Cours 11 Flashcards
Lors de leur expérience, Tulving, Schacter & Stark (Priming effects in word-fragment completion, 1982) voulaient établir les limites de la mémoire explicite. Ils avaient 2 grands buts. Quels étaient-ils?
- Montrer qu’un effet demeure inexpliqué par les propriétés de la mémoire explicite.
- Montrer une dissociation claire entre ce nouvel effet de mémoire non-explicite et mémoire explicite( autrement dit, montrer qu’il y avait une autre catégorie que la mémoire explicite).
Explique la procédure de l’expérience de Tulving, Schacter & Stark (Priming effects in word-fragment completion, 1982).
L’expérience se divisait en 3 phases:
Phase 1: phase d’apprentissage –>Les participants ont des écouteurs et ils écoutent une liste de mot! Ces mots surviennent à chaque 5 secondes et ils doivent les retenir. (période de rétention d’une heure)
Phase 2: Test de reconnaissance standard(tâche mémoire explicite)–>
On présente les mots et les participants doivent dire s’ils ont vu le mot ou s’ils ne l’ont pas vu.
Phase 3: Test de complétion des fragments de mots–> Les participants doivent compléter les lettres avec le premier mot qui leur viennent à l’esprit.
Ensuite, on leur demande de venir 7 jours plus tard pour compléter les mêmes tests.
Dans l’expérience de Tulving, Schacter & Stark (Priming effects in word-fragment completion, 1982), qu’est-ce que chaque test(2) devaient mesurer?
Les 2 tâches mesurent différentes mémoires:
Pour la tâche de reconnaissance standard–> Comme il faut aller consciemment l’information dans notre mémoire, on fait appelle à la mémoire explicite.
Pour la tâche de complétion de fragment, les participants doivent produire le premier mot qui leur viennent à l’esprit. Or, on ne demande pas directement d’aller chercher dans la liste d’apprentissage. Pour cette raison, lorsqu’un participant va rapporter un mot qui est un mot de la liste(par hasard), cela proviendra d’un processus implicite (non-explicite).
Quelles sont les prédictions dans l’expérience de Tulving, Schacter & Stark (Priming effects in word-fragment completion, 1982)?
Si la mémoire est strictement épisodique/sémantique, et que les fragments n’ont jamais été mémorisés, aucune différence prévue entre fragments de mots provenant de mots vus et non-vus.
Quels sont les résultats obtenus et qu’est-ce que cela nous permet d’inférer?( Tulving, Schacter & Stark (Priming effects in word-fragment completion, 1982))
Après intervalle d’une heure, on a une meilleure performance pour compléter un fragment en utilisant un mot vu dans la liste.
- Présence d’amorçage de répétition*
- Cet effet nous permet de dire qu’une partie de la MLT qui n’est pas explicite
Qu’est-ce que la présence d’amorçage de répétition?
Présentation d’un stimulus (l’amorce) a un effet qui continue même lorsqu’il n’est plus présent, facilitant la réponse lorsque le même stimulus réapparaît plus tard de façon identique ou incomplète
Quelle est l’autre explication alternative proposée pour critiquer l’amorçage de répétition?
Les participants utilisent rappel conscient de mots de la liste pour compléter les fragments (explicite). Même si on ne leur a pas demander d’aller piger dans la liste, ils l’ont peut être fait… Cela pourrait AUSSI expliquer les résultats…
Comment allons-nous vérifier quelle explication entre l’alternative et l’amorçage est véridique? Qu’est-ce qu’on remarque alors?
On va effectuer une comparaison des tests dans le temps. Comme on sait, si c’est seulement de la mémoire explicite, la performance devrait diminuer (car on oublie).
On constate, pour le test de complétion de fragments, qu’il n’y a pas de perte de performance significative alors qu’il y en a une flagrante pour la reconnaissance standard. Cela veut donc que l’effet d’amorçage existe. et qu’on est en présence d’une dissociation entre mémoire explicite et un autre système non-explicite.
Explique le système de la mémoire implicite établie par Squire en 2004. (4 affaires)
- La mémoire implicite peut être exprimée par la performance, qui N’EST PAS une reconnaissance CONSCIENTE.
- Il y a des MODIFICATIONS de systèmes de performance spécialisés(ex: apprendre à faire du vélo)
- Les souvenirs sont révélés par RÉACTIVATION DES SYSTÈMES utilisés à l’apprentissage.
- La mémoire implicite est dispositionelle: pas de représentation requise.
Quels sont les 4 types de sous-systèmes de la mémoire implicite selon Squire en 2004?
- Procédurale: Habiletés motrices/perceptivo-motrices qu’on fait tous les jours, mais qui nous est difficile à expliquer. (EX: Faire du vélo)
- Amorçage: Par répétition/conceptuel.
- Simple conditionnement classique–>Apprentissage d’associations
- Apprentissage non-associatif (ou “autre”)
Exemple: Imitation de comportement vu à la télé(apprentissage vicariant)
Qu’est-ce que la classification des tests de mémoire par Neath en 1998? (comprendre le concept)
Lorsque l’on effectue des tests de mémoire lors des expériences, les tests peuvent être implicite ou explicite.
I: performance change à cause d’exposition préalable
Les instructions aux tests doivent être indirecte et les instruction d’apprentissage(incident ou intentionnel)
E: demande d’accéder à la mémoire
Les instructions aux tests doivent être directe et les instruction d’apprentissage(incident ou intentionnel)
Dans l’expérience de Jacoby & Dallas (1981): On the relationship between autobiographical memory and perceptual learning, on veut tester qu’une manipulation expérimentale peut avoir un effet différent sur les résultats de tests demandant une performance implicite vs. de la connaissance explicite. Comment l’expérience se déroule-t’elle et quel est la prédiction?
C’est un expérience de niveaux de traitement ( 3 conditions d’orientation–>
- typographique
- rîme
- sémantique
On va ensuite tester de 2 manières différentes:
- Tache de reconnaissance standard (tâche explicite)
- Identification rapide( montre un stimulus pendant 35 ms) et on doit dire quel est le mot(implicite).
Selon eux, il y aura un effet de profondeur de traitement si c’est uniquement explicite, ça déjà été prouvé)
Quels sont les résultats dans l’expérience de Jacoby & Dallas (1981) et qu’est-ce qu’on en tire?
Pour la tâche de reconnaissance, on voit bien l’effet de profondeur de traitement (augmente à mesure que la tâche d’orientation est profonde).
–>Relation forte entre profondeur et mémoire explicite
Par contre, pour la tâche d’identification rapide(tâche de nature implicite), il n’y a pas de différence significative.
–>Pas de relation entre profondeur et mémoire implicite
DONC–>Dissociation entre mémoire implicite et explicite
Jacoby & Dallas en 1981 ont recommençé la même type d’expérience, mais dans plusieurs contextes différents. Quels sont-ils(4) et qu’est-ce que l’on en conclue?
- LECTURE VS ANAGRAMME
Dans l’anagramme, il devrait repérer un mot, ce qui constitue une génération.
Reconnaissance–>Les gens performent mieux avec les anagrammes, effet de génération)
Identification perceptuelle–> pas de diff. - TEMPS DE PRÉSENTATION QUI VARIE
Reconnaissance–>Mots présentés plus longtemps sont mieux reconnus
Identification perceptuelle–>Aucun diff. - PRÉSENTATION GROUPÉE/ESPACÉE
R–> Espacé > Groupé
Identification perceptuelle –>Pas de différence - DÉLAI AVANT LE TEST (15 min. vs. 24h)
Reconnaissance–>Performance plus basse après 24h
Identification perceptuelle–>Aucune différence
DONC–>dissociations entre reconnaissance (tâche explicite) et identification perceptuelle (tâche implicite)
Sperber et al. (1979) ont réalisé une expérience d’amorçage sémantique pour montrer qu’une présentation unique d’un mot/image peut influencer le traitement d’un mot/image de la même catégorie sémantique ET que l’amorçage est basé sur le sens des items. Comment ont-il fait pour mesurer cela?(procédure)
On va présenter aux participants des paires de mots(amorce/cible). La moitié de ces paires de mots seront reliés entre eux par des liens sémantique, alors que l’autre moitié n’aura aucun rapport. Cela ne sera pas mentionné aux participants(pour montrer mém. implicite).
Le test consistera a mesurer le temps de réaction pour le 2ème mot/image (cible).
Quels sont les résultats dans l’expérience de Sperber et al. (1979)? Conclusions?
Toujours plus rapide de nommer la cible si l’amorce est sémantiquement reliée (mots ou images). Cela fonctionne aussi pour les images.
CONCLU: Preuve de l’existence d’un processus implicite d’amorçage sémantique. On a une même
source en mémoire pour mots et images malgré que ce soit plus long pour les images car nécessitent un traitement plus long.
Qu’est-ce que l’amnésie (2 types)?
C’est une incapacité à former/récupérer souvenirs.
Rétrograde: oubli de souvenirs passés
Antérograde: incapacité à former nouv. souvenirs(ex: frère martin matte dans beaux malaises)
Quels sont les déficits généraux observé chez les gens souffrant d’amnésie et quelle type de mémoire reste intacte?
C’est sur la base explicite. Les amnésiques performent mal par exemple dans les tâches de rappel libre/reconnaissance.
La mémoire procédurale, quant à elle, peut-être intact.
En quoi consistait l’expérience de Graf, Squire & Mandler en 1984 qui avait pour objectif d’évaluer mémoire de patients amnésiques vs contrôles?
Tout d’abord, on voulait des conditions véridiques pour la condition contrôle et les amnésiques. On a donc réunis ces groupes:
- Korsakof et alcoolique avec traitement
- Trait. électroconvulsif/Dépression et des dépressif
- Dommages cérébraux (Amnésie) vs. Autres patients
On leur montrait des listes de mots selon 2 types de tâche d’apprentissage(voyelle ou appréciation). Par la suite, les participants devaient subir 2 tests, soient:
test 1: rappel libre normal
test2,1(mesure explicite) : Rappel indicé. On leur présente 3 lettres et faut rappeler consciamment mot de la liste
test2,2(mesure implicite): Complétion de début: on donne 3 lettres et les gens doivent dire le premier mot qui leur viennet à l’esprit
Quels sont les résultats/interprétation pour l’expérience de Graf, Squire & Mandler en 1984 sur les amnésiques?
Tout d’abord, pour les tâches de rappel indicé et de rappel libre–> les amnésiques sont atteints et réussient moins que la condition contrôle
Pour la tâche de complétion, aucune diff significative entre contrôle et amnésique. Puisque c’est un test de mémoire implicite, cela veut dire que celle des amnésiques est bel et bien intacte.
DONC–>Dissociation neuropsychologique montrant systèmes séparés pour mémoire implicite et explicite
Qu’est-ce que a apporté l’expérience de Graf, Squire & Mandler en 1984 quant à la littérature sur les amnésies?
Amnésie maintenant vue comme déficit de mémoire explicite.
Reber (1967) a aussi fait une expérience pour vérifier la présence de mémoire implicite. Comment l’expérience s’est déroulé?
On montre une séquence de lettres pouvant être
Grammaticales (6/7/8) ou non-grammaticales (5). Par la suite, on va tester les gens selon 2 tâches:
tâche 1: Rapporter la séquence tout bonnement
tâche 2: Juger si c’est grammatical ou non
Quels sont les résultats dans l’expérience de Reber (1967) et que peut-on en conclure?
Tâche 1: Apprentissage plus rapide lorsque séquences sont grammaticales
Tâche 2: Participants reconnaissent séquences grammaticales et non-grammaticales (78.9%)
Même si les participants ne savent pas qu’il y a des règles de construction et ne peuvent les nommer, ils sont tout de même meilleur…
Conclusion: Présence d’une mémoire implicite de la grammaire
Perfect & Askew (1984) ont élaborer une expérience sur les pubs, après avoir remarqué que des tests explicites montraient de mauvais résulat pour la mémoire des publicité. Quel était le but de leur expérience?
But général–> Montrer que les tests implicites révèlent plus que les tests explicites en marketing
Buts particuliers–>Tester mémoire implicite à l’aide de tests indirects & Montrer influence mémoire implicite sur appréciations des pubs (sans mémoire explicite)
L’expérience de Perfect & Askew (1984) sur les publicités consistaient se faisient en 2 parties. Quelles étaient la première partie(pré-tâche) que les participants avaient à faire?
Les participants pouvaient être exposé à des publicités de 2 manières, soit par
–>Exposition incidente:
Les gens devaient identifier les facteurs rendant disposition de magazines plus attrayantes et lisibles. Parmi tout cela, il y avait des publicités ici et là dans les magasines. (puisqu’ils ne sont pas conscient= tâche implicite)
On leur a ensuite demandé de rempli questionnaire à propos des articles et donner leur opinion pour améliorer disposition magazine (5 min.)
–>Exposition intentionnelle:
On a demandé aux participants de bien regarder les pubs. (regarde donc consciamment les pubs=explicite)
Leur tâche était de donner les caractérisitques les plus frappante de chaque pub et donner leur opinion pour les améliorer.
Suite à la pré-tâche, quels étaient les tests de l’expérience de Perfect & Askew (1984) et qu’est-ce que l’on voulait mesurer ainsi?
On avait 2 tests(tâches) pour les participants.
Test 1: Ils devaient évaluer les pubs de 1 à 7 selon 4 critères.On leur a présenter 50 pubs, dont 25 qui apparaissaient dans celles de la pré-tâche. Ce test mesurait de l’info implicite puisqu’on se basait sur la première impression.
Test 2: C’est un test de reconnaissance standard. Les participants devaient dire s’ils avaient déjà vu les pubs.
Comme c’est de la reconnaissance, on mesure de l’info explicite.
Quels sont les résultats pour l’expérience de Perfect & Askew (1984)?
Dans la tâche 1 (Éval. des pubs), peu importe le critère d’évaluation et l’exposition intentionnelle ou incidente des participants, les pubs vu était plus positive à leurs yeux que les pubs déjà vues.
Dans la tâche 2(reconnaissance), les gens qui avait été exposé intentionnellement lors de la pré-tâche aux pubs ont reconnues 60,4% des pubs déjà vues. Les participants ayant eu une exposition incidente ont seulement reconnu 11,2%.
Quelle interprétation pouvons-nous faire des résultats de l’expérience de Perfect & Askew (1984) quant à la mémoire implicite?
On remarque un effet similaire pour conditions explicite ou implicite. Cela indique que seule la mémoire implicite est impliquée dans le changement d’attitudes (dans le cas contraire, le changement d’attitudes serait plus grand pour condition délibérée).
Donc, une seule exposition est suffisante pour que ça est un impact sur notre opinion.
Quelle est la distinction majeure entre la mémoire explicite et implicite que l’on peut conclure maintenant?
Explicite: Ce que l’on sait qu’on sait
Implicite: Ce que l’on sait, mais qu’on ne sait pas que l’on sait
Quelle distinction faisons-nous entre la mémoire épisodique et la mémoire autobiographique?
É: Mémoire pour expériences (en général)
A:expériences spécifiques de notre propre vie, qui peuvent inclure des éléments épisodiques et sémantiques
Qu’est-ce que dicte les expériences de la bosse de réminiscence?
Lorsqu’on interroge des personnes âgés sur leur souvenir de vie et qu’on leur demande de nous en rapporter quelques-uns, on remarque une FORTE FORTE FORTE quantité de souvenir qui remontre entre l’âge de 10 à 30 ans. (ce qui fait la bosse)
Certains peuvent penser que la bosse de réminiscence serait dû à un déclin cognitif. Qu’est-ce qu’on peut leur répondre ?
Puisque l’on observe aussi une augmentation dans la quantité de souvenirs qui se rapproche de l’âge des personnes sondées, on a présence d’un effet de récence, qui serait impossible si la bosse de réminiscence proviendrait d’un déclin cognitif.
Quelles sont les 3 hypothèses de la bosse de la réminiscence?
- Image personnelle
- Script de vie culturel
- Cognitive
Qu’est-ce propose l’hypothèse de l’image personnelle?
Mémoire améliorée pour événements se produisant lorsque nous formons notre image de soi/identité personnelle (ex: bal, premier amour, mariage, etc)