Cours 8 Flashcards
Jean-Baptiste Lamarck, naturaliste et biologiste français du XVIIIe siècle, s’est illustré pour ses travaux en classification et description des espèces, mais il est surtout connu pour avoir formulé la théorie du “lamarckisme”. En vous appuyant sur les notions abordées en cours, rapportez l’idée centrale et la nature de sa théorie, puis rapportez l’observation initiale qui aurait conduit Lamarck à formuler ses hypothèses. Ensuite, exposez les principes fondamentaux de sa théorie et examinez lesquels de ces principes ont été invalidés par les avancées scientifiques modernes, en y apportant des nuances si nécessaire.
-Lamarck a formulé la théorie de l’hérédité des caractères acquis, selon laquelle les espèces, pour s’adapter à leur environnement, devaient modifier certains traits ou caractères, lesquels étaient ensuite transmis à leurs descendants. Son observation initiale provient de l’étude des fossiles, où il remarque que certaines conditions environnementales semblaient influencer la morphologie des animaux. Sa théorie repose sur quatre principes fondamentaux : (1) l’hérédité des caractères acquis, partiellement valide, soutient que les espèces s’adaptent à leur environnement, en modifiant certains traits indispensables à leur survie, qu’ils transmettent ensuite. Bien que la théorie de la sélection naturelle l’ait invalidée, l’épigénétique démontre que l’environnement peut influencer le phénotype sans modifier les traits héréditaires. (2) La tendance au perfectionnement affirme que les traits évoluent pour améliorer la performance d’un comportement, comme se nourrir, mais cette idée est invalidée puisqu’il n’y a pas de finalité au processus. (3) La génération spontanée repose sur l’idée que la vie se crée à partir de rien, ce qui a été infirmé par la découverte d’organismes invisibles à l’œil nu. Enfin, (4) l’aptitude du vivant à s’adapter aux circonstances est vraie, car les organismes s’adaptent effectivement à leur environnement.
Publiée en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin est probablement l’un des ouvrages les plus révolutionnaires de son époque. En effet, lors de sa publication, de nombreuses personnes, en particulier dans les cercles religieux, furent choquées par la suggestion que les espèces pouvaient évoluer et que l’homme descendrait d’autres formes de vie. En plus d’avoir marqué l’imaginaire collectif, la publication de L’Origine des espèces souligna le début d’une nouvelle ère dans notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre, faisant en sorte qu’encore aujourd’hui, la théorie de l’évolution de Darwin reste l’un des principaux fondements de la biologie moderne. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste la théorie de la sélection naturelle en décrivant brièvement le principe derrière la théorie, les trois conditions et les deux mécanismes sur lesquels repose cette théorie.
-La théorie de la sélection naturelle repose sur le principe selon lequel les individus d’une espèce possédant des traits avantageux pour leur survie et leur reproduction ont davantage de chances de transmettre ces traits à la génération suivante, favorisant ainsi l’adaptation des espèces à leur environnement. Trois conditions sous-tendent cette théorie : la variation, qui implique des différences aléatoires de traits entre individus au fil des générations, l’héritabilité et la propagation, où les traits doivent se transmettre d’une génération à l’autre, et la survie et la reproduction où un trait influence directement la capacité d’un individu à survivre ou à se reproduire. Deux mécanismes soutiennent ce processus : l’adaptation, qui fait référence aux caractères ou traits améliorant la valeur sélective d’un individu, et la reproduction différentielle, qui représente la variation dans la reproduction entre les individus. Ce mécanisme souligne que certains individus, grâce à leurs traits avantageux, se reproduisent plus efficacement que d’autres, transmettant ainsi leurs gènes aux générations suivantes.
La théorie de la sélection naturelle repose en grande partie sur le concept de sélection sexuelle. Pour cette question, nous vous demandons de bien expliquer ce concept en mobilisant correctement la terminologie, puis en le situant par rapport à la théorie de la sélection naturelle.
-La sélection naturelle repose en grande partie sur le concept de sélection sexuelle, qui se rapporte à l’impact de la fécondité différentielle sur la reproduction différentielle, c’est-à-dire la capacité des individus à transmettre leurs gènes. La sélection sexuelle se divise en deux mécanismes principaux : la sélection intrasexuelle, où des individus du même sexe se livrent à une compétition pour accéder au sexe opposé, et la sélection intersexuelle, où un sexe utilise des caractéristiques spécifiques pour attirer l’autre sexe en vue de la reproduction. Dans ce contexte, des traits physiques, physiologiques ou comportementaux, qui augmentent la valeur sélective d’un individu, peuvent se développer. Cette valeur sélective reflète la capacité à se reproduire et à transmettre des gènes. Ainsi, la sélection sexuelle amène une signification fonctionnelle à ces traits.
Selon la théorie de la sélection naturelle, est-ce que les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement sont ceux qui évoluent davantage? Pour répondre à cette question, justifiez votre réponse, puis dites à quoi font référence les concepts d’aptitude, d’adaptation, de valeur sélective, de traits et de pression environnementale.
-Selon la théorie de la sélection naturelle, ce ne sont pas nécessairement les individus qui s’adaptent le mieux qui évoluent davantage, mais plutôt ceux qui possèdent des traits (ces caractéristiques génétiques pouvant être héréditaires) qui leur confèrent un avantage dans leur environnement. L’idée clé de la sélection naturelle est que les individus ayant des traits favorables à leur survie et à leur reproduction, soit leur aptitude, auront une probabilité plus élevée de survivre et de transmettre ces traits à leur descendance. En d’autres mots, d’avoir une meilleure valeur sélective. L’adaptation représente le trait, le caractère physique, comportemental, etc., qui améliore cette valeur sélective. Ces traits sont influencés par la pression environnementale, soit l’évolution des caractéristiques d’une espace en fonction des changements de leur milieu respectif.
Herbert Spencer, défenseur du libéralisme classique et de l’individualisme, a exercé une influence significative sur son époque à travers ses travaux, qui ont marqué les sciences sociales, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Son impact a été tel que certains historiens parlent même de « Spencerisme » pour désigner ses interprétations de la sélection naturelle. Bien que cette théorie ne soit pas validée scientifiquement, peut-on pour autant affirmer que le Spencerisme n’a été qu’une « proposition anecdotique » dans l’histoire ? La réponse est évidemment non, et vous devez la justifier. Pour ce faire, commencez par définir ce qu’est le Spencerisme, en décrivant ses idées, ses croyances et ses bases théoriques, en vous assurant d’utiliser la terminologie appropriée. Ensuite, analysez ses implications et conséquences aux niveaux social, politique et historique.
-Le Spencerisme est l’idée selon laquelle les rapports sociaux entre individus seraient soumis à la sélection naturelle, impliquant que celle-ci façonnerait non seulement les espèces animales, mais contribuerait aussi au perfectionnement des sociétés humaines. Spencer défend des notions nativistes, notamment la croyance en l’hérédité des associations acquises, en lien avec l’apprentissage. Le Spencerisme s’inscrit dans l’associationnisme évolutionniste, où les individus ont tendance à répéter les comportements favorables à leur survie tout en évitant ceux qui leur sont nuisibles et a été influencé par l’empirisme anglais. Comme implications, le Spencerisme propose d’appliquer les principes de l’évolution aux relations humaines, suggérant qu’une libre compétition entre individus mènerait à une société plus performante, les plus faibles étant naturellement éliminés. Cela a conduit à la justification de l’absence de programmes sociaux, en prônant l’idée que l’aide aux personnes « faibles » ou « démunies » ne devrait pas exister. Cela a aussi prôné la stérilisation des personnes « indésirables », des politiques racistes, de l’assimilation, et des génocides.
Scientifique britannique éminent, dont les contributions en statistiques et en psychologie ont durablement marqué le champ de l’étude des différences individuelles, Francis Galton a élaboré une conception distincte de l’intelligence qui a suscité de nombreuses implications théoriques et sociales. En mobilisant les concepts explorés au cours, analysez la manière dont Galton concevait l’intelligence. Dans votre réponse, commencez par exposer un aperçu synthétique des principaux axes de ses recherches. Ensuite, approfondissez les bases théoriques qui structurent sa conception de l’intelligence, en explicitant les postulats centraux de son approche. Enfin, développez une réflexion critique succincte sur les répercussions sociales induites par sa théorie de l’intelligence, en exposant les différentes pistes d’intervention sociales proposées par ce dernier.
-Galton a mené des recherches dans divers domaines, notamment la géographie, la météorologie, l’anthropologie, la psychométrie et les statistiques. Sa conception de l’intelligence repose sur des bases théoriques influencées par l’empirisme anglais, selon lequel l’intelligence dépend de l’acuité sensorielle. Galton défendait une vision nativiste de l’intelligence, la considérant comme innée, bien qu’il reconnaisse l’influence de l’environnement. Selon lui, malgré le caractère inné de l’intelligence, des différences interindividuelles importantes existent. Il considérait aussi que la réputation ou la célébrité est un signe d’intelligence. Galton prônait l’eugénisme, cherchant à trier les individus selon leur niveau d’intelligence et à favoriser ceux jugés les plus aptes. Cela impliquait une réduction des programmes sociaux, tels que les asiles, ainsi qu’une proposition d’exil pour les criminels et la mise en place de pratiques de reproduction sélective.
En quoi la psychologie comparée s’appuierait-elle sur le Darwinisme? Pour répondre à cette question, vous devez rapporter quels sont les principales prémisses et raisonnements derrière la psychologie comparée. La psychologie comparée s’appuie sur les travaux de figures emblématiques comme Edward Thorndike, George John Romanes, et C. Lloyd Morgan. Ces pionniers ont posé les bases de cette discipline en intégrant des perspectives évolutionnistes dans notre compréhension des comportements. Dans ce cadre, en quoi la psychologie comparée s’appuie-t-elle sur le darwinisme ? Pour répondre à cette question, identifiez les principales prémisses et raisonnements qui sous-tendent la pertinence de la psychologie comparée et expliquez en quoi les théories darwiniennes ont influencé son développement et sa méthodologie.
-La psychologie comparée s’appuie sur le darwinisme en étudiant le comportement animal pour mieux comprendre le comportement humain. Cette approche repose sur deux principales prémisses : d’abord, si les humains et les animaux partagent des ancêtres communs, ils possèdent nécessairement plusieurs traits similaires. Ensuite, si nous avons plusieurs traits en commun avec les animaux, nous pouvons donc essayer de comprendre l’Homme à partir des animaux de façon scientifique. Les théories darwiniennes ont influencé la psychologie comparée en encourageant la réflexion sur les fonctions adaptatives des comportements, puisque chaque trait possède une fonction liée à la survie ou à la reproduction. Cette perspective a ouvert la voie à des disciplines comme la sociobiologie et la psychologie évolutionniste.
Dans le vaste domaine de l’évolution et de la biologie, les concepts clés sont souvent développés pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la survie et de l’adaptation des espèces. En ce sens, les perspectives évolutionnistes apportent un cadre explicatif puissant qui permet de décoder les raisons pour lesquelles certains traits ou comportements se manifestent et persistent au sein des populations. Par conséquent, il devient essentiel d’examiner des notions spécifiques telles que la « signification fonctionnelle », un terme qui suscite de nombreuses interprétations au sein des études évolutionnistes et comportementales. Dans ce contexte, à quoi le terme « signification fonctionnelle » fait-il référence précisément ? Pour répondre à cette question, commencez par définir ce concept et éclaircissez sa portée théorique. Ensuite, pour en illustrer l’application, fournissez deux exemples concrets, tirés de contextes autres que ceux abordés en classe, qui démontrent comment la signification fonctionnelle se manifeste à travers notre propre observation de la nature.
-La signification fonctionnelle fait référence au moment où une caractéristique, physiologique ou comportementale, permet d’augmenter la valeur sélective d’un individu ou d’une espèce. Ce concept permet de mieux comprendre l’origine des traits d’une espèce, en expliquant comment ces traits ont contribué à la survie et à la reproduction, et en quoi ils demeurent utiles aujourd’hui. Par exemple, chez plusieurs oiseaux, les mâles chantent pour attirer les femelles. Un chant complexe et puissant indique une vitalité et des gènes de qualité. Un autre exemple est la crête rouge du coq, qui attire l’attention des poules. La taille et la couleur de la crête sont des signes de bonne santé, ce qui favorise la sélection du partenaire.
L’American Psychological Association (APA) est reconnue non seulement pour son système de citation basé sur le « namedrop/date » inséré entre parenthèses, mais aussi pour son implication dans des actes de torture en 2005, notamment lors d’interrogatoires de prisonniers de guerre dans des lieux tels que Guantánamo Bay. En fait, depuis sa fondation en juillet 1892, l’APA a parfois (ou souvent) été au cœur de controverses. Par rapport à cette idée d’ailleurs, parmi les présidents de l’association, trois se sont particulièrement distingués par leur lien avec le mouvement eugéniste. D’après le contenu du cours, pouvez-vous nommer deux de ces trois présidents et fournir deux faits saillants concernant chacun d’eux?
-Robert M. Yerkes a joué un rôle clé en introduisant la psychologie comparée aux États-Unis et en appliquant le test de Binet à des individus de tous âges. Quant à Lewis Madison Terman, il soutenait que l’intelligence et la douance étaient héréditaires et croyait qu’un faible QI était associé à la criminalité, affirmant qu’une personne peu intelligente (stupide) ne pouvait pas être morale.
En plus d’avoir inventé un terme qui pourrait très bien lui coller à la peau (pas mal pour un psychologue !), Henry Herbert Goddard est connu pour avoir énoncé des affirmations ayant provoqué des conséquences sociales… disons, peu réjouissantes. D’après ce que nous avons vu en cours, pouvez-vous nous rappeler deux de ces fameuses affirmations et nous raconter les résultats qu’elles ont générés ? Spoiler alert : ça ne finit pas par « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux ».
Ah oui, rapportez également le fameux terme en question qu’il aurait inventé.
-Goddard, connu pour avoir inventé le terme « moron » a énoncé deux affirmations. Tout d’abord, il a soutenu que le retard mental était lié à des comportements criminels, une idée qui a contribué à l’adoption de lois sur la stérilisation forcée dans plusieurs États américains. Ces lois ont permis de stériliser des milliers de personnes jugées mentalement déficientes dans le but de prévenir la criminalité. Goddard a également affirmé que 50 % des immigrants étaient des “crétins”. Cette déclaration a alimenté des politiques d’immigration fortement discriminatoires, avec pour résultat un taux de déportation de 350 %.
La psychométrie a émergé avec l’intérêt croissant pour la notion d’intelligence, particulièrement en lien avec la théorie de l’évolution et la recherche de moyens de quantifier les capacités humaines. Dans ce contexte, Binet et Spearman ont chacun développé des approches distinctes de l’intelligence, tant sur le plan psychométrique que conceptuel ou utilitaire. D’après ce que nous avons vu dans le cours, en quoi leur approche serait différente? Pour bien répondre à cette question, veillez à expliquer leur approche psychométrique respective, en mettant en lumière leurs conceptions, méthodes et implications. Soyez aussi exhaustif que possible pour éclairer les différences et similitudes dans leur vision de l’intelligence.
-Les approches de Binet et Spearman se rejoignent sur l’idée qu’il est possible de mesurer l’intelligence à travers des tests psychométriques, mais leurs conceptions de l’intelligence et de son objectif diffèrent.
-Binet conçoit l’intelligence comme un ensemble de processus cognitifs complexes, plutôt que comme une capacité unique comme l’acuité visuelle. Il se concentre sur la mesure de l’intelligence dans des contextes spécifiques, en particulier chez les enfants avec le test Binet-Simon, ayant comme objectif de comprendre les processus cognitifs impliqués dans une intelligence déficitaire. Son approche est fondée sur des tests qui évaluent diverses facettes de l’intelligence, ce qui met l’accent sur la diversité des compétences cognitives et leur développement au fil du temps. Pour lui, il est important d’aider les enfants en difficulté (psychologie scolaire) et voit son avancée comme étant de l’aide pour la psychoéducation et la pédagogie.
-Spearman, avec sa théorie du facteur G, réduit l’intelligence à une capacité générale qui influence la performance sur une variété de tâches cognitives. Sa conception, suggère qu’un facteur unique (le facteur G) explique les différences individuelles dans les performances cognitives. Ce facteur G comprend l’intelligence générale, la capacité à raisonner, à comprendre et à apprendre et influence les capacités spécifiques comme les mathématiques, la musique, le langage, etc. Contrairement à Binet, il est plus intéressé par l’identification d’une mesure stable et universelle de l’intelligence, qui se traduirait par un score global (comme le QI). Sa théorie met l’accent sur l’idée que l’intelligence est principalement héréditaire et qu’elle peut être mesurée de manière uniforme. Il va démontrer qu’il existe une relation entre l’acuité sensorielle, l’intelligence et les performances académiques.
Leta Stetter Hollingworth, figure marquante du féminisme et pionnière dans le domaine de la psychologie, a joué un rôle essentiel dans la remise en question des stéréotypes de genre, tout en s’attaquant aux préjugés « scientifiques » de son époque. Puisque Leta était une femme de science exceptionnelle, la présente question visera à vérifier si vous avez bien mémorisé sa contribution, parce que oui, ça serait le fun que vous puissiez conserver ces informations dans votre mémoire à long-terme.
Voici donc quelques questions à son propos. Lorsque formulerez vos réponses, assurez-vous d’être le plus exhaustifs et précis possible.
- Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ?
- Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
- Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
-Hollingworth a réalisé son doctorat avec Edward Thorndike. Elle a déconstruit deux hypothèses majeures en utilisant la méthode scientifique. La première était l’hypothèse de la variabilité, qui prétendait que les hommes présentaient une plus grande variabilité dans certains traits, justifiant ainsi les inégalités entre les sexes. Hollingworth a démontré que ces différences n’étaient pas innées, mais plutôt que les conditions culturelles oppressantes et les rôles sociaux limitaient le potentiel intellectuel des femmes. La deuxième hypothèse concernait l’idée que l’intelligence des femmes diminuait pendant les menstruations, une notion qu’elle a également réfutée. Enfin, sa vision de l’intelligence était non nativiste : elle croyait que l’intelligence n’était pas déterminée uniquement par la biologie, mais fortement influencée par l’environnement et les conditions de vie.
D’après ce que nous avons vu dans la conclusion du cours sur l’intelligence, en quoi les tests d’intelligence peuvent-ils être utiles et quelles sont leurs limites d’un point de vue épistémologique et critique? Pour répondre à cette question, assurez-vous de mobiliser le maximum d’idées possible.
-Les tests d’intelligence présentent plusieurs utilités, notamment l’évaluation des capacités cognitives, ce qui permet d’identifier les personnes en difficulté, et la possibilité de comparer les individus sur la base de leur quotient intellectuel (QI). Ils contribuent également à la recherche, par exemple en explorant la relation entre le succès scolaire et le QI. Cependant, ces tests comportent des limites importantes. Ils négligent d’autres dimensions de l’intelligence, telles que l’intelligence émotionnelle, créative et sociale. De plus, ils ne sont pas généralisables à toutes les cultures, car leur conception est souvent influencée par des contextes spécifiques. Plusieurs variables environnementales, comme l’humeur au moment du test, peuvent aussi en affecter les résultats. Enfin, des facteurs tels que l’impuissance acquise liée au statut socio-économique peuvent influencer les performances, ce qui soulève des critiques sur leur validité épistémologique.
Quels statisticiens importants furent les élèves de Francis Galton? Nommez-en deux.
-Karl Pearson
-Charles Spearman
Bien qu’elle soit utilisée (de façon erronée) dans de nombreux domaines pour décrire la survie ou l’évolution des personnes ou des organisations les mieux adaptées à un environnement spécifique, à l’origine, l’expression « survival of the fittest ou « La survie du plus apte », fut introduite dans les années 1860). À l’origine, cette expression visait à décrire l’idée que ce sont les espèces qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui survivent. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qui fut la première personne à utiliser l’expression « survival of the fittest »?
-Herbert Spencer
