Cours 8 Flashcards
Quelle est la proposition faite par Baddeley & Hitch en 1974 pour compléter le modèle de la mémoire à court terme?
ajout de la mémoire de travail
Quelles sont les 5 caractéristiques de la mémoire de travail?
- système à capacité limitée
- entreposage temporaire
- composantes multiples pour codages différents
- manipulation de l’info dans des tâches complexes (processus actif)
- séparation en capacité et répétition
Comment se nomment les systèmes qui dépendent de l’exécutif central?
les systèmes esclaves
-ont des fonctions différentes
Quelles sont les 2 choses que fait l’exécutif central?
- détermine la quantité d’informations qui va être distribuée dans toutes les tâches
- gère l’attention
Dans l’expérience de Baddeley (1966) où il voulait montrer la capacité de traitement limitée de l’exécutif central et la dépendance de l’exécutif central sur la MALT et dont la tâche était la généralisation aléatoire de lettres, quelle était l’hypothèse?
*le participant est en laboratoire. Il ferme les yeux et imagine un chapeau qui contient toutes les lettres de l’alphabet. Il tire une lettre au hasard et dis la lettre. Il essaie de générer des séquences aléatoires. Le chercheur regarde s’il y a des patterns associés à ses réponses. Variable-clé : combien de fois par seconde il doit générer une lettre selon le métronome
- l’exécutif central est responsable de la stratégie pour trouver les séquences aléatoires, mais la capacité de traitement est limitée
- une plus grande demande à l’exécutif central demande une plus grande dépendance sur les patrons comportementaux commun (répétition) et une meilleure récupération de la MALT
Dans l’expérience de Baddeley (1966) où il voulait montrer la capacité de traitement limitée de l’exécutif central et la dépendance de l’exécutif central sur la MALT et dont la tâche était la généralisation aléatoire de lettres, quelle était la prédiction, les résultats et l’interprétation?
- avec un taux de génération plus rapide, le niveau de hasard est bas donc l’occurence est plus élevée de séquences prévisibles (répétitions qui montrent que l’exécutif central est surchargé) et stéréoptypées (va voir dans la mémoire des ensembles que l’on connait pour générer plus rapidement)
- les participants génèrent plus de séquences non-aléatoires (prévisibles ou stéréotypées) quand la pression (causée par le rythme) est plus élevée. Quand on demande à l’exécutif central de travailler rapidement, on augmente les 2 types de séquences : plus d’accès à la MALT et répétitions
- Support pour l’idée que l’exécutif central dépend plus des comportements communs/connus lorsque les demandes de traitement sont élevées. Support pour la capacité général de traitement limitée : exécutif central responsable de gérer la capacité et séquences prévisibles. Support pour connexion entre l’exécutif central et la MALT : séquences stéréotypées.
Quels sont les 2 systèmes esclaves présents originalement? Comment on peut prouver leur présence?
- boucle phonologique et tablette visuospatiale
- double dissociation
Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, où 2 tâches sont utilisées (processus verbal ou visuospatial) et où on mesure le temps de réponse, quel est le rationnel (logique du chercheur)?
- 2 tâches (verbale ou visuospatiale) et 3 modalités de réponse (dire : réponse verbale, taper ou pointer: réponses visuospatiales). Doit garder l’entrée en mémoire en faisant une opération et en fournissant une réponse. Le traitement de l’entrée et réponse se font de façon simultanée. On s’intéresse au temps de réaction
- une correspondance entre le type d’entrée et de réponse va surcharger l’un des systèmes. La non-corespondance n’aurait aucun effet. Preuve de sous-systèmes séparés.
Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche verbale et où on mesure le temps de réponse, quelle est l’hypothèse?
*On fait entendre une phrase dans les écouteurs. Le participant la répète à voix haute, pour s’assurer qu’il a bien compris. Reçoit un signal pour savoir ce qu’il doit traiter. Il doit se répéter la phrase en tête pour ensuite répondre oui ou non selon l’opération. 3 façons de répondre possibles
- si c’est un système unitaire: si on traite juste l’information verbale; l’entrée prendrait une partie de la capacité de traitement. Si en plus on doit traiter le matériel et fournir une réponse, c’est plus difficile, donc on aurait un moins bon résultat. Va avoir un impact peu importe la façon de répondre. Les temps de réactions seront égaux pour les 3 types de réponse.
- si ce sont des sous-systèmes séparés: en écoutant la phrase, va juste prendre la capacité au niveau verbal (mais pas tout, donc n’aura pas de surcharge). Ne prendrait rien au niveau visuospatial. Si on traite et on répond en même temps, utilise seulement le système qui fait la tâche (ici verbal), va le surcharger et aura un TR plus grand. Si traitement verbal et fournir une réponse visuospatiale : se fera dans les 2 systèmes, donc n’aura pas de surcharge. –> TR plus long pour répondre quand il y a une correspondance entre ce que je traite et la façon dont je réponds (aurait plus d’interférence).
Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche verbale et où on mesure le temps de réponse, quels sont les résultats?
- impact moyen sur les TR: plus marqué quand correspondance entre le type d’entrée et la réponse
- support pour systèmes verbal et visuospatial : donc supporte l’idée de 2 sous-systèmes
Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche visuospatiale et où on mesure le temps de réponse, quelle est l’hypothèse et les résultats?
- on montre une lettre dessinée. On doit la dessiner sur une feuille. On doit traiter les intersections (coins) de la lettre. Indique où on commence (avec un *) et la direction que l’on va traiter (avec flèche). Demande si l’intersection est située en haut/bas ou non de la lettre. On doit garder la lettre en mémoire (visuo) et se promener (spatiale)
- si le traitement de l’info verbal/visuospatiale se fait séparément: plus d’interférence quand entrée/réponse sollicite la même modalité. Effet inverse que la tâche verbale (TR plus grand pour taper et pointer)
- impact moyen sur TR. Plus marqué quand il y a une correspondance entre le type d’entrée et de réponse. Support pour systèmes verbal et visuospatial.
Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, quelle est les résultats comparatifs entre les tâches verbale et visuospatiale et l’interprétation?
- si on passe de non-correspondance à correspondance entre le type d’entrée et la réponse (ex. pointer avec verbal –> non correspondance à pointer avec entrée visuospatial –> correspondance) : augmentation du TR
- preuve générale d’interférence
- modèles à système unitaire invalides
- support pour systèmes verbal et visuospatial à court terme séparés
Comment la boucle phonologique fonctionne pour les entrées auditive et visuelle/visuospatiale?
entrées auditives:
-Mémoire sensorielle → Exécutif central → Entrepôt phonologique
Capacité de la boucle: 2 secondes
Trace gardée active par système de répétition articulatoire
Si entrée non rafraîchie, disparaît (en 15-30 sec)
entrées visuelles/visuospatiales:
-Mémoire sensorielle → Exécutif central (détermine que c’est une information visuelle)→ Tablette visuospatiale
Si info de type AVL: Transfert au système de répétition articulatoire pour nommer de façon sous-vocale ou “traduire”
Info transférée à la boucle phonologique : Limite de 2 sec./Répétition articulatoire possible
Quelle est la différence entre capacité et durée?
- capacité : quantité de matériel que l’on peut garder en mémoire (matériel que l’on peut dire en 2 sec si la capacité est de 2 sec)
- durée : si je ne suis pas capable de répéter, combien de temps l’information va rester
Quels sont les 3 phénomènes importants et interreliés qui soutiennent la boucle phonologique?
- effet de similarité phonologique : codage auditif
- effet de longueur du mot : capacité de 2 sec, lié au taux de lecture
- suppression articulatoire: répétition sous-vocale et traduction du visuel au phonologique
Dans l’expérience de Baddeley en 1966 pour déterminer si le codage AVL est utilisé/important en MDT, dont la tâche est une tâche de rappel sériel avec présentation auditive ou visuelle, quelle est l’hypothèse et les résultats?
- listes de mots similaires au niveau auditif ou listes de mots différents au niveau auditif
- il sera plus difficile de rapporter les listes de mots similaires en raison de confusion auditive
- peu importe la modalité de présentation, les listes de mots similaires au niveau auditif sont plus difficiles à rapporter. Importance de la disposition à nommer/traduire les mots sous forme AVL
–>montre que le codage auditif est important en MDT. On a testé que la boucle phonologique (et donc que la MDT) contient les traces de matériel AVL
Avec l’expérience 1 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur l’effet de longueur du mot avec une tâche de rappel sériel dont le but est de montrer que la capacité de la MDT n’est pas constante et varie avec la longueur des mots à rapporter, quelle est l’hypothèse?
*jusqu’à maintenant, on disait que la capacité de MCT est de 7 +/- 2 chunks. Présente 4-8 mots, 1 vs 5 syllabes. Doit rapporter la séquence complète pour que l’essai soit considéré comme correct
-si MDT limitée en termes de nombre de chunks; aucun effet de longueur du mot sur l’empan mnésique. Le nombre de syllabes n’aurait aucun effet.
si MDT limitée en termes de durée, il y aurait un effet de la longueur du mot sur l’empan mnésique : mots plus longs voudraient dire moins de mots en mémoire et prendraient plus de temps à répéter
Avec l’expérience 1 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur l’effet de longueur du mot avec une tâche de rappel sériel dont le but est de montrer que la capacité de la MDT n’est pas constante et varie avec la longueur des mots à rapporter, quels sont les résultats et la conclusion?
- Effet de longueur du mot pour toutes les longueurs de listes : avantage clair pour les mots plus courts
- limite temporelle et non basée sur le nombre d’unités significatives (chunks)
Avec l’expérience 6 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) dont le but est de déterminer la durée de la boucle à l’aide de 2 tâches (mesure de taux de lecture et tâche de rappel sériel), quel est le rationnel (logique du chercheur) et l’hypothèse?
- taux de lecture: # de mots lus par secondes, selon le # de syllabes. 5 mots de 1 à 5 syllabes par liste
- répétition articulatoire analogue à la parole. Les mots plus courts sont lus et répétés plus vite. Plus de mots cours entrent dans la boucle
- taux de lecture prédit le rappel/détermine la durée de la boucle