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Psy1035 Automne 2024 > Cours 8 > Flashcards

Cours 8 Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 grandes catégories de la mémoire déclarative ?

A
  • La mémoire épisodie: Événement autobiographiques
  • La mémoire sémantique: Faits appris
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Q

C’est quoi la mémoire non déclarative ?

A

La mémoire non déclarative est inconsciente; on dit qu’elle est implicite car elle résulte de l’expérience.

Les souvenirs de la mémoire procédurale se forment avec
l’apprentissage par de nombreuses répétitions, mais sont moins
susceptibles de disparaitre.

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Q

C’est quoi la mémoire déclarative ?

A

La mémoire déclarative est disponible pour un rappel conscient; on dit aussi qu’elle est explicite.

Les souvenirs de la mémoire déclarative se forment facilement, mais disparaissent tout aussi facilement.

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4
Q

C’est quoi la mémoire procédurale ?

A

La mémoire procédurale est l’apprentissage d’une réponse motrice
(une procédure) en réponse à une entrée sensorielle .

  • Elle contient 2 grandes catégories:
  • A) l’apprentissage non-associatif
  • B) l’apprentissage associatif
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Q

C’est quoi l’apprentissage associatif ? Quels sont les 2 catégories ?

A

Définition: La réponse comportementale est modifiée en réponse à un seul type de stimulus répété dans le temps.

  • L’habituation
  • La sensibilisation
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6
Q

C’est quoi l’habituation ?

A

La présentation répétée d’un même stimulus se traduit progressivement par une perte de la réponse.

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7
Q

C’est quoi la sensibilisation ?

A

Un stimulus puissant (flèche) se traduit par une réponse exacerbée à tous les autres stimuli qui vont survenir ensuite.

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8
Q

C’est quoi l’apprentissage associatif ? Quels sont les 2 catégories ?

A

Les comportements sont modifiés par la formation d’associations entre des événements.

  • Conditionnement classique
  • Conditionnement instrumental (opérant)
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9
Q

C’est quoi le conditionnement classique ?

A

Pavlov

Un stimulus qui donne normalement une réponse, le stimulus inconditionnel (SI), car aucun conditionnement n’est nécessaire pour obtenir une réponse (viande),

Avec un deuxième stimulus qui n’évoque normalement pas de réponse, le stimulus conditionnel (SC), qui nécessite un apprentissage.

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10
Q

C’est quoi le conditionnement instrumentale ?

A

Dans le conditionnement instrumental (aussi appelé conditionnement opérant), un rat apprend à associer une réponse (pousser sur un levier) avec un stimulus ayant un sens pour lui, en général une récompens ealimentaire.

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11
Q

Quels sont les deux types de mémoire déclarative ? À quoi font-elle référence ?

A

La mémoire à long terme se réfère à des souvenirs dont on peut se rappeler des jours, des mois et même des années après qu’ils soient arrivés.

La mémoire à court terme contient les souvenirs de façon temporaire pendant quelques secondes à quelques minutes. La plupart des informations quotidiennes sont vulnérables à l’oubli.

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12
Q

C’est quoi la consolidation mnésique ?

A

Les souvenirs des événements transitent d’abord dans la mémoire à court terme, et seulement une petite partie est convertie en souvenir à long terme par un processus nommé la consolidation mnésique.

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13
Q

C’est quoi la Théorie de Alan Baddeley ?

A

La mémoire de travail permettrait, en plus de la rétention temporaire de l’information, la manipulation de l’information retenue:

Théorie de Alan Baddeley:
- Boucle phonologique qui permet une répétition mentale
- Calepin visuo-spatial qui effectue les tâches visuo-spatiales

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14
Q

C’est quoi la mémoire à court terme (de travail) ?

A

La mémoire à court terme est une forme de stockage temporaire de l’information de l’ordre de quelques secondes à quelques minutes si on répète l’information.

  • De courte durée (env. 30 sec. normalement)
  • Nécessite la répétition
  • Limitée en capacité: L’empan est le nombre maximum d’items (chiffres) qu’un individu peur retenir; l’empan = 7 ± 2.
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15
Q

C’est quoi le chunking (morcelement) ?

A

Stratégies mnémotechniques

Un nombre de 8 chiffres peut être retenu plus facilement s’il est retenu comme 4 blocs de 2 chiffres.

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16
Q

C’est quoi catégoriser (en mémorisation) ?

A

Stratégies mnémotechniques

On classe les items par catégories ce qui permet d’avoir moins d’articles à se souvenir par catégorie (et les catégories sont déjà connues dans le cas de la liste d’épicerie).

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17
Q

C’est quoi les stratégies mathématiques (en mémorisation) ?

A

Stratégies mnémotechniques

A) Il faut trouver les particularités mathématiques d’une série de chiffres (soit par addition, multiplication ou autre)

B) Trouver des parallèles avec des numéros connus qui ont une signification particulière pour nous.

C) Trouver des parallèles avec des numéros connus dans notre société

Créer une histoire avec les faits qui représentent les numéros.

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18
Q

C’est quoi la méthode des lieux ?

A

Pratique de la stratégie utilisée par le mnémoniste S. Shereschesvsky.

On associe un item à retenir à un lieu que l’on connait bien.

19
Q

C’est quoi l’oublie ?

A

Au cours des années, on oublie ce qu’on a encodé dans notre mémoire à long terme. On oublie les choses sans importance et les souvenirs non utilisés ou non répétés se détériorent avec le temps. La capacité d’oublier les informations sans intérêt est aussi essentielle que la rétention d’informations importantes.

20
Q

C’est quoi la différence entre l’oublie et l’amnésie ?

A

L’oubli est normal et inévitable, il est aussi courant que l’apprentissage; par contre, l’amnésie est pathologique.

21
Q

C’est quoi l’amnésie ?

A

sévère perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre.

22
Q

C’est quoi l’amnésie rétrograde ?

A

L’amnésie rétrograde est la perte de souvenirs anciens acquis avant le traumatisme; le sujet oublie les choses qu’il savait déjà.

Les événements qui se sont déroulés pendant la période précédant le traumatisme sont oubliés, mais les souvenirs plus anciens sont préservés.

23
Q

C’est quoi l’amnésie antérograde ?

A

L’amnésie antérograde est l’incapacité de retenir de nouveaux souvenirs après le traumatisme.

Formes sévères: l’individu ne peut plus rien apprendre;

Formes légères: l’apprentissage est plus lent et doit être répété plus souvent.

24
Q

C’est quoi l’amnésie globale transitoire ?

A

C’est un épisode bénin de perte de mémoire, qui ne dure pas plus de 24 heures et qui disparaît spontanément. Après un maximum de 24 heures, la personne peut à nouveau enregistrer les informations normalement, mais elle ne se souvient de rien de ce qui s’est passé le jour des plaintes.

La personne est temporairement incapable de se souvenir des événements des derniers jours (amnésie rétrograde) ou d’enregistrer de nouvelles informations (amnésie antérograde), tout en restant capable de fonctionner normalement pour le reste et en étant parfaitement consciente.

25
Q

Quels sont les potentiels causes de l’amnésie globale transitoire ?

A
  • Ischémie cérébrale (manque d’oxygène)
  • Choc
  • Stress excessif
  • Drogues
26
Q

Quels zones sont activés par la mémoire à court terme ?

A

Le cortex préfrontale

27
Q

Qu’active une boucle phonologique (mémoire à court terme) ?

A

Une boucle phonologique (acoustique et linguistique) qui active certaines aires de l’hémisphère gauche que l’on associe à la production du langage comme l’aire de Wernicke et l’aire de Broca.

28
Q

Quels zones sont activés par la mémoire visuo-spatiale ?

A

Une région du cortex occipital (lié à la vision)

29
Q

C’est quoi l’engramme ?

A

L’engramme est la trace biologique (substrat physique) de la mémoire dans le cerveau.

30
Q

Ou sont situé les souvenirs relatifs à la mémoire déclarative ?

A

Les souvenirs relatifs à la mémoire déclarative sont distribués dans de nombreuses aires du néocortex; mais les informations doivent d’abord transiter par les structures du lobe temporal médian avant d’être stockées.

31
Q

Dans la mémoire, quelle est le rôle des structures du lobe temporal médian ?

A

La consolidation et le stockage

32
Q

Qu’elle est la structure la plus importane dans la consolidation des souvenirs ?

A

L’hippocampe

33
Q

Quel est le cheminement des informations qui arrivent dans le lobe temporal médian ?

A

Les informations qui arrivent au lobe temporal médian proviennent des aires corticales associatives. Ces informations proviennent de différentes modalités sensorielles et véhiculent des représentations complexes, c’est-à-dire que les informations sensorielles ont déjà été analysées. Par exemple, le cortex visuel inféro-temporal (aire IT) se projette sur le lobe temporal médian, mais pas les aires visuelles primaires (cortex strié).

Les informations transitent dans les structures du lobe temporal, les aires parahippocampiques et rhinales puis dans l’hippocampe, avant de retourner au cortex et être stockées à long terme.

34
Q

Qui est Henry Molaison (HM) ?

A

Le cas le plus célèbre de l’histoire des neurosciences.

En 1953, à 27 ans, il subit une lobectomie bilatérale de 8cm de longueur sur la face interne du lobe temporal, enlevant les 2/3 des hippocampes.

35
Q

Comment était le patient HM après son opération ?

A
  • La perception, l’intelligence et la personnalité du patient sont restées semblables.
  • Il avait une amnésie antérograde profonde
  • Et une légère amnésie rétrograde (2 ans avant l’opération).
  • Il pouvait seulement apprendre des tâches de mémoire procédurale (ex. faire un dessin en suivant sa main dans un miroir.)

HM pouvait apprendre des tâches de mémoire procédurale, même s’il ne se souvenait pas de les avoir apprises !!!

L’hippocampe joue un rôle critique pour la consolidation de la mémoire déclarative.

36
Q

Qu’à découvert John O’Keefe ?

A

Les cellules de lieux

37
Q

C’est quoi les cellules de lieux ?

A

l’hippocampe s’activent l’une après l’autre lorsque le
rat passe d’un endroit à un autre. On les nomme le GPS
du cerveau.

Elles sont responsables de la mémoire spatiale.

38
Q

Ou semble se trouver les cellules de lieux chez l’humain ?

A

L’enregistrement TEP indique une activation de l’hippocampe droit et du noyau caudé gauche;

39
Q

C’est quoi une cellule de grille ?

A

Des enregistrements effectués dans le cortex entorhinal de rongeurs montrent que les cellules de grille répondent lorsque l’animal se déplace en de multiples points du compartiment qu’il explore, formant une sorte de grille hexagonale.

40
Q

C’est quoi le modèle de la consolidation mnésique ?

A

a) L’information provient d’abord des aires du néocortex associées aux systèmes sensoriels, elle est ensuite transmise à l’hippocampe (lobe temporal médian). Des modifications synaptiques dans
l’hippocampe sont à l’origine d’une trace temporaire de ces souvenirs par un mécanisme de consolidation synaptique.

b) Les engrammes sont ensuite progressivement transférés dans différentes régions du néocortex et se développent aussi par des mécanismes de consolidation synaptique. Les engrammes permanents de ces souvenirs sont stockés dans les aires corticales (néocortex).
Au fil du temps, les souvenirs dépendent plus des connections établies dans le néocortex (lignes pleines) que celles existant dans l’hippocampe (lignes pointillées).
Après la consolidation mnésique dans le cortex, l’hippocampe n’est plus requis pour le rappel

41
Q

Quels sont les étapes du stockage à long terme des souvenirs ?

A

1) L’information provient d’abord des aires du néocortex, qui sont activées par les systèmes sensoriels; cette information est transmise à l’hippocampe.

2) Après avoir transitées dans l’hippocampe, les informations retournent vers le néocortex où sont localisés divers sites possibles de stockage de la mémoire déclarative.

Les souvenirs explicites des expériences vécues sont stockés dans les régions cérébrales impliquées dans leur perception initiale. Ex cortex occipital pour les souvenirs visuels.

42
Q

Quels sont les étapdes de l’hippocampe et la consolidation de la mémoire déclarative ?

A

1) L’hippocampe joue un rôle primordial dans la mémoire épisodique (événements); il faciliterait l’association entre différentes régions corticales.

2) Les connaissances générales de la mémoire sémantique (faits) deviennent aussi indépendantes de l’hippocampe et activent plutôt le cortex préfrontal.

3) Contrairement aux faits et aux événements cependant, notre mémoire spatiale demeure, elle, confinée à l’hippocampe
possiblement la partie postérieure de l’hippocampe).

43
Q

Que permet la répétition ?

A

La répétition correspondrait à de multiples passages dans l’hippocampe et dans le circuit de Papez

44
Q

Quels facteurs qui influencent la consolidation ?

A

Ce qui fait en sorte qu’un souvenir est renforcé et éventuellement consolidé dans la mémoire à long terme dépend de différents facteurs tels que :

1) L’intérêt suscité par l’événement, la motivation, le besoin ou la nécessité

2) Sa charge émotive

Le sommeil permet la consolidation des traces mnésiques emmagasinées durant la journée.

Les apprentissages du jour sont réactivés la nuit par l’hippocampe

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