pour la cocaïne.

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18
Q

Mais à l’origine de processus lié à l’addiction. Qu’ont en commun héroïne, nicotine et cocaïne?

A

Les régions ou l’agent agit pour produire une addiction

Pour l’héroïne et la nicotine, c’est l’aire tegmentale ventrale où se trouve les corps cellulaires des neurones dopaminergiques qui projettent vers le cerveau.

Pour la cocaïne, c’est plutôt le noyau accumbens, qui est l’une des cibles majeures des neurones de l’ATV. Prolonge la libération de dopamine en bloquant la recapture.

Donc toutes ces drogues stimulent ultimement le noyau accumbens.

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19
Q

Comment Berridge et Robinson on montré que la dopamine n’était pas le NT du plaisir?

A

Ont injecté une neurotoxine spécifique aux neurones dopaminergiques (6-hydroxydopamine ou 6-OHDA) dans noyaux accumbens de rats causant de d’importantes lésions au système dopaminergique mésocorticolimbique.

Cependant, ces rats montraient une réponse hédonique normale au sucrose sur la langue et à la quinine sur la langue

Dopamine serait impliquée dans le désir, la motivation à obtenir un renforcement ou à éviter une punition plutôt que le plaisir lui-même

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20
Q

Quelle structure serait relié au plaisir

A

Noyaux accumbens

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21
Q

Explique l’étude Murayama et al. sur la récompense de tâche

A

Sujet contrôle jamais payés

Les sujets « récompense » étaient payés selon leur performance lors de la première séance mais pas la seconde.

Ces sujets ont appris une association entre un comportement et une récompense monétaire.

Sujet controle : Striatum ventral activé durant les deux phases de l’étude

Sujet récompense : Striatum ventral non-activé durant la 2e phase, quand ils ne sont plus récompensés

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22
Q

Qu’on montré Clark et Al. avec leur étude sur les machines à sous

A

Striatum ventral activé par des combinaisons gagnantes plus que par des combinaisons perdantes.

Mais aussi plus par des combinaison presque gagnantes que clairement perdantes.

Et c’est encore plus marqué chez les individus qui ont des problèmes de jeu.

23
Q

Qu’encodent les neurones de l’aire tegmentale ventrale exactement?
et ceux du striatum ventrale?

A

Pas la récompense elle-même mais l’erreur de prédiction de la récompense.

Erreur de prédiction de l’utilité

24
Q

Décrit l’étude de Wolfram Schultz sur l’erreur de la récompense

A

Alors que les singes apprennent la tâche, c’est-à-dire qu’ils apprennent à associer l’indice—la lumière—avec la réponse—appuyer sur un levier—puis la récompense—la gorgée de jus—les mêmes neurones du VTA (Aitre tegmental ventral) répondent de moins en mois à la récompense et de plus en plus à l’indice annonçant la récompense (indice qui n’est pas une renforcement en lui-même mais est prédictif d’un renforcement primaire).

Finalement, si un renforcement espéré ne suit pas la réponse de l’animal à l’indice, la fréquence de ces neurones du VTA diminue sous leur niveau de base au moment prédit de la récompense.

25
Q

En quoi les études de Schultz sont-elles similaire avec l’idée de Kahneman et Tversky par rapport à l’utilité

A

Très similaire à l’idée de Kahneman et Tversky que l’utilité dépend du point de référence de départ. Histoire locale seulement.

26
Q

Quelles sont les résultats de la deuxième étude de Schultz et la conclusion?

A

Schultz ont montré que la fréquence de déclenchement de ces neurones est proportionnelle à la probabilité de la récompense

Association apprise AU MOMENT CUE : 
	pas de récompense à l’indice :0
	aucune prédiction de récompense : 0
	anticipation d’une récompense : + 
	le neurone se déclenche

Association apprise AU MOMENT RÉCOMPENSE:
 récompense : +
 récompense prédite : + (mais annule car c’Est un – donc attendu)
 Autre récompense attendu après récompense? : non donc 0
 résultat : 0

AU MOMENT PAS RÉCOMPENSE
 Prédiction de renforcement : + (mais – à cause du signe en face)
 Aucune récompense : 0
 Récompense prédite (aucune récompense donner donc aucune prédiction) : 0
 RÉSULTAT : DIMINUTION

27
Q

Qu’on révéler les études Gehring et Willoughby

A

Gehring et Willoughby (2002) ont identifié une composante ERP qui varie en fonction d’un gain inattendu ou d’une perte inattendue dès environ 200 ms.

o Un algorithme de localisation de source indique que cette composante origine probablement d’un dipôle dans le cortex cingulaire antérieur, important pour les fonctions exécutives

Possible que cette composante ERP origine en fait de l’air tegmental ventrale

Il a été proposé que ce signal d’erreur de prédiction de la récompense module l’information essentiellement de tout le cerveau.

28
Q

Comment l’étude de Vickery et al. (2011) appuit la conclusion de Gehring et Willoughby que l’erreur de prédiction de la récompense module l’information essentiellement de tout le cerveau?

A

Une évidence supportant cette hypothèse vient d’une étude récente réalisée par Vickery et al. (2011) en IRMf et ayant utilisée la technique d’analyse de MVPA (multivoxel pattern analysis).

Deux joueurs (1 sujet et 1 ordinateur) : Pareil et Différent. Chaque joueur choisit pile ou face. Si les deux ont choisi le même, Pareil gagne; autrement, Différent gagne.

Pratiquement toutes les régions du cerveau discriminent entre gagner et perdre.

29
Q

Comment Mastumoto et Hikosaka ont montrée que certains neurones dopaminergiques signalent l’erreur de prédiction de la récompense et d’autres non?

A

D’autres neurones semblent encoder l’erreur de prédiction de l’utilité, peu importe sa valence (positive ou négative).

Différente possibilité de récompense selon l’indice et différente activation selon l’indice

  • Reward : activation
  • reward or no reward 50% : activation
  • no reward : aucune activation

Le neurone répond de la meme manière que ca soit un renforcement ou punition –> répond véritable à l’Erreur de prédiction de l’utilité

  • Punition : activation
  • Punition 50% : activation
  • Pas de punition : pas d’Activation
30
Q

V/F La neuroéconomie s’intéresse aussi à la prise de décision dans des situations comportant une part d’incertitude à propos de ce qui arrivera.

A

Vrai

31
Q

Quelles sont les structures impliquées dans l’évaluation du risque trouvé par Mohr et al.

A

o cortex préfrontal dorsolatéral,
o cortex préfrontal dorsomédian,
o cortex pariétal postérieur
o insula antérieure.

32
Q

Quelle serait la fonction de l’insula antérieure dans l’évaluation du risque

A

Insula plutôt discuté dans le cours sur les émotions (particulièrement le dégoût). Dans la prise de décision, l’insula antérieure serait impliquée dans l’aversion au risque.

33
Q

Dans quel cas parlons-nous plutot de d’ambiguité plutot que de risque?

Comment générons-nous une situation ambigue ?

L’étude de Hsu et al. montre que l’ambiguité active une partie du cerveau plus que a risque, laquelle?

A

Une situation comporte de l’ambigüité—et non du risque—si la probabilité des différents événements possibles ne peut pas être estimée.

En laboratoire, on produit de l’ambigüité en éliminant la possibilité d’évaluer les probabilités.

Une étude Hsu et al. (2005) montre que l’ambigüité active le cortex latéral orbitofrontal plus que le risque.

34
Q

Qu’Est-ce que le temporal discounting?

A

On juge une récompense à venir comme ayant moins d’utilité qu’une récompense immédiate –> notre tendance à ignorer une récompense future

35
Q

Quelle est l’autre explication possible pour le temporal discounting?

A

Le modèle à deux systèmes

36
Q

Quels sont les deux systèmes dans le modèle à deux systèmes

A
Système 1 :
	Automatique, rapide, inconscient
	Heuristique, « chaud »
	Émotions, stéréotypes
	Une récompense immédiate engage le système 1 qui l’emporte habituellement sur le système 2. Ça expliquerait la préférence pour les récompenses « smaller, sooner ».
Système 2 :
	Controlé, concscient, lent
	Algorithmique, « froid »
	Logique, systématique
	Les récompenses futures engagent le système 2 et n’intéresse pas le système 1. Ça expliquerait la préférence pour les récompenses « larger, later ».

Il existe certaines évidences en neuroimagerie pour le modèle à deux systèmes.

37
Q

McClure et al. ont montré des structures activés quand on ignore une récompense future SELON LES SYSTÈMES, lesquelles ?

A

Système 1
Activité dépendante du délai dans le striatum ventral (VStr), cortex préfrontal médian (mPFC) et cortex cingulaire postérieur (PCC). –> réponse dépendante au délai de récompense (Plus tot, plus d’Activation)

Système 2
Activité indépendante du délai dans le cortex préfrontal dorsolatéral, cortex pariétal postérieur et d’autres régions associées aux fonctions exécutives.

Aussi, si on rTMS sur la région préfrontal dorsolatéral—on la potentialise—on favorise les décisions de type « larger, later » (système 2).

38
Q

V/F le modèle à deux systèmes est la meilleure théorie so far?

A

Faux –> Les évidences les plus récentes supportent plutôt un modèle a un seul processus.

39
Q

Qu’est-ce qu’une heuristique

Pourquoi les humains utilisent-ils les heuristiques?

A

Les heuristiques sont des opérations mentales automatiques, intuitives et rapides.

Ces raccourcis cognitifs sont utilisés par les individus afin de simplifier leurs opérations mentales dans le but de répondre aux exigences de l’environnement.

Les heuristiques permettent aux individus un gain de temps car en les utilisant, ils ne tiennent pas compte de toute la complexité des informations pertinentes à la situation. Elles sont habituellement suffisamment bonnes (good enough)…

40
Q

Quels sont les 4 types d’heuristiques?

A

1- L’heuristique de représentativité est une règle qui « consiste à estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe d’objets à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe ».

 La tâche des participants était d’estimer la probabilité de cet individu d’être un ingénieur plutôt qu’un avocat. Quel que soit le taux de base fourni aux sujets, ceux-ci ont estimé que l’individu décrit avait une grande probabilité d’être ingénieur : il n’y avait donc pas de différence significative entre les deux groupes de participants.
 Par contre, lorsque les sujets n’avaient pas de description à leur disposition, ils tenaient effectivement compte du taux de base. Tversky et Kahneman en ont conclu que, lorsque les sujets disposaient d’une description de l’individu, ils avaient utilisé l’heuristique de représentativité en ignorant le taux de base fourni.

2- L’heuristique de disponibilité « consiste à juger la fréquence ou la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut se remémorer des exemples de cet événement ».
 Par exemple, les sujets de l’étude de Slovic, Fischoff et Liechtenstein croyaient que mourir d’un homicide était plus fréquent que mourir d’un cancer de l’estomac. Or le décès par cancer de l’estomac est 17 fois plus fréquent que l’homicide.
 Cependant, les cas de meurtre sont plus facilement accessibles en mémoire grâce, entre autres, aux médias.

3- Dans l’heuristique d’ancrage, la grandeur (fréquence, probabilité…) d’un nouvel événement est souvent estimée à partir d’informations qui peuvent être pertinentes ou non (ancre).
 Les résultats montrent que l’estimation est influencée par le pourcentage fournie par la roue de la fortune—l’ancre. L’estimation de ceux dont l’ancre était de 10 % tournait autour de 25 % tandis que l’estimation de ceux qui avaient reçu 65 % était aux alentours de 45 %.

4- Heuristique de cadrage –> L’effet de cadrage : les gens réagissent différemment à un choix tout dépendant comment ses conséquences sont présentées. Comme ayant un résultat positif (e.g. gains, % des vies sauvées) ou négatif (pertes, % de morts).
o En bref, on adopte une attitude moins risquée dans le cadre positif que dans le cadre négatif.

41
Q

Les récompenses sociales produisent des réponses ou dans le cerveau?

A

Les récompenses sociales—sourires, approbation d’autrui (pensez aux “thumb’s up”), de beaux visages—sont omniprésentes dans notre société—c’est le fondement-même de Facebook entre autre—et produisent des réponses robustes dans l’aire tegmentale ventrale et le cortex préfrontal ventromédian.

42
Q

Décrit l’étude de Deaner et al. sur les singes et le jus

A

Deaner et al. (2005) ont entrainé des singes mâles à bouger leurs yeux vers T1 pour obtenir du jus ou vers T2 pour obtenir une quantité de jus ajustable + une image d’un singe, par exemple plus spécifiquement :
 1- d’un carré gris
 2- d’un singe du même groupe social de rang inférieur
 3- d’un rang supérieur
 4- du périnée d’une femelle.

Résultats
carré gris et singe d’un rang inférieur correspond aux images qu’il fallait payer les singes pour qu’ils les regardent! Autrement dit, moins de jus seul que de jus avec l’image. Donc ces images étaient aversives

Ce qui est positif correspond aux images que les singes étaient prêt à payer pour voir (singe mâle d’un rang supérieur [?!?] et, surtout, le périnée d’une femelle). Renforcements sociaux.

43
Q

Qu’est-ce qui remet en question l’homo economicus dans la prise de décisions dans un contexte social?

Ces comportements activent quelle région?

A

o Comportements prosociaux (altruistes?) comme donner aux organismes de charité peuvent aussi constituer une récompense sociale robuste. –> (Remet en question l’homo economicus qui est égoïste.)

o Ces comportements s’accompagnent d’un « warm glow » qui est un signal de récompense associés à une activité dans des régions comme le striatum ventral (A).

44
Q

Quelles sont les deux jeux utilisés en neuroéconomie et explique les

A

Le dilemme du prisonnier –> caractérise en théorie des jeux une situation où deux homo economicus auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l’autre—de faire cavalier seul
• La coopération dans une version répétitive du jeu corrèle avec une activation des noyaux accumbens. Parce qu’une coopération est prédictive d’une récompense future.

Punition Altruiste le jeu de l’ultimatum
• Le jeu de l’ultimatum se joue de la manière suivante : une première personne (proposeur) se voit attribuer une certaine somme d’argent, et doit décider quelle part elle garde pour elle et quelle part elle donne à une seconde personne (répondant). Le répondant doit alors décider si elle accepte ou refuse l’offre. Si elle accepte, chacun reçoit ce que l’offre stipule. Si elle la refuse, aucun des deux individus ne reçoit d’argent.

45
Q

Qu’a fait Robert Axelrod dans le jeu du prisonnier

A

Robert Axelrod a organisé une compétition dans les années 1980 d’une version répétitive du jeu et l’algorithme d’Anatol Rapoport— « tit for tat » ou « œil pour œil, dent pour dent », en français—le plus simple de tous les agorithmes soumis à la compétition a gagné : commence par coopérer et ensuite, au temps t, opte pour l’option de ton adversaire au temps t-1.

46
Q

Que propose la théorie de l’homo economicus dans le jeu de l’ultimatum

répondant

et proposeur

A

Le modèle standard de l’homo economicus postule que les individus poursuivent leur intérêt matériel individuel et agissent de manière rationnelle pour atteindre leurs objectifs. Dans un tel cas de figure, le répondant devrait accepter toute offre supérieure à zéro de la part du proposeur, et le proposeur, anticipant la réponse du répondant, devrait faire la plus petite offre possible.

Encore une fois, nous ne sommes pas des homo economicus. Comme répondant, nous n’acceptons pas n’importe quoi. Et comme proposeur, nous ne proposons pas presque rien.

47
Q

Quelles régions sont activées selon les différentes offres dans le jeu de l’ultimatum

A

L’insula d’un répondant s’active quand un proposeur lui propose trop peu disons 20% (système 1 de la théorie des deux systèmes). Son activité est corrélée avec l’ampleur de l’injustice. –> la punition altruiste en découle

Le cortex préfrontal dorsolatéral (droit) s’active peu importe si l’offre est acceptée ou pas (système 2 de la théorie des deux systèmes).

48
Q

L’étude de Knoch et al. par rapport à l’acceptation d’une offre injuste dans le jeu de l’ultimatum

A

Knoch et al. (2006) ont montré que de stimuler le cortex préfrontal dorsolatéral droit à l’aide de TMS (stimulation magnétique transcrânienne)—potentialisation ici—augmente la probabilité d’accepter une offre injuste—25% du montant donné au proposeur offert au répondant—c’est-à-dire le rend plus conforme à l’homo economicus—mais n’a pas d’effet sur l’impression de justice de cet offre, qui semble dépendre d’un autre endroit dans le cerveau

49
Q

Quand les humains procèdent a des échanges, qu’est-ce qui est important?

A

Quand on achète quelque chose on compare des pommes et des oranges. E.g. de l’argent contre une voiture.
Suppose que toute « valeur » est traduite dans une devise commune.

50
Q

Qu’est-ce que l’Iowa Gambling Task ?

A

On présente 4 paquets de cartes virtuels sur un écran d’ordinateur aux participants.

On leur dit que chaque paquet contient des cartes qui les récompenseront ou les pénaliseront en argent.

Le but du jeu est de gagner autant d’argent que possible.

Les paquets diffèrent les uns des autres en terme de valeur espérée. Ainsi, certains paquets sont de « mauvais paquets » (100$ par carte habituellement mais rarement une perte très importante de disons -10 000$, ce qui résulte en une valeur espérée négative), et les autres de « bons paquets » (50$ par carte habituellement et parfois de petites pertes de disons -10$, ce qui résulte en une valeur espérée positive).

Un sujet normal : évite les mauvais paquets et priviliégie les bons paquets au fur et a la mesure que le jeu avance

51
Q

Décrit l’étude de Bechara et Damasio avec l’IOWA gambling task

A

Ils ont montré que des patients avec des lésions préfrontales ventromédianes—souffrant du syndrome frontal de déshinibition—étaient relativement insensibles à des rétroactions négatives dans ce jeu et sélectionnaient souvent les « mauvais paquets ».

o Qui plus est, ces patients ne montraient pas les même signes physiologiques (e.g. réponse galvanique de la peau) quand ils choisissaient ces « mauvais paquets ».
o Interprété comme si ces patients ignoraient les signaux physiologiques d’alarme ou de risque.
o Mais le risque n’est pas toujours corrélé avec la valeur espérée…

52
Q

Décrit l’étude de Shic et al. avec l’IOWA gambling task

A

Ses patients performaient mieux que des contrôles dans une version de la tâche dans laquelle les « bons paquets » étaient plus risqués mais plus payant et les « mauvais paquets » étaient moins risqués mais moins payant.
o Les sujets contrôle ont trop d’aversion pour le risque pour des situations comme celles-ci.
o Bref, ces résultats suggèrent un problème de comparaison et d’intégration de gains et de pertes après des lésions dans le cortex préfrontal ventromédian.

53
Q

Décrit l’étude de Rangel et collègues sur l’utilisation d’une devise commune pour l’utilité

A

Rangel et collègues ont montré que chez l’humain en IRMf avec plusieurs paradigmes que le cortex préfrontal ventral utilise une devise commune.

o Par exemple, des collations abordables comme des barres de chocolat sont montrées au participants.
o On leur demande : combien vous voudriez payer pour ces collations (mesure de l’utilité)?
o Ensuite, on enregistre l’activité du cerveau quand on offre certaines de ces collations aux mêmes participants. Cette activité dans cortex préfrontal ventromédian (postérieur) corrèle avec l’utilité des collations.