Cours 7 Flashcards

1
Q

Dequoi découle la peur et les troubles anxieux?

A

La peur est une réponse adaptative à des situations menaçantes, à des stresseurs.

S’exprime entre autre via l’activation la composante sympathique du système nerveux autonome.

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2
Q

Pourquoi aurait-on une peur inné des serpents et araignées

A

Ne sont plus une menace pour la plupart d’entre nous mais l’étaient pour nos ancêtres pour une période de 40-60 million d’années, ce qui a pu mener les primates a développer une peur innée des araignées et des serpents, via la selection naturelle.

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3
Q

Décrit l’étude de hoehl et al. sur la peur inné

A

ont utilisé la pupillométrie chez les bébés de 6 mois pour tester cette hypothèse—c’est-à-dire avant qu’ils aient pu apprendre à avoir peur des araignées et des serpents…

Réponse physiologique associée au stress, à la peur, en particulier.

Ont comparé la réponse pupillométrique pour des images d’araignée/serpent et de fleur/poisson similaires visullement (couleur, forme, taille). C’est-à-dire à 2 conditions contrôle.
• Donc les enfants de 6 mois ressentent de la peur quand ils voient des arraignées et des serpents.
• Suggère qu’il y a un mécanisme inné de la peur pour les araignées et les serpents. Et pas un mécanisme visuel grossier…

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4
Q

Décrit l’étude d’Eleanor Gibson et Richard Walk et résultats

A

Ont créé une “falaise visuelle” sous un plexiglass. Des mères demandaient à leur bébé de venir les rejoindre de l’autre côté de la “falaise”. La plupart des bébés refusent ou hésitent.
o Suggère que la perception des profondeurs est innée mais aussi que la peur des hauteurs est innée

  • On peut apprendre à ne plus avoir peur des araignées ou des hauteurs. Heureusement, les peurs peuvent aussi être apprises

Mais la peur apprise ou innée peut aussi devenir une réponse inappropriée. Dans ces cas on parle de phobies spécifiques, l’un des troubles anxieux.

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5
Q

Quels sont les 5 types de troubles anxieux

A

Anxiété généralisée : anxiété persistante et excessive pendant au moins 6 mois. Au Canada, 3% de la population en souffre à chaque année.

Phobies spécifiques : anxiété significative sur le plan clinique provoquée par une frayeur liée à un objet ou une situation spécifique, conduisant souvent à une réaction de fuite.

Phobie sociale : est caractérisée essentiellement par une peur marquée et persistante des situations sociales (e.g. réunions, repas de groupe, etc.) ou de performance (e.g., exposés oraux, entrevues d’embauche, enseignement, etc.) durant lesquelles la personne est en contact avec des gens non familiers et/ou est exposée à l’observation d’autrui.

Attaques de panique : sensations soudaines de terreur intense qui surviennent sans avertissement. (trouble panique est un état où des attaques de panique surviennent spontanément, sans raison apparente et de façon récurrente avec une crainte quasi permanente que ces crises d’angoisse puissent survenir (pendant au moins 1 mois).)

Agoraphobie : un cas d’anxiété sévère développé dans des situations où l’individu à la sensation qu’il aurait du mal à s’extraire si nécessaire, en général au milieu de la foule.

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6
Q

Deux autres troubles anxieux à part les 5 principaux

A

Syndrome de stress post-traumatique (post-traumatic stress disorder ou PTSD) : suite à un événement choquant, caractérisé par une anxiété accrue, des souvenirs intrusifs, des rêves ou des flashbacks de l’expérience traumatique, une irritabilité et une sorte de torpeur émotionnelle.

Troubles obsessivocompulsifs (TOC) : les obsessions sont des idées récurrentes ou des impulsions qui sont perçues comme inappropriées, grotesques, voire interdites par les personnes souffrant de TOC.
o	Pensées considérées externes au sujet et la cause de souffrances, évoquant une forte anxiété. 
o	Les activités compulsives constituent des comportements ou des pensées répétitives qui interviennent afin de réduire l’anxiété causée par les obsessions. E.g. le sujet se lave les mains de façon répétitive et rituelle; compte et recompte sans arrêt pour se rassurer; vérifie inlassablement certaines choses comme le fait que la lumière soit éteinte, que la porte soit bien vérouillée, etc.
 o	Symptômes varient en fonction du niveau de stress.
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7
Q

Quelles sont les bases biologiques des comportements anxieux?

A
  • Possible composante ou prédisposition génétique mais incertain.
  • Stimulus effrayant, ce qu’on nomme aussi un stresseur, provoque la peur qui est une réponse normale de l’organisme.
  • Cette réponse peut être exacerbée (e.g. le petit Albert) ou, au contraire, diminuée par l’expérience (e.g. l’acrobate Yann Arnaud).
  • L’hypothalamus joue un rôle central en orchestrant les différentes composantes hormonales, viscéromotrice et somatomotrice de cette réponse de peur.
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8
Q

L’hypothalamus est relié à?

A

l’hypophyse par la tige pituitaire.

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9
Q

Fonction du thalamus

Quelles sont les fonctions distinctes de l’hypothalamus

A

Le thalamus se trouve sur le trajet des voies sensorielles et motrices organisées sur un mode « point par point ». Relais avant d’atteindre le néocortex. Destruction d’une partie du thalamus provoque typiquement un petit déficit sensoriel ou moteur — tache aveugle ou un manque de sensibilité à un endroit précis de la peau.

Homéostasie : maintient des conditions internes constantes malgré des conditions externes variables. Régulation extrêmement précise du volume sanguin, de sa pression, de sa salinité, de son acidité, de son taux oxygénation, de sa glycémie (taux de glucose).

Aussi la thermorégulation. Les réactions biochimiques de plusieurs cellules du corps nécessitent une température de 37°C. Des variations +/- quelques degrés C peuvent avoir des conséquences dramatiques. Des cellules sensibles à la température dans l’hypothalamus détectent les changements de température et orchestrent les réponses appropriées.

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10
Q

V/F une destruction restreinte de l’Hypothalamus affectera peu le corps humain

A

Faux –> Une destruction même restreinte au niveau de l’hypothalamus peut provoquer une désorganisation drastique, parfois fatale, d’une ou plusieurs fonctions vitales de l’organisme. C’est que l’hypothalamus intervient pour intégrer les réponses motrices, viscérales et somatiques en fonction des besoins du cerveau.

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11
Q

L’hypothalamus peut être divisé en trois grandes parties, quelles sont-elles et leurs fonctions

A

La partie latérale et médiane forment un réseau extensif de connexions avec le tronc cérébral.

La partie périventriculaire reçoit majoritairement des afférences de ces deux autres régions –> s’appelle ainsi parce qu’elle est disposée autour des parois du 3ième ventricule.

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12
Q

Quels sont les différents groupes de neurones impliqués dans les trois parties de l’hypothalamus?

A

1- Un de ces groupes de neurones forme le noyau suprachiasmatique, juste au-dessus une chiasme optique. Les cellules de ce noyau sont directement innervées par les cellules de la rétine et jouent un rôle dans la synchronisation des rythmes circadiens jour-nuit. La lumière n’est pas détectée par les cônes ou les bâtonnets mais par des cellules ganglionnaires spéciales sensibles à la lumière (contenant de la mélanopsine).

2- Un autre groupe de neurones de la partie périventriculaire de l’hypothalamus contrôle le système nerveux autonome et régule les effets de l’innervation sympathique et parasympathique des organes viscéraux.

3- Dans un troisième groupe de neurones, les axones des neurones sécrétoires (ou cellules neurosécrétoires) descendent plus ou moins le long de la tige pituitaire vers l’hypophyse. Nous en parlerons plus en détails…

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13
Q

Par quelle structure l’hypothalamus communique-t-il avec le corps?

A

L’hypophyse située dans un berceau osseux à la base du crane

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14
Q

Quelles sont les deux parties de l’hypophyse et leurs fonctions

A

Contrôle hypothalamique du lobe postérieur de l’hypophyse:
o les plus grosses cellules sécrétoires de l’hypothalamus
o les neurones sécrétoires magnocellulaires : axones s’étendent autour du chiasme optique -> descendent vers la tige pituitaire -> aboutissent dans le lobe postérieur de l’hypophyse

Ces neurones libéraient directement des substances chimiques—les neurohormones—dans les vaisseaux capillaires du lobe postérieur de l’hypophyse

Les cellules de l’hypophyse antérieure sécrètent des hormones qui contrôlent la sécrétion d’autres glandes de l’organisme (c’est ce qui constitue le système endocrinien).

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15
Q

Quelles sont les 2 neurohormones des neurones dans le lobe postérieur de l’hypophyse

A

o L’ocytocine est parfois appelé « l’hormone de l’amour » parce qu’elle augmente la réceptivité sexuelle et facilite les relations sociales. Aussi libérée au moment de l’accouchement, provoque la contraction de l’utérus et facilite la délivrance de l’enfant. Stimule aussi la montée de lait venant des glandes mammaires.
 E.g. La mère voit un bébé, entend le cri d’un bébé, ou perçoit une succion d’un mamelon -> thalamus -> cortex cérébral -> hypothalamus -> ocytocine.

o La vasopressine (aussi appelée hormone antidiurétique ou par son acronyme anglais ADH) contrôle le volume du sang et sa concentration saline.

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16
Q

Quelle est la différence anatomique entre le lobe antérieur et postérieur de l’hypophyse

A

Lobe postérieur de l’hypophyse, qui représente une partie du cerveau, le lobe antérieur de l’hypophyse constitue véritablement une glande

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17
Q

Quelles sont les différentes hormones sécrétées par la lobe antérieur hypophysaire

A

-Les hormones hypohysaires agissent sur les :
o gonades (hormones lutéotrope—LH) et folliculostimulante—FSH)
o la glande thyroïde (hormone thyréostimuline—TSH)
o les glandes mammaires (hormone prolactine).

  • Il libèrent aussi l’hormone de croissance (GH) qui agit sur tous les organes.
  • Finalement, il libère l’hormone adrénocorticotrope—ACTH qui agit sur les glandes surrénales
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18
Q

Qu’est-ce qui controle l’hypophyse antérieure?

A

Plus spécifiquement, ce sont des cellules de la région périventriculaire de l’hypothalamus qui contrôle l’hypophyse antérieure—les neurones neurosécrétoires parvocellulaires.
 Ils ne projettent pas dans le lobe antérieur mais ils atteignent leur cible par une sécrétion qui s’effectue dans la circulation sanguine via des hormones hypophysiotropes.

 Les minuscules vaisseaux sanguins descendent le long de la tige pituitaire et se ramifient dans le lobe antérieur—système porte hypothalamo-hypophysaire.

 Se fixent ensuite à des récepteurs spécifiques localisés à la surface des cellules de l’hypophyse. Déclenchent ou inhibent la sécrétion d’hormones dans la circulation générale.

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19
Q

Quelles sont les deux parties des glandes surrénales?

A

Une sorte de coquille, la corticosurrénale
 La corticosurrénale sécrète une hormone stéroïdienne, le cortisol, qui a pour effet de mobiliser les réserves d’énergie dans le corps, de réduire l’action immunitaire et qui nous conditionne en général pour faire face à toute situations de stress.

Le centre, la médullosurrénale.
 Sécrète l’Adrénaline

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20
Q

Quel groupe de neurones détermine si un stimlus est stressant ou pas avec la sécrétion de deux hormones

A

Neurones sécrétoires parvocellulaires déterminent s’il s’agit d’un stimulus stressant ou pas en fonction entre autre de la quantité de cortisol :
o libèrent la corticotropin-releasing hormone (CRH) dans le système porte hypothalamo-hypophysaire
o 15 s plus tard stimule la sécrétion de l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) qui passe dans la circulation sanguine et atteint la corticosurrénale où en quelques minutes elle stimule la libération de cortisol.

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21
Q

Quelle est l’une des caractéristique spécial du cortisol

A

Il est lipophile donc traverse facilement la barrière hématoencéphalique

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22
Q

Quel est le rôle des récepteurs spécifiques du cortisol?

A

Ce sont des mécanismes de régulation du niveau de cortisol qui conduisent à la diminution de sécrétion de la corticotropin-releasing hormone (CRH) par l’hypothalamus et donc ultimement du cortisol.

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23
Q

Au niveau anatomique d’ou vient la réaction au stress

A

o Quand le CRH est surexprimée chez une souris par manipulation génétique, l’animal exprime une sensibilité accrue aux stimuli anxiogènes.
o À l’inverse, lorsque les récepteurs aux CRH sont génétiquement supprimés, la souris présente alors une moindre propension aux comportements anxieux.
o Plus globalement, on parle de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope.

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24
Q

L’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope (Gère l’Activité des neurones CRH) est réguler par deux structure, lesquelles?

A

l’amygdale et l’hippocampe

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25
Q

Quelle structure est associé dans les troubles anxieux?

A

Suractivation de l’amygdale

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26
Q

Chemin du conditionnement de la peur

A

Information sensorielle –> thalamus –> région basolatérale de l’amygdale –> neurones envoient des axones vers le noyau central de l’amygdale –> réponse au stress –> substance grise périaqueducale dans le tronc cérébrale pour réponse d’évitement OU système modulateurs diffus (Vigilance accrue)

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27
Q

L’Expérience émotionnelle dépend de quelle projections

A
  • L’expérience émotionelle dépendrait plutôt de projections vers le cortex cérébral (sans passer par le noyau central).
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28
Q

Le noyau central de l’Amygdale projette INDIRECTEMENT des axones vers?

A

Vers l’hypothalamus (réponses du système nerveux autonome et réponse de l’axe hypothalamihypophysaire corticotrope)

La sortie de l’amygdale vers l’hypothalamus fait synapse dans le noyau du lit de la strie terminale (bed nuclei of the stria terminalis) qui innerve les neurones CRH de l’hypothalamus directement et active l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope

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29
Q

L’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope est également régulé par? (Autre que l’hypothalamus)
Quels sont les effets de cette structure

A

Hippocampe

o L’effet de l’hippocampe est davantage un effet inhibiteur sur la sécrétion de CRH.
o L’hippocampe exprime de nombreux récepteurs au cortisol sécrété par la glande corticosurrénale.
o Donc fait partie d’une boucle de contrôle du cortisol dans la circulation sanguine

30
Q

Que peut causer une exposition continue au cortisol?

A

peut mener à une dégénérescence des neurones hippocampiques. Cercle vicieux…

Dégénérescence des neurones hippocampiques du à trop de cortisol –> l’hippocampe joue moins son role inhibiteur sur l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope –> plus grande sécretion de cortisol

31
Q

Décrit l’étude de Bremner et al sur la maltraitance pendant l’enfance

Origine des troubles anxieux avec cette étude?

A

Il y a une réduction du volume hippocampique visible au moyen de l’IRM chez les victimes de maltraitance pendant l’enfance; et encore plus chez les individus souffrant du syndrome de stress post-traumatique également victimes de maltraitance pendant l’enfance.
 Ceux ayant subit de la maltraitance sans ptsd ont un hippocampe droit plus grand que les controles
 Ceux avec maltraitance et ptsd ont un volume de l’hippocampe plus petit
 Montre l’Effet régulateur de l’hippocampe sur l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope

o Troubles anxieux peuvent originer d’une suractivation de l’amygdale ou d’une sous-activation de l’hippocampe.

o Mais le cortex cérébral joue aussi un rôle; notamment le cortex préfrontal ventromédian qui inhibe l’amygdale.

32
Q

Décrit l’étude de Milad et al sur le stress post-traumatique et l’extinction

A

(a) Sujets ayant un syndrome de stress post-traumatique vs. (b) sujets contrôle ayant aussi eu un traumatisme mais sans stress post-traumatique

CS+ était associé à un choc électrique léger et CS- ne l’était pas.

Après la phase d’extinction, (b) ont des réponses galvaniques (SCR, composante sympathique du SNA) équivalentes pour CS+ et CS-.

Cependant, (a) continuent à répondre par la peur à CS+ (notez qu’ils ont une réponse “normale” pour CS- donc pas explicable par une SCR anormale).

Donc, par rapport à (b), (a) ont de la difficulté avec l’extinction d’un conditionnement de la peur.

Qui plus est, le cortex préfrontal ventromédian (tache bleue) de (a) était moins activée que celui de (b) pendant le test d’extinction; alors que c’était l’inverse pour l’amygdale (tache jaune).

Chez les PTSD : suractivation de l’amygdale et sous-activation cortex préfrontal ventromédian

33
Q

Traitement des troubles anxieux - psychothérapie

A

Psychothérapie : forte composante apprise dans les troubles anxieux donc souvent efficace, entre autre pour les phobies. Typiquement, une désensibilisation systématique est utilisée…
o Extinction… Mais comme nous l’avons vu pas évident dans certains cas comme celui du stress post-traumatique.
o Réalité virtuelle pour mieux contrôler l’environnement.
o Le neurofeedback pour activer certain circuits associés à la phobie sous le seuil de la conscience (e.g. Taschereau-Dumouchel et al., 2018, PNAS).

34
Q

Dans les anxiolitiques pour les troubles anxieux, quelles sont les deux classes pharmacologiques distinctes

A

les benzodiazépines (GABA) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.

35
Q

Quels sont les deux facteurs qui potentialise le GABA

A

En plus des sites de fixation GABA, les récepteurs GABAA présentent un certain nombre de sites où des substances sont susceptibles d’agir pour moduler l’efficacité de la conductance ionique du récepteur. –> Les benzodiazépines se fixent à l’un de ces sites modulateurs et potentialisent l’effet du GABA. (Favorise le fonctionnement du GABA)

L’éthanol potentialise aussi le GABA. Il est donc anxiolitique. Ce qui explique au moins en partie pourquoi abus d’alcool et troubles anxieux vont souvent ensemble.

36
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Malizia et al sur le trouble panique et les benzo

A

Images TEP (tomographie par émission de positrons) comparant la fixation de benzodiazépines radioactives chez des sujets témoin (à gauche) et chez des sujets souffrant de trouble panique.

Suggère que les gens avec trouble panique ont moins de récepteurs GABAA.

Le traitement aux benzodiazépines rétablierait la situation “normale” dans le cerveau des patients ayant des troubles anxieux.

37
Q

Les ISRS sont utiles pour traiter?

A

Trouble de l’humeur et trouble anxieux(toc)

38
Q

Ou sont localiser les groupes de neurone contenant de la sérotonine?

A

Ils sont localisés dans les 9 noyaux du raphé. Siègent de chaque côté de la ligne médiane du tronc cérébral.

39
Q

Comment fonctionne les ISRS ?

A

Les effets cellulaires de la sérotonine sont relayés par des récepteurs couplés aux protéines G et l’action du neurotransmetteur dans la fente synaptique est stoppée par un mécanisme d’inactivation extrêmement efficace.
o Ce mécanisme élimine sélectivement et rapidement le neurotransmetteur entre autre en le transportant dans les terminaisons nerveuses pré-synaptiques qui ont sécrétées la sérotonine (grâce à une pompe de recapture de la sérotonine correspond au #8 dans la représentation à droite).

Les ISRS prolongent l’action de la sérotonine dans l’espace synaptique en réduisant cette recapture.

40
Q

L’effet des ISRS peut se faire ressentir après 3 jours de prise de médication V/F

A

Faux
L’effet anxiolytique des ISRS n’est pas immédiat. Les effets thérapeutiques prennent des semaines à se faire sentir. Implique que pas directement anxiolytique. On pense qu’ils sont le résultat d’une adaptation du cerveau à ces nouveaux taux de sérotonine, notamment d’une neurogenèse hippocampique qui serait responsable des effets thérapeutiques associés au ISRS

41
Q

Caractéristique de la dépression majeure

A

o Se caractérise principalement par une détresse psychologique et une perte d’intérêt pour toutes les activités.
o Présent au moins 2 semaines, sans rapport immédiat avec un événement grave de la vie—e.g. un deuil.
o Autres symptômes : perte d’appétit (ou au contraire comportement boulimique); insomnie (ou au contraire hypersomnie); fatigue générale; perte de confiance en soi et sentiment d’inutilité; faculté à se concentrer très fortement réduite; et pensées récurrentes de mort.
o Épisodes durent habituellement moins de 2 ans.
o Mais cette maladie demeure et devient chronique dans 17% des cas.
o Sans traitement, récidive est d’environ 50%; après 3 épisodes, récidive augmente à 90%.
o Au moins 2 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
o Principale cause des suicides.

42
Q

Caractéristiques des troubles bipolaire

A

Troubles bipolaires : les troubles bipolaires se traduisent par des épisodes répétés de manie ou des épisodes alternés de manie et de dépression.

Comportements avec les signes suivants :
 surestimation de soi;
 des besoins en sommeil fortement diminués;
 une loquacité considérablement augmentée;
 des idées qui fusent;
 une expérience subjective exacerbée;
 un défaut de concentration et une grande distraction;
 une propension à se donner des objectifs au-dessus de ses moyens;
 comportements très désihnibés;
 et, parfois, des erreurs de jugements.

43
Q

Explique l’hypothèse monoaminergique pour la dépression

A

Propose que les systèmes modulateurs diffus monoaminergiques (sérotonine et noradrénaline) pourraient jouer un rôle dans la dépression

Il existerait une corrélation négative entre présence de dépression et l’activité de ces systèmes.

Trois principales évidences :
1- La réserpine, un médicament introduit pour lutter contre l’hypertension artérielle, était en fait à l’origine d’états dépressifs chez environ 20% des patients traités.
• Or la réserpine provoque une forte déplétion en catécholamines (dont la noradrénaline) et en sérotonine en interférant avec les mécanismes de remplissage de vésicules synaptiques en neurotransmetteurs.

2- Puis on a remarqué que des médicaments utilisés pour le traitement de la turberculose entraînaient au contraire une amélioration de l’humeur des patients. On sait aujourd’hui que ces drogues—e.g. la phénelzine—inhibent l’enzyme monoamine oxydase (MAO) qui dégrade les noradrénaline et la sérotonine dans la fente synaptique.

3- Finalement, l’imipramine, un médicament introduit comme antidépresseur—finalement!—et dont il s’est avéré que l’effet antidépresseur était d’inhiber la recapture synaptique de la sérotonine et de la noradrénaline.

44
Q

Quels sont les 2 arguments contre l’hypothèse monoaminergique

Que pensons-nous aujourd’hui de ces médicaments?

A

1- Il y a un délai de plusieurs semaines entre l’administration et l’action thérapeutique. Donc il ne s’agit pas d’effets directs.
2- Qui plus est, les amphétamines qui inhibent la recapture de noradrénaline (et de la dopamine) n’ont aucun effet antidépresseur.

o Aujourd’hui on pense que l’administration chronique de ces médicaments a pour effet d’être à l’origine de processus adaptatifs de la communication intercellulaire à long terme qui seraient en fait responsible des effets antidépresseurs.
o Parmi ces processus adaptatifs, il semble que des adaptations puissent intervenir au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope qui lui aussi a été impliqué dans la genèse de certaines formes de dépression.

45
Q

Explique l’hypothèse stress-diathèse des troubles de l’humeur

A

Il existe des évidences d’une forme familiale de dépression ce qui suggère à tout le moins une prédisposition génétique aux troubles de l’humeur. Prédisposition génétique = diathèse.

L’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope serait le site principal de convergence des influences génétiques et environnementales à l’origine des troubles de l’humeur et anxieux

Hyperactivité de cet axe dans la dépression.

Qui plus est, les taux de cortisol sanguin et de CRH dans le liquide céphalorachidien sont plus élevés chez les patients souffrant de dépression

La boucle inhibitrice de l’hippocampe fonctionnerait moins bien chez les personnes déprimées. À cause d’une réduction du nombre de récepteurs au cortisol.

46
Q

Comment peut-on etre sur qu’un taux plus haut de cortisol et CRH dans le LCR provoque la dépression

A

injections de CRH intracérébrale produisent des effets comportementaux caractéristiques de la dépression : insomnie, diminution de la prise alimentaire, désintérêt pour les activités sexuelles et une anxiété exacerbée.

47
Q

Comment est régulé le nombre de récepteurs au cortisol dans l’hippocampe?

A

Les gènes, les monoamines et l’expérience précoce au cours du développement.

48
Q

Quelle autre structure est associés à des patients déprimés et elle est activer quand?

A

Plusieurs études en neuroimagerie fonctionnelle ont également montré une augmentation de l’activité dans le cortex cingulaire antérieur chez les patients déprimés.

Le cortex cingulaire antérieur est activé par le rappel de souvenirs autobiographiques tristes et son activation diminue après un traitement aux antidépresseurs.

Considéré comme un lien entre l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope et l’état émotionnel.

49
Q

Quels sont les 3 traitements principaux pour les troubles de l’humeur?

A

L’électrothérapie convulsive (ECT) : une décharge électrique est appliquée entre deux électrodes placées sur le scalpe (au niveau des lobes temporaux). Cette stimulation électrique localisée a pour effet de déclencher des convulsions mais le patients est placé sous anesthésie et reçoit des myorelaxants pour prévenir les mouvements violents qui pourraient résulter du traitement.

Psychothérapie : peut fonctionner dans les formes légères et modérées. L’objectif principal est d’aider le patient à surmonter l’opinion négative que le patient a de lui-même et de son avenir.
o Mécanismes inconnus mais probable que l’effet bénéfique passe par la reprise de contrôle sur le plan cognitif de l’activité des circuits affectés dans la dépression.

Médicaments antidépresseurs

50
Q

Caractéristiques de l’ECT

A

D’abord utilisée dans les années 1930 pour soigner la schizophrénie (parce que pensait-on faussement les épileptiques ne souffrent pas de schizophrénie). Mais s’est avérée efficace contre la dépression.

Un avantage est que les bienfaits sont ressenties rapidement, souvent après le premier traitement. Rôle important pour prévenir le suicide.

Cependant, produit des pertes de mémoire. Surtout amnésie rétrograde, généralement de moins de 6 mois avant le traitement; mais parfois aussi amnésie antérograde.

Mécanismes inconnus. Pourrait être dû à son effet sur l’hippocampe.

51
Q

4 familles des médicaments antidépresseurs

A

les composés tricycliques comme l’imipramine qui bloquent la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine

les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine comme la venlafaxine

les ISRS comme la fluoxétine (Prozac) qui inhibent sélectivement la recapture de la sérotonine

les inhibiteurs de l’enzyme monoamine oxydase (MAO) comme la phénelzine qui réduisent la dégradation enzymatique de sérotonine et de noradrénaline dans le fente synaptique.

52
Q

Comment les médicaments réussissent à diminuer les troubles de l’humeur

A

Réduisent l’(hyper)activité de l’axe hypothalamo-hypohysaire corticotrope et du cortex cingulaire antérieur.

Les études chez les animaux suggèrent que c’est dû à l’augmentation du nombre de récepteurs au cortisol dans l’hippocampe.

L’administration chronique de ISRS, par exemple, aurait pour effet de stimuler la neurogenèse— la prolifération de nouveaux neurones—dans l’hippocampe.

53
Q

Quelles sont les deux autres solutions pour la dépression si l’ECT, antidépresseurs et psychothérapie ne sont pas efficaces?

A

1- Des mesures plus drastiques sont alors envisageables dont le recours à la chirurgie fonctionnelle et l’implantation d’une électrode intracrânienne comme pour le traitement de la maladie de Parkinson.
o Avec l’aide de neurochirurgiens de l’U. de Toronto, Mayberg a montré en 2003 qu’une stimulation du cortex cingulaire antérieur (ici une stimulation désactive le réseau possiblement par la mise en jeu de neurones inhibiteurs) améliorait immédiatement l’état du patient.  on inhibe par la stimulation
o Dans la majorité des cas, les effets bénéfiques étaient maintenues plusieurs années après l’implantation.

2- Une solution moins invasive prometteuse :
o Stimulation Magnétique Transcrânienne répétitive (rTMS en anglais). 1 Hz pendant une dizaine de minutes. Effets peuvent durer plusieurs heures voir quelques jours. La méthode utilisée pour les applications cliniques.
o Traitement contre la dépression via stimulation du cortex préfrontal dorsolatéral gauche.

54
Q

Comment L’effet du lithium sur les troubles bipolaires a été découvert ?

A

o Dans les années 1940, John Cade, un psychiatre australien, cherchait des substances psychoactives dans l’urine de ses patients—des cochons d’Inde—maniaques.
o Ensuite, il administrait des extraits d’urines à des cochons d’Inde et étudiait l’effet sur le comportement.
o Avait de la difficulté à solubiliser l’acide urique (pensait que c’était l’ingrédient actif) pour l’injecter.
o À ajouter du lithium à l’acide urique pour en faire de l’urate de lithium parce ce sel est beaucoup plus soluble (et parce que le lithium était disponible dans sa pharmacie).
o De façon inattendue, un effet tranquilisant sur ses cobayes, alors qu’il pensait obtenir l’effet opposé.

55
Q

V/F Nous avons aucune idée pourquoi le lithium est utile contre les trouble bipolaire

A

Vrai

56
Q

Quelle est la principale cause de la schizophrénie?

A

La génétique/hérédité

Forte composante génétique. Si un jumeau monozygote est schizophrène, l’autre a une probabilité de ~50% de l’être. Cette probabilité chute a 17% pour les jumeaux dizygotes.

57
Q

Quelles sont les causes environnementale spossibles de la schizophrénie?

A

Infection virale chez le foetus ou au cours du développement post-natal précoce

problèmes de malnutrition de la mère

exposition à des facteurs stressants tout au long de la vie

la consommation de marijuana pendant l’adolescence.

58
Q

Qu’est-ce que les symptomes négatifs et positifs de la schizophrénie

A

Symptômes positifs : production de pensées délirantes; hallucinations; incohérence des propos; comportement général désorganisé.
 Ont souvent des délires organisés autour de thèmes généraux : e.g. des extraterrestres tentent de les contrôler.
 Ces pensées incohérentes sont souvent accompagnées d’hallucinations surtout auditives.

Symptôme négatifs : expression réduite voire inexistante de l’émotion; discours considérablement appauvri; difficultés à initier des comportements volontaires; troubles de la mémoire.
 Parfois des troubles du mouvements volontaires pouvant aller jusqu’à la catatonie, des postures bizarres, des grimaces.

59
Q

La schizophrénie se traduit par?

A

La schizophrénie se traduit par une perte de contacte avec la réalité et une rupture par rapport à la norme au niveau du raisonnement, de la pensée, de la perception, de l’humeur et même des mouvements.

60
Q

Quelle différence au niveau du cerveau peut etre observer entre les schizo et neurotypique

A

Dilatation des ventricules latéraux, traduisant un rétrécissement du tissu environnant, chez le schizophrène. Ces atteintes aux ventricules sont retrouvées de façon statistique sur un plus grand échantillon de schizophrènes et de contrôles.

Présentent des différences au niveau de la structure fine des aires corticales et de leurs connexions. Par exemple, paraissent avoir des troubles de la myélinisation des axones du cortex cérébral

Une autre caractéristique est l’organisation cérébrale où les neurones sont regroupés en amas—résultant d’un problème de migration des neurones au cours du développement. –> Ceci conduit à un défaut d’organisation des couches corticales et à un cortex cérébral globalement moins épais que chez les sujets témoin.

61
Q

Qu’on observer thompson et al en 2001 sur l’Anatomie des schizo
Cette étude à donner vie à ?

A

Ainsi des pertes allant jusqu’à 5% annuellement sont observés dans le cortex pariétal, le cortex moteur et le cortex temporal antérieur.

Enfin, l’étude des synapses et des neurotransmetteurs ont mis en évidence quelques anomalies en rapport avec la schizophrénie.

C’est dans ce contexte qu’ont été avancé les hypothèses dopaminergique et glutamatergique de la schizophrénie…

62
Q

Décrit l’hypothèse dopaminergique

A

La dopamine est l’un des neurotransmetteurs formant les systèmes modulateurs diffus du cerveau.

Elle est présente notamment dans le système dopaminergique mésocortcolimbique qui prend son origine dans l’aire tegmentale ventrale (l’autre le système dopaminergique nigrostriatal est plutôt impliqué dans le mouvement).

63
Q

Quelles observations ont donner lieu au lien entre la dopamine et la schizo

A

1- les effets des amphétamines (e.g. Adderall) qui sont des agonistes des catécholamines (noradrénaline et dopamine) : elles bloquent la recapture de DA et de la NA et stimuleraient probablement la libération de DA.
 Effets diffèrent habituellement des symptômes de la schizophrénie.
 Cependant, les consommateurs d’amphétamines qui deviennent dépendant (~5%) du produit à cause de ses propriétés addictives et prennent de plus en plus de risque. Parfois en prennent tellement qu’il y a “overdose” qui se traduit par un épisode psychotique avec expression de symptômes positifs qui sont extrêmement similaires à ceux de la schizophrénie.

2- Dans les années 1950, il a été montré qu’un médicament développé comme antihistaminique—la chlorpromazine—était efficace pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie.
 Il s’est avéré que cette drogue et d’autres types d’antipsychotiques collectivement dénommés neuroleptiques ont la propriété de bloquer efficacement le sous-type D2 des récepteurs dopaminergiques.
 Il existe une corrélation entre les doses efficaces pour traiter la schizophrénie (i.e. seuils—plus ce seuil est bas, le plus efficace est le neuroleptique) des différents neuroleptiques et leur affinité pour les récepteurs D2.

64
Q

V/F la schizo s’Explique ar une simple hyperactivation du système dopaminergique

A

Faux –>  Par exemple, les antipsychotiques de nouvelle génération n’ont que peu d’affinité pour les récepteurs D2. On les appelle neuroleptiques atypiques.

65
Q

Qu’Est-ce qui a donner lieu à l’hypothèse glutamatergique?

A

l’observation des effets comportementaux de la phéncyclidine (PCP) et de la kétamine—une “drogue du viol”.

Ces agents ont été introduits en médecine comme anasthésiques dans les années 1950. Rapidement cessé d’être utilisés chez les humains parce qu’un certain nombre de patients présentaient des effets secondaires après l’anesthésie, parfois pendant plusieurs jours, incluant des épisodes de paranoïa et d’hallucinations.

En fait, l’intoxications à ces deux drogues comportent des symptômes similaires à ceux de la schizophrénie, tant positifs que négatifs. –> Or ces drogues affectent les synapses glutamatergiques.

66
Q

Quelles est le fonctionnement neuroanatomique de l’Hypothèse glutamatergique

A

Le glutamate est l’un des neurotransmetteurs majeurs de la signalisation excitatrice rapide du système nerveux agissant notamment sur les récepteurs NMDA—des canaux sodiques et calciques dépendant du glutamate.

Le PCP et la kétamine bloquent les canaux des récepteurs NMDA! Mécanisme inhabituel. Habituellement, ce sont les sites de fixation du neurotransmetteur qui sont bloqués.

67
Q

Caractéristiques des études fait sur des rats pour la schizo

A

Pour étudier la biologie de la schizophrénie, les biologistes utilisent aujourd’hui principalement deux modèles animaux de la maladie.
o 1- De faibles doses de PCP administrées chroniquement à des rats induisent des changements comportementaux qui se rapprochent de certains signes cliniques de patients schizophrènes.
o 2- Un autre modèle animal est fondé sur une forte réduction d’expression des récepteurs NMDA chez des souris transgéniques.

Les animaux présentent des comportements qui ressemblent à ceux de patients schizophrènes notamment en ce qui concerne les mouvements répétitifs, une certaine agitation et une altération des interactions sociales avec les autres congénères

68
Q

V/F toutes les drogues qui bloquent les récepteurs NMDA ne produisent pas des effets semblables à ceux de la schizophrénie.

A

Vrai
Peut-être que le mécanisme d’action de la kétamine et du PCP affecte seulement un sous-ensemble des récépteurs NMDA plus toniques…

69
Q

Le traitement de la schizo est fondé sur ?

Quel est le problème d’un de ces traitements

A
  • Le traitement de la schizophrénie est fondé sur l’administration de neuroleptiques et sur une intervention psychosociale

Les neuroleptiques conventionnels comme la chlorpromazine ou l’halopéridol agissent via les récepteurs D2. Efficaces pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie.

  • Malheureusement des effets secondaires importants en rapport avec l’action de la dopamine issue des neurones de la pars compacta de la substance noire (système nigrostriatal). Des effets semblables à ceux du Parkinson, incluant une rigidité, difficulté à initier des mouvements et un tremblement
70
Q

V/F tout les neuroleptiques provoque des mouvements anormaux

A

Faux
Ces effets secondaires sont fortement atténués par les neuroleptiques atypiques comme la clozapine ou la rispéridone.

En plus, ces médicaments, ont un effet sur les symptômes négatifs aussi.