Cours 8 Flashcards
Définit ce qu’est le rétablissement
C’est la façon de vivre une vie satisfaisante et utile, où l’espoir a sa place malgré les limites imposées par la maladie. Bref, apprendre à vivre avec ses symptômes.
Nommes les différentes composantes du rétablissement (5)
- La dimension clinique: Diminuer l’importance des symptômes positifs chez la personne
- La dimension fonctionnelle: Pouvoir d’autonomie de la personne (se laver, budget, avoir un travail)
- La dimension social: Maintenir des relation positives avec ses proches et les intervenant
- La dimension physique: Bonnes habitudes de vie (entrainer,bien manger)
- La dimension existentielle: Rattacher l’espoir de vie malgré les symptôme et se trouver une utilité dans la société
Définit ce qu’est la pair-aidance
La pair-aidance est un processus d’accompagnement entre une personne qui a déjà vécu des troubles de santé mentale (on parle de savoir expérientiel) et une autre qui essaie de se rétablir (Conseil, agir à titre de modèle, encourager l’espoir que c’est possible, diminuer la stigmatisation associé au diagnostics)
Quelle est l’efficacité de la pair-aidance? (2)
- Diminution des symptômes de dépression, de la mortalité, du recours aux services d’urgence, etc.
- Amélioration de l’état de santé et de la qualité de vie en général, de l’estime de soi, de la compréhension de la maladie, de l’acceptation d’être traité, etc.
Explique le rôle du pair-aidant (4)
- Redonner espoir, puisque le pair aidant a lui-même surmonté les obstacles reliés à la maladie mentale en adoptant des stratégies de rétablissement.
- Soutenir et responsabiliser les personnes dans la reprise du pouvoir sur leur vie et sur leur rétablissement.
- Faire profiter l’environnement professionnel et personnel de son expertise.
- Favoriser l’adoption de comportements non stigmatisants.
Explique ce qu’est l’autocritique
Capacité de se questionner sur soi, de reconnaitres des éléments de sa maladie
Nomme et explique les deux dimensions de l’autocritique
- Cognitive ; capacité à comprendre qu’elle a un diagnostic de santé mentale
- Comprendre le diagnostic
- Reconnaître les symptômes lorsqu’ils se manifestent ; Ex – quelqu’un qui aurait une super autocritique serait en mesure de reconnaître que les symptômes ne sont pas la réalité mais plutôt la conséquence de son trouble (ex : hallucinations).
- Affective
- Accepter le diagnostic: Et pouvoir cheminer à travers le diagnostic pour pouvoir se rétablir
Quels sont les causes possibles où l’individu ne serait pas en mesure de faire preuve d’autocritique? (3)
- Causes neurobiologiques: troubles neurocognitifs par exemple qui empêche la personne à l’autocritique
- Manque d’informations/explications: important de donner des info pour que la personne puisse reconnaître les symptômes
- Mécanisme de défense: difficile à accepter le diagnostic
Nommes des pistes d’intervention permettant de développer l’autocritique chez le client (3)
- Psychoéducation, enseignement, vulgarisation
- Développer la capacité à repérer ses propres symptômes et ses schémas de rechute (on peut demander à la personne d’identifer et attribuer ses symptomes a son diagnostics)
- Déstigmatisation
- Normaliser le vécu et briser les préjugés pour permettre l’acceptation
- Interventions de groupe (briser l’isolement)
- Questionnement socratique
- Enseigner par des exemples que chaque situation peut être interprétée de plusieurs façons ; Questionner la personne : Lui demander d’autres interprétation d’une situation par exemple, pka l’infirmière prendrai des notes pendant l’intervention, afin d’arriver à un autre résultats que de l’espionnage)
- Amener la personne à développer des techniques de « journalisme » de vérification des faits ; Conseiller à la personne de faire ses recherches sur les conditions d’embauche d’une infirmière, de ses tâches, etc. pour que la personne puisse faire la réflexion par elle-même que l’infirmière n’est pas une espionne.
Définit le modèle vulnérabilité-stress (ce qu’il établit)
- Lien existant entre l’apparition des symptômes de la maladie et le stress.
- Ensemble de situations et de faits qui produisent de la tension nerveuse susceptible de provoquer la réapparition des symptômes.
Nommes des exemples de stresseurs
- Isolement, deuils, conflit
- Consommation de psychotrope
- Stress et tracas quotidien (perte de contrôle, imprévus, nouveauté)
Donne des moyens qui permet de réduire le stress
- L’amélioration des capacités de la personne à faire face au stress
- Stratégies d’adaptation (coping) adéquate
- Hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique, etc.)
- Soutien social offert par les proches et par les intervenants du milieu de la santé
- Capacité d’aller chercher de l’aide
- Médication: assidue va être bénéfique vs prise irrégulière va perturber la cognition et engendrer davantage de symptômes.
- Abstinence
- Psychoéducation
Nomme les 3 types d’hallucination
- Soliloquie: personne qui parle seule
- Distractibilité: difficulté de se concentrer
- Regard méfiant: des voix peuvent parler contre vous
Nommes et explique les 3 bonnes pratiques à adopter lors de l’intervention auprès de personnes ayant des hallucinations auditives
- Valider le ressenti de la personne et non ses perceptions
- Se centrer sur la souffrance et les émotions
- Nommer à la personne qu’on ne les entend pas
- Valider le contenu des hallucinations
a. Types de voix
- Mandatoire: fait tel, tel chose = plus dangereuse
- Conseillère
- Injurieuse
- Humoristique
- Rassurante
- Critique: insulte la personne
b. Son contenu (visent-elles quelqu’un en particulier?)
- Mandatoire: est ce qu’elle vise une personne en particulier ? Est ce que la voix dit de tuer une infirmière. S’assurer que cette infirmière ne travaille pas avec le patient, pour réduire le risque au maximum.
- Valider la relation de la personne avec ses hallucinations
- Présence ou non d’autocritique?
- Le contrôle qu’exerce la personne sur ses voix
À quoi consiste l’intervention auprès des personnes ayant des hallucinations auditives?
- Évaluer le risque tout en se montrant rassurant (diapo précédente)
Assurer la sécurité de la personne et des autres
Explorer les stresseurs et psychoéducation : est-il arrivé quelque chose dans les jours précédents qui expliquerait l’émergence des voix?
Développer l’autocritique
Proposer des stratégies;
Nommes des stratégies pertinentes pour les individus ayant des hallucinations auditives
- Distraction
- Écouter de la musique
- Regarder la télévision
- Jouer à des jeux
Parler avec quelqu’un
- Encadrer les voix
- Leur dire d’arrêter à voix haute (STOP)
- Donner rendez-vous aux voix
- Prise de médication (PRN)
- avec un bémol: plus facile de prendre de la médication que d’avoir des bonnes habitudes de vie (donc nous devons prioriser la responsabilisation et d’axer sur ses habitudes, travailler sur ses stratégies autres que la médication en premier lieu.)
- À long terme
- Journal des voix
- Groupe des entendeurs de voix
Quel posture l’intervenant doit-il adopter auprès des individus ayant des idées délirantes? (4)
- Ne pas confronter directement
- Ne pas valider
- Amener la personne à se questionner
- Se centrer sur l’émotion vécue
Nommes des stratégies pertinentes pour l’intervenant lorsqu’il travaille auprès d’individus ayant des idées délirantes (3)
- Gestion du risque avant tout
- Questionnement socratique: amener la personne à trouver des causes différentes de ses idées délirantes
- S’intéresser aux fonctions des idéations délirantes: certaines idées délirantes peuvent viser (enjeux de la personne) l’estime par exemple, donc attention de ne pas confronter la personne sur ses idées. En parallèle nous devons travailler sur l’estime de la personne.
Nommes des trucs pratiques (varia) pour l’intervention lorsqu’il est en relation avec un individu ayant des idées délirantes (3)
- Création de l’alliance thérapeutique: important de créer un bon lien avec la personne/miser sur les point en commun avec la personne
- Soyez franc face aux manifestations que vous observez: ne pas commencer à interpréter mais seulement nommer ce que vous voyez et questionner la personne pour avoir plus de clarification.
- Choisir le bon lieu et le bon moment: choisir un endroit moins formel, par exemple aller prendre une marche pourra favoriser l’ouverture. Bon moment: varier les moment de la journée selon ses besoins et l’observer dans plusieurs milieu et temps de la journée.
Personnalité dépendante : Quels sont les éléments auxquels l’intervenant doit faire attention
- Tend à mettre l’intervenant dans le rôle d’expert
- Tout faire à la place: faire avec eux et non à leur place
- Abandonner ou menacer de le faire (de mettre fin au suivi)
- La frustration: se rappeler que le trouble = c’est un trait de personnalité, par exemple lorsqu’elle ne se met pas en action.
Quel est le pourcentage de personnes schizophrène qui continuent d’entendre des voix malgré la prise de médication?
30% des personnes schizophrènes continuent d’entendre des voix malgré une prise de médication
Nommes des interventions que l’intervenant doit privilégier auprès des personnalité dépendante
a. Maintenir le cadre
b. Responsabiliser avec compassion
c. Négocier de petites actions
d. Féliciter chaque mise en action ou réussite
e. Préparer à la terminaison
Nommes des éléments que l’intervenant doit faire attention lorsqu’il travail auprès des personnalités limites
- Prendre en charge
- Lorsque ces individus vous apprécient beaucoup, l’intervenant peut se sentir envahi par l’individu comme il sera constamment sollicité. L’intervenant doit mettre ses limites en amont, afin que l’individu croit qu’il se fait abandonner.
- Éviter de réagir
- Ne pas se baser sur les insultes mais plutôt le contenu (la signification) derrière l’émotion pour notre interprétation.
- Penser que l’on est la seule personne à la comprendre, se positionner en clivant l’équipe de travail.
- Important que toute l’équipe travaille en cohérence, afin que tous soient en mesure d’intervenir et de travailler avec l’individu.
Nommes des interventions à privilégier auprès des personnalités limites (6)
- Établir et respecter un cadre d’intervention clair, prévisible et stable
- Responsabilisation
- Compassion: la souffrance est réelle
- Dédramatiser leurs perceptions de «catastrophes»; TCC
On peut utiliser le questionnement socratique pour questionner ses interprétation sur ses relations interpersonnelles - Travailler l’impulsivité
- Tolérance au risque
- Ce n’est pas prc la personne s’automutile que la personne va se suicider. Cependant, être en mesure de gérer ce risque en tant qu’intervenant, de reconnaître les signes avant-coureurs, le degré d’intensité, etc.