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FINAL Processus cognitif > Cours 10 > Flashcards

Cours 10 Flashcards

1
Q

Comment se nomme l’approche de Atkinson et Schiffrin et Baddeley et Hitch concernant la mémoire?

A

approche des boîtes

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Q

Avant la proposition de Baddeley et Hitch, Craik et Lockhart font une critique de l’approche des boîtes. En quoi consiste leur critique?

A
  • jusqu’à combien de boîtes va-t-on se rendre? quand est-ce trop?
  • la capacité de la MACT semble dépendre du matériel
  • les chunks sont définis de façon subjectives et sont différents pour chacun
  • la capacité de la MACT provient d’une limite d’entreposage ou de traitement?
  • quel est le type de codage, considérant qu’il y a du support pour auditif, visuel et sémantique?
  • les frontières sont floues entre les boîtes
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3
Q

Qu’ont développé Craik et Lockhart pour étudier les processus en MLT et en réaction aux problèmes en MCT?

A

l’approche basée sur les processus de mémoire

- l’accent est mis sur les processus utilisé pour l’enregistrement permanent de l’information

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4
Q

Quels sont les trois processus permettant l’enregistrement permanent de l’info?

A
  • encodage
  • traitement
  • récupération
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5
Q

En quoi concerne l’Approche basée sur les processus de mémoire de Craik et Lockhart?

A

basé sur l’idée que les résultats obtenus avec différents tests de mémoire réflètent les différents processus cognitifs nécessaires pour les produire

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6
Q

Quels sont les postulats (4) de la théorie des niveaux de traitement de Craik et Lockhart?

A
  • différents stimuli sont encodés de façon différentes en mémoire, donc le type d’Encodage influence la durée et la force de la trace mnésique
  • la mémoire est une série de processus cognitifs où chaque étape de traitement est plus profonde que la précédente
  • il existe 2 types de répétitions
  • 2 types de traitements possibles
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7
Q

Quels sont les deux types de répétitions possibles selon l’approche des niveaux de traitements de Craik et Lockhart et en quoi consistent-ils?

A
  • répétition de maintien, servant à conserver l’information en MACT, mais pas efficace pour un transfert en MALT
  • répétition élaborative, qui nécessite la sémantique (sens) et de faire des liens entre les connaissances, du chunking et de l’organisation subjective. c’est le seul type de répétition efficace pour l’entreposage permanent de l’info en MALT
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8
Q

Quels sont les deux types de traitements possibles selon l’approche des niveaux de traitements?

A
  • traitement de surface, qui met l’accent sur les caractéristiques physiques du stimulus entrant. correspond à de la répétition de maintien
  • traitement profond, qui met l’Accent sur la signification (sémantique), et concerne la répétition élaborative
  • un traitement plus profond mène à des traces plus durables et fortes en MACT et un meilleur rappel (récupération)
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9
Q

L’expérience de Hyde et Jenkins concernant la profondeur de traitement tentait de déterminer la validité de la théorie des niveaux de traitement et l’effet de l’intention d’Apprendre. En quoi consistent les différentes tâches des deux 2 phases de l’expérience?

A
  • phase 1: tâches cognitives variées et listes de mots = tâche d’orientation
  • phase 2: rappel libre avec la liste vu avant
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10
Q

en quoi consiste une tâche d’orientation?

A

c’Est une tâche qui dirige l’attention du sujet vers une caractéristique physique du stimulus ou sa sémantique

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11
Q

Quelles sont les variables (2) de l’expérience de profondeur de traitement de Hyde et Jenkins?

A
  1. la tâche d’orientation avait des niveaux de profondeur de traitement différents
  2. l’intention d’apprendre = un groupe sait qu’il sera testé (apprentissage intentionnel) et un autre ne le sait pas
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12
Q

Comment est construite l’Expérience de profondeur de traitement de Hyde et Jenkins? (conditions, types d’essais, etc)

A
  • 3 groupes: apprentissage incident, apprentissage intentionnel, contrôle (écoute la liste et fait un rappel libre)
  • 4 tâches: le mot contient-il __?/ est-ce un nom ou verbe?/ set-ce un mot fréquemment utilisé?/ est-ce un mot déplaisant ou plaisant?
  • traitement de plus en plus profond
  • phase 2: rappel libre pour tous
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13
Q

pourquoi un des groupes se nomme «apprentissage incident»?

A

parce que s’ils apprennent, c’est une coïncidence selon les auteurs

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14
Q

Quels sont les résultats de l’Expérience de la profondeur de traitement de Hyde et Jenkins?

A
  • la perfo augmente avec la profondeur de traitement
  • l’intention d’apprendre n’a aucun effet sur la performance et la MALT
  • supporte l’approche des niveaux de traitement
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15
Q

pourquoi seules les conditions de fréquence et plaisance de l’expérience de Hyde et Jenkins ont une performance aussi bonne que les contrôles?

A

parce que le groupe contrôle avait besoin de faire du chunking pour mémoriser, et ce processus demande un traitement profond et donc sémantique. Les 2 conditions étaient aussi du traitement profond

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16
Q

L’expérience de Slamecka et Graf sur l’effet de génération tentait de déterminer si un effort actif dans l’apprentissage était bénéfique. Quelle est l’hypothèse des auteurs?

A
  • si participant génère le matériel, la récupération de celui-ci sera toujours meilleure, peu importe la tâche d’orientation
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17
Q

Quelles sont les tâches des différentes phases de l’Expérience d’Effet de génération de Slamecka et Graf?

A
  • phase 1: traiter 100 paires de mots
  • phase 2: reconnaissance
    > on présente 100 ensembles de 3 mots, et on demande lequel a été vu dans la phase 1
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18
Q

Quelle est la différence entre une tâche de reconnaissance et une tâche de rappel?

A

la reconnaissance est plus facile que le rappel puisque l’on a accès à un indice

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19
Q

Quelles sont les conditions (2) et types d’essais (5) de l’expérience d’effet de génération de Slamecka et Graf?

A
  • conditions : lecture des paires de mots ou génération (on présente le premier mot et la première lettre du deuxième mot)
  • types d’essais: rime, association, synonyme, antonyme, catégorie (les 4 derniers utilisent le sens, donc traitement profond)
  • ensuite, on test
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20
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de génération de Slamecka et Graf?

A
  • la perfo de la condition rime est + basse, car traitement moins profond
  • générer un mot améliore la perfo dans toutes les conditions, car traitement + profond
  • supporte la théorie de Craik et Lockhart
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21
Q

L’expérience d’effet d’auto-référence de Rogers, Kuiper et Kirker tentait de déterminer l’importance de faire des liens entre la nouvelle info et notre expérience perso. Quel est le rationnel de cette expérience?

A
  • si on associe des expériences personnelles à du nouveau matériel, il sera plus facile de récupérer ce matériel
  • si le matériel cadre avec notre vision de nous-même, la trace sera plus forte puisque l’association est faite avec des traits durables
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22
Q

Quelles sont les deux phases de l’expérience d’effet d’auto-référence de Rogers et al?

A
  • phase 1: jugement d’adjectifs

- phase 2: rappel libre

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23
Q

Quels sont les 4 types d’essais de l’expérience de Rogers et al sur l’effet d’auto-référence? Quelle est l’hypothèse?

A
  • jugement structurel (majuscule ou pas)
  • jugement phonémique (rime avec …)
  • jugement sémantique (même sens que …)
  • auto-référence (ça vous décrit?)
  • les jugements sont de plus en plus profond
  • hypothèse: + d’effet d’intégrer l’info avec une expérience perso, meilleur rappel si nous décrit
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24
Q

Quels sont les résultats de l’Expérience de l’Effet d’auto-référence de Rogers et al.?

A
    • traitement = profond, + perfo = meilleure
  • perfo pour auto-réf. est très supérieure
  • si le participant répondait oui à la question d’auto-référence, la perfo de rappel était meilleure que s’il avait dit non
  • supporte l’approche des niveaux de trait.
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25
Q

Bower et Winzenz ont fait une expérience sur l’imagerie visuelle et la mémoire dont le but était de vérifier la profondeur de traitement pour tâches multiples et si l’imagerie produit un meilleur rappel. Quelle est l’hypothèse des auteurs?

A

l’imagerie demande un encodage sémantique et une connaissance de la dynamique des objets, ce qui en ferait une tâche plus profonde que les tâches sémantiques

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26
Q

Quelle est la tâche de l’expérience d’imagerie visuelle de Bower et Winzenz?

A

le sujet doit apprendre des paires de noms associées avec une tâche d’orientation

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27
Q

Quelles sont les 4 types de tâches et les 3 phases de l’expérience de Bower et Winzenz sur l’imagerie et la mémoire?

A
  • phase 1: 4 groupes
    > répétition de la paire de mots en silence
    >lecture d’une phrase avec les mots cibles en maj.
    > génération de phrase avec les mots cibles
    > imagerie: visualiser les mots interagir vivement ou bizarrement
    > traitement de + en + profond
  • phase 2: rappel libre immédiat de la liste
  • on fait la phase 1 et 2 avec 3 listes différentes
  • phase 3: rappel libre final parmi tous les mots
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28
Q

Quelle est l’hypothèse de Bower et Winzenz concernant l’expérience d’imagerie visuelle?

A

la condition imagerie devrait avoir l’Effet le plus fort

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29
Q

Quels sont les résultats de l’Expérience de Bower et Winzenz sur l’imagerie et la mémoire?

A
  • perfo augmente + le traitement est profond
  • l’imagerie amène une perfo + grande que génération
  • le délai entre apprenti. et rappel n’a pas d’impact
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30
Q

Quels sont les 4 facteurs importants dans l’analyse de la performance des tâches de l’Expérience de Bower et Winzenz sur l’imagerie et la mémoire?

A
  1. contiguité temporelle (les mots apparaissent en même temps)
  2. relation syntaxique (un mot est acteur et l’autre objet dans la phrase)
  3. codage sémantique (relation acteur, action, objet)
  4. connaissance dynamique (comment les objets peuvent interagir)
    - chaque condition de l’expérience concernent 1,2,3 ou 4 de ces facteurs (+ profond =+ de facteurs)
    - l’imagerie demande 4 facteurs, donc c’est plus profond
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31
Q

L’expérience de Bower et al sur l’organisation hiérarchique avait comme but de déterminer si l’organisation hiérarchique permet un meilleur rappel. Quelle était la tâche de l’expérience?

A

le sujet doit apprendre une liste de mot hiérarchique selon 2 conditions (structuré ou hasard) puis faire une tâche de rappel libre
- la liste hasard prend le même visuel que la liste structure, mais change aléatoirement les mots de place

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32
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Bower et al. sur l’organisation hiéarachique?

A
  • après 4 essais, rappel parfait de la liste structurée
  • après 4 essais, rappel moindre pour la liste hasard (dès l’essai 1 même)
  • conclu: organisation hiérarchique = stratégie efficace de rétention
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33
Q

Roedinger et Karpicke ont fait une expérience sur l’effet de testing. Quel est le but et le rationnel de cette expérience (la première)?

A
  • but: déterminer si étude ou test est le facteur le + important dans la force des traces mnésiques
  • rationnel: pk les gens sont meilleurs lorsque l’on test une 2e fois, même sans rétroaction?
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34
Q

Quelle est la tâche de l’Expérience 1 de l’Effet de testing de Roedinger et Karpicke?

A
  • le sujet étudie un passage pendant un temps x
  • on teste la participant sur le passage, sans donner de rétro
  • on mesure le nb d’idée rappelée et pas les mots exacts
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35
Q

Comment était organisée l’Expérience 1 de l’effet de testing de Roedinger et Karpicke?

A
  • 2 phases: acquisition et test
  • phase 1: un texte est étudié 2 fois et l’Autre une seule. on test le texte étudié 1 fois, sans rétro
  • entre chaque étude/test de la phase 1, on fait des maths pour éliminer l’effet de récence
  • phase 2: on test A et B direct après, 2 jours après ou 1 semaine après
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36
Q

Quelles sont les hypothèses et résultats de l’expérience 1 de l’Effet de testing de Roedinger et Karpicke?

A
  • hypothèses: ré-étudier = avantage court terme, mais testing = avantage long terme (car organisation + profonde du matériel)
  • résultats: hypothèses validées
    > groupe étude-étude meilleure quand testé immédiatement
    > groupe étude-test meilleur si délai avant test
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37
Q

Roedinger et Karpicke ont fait une 2e expérience de l’effet de testing. Quelles sont les différences avec la première expérience?

A
  • ici, il n’y a qu’un seul texte au lieu de 2
  • condition 1: étude 4fois
  • condi. 2: étude 3fois, test
  • condit 3: étude 1 fois, 3 tests
  • à la fin de la phase d’Acquisition, on évalue la confiance des participants pour le test
  • la phase 2 ne test qu’immédiatement ou 1 semaine + tard
38
Q

Quelles sont les hypothèses des auteurs de la 2e expérience sur l’effet de testing? Quels sont les résultats?

A
  • étudier + c’est meilleur à court terme, mais se tester + est meilleur à long terme
  • résultats: étudier + augmente la confiance
  • hypothèses validées
39
Q

Que peut-on conclue des deux expériences sur l’effet de testing?

A
  • effet pas causé par + d’exposition au matériel
  • étudier sans test augmente la confiance, mais pas la perfo
  • testing = effet puissant à long terme
    > avantage peut-être à cause du fait de pratiquer la bonne habileté (être testé)
40
Q

Cepeda et al. ont fait une méta-analyse sur l’espacement des apprentissage dont les types de tâches étaient variés (reconnaissance, rappel, tâche verbales/motrices, étude, etc.) Quel était le but de cette méta-analyse?

A
  • but: de déterminer si meilleure perfo avec apprentissage groupé (répétition sans délai) ou distribué (répétition étendue, mais même temps global)
41
Q

Quels sont les résultats de la méta-analyse de Cepeda sur l’espacement des études?

A
  • l’apprentissage distribué présente un clair avantage, surtout si le test est moins d’une journée après la dernière étude
  • l’effet fonctionne pour des intervalles de rétention courts ET longs
  • l’intervalle optimal entre les séances d’études est de 1-3 jours
42
Q

Quelles sont les conclusions de la méta-analyse de Cepeda sur l’espacement des études? Quelles sont les hypothèses expliquant ces conclusions?

A
  • effet robustes chez clientèles différentes
  • H1: on est moins attentif à la 2e présentation si elle est trop rapprochée de la 1ere. demande + d’effort cognitif la 2e fois si espacée
  • H2:le nb de traces mnésique est + grand avec présentations espacées (étude 2 jours séparés crée 2 traces mnésiques plutôt qu’une)
43
Q

Quels sont les 3 problèmes de l’approche des niveaux de traitement?

A
  1. raisonnement circulaire (la profondeur dépend de la performance, qui dépend de la profondeur, etc.)
  2. accent sur les conditions d’apprentissage et pas sur le processus de récup.
  3. dans certains cas, la récup. n’est pas adaptée au but d’apprent.
44
Q

Quelle est la solution aux problèmes de l’approche des niveaux de traitements?

A

adapter les buts et conditions d’apprentissage et de test pour améliorer le rappel

45
Q

Selon Morris et al. quel est le problème de l’approche des niveaux de traitement? Qu’ont-ils proposés?

A
  • prob: la profondeur est un concept mal défini

- ils ont proposés l’approche de traitement approprié au transfert

46
Q

En quoi consiste l’expérience du traitement approprié au transfert de Morris et al? (but, rationnel, matériel)

A
  • but: montrer que la profondeur n’set pas cruciale pour produire des traces mnésiques fortes et durables et montrer que l’encodage ET la récupération influencent la perfo
  • rationnel: perfo augmente si tâche et récup concordent, peu importe la profondeur
  • matériel: acquisition de mots cibles dans des phrases, reconnaissance des mots cibles + nouveaux mots
47
Q

Quelles sont les conditions de l’expérience de Morris et al. sur le traitement approprié au transfert? Quelle est l’hypothèse des auteurs?

A
  • schéma 2x2
  • acquisition:
    >phrases rimes (pain rime avec train)
    > phrases sémantiques (pain contient farine)
  • reconnaissance:
    >x rime-t-il avec un des mots vu avant
    > x fait-il parti de la liste d’origine?
  • hypothèse: meilleure recon. si concorde avec acquisition
48
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Morris et al. sur le traitement approprié au transfert?

A
  • pour la recon. sémantique, perfo meilleure si apprent. sémantique
  • pour recon. rime, perfo meilleure si apprent. rime
49
Q

Morris et al. ont reproduit l’expérience de traitement approprié au transfert, mais concernant la durabilité des traces et testant les participants directement ou avec délai. Qu’ont-ils trouvé? que peut-on conclure?

A
  • après 24h, baisse de perfo pour tous, mais + marqué pour sémantique-standard que rime-standard (rime-rime = sémantique-rime)
  • montre que les traces mnésiques ne sont pas plus durables
  • rejet de l’Approche des niv. de trait., l’accent doit être mis sur la correspondance entre les tâches d’Apprent. et de récup
50
Q

Selon Craik et Lockhart, quelle est la question critique dans le débat entre les niveaux de traitement et le traitement approprié au transfert (TAT)?

A

s’il y a un effet principal pour l’encodage et non pas si les processus d’encodage et récupération interagissent

  • selon eux, TAT est approprié, mais quand la récup est approprié, c’est mieux un trait. profond que de surface
  • peut-être que les 2 théo peuvent interagir?
51
Q

Que propose Craik pour mettre fin au débat entre niv. trait. et TAT?

A
  • les deux concepts sont complémentaires et non antagonistes
  • le trait. initial détermine la nature qualitative de la trace encodée
  • encodage + profond = + de potentiel de récup
52
Q

Tulving et Thomson ont proposé la spécificité de l’Encodage, qui met l’accent sur la relation entre encodage et récup. en termes de souvenirs/indices. Que peut-on dire du contexte?

A

le contexte peut être utilisé pour la récupération. les conditions de mémorisation déterminent comment l’item sera récupéré
bref, l’encodage contient l’item + le contexte

53
Q

Godden et Baddeley ont fait une expérience sur la spécificité de l’encodage/ l’apprentissage dépendant du contexte. En quoi ça consiste? (but, rationnel, tâche)

A

but: montrer l’effet de contexte
- rationnel: le contexte encodé avec des mots cibles comme une seule trace
- tâche: rappel libre avec délai

54
Q

Quelles sont les conditions de la première expérience de Godden et Baddeley sur l’apprent. dépendant du contexte? Quelle est l’hypothèse?

A
  • schéma 2x2
  • phase 1: acquisition
    > écouter la liste sur la terre
    > écouter la liste dans l’eau
  • phase 2: rappel (même conditions que dans 1)
  • hypoth.: perfo meilleure si même endroit d’acquisition et rappel
55
Q

Quels sont les résultats de la première expérience de Godden et Baddeley concernant le contexte d’apprentissage?

A
  • si apprent. et rappel concordent, meilleure perfo
  • prouve que le contexte est mémorisé avec la cible
  • soutien pour spécificité encodage
56
Q

En quoi consiste la deuxième expérience de Godden et Baddeley concernant le contexte d’apprentissage? Quels sont les résultats?

A
  • et si l’effet provenait d’une perturbation et pas du contexte?
  • procédure: acquisition terre, 5 min délai (groupe 1 reste la, groupe 2 plonge et revient), rappel terre.
  • rationnel: si c’est une perturbation, perfo moins bonne pour groupe 2
  • résultats: pas un effet de perturbation, mais du contexte
57
Q

Une autre expérience concernant l’apprentissage dépendant du contexte a été faite par Grant et al. En quoi consiste-t-elle? (but, rationnel, tâches)

A
  • but: montrer un effet de contexte dans la vraie vie
  • rationnel: contexte (bruit ou silence) encodé avec le texte lu
  • tâche: étudier un article 1 fois, rappel libre (qt courts dév) et reconnaissance (QCM)
58
Q

Quelles sont les conditions de l’expérience de Grant et al. sur l’apprentissage dépendant du contexte? Quelle est l’hypothèse? Quels sont les résultats?

A
  • phase 1: acquisition
    > lire texte avec écouteurs sans bruit
    > lire texte avec écouteurs bruit cafétéria
  • phase 2: test:
    > avec écouteurs sans bruit
    > avec écouteurs bruits cafétéria
  • hypothèse: meilleure perfo si condition acquisition et test concordent
  • résultats: pas de différence entre silence et bruit, mais perfo meilleure si conditions concordent
59
Q

Eich et Metcalfe ont fait une expérience concernant l’apprentissage dépendant de l’état (spécificité de l’encodage). En quoi cette expérience consistait-elle?

A
  • but: montrer l’effet de contexte, mais avec l’humeur, et vérifier effet de congruence entre humeur et événements internes/externes
  • rationnel: le contexte d’humeur est encodé avec les mots, mais cela dépend si la tâche est interne ou externe
  • tâche: lecture (externe) vs génération (interne), puis rappel libre
60
Q

Quelle était la procédure de l’expérience de Eich et Metcalfe concernant l’humeur et le contexte d’apprentissage? Quels sont les résultats de l’expérience?

A
  • pré-tache: on joue de la musique classique joyeuse ou triste, jusqu’à l’atteinte de l’humeur désirée selon l’échelle de l’humeur
  • acquisition: génération (mot 1 - 1ere lettre) vs lecture
  • délai
  • pré-tâche: comme la première
  • test: rappel libre
  • résultats: meilleure perfo si concorde, mais juste quand on génère, pcq la lecture est externe et humeur est interne
61
Q

Quelle est la vision de Feigenbaum concernant l’oubli en MALT?

A
  • selon lui, c’est que le matériel est inaccessible

- peut-être que on n’oublie jamais, mais que on ne peut juste pas récupérer

62
Q

En quoi consiste l’Expérience de Tulving et Pearlstone sur la récupération par la spécificité de l’encodage?

A
  • but: montrer que rappel associés aux indices + facile si indice présenté au rappel
  • rationnel: les mots sont dispo mais inaccesibles
  • tâches: rappel libre ou rappel indicé (on donne la catégorie)
63
Q

Quelles sont les deux conditions de l’expérience de Tulving et Pearlstone sur la récupération par la spécificité de l’encodage? Quelle est l’hypothèse?

A
  • phase 1: acquisition
    > écouter les listes de mots, où chaque sous-liste est précédée du nom de la catégorie
  • phase 2: rappel
    >rappel libre
    > rappel indicé, où on rappelle les catégories
  • hypothèse: voir la catégorie facilitera le rappel
64
Q

Quels sont les résultats de l’Expérience de Tulving et Pearlstone sur la récupération par la spécificité de l’encodage?

A
  • meilleure perfo si indices catégoriels
  • prouve que connaissance dispo mais inaccessible et que c’est pas un problème d’interférence
  • pas de preuve d’oubli
  • support pour spécificité de l’encodage
65
Q

Mantyla a fait une expérience concernant l’effet de génération d’indices. En quoi consiste cette expérience?

A
  • but: montrer que perfo rappel meilleure si on crée nos propres indices
  • tâches: générer des propriétés pour chaque mot de la liste
  • variable: nb de propriété générée (1 à 3) et génération personnelle ou d’un autre
66
Q

Quelles sont les conditions de l’Expérience de Mantyla sur l’effet de génération d’indices? Quelle est l’hypothèse?

A 
- phase 1: acquisition
> généré 1-3 propriétés par mots
> aucune tâche
- phase 2: test
> générer un mot d'après 1 indices
> générer un mot d'après 3 indices
- hypoth: meilleure perfo pour indices générés par soi, et pour 3 indices plutôt que 1
67
Q

Quels sont les résultats de l’expérience sur l’effet de génération d’indices de Mantyla?

A
    • facile avec 3 indices
  • meilleure perfo quand on génère les indices
  • avantage reste même après 1 semaine
  • permet d’associer le mot à nos souvenirs
  • bons indices: compatibilité (entre souvenir et matériel à mémoriser) et distinctivité (associé au moins de souvenirs possibles)
68
Q

Qu’est-ce que la consolidation? Quels sont les 2 mécanismes fonctionnant en interaction?

A
  • Processus qui transforme les souvenirs d’un état fragile (sensible aux perturbations) en un état permanent (où ils deviennent résistants aux perturbations)
  • consolidation synaptique (changements structurels de la synapse, après min. ou h)
  • consolidation des systèmes (réorganisation graduelle des circuits neuronaux, mois uo années)
69
Q

Il existe 2 modèle de la consolidation. Dans les deux cas, la structure clé est …..

A

l’hippocampe, principalement lié à la mémoire épisodique

70
Q

En quoi consiste le premier modèle de la consolidation? et le deuxième?

A

1: standard. hippocampe, connecté à aires corticales supérieures, encode nouveaux souvenirs. avec le temps, connections hippo/cortex faiblissent, connections intra-corticales sont renforcées. un jour, hippo n’est plus impliqué. rôle hippocampe: rejouer le souvenir et envoyer le signal au cortex
2: traces multiples. hippo, est connecté avec aires corticales supérieures,
encode nouveaux souvenirs. avec le temps, hippocampe reste en contact avec aires corticales.

71
Q

Wilhelm et al. ont fait une expérience concernant la consolidation et le sommeil. En quoi consiste-t-elle?

A
  • buts: montrer que sommeil améliore conso/récup et que intention à une importance
  • tâche: apprentissage de pares de mots liés sémantiquement
  • variables: sommeil vs éveil et apprentissage intentionnel vs incident
72
Q

Quelle est la procédure de l’expérience de Wilhelm et al sur la consolidation et le sommeil? Quels sont les résultats?

A
  • phase 1: acquisition
    > apprendre la liste pour un rappel futur
    > apprendre la liste sans mentionner un rappel futur
  • attente
    > 15 min de jeux vidéos, 8h de sommeil
    > 8h d’éveil
  • test: on rappelle le premier mot de la paire
  • résultats: meilleure perfo si sommeil, meilleure perfo si on sait que on va être testé
73
Q

Que remarque-on dans l’expérience de Wilhelm et al sur la consolidation et le sommeil?

A
  • les participants qui ont dormis et qui savaient qu’ils allaient être testés ont passé + de temps en sommeil profond (primordiale pour conso)
  • donc, intention = + de conso
  • conso sélective, on se rappelle de ce qui est pertinent
74
Q

Que se passe-t-il quand on ramène l’info de la MALT à la MACT?

A
  • on fragilise le souvenir
  • il faut reconsolider le souvenir
  • le souvenir peut être modifié et même éliminé
75
Q

En quoi consiste le processus de Nader et al. concernant la reconsolidation?

A
  • processus: on réactive le souvenir (on le fragilise), modification, reconsolidation
76
Q

En quoi consiste l’expérience de Hupbach et al concernant la reconsolidation et les souvenirs modifiés? Quelle est l’hypothèse?

A
  • but: montrer que la récp du contexte est suffisante pour modifier le souvenir, montrer le processus de reconso
  • tâche:
    > jour 1: apprentissage d’une liste A, avec un panier, dans pièce 1
    > jour 2: apprentissage d’une liste B, avec ou sans rappel du contexte (panier + pièce 1, ou pièce 2 sans panier)
    > jour 3: test de la liste A
  • hypothèse: rappel du contexte avant d’apprendre B fragilise le souvenir de A, donc A et B vont se mélanger. si on rappelle pas le contexte, pas de mélange
77
Q

quels sont les résultats de l’expérience de Hupbach et al. concernant la reconsolidation et les souvenirs modifiés?

A
  • le groupe rappl avait bcp de mélange entre A et B
  • groupe sans rappel a peu d’intrusion de B dans A
  • preuve de réactivation + reconsolidation
78
Q

En quoi consiste l’Expérience de Nader, Schafe et Le Doux sur des rats concernants la reconsolidation et les souvenirs effacés?

A
  • lors de la conso, il y a une synthèse de protéine qui permet les changements à la synapse responsable de la formation de nouveaux souvenirs
  • anisomycine : inhibiteur de sunthèse de protéine
  • rationnel: injection du médicament devrait empêcher reconso, = destruction du souvenir
79
Q

Quelles sont les conditions dans l’expérience de Nader et al. sur des rats?

A
  • condition 1:
    > jour 1: association son/choc, suivi >d’injection anisomycine
    > jour 2: rien
    > jour 3: on rejoue le son, pas de réponse de peur, car pas de conso initiale donc pas de souvenir
  • condition 2:
    > jour 1: association son/choc
    > jour 2: injection
    > jour 3: réponse de peur si on joue le son, car médicament injecté après la conso
  • condition 3:
    > jour 1: association son/choc
    > jour 2: réactivation (fait jouer son/choc) suivi d’injection
    > jour 3: pas de réponse de peur après le son
80
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Nader et al. sur des rats?

A
  • après consolidation initiale, si on ramène le souvenir en MACT et que on injecte l’anisomycine, on empêche la reconso, donc on efface le souvenir
  • preuve de réactivation/reconso
81
Q

Quelle est l’applications clinique des découvertes de l’expérience de Nader et al. sur des rats?

A
  • on peut se servir du principe pour soulager les syndrômes de stress post-traumatique avec du propranolol
82
Q

En quoi consiste l’expérience contenant un «mental framework»? (#M) Résultats?

A

Les participants doivent lire un texte. chaque phrase fait du sens, mais l’ensemble des phrases non (difficile à imaginer). Pour faire du sens, il fallait regarder une image (mental framework).

  • résultats: ceux qui ont vu l’image avant le texte s’en rappelle 2X plus que ceux qui ont fait l’inverse
  • prouve que aptitude à se rappeler de choses dépend de l’organisation de l’info
83
Q

En quoi consiste l’expérience sur les mots à valeur de survie? (#M)

A
  • participants s’imaginent dans un champ sans matériel de survie
  • pendant qu’ils imaginent, présente liste mots
  • sujet doit donner une note sur utilité du mot pour trouver eau/nourriture/se défendre
  • test surprise
  • meilleur rappel des mots si on fait la tâche de survie pendant présentation (meilleur que former images mentales/lier mots à soi/générer mots)
84
Q

Pourquoi les mots à valeur de survie permettent un meilleur rappel, du point de vu de l’évolution de l’humain? (#M) Est-ce que cet effet fonctionne dans d’Autres situations?

A
  • pcq au cours de l’évolution, la mémoire s’est développée pour augmenter l’habileté à survivre
  • fonctionne dans des situations que nos ancêtres ont pas vécues (ex: attaque zombie)
85
Q

Que sont les indices de récupérations et d’où proviennent-ils? *(#M)

A
  • mots ou stimuli qui aident au rappel d’info dans mémoire

- endroit, chanson, odeur, etc.

86
Q

Est-ce que la consolidation synaptique se produit nécessairement avant la consolidation des systèmes?

A

pas nécessairement, les deux processus ne sont pas l’un après l’autre. quand il y a un changement, un processus à court terme se déclenche (= changement synapse) et un processus à long terme se produit

87
Q

Selon Hebb, que permet l’Activité répétée? (#M)

A

changements structurels, meilleure transmission et augmentation du déclenchement

88
Q

Qu’a prouvé l’expérience de Viskontas et al. sur la consolidation des systèmes, principalement le modèle à traces multiples? (#M)

A
  • démontre que la réponse de l’hippocampe peut changer dans le temps
  • tâche: participant imagine 2 items interagir alors qu’il est dans scanner IRMf.
  • 10 min ou 1 semaine après, voit les paires originales + nouvelles, doit dire si s’en souvient, sait ou ni l’un ni l’autre
  • résultats: plus de «souvenir» après 10 min, la moitié des réponses «souvenir» reste après 1 semaine
  • grande réponse de l’hippocampe quand se souvient de la paire (autant 10 min que 1 sem. après)
  • diminution ou disparition réponse hippocampe quand on se souvient après 10 min et sait après 1 semaine
89
Q

En quoi consiste l’expérience de Bonnici sur la consolidation des systèmes, principalement le modèle à traces multiples? (#M)

A
  • participants doivent collecter des événements passés (10 ans plus tôt) et récents (2 semaine plus tôt) dont ils se souviennent vrm
  • dans scanner, après 1 semaine, doivent rapporter 3 récents et 3 passés
  • notent chacun des événements selon clarté (1-5)
  • analyse réponse IRMf avec multivoxel
  • résultat: plus d’info ancienne dans cortex préfrontal et info récente/ancienne dans hippocampe (+ d’Ancienne dans partie postérieure)
90
Q

Que propose Sedberg comme explication alternative à la reconsolidation et l’élimintation/modification de souvenir? (#M)

A
  • basée sur modèle du contexte temporel (n’implique pas reconso)
  • focus sur contexte d’apprentissage et récup, et assume que vieux contextes peuvent être associés à vieux souvenirs sans changer contenu du souvenirs
  • Quand les nouveaux souvenirs ainsi que ceux qui existent déjà sont associés avec de vieux contextes, autant les nouveaux et ceux qui existent déjà vont être rappelés

FINAL Processus cognitif (5 decks)

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