cours 8 Flashcards
Naturaliste et biologiste français du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Lamarck, particulièrement reconnu pour ses travaux sur la classification et la description des espèces, fut également connu pour sa théorie appelée “lamarckisme”. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste sa théorie, en rapportant ses grands principes, puis vérifiez lesquels d’entre eux n’ont pas été réfutés par la science moderne.
La théorie de Lamarck est transformiste. Il a été un des premiers scientifiques à formuler une théorie évolutionniste, à partir de l’observation des fossiles. Ainsi, il a élaboré la « théorie de l’hérédité des caractères acquis ». Avec cette théorie, il observe que les dispositions environnementales influencent la morphologie des animaux. Selon Lamarck, pour s’adapter à leur environnement, les êtres vivants vont être obligés de changer leurs traits et ces traits seront alors transmis à leurs descendants. Il existe plusieurs grands principes tels que l’hérédité des caractères acquis, qui a été démontré et invalidée par Weismann
Hérédité des caractères acquis
- Démontrée invalide par Weismann à la fin du 19e siècle, (partiellement vrai d’un point de vue épigénétique)
Tendance au perfectionnement
- Faux, car il n’y a pas de finalité
Génération spontanée
- Faux car présence d’organismes invisibles à l’œil nu
Aptitude du vivant à s’adapter aux circonstances
- Principe valable : les espèces s’adaptent aux circonstances de leur environnement. C’est un aspect important du transformiste ensuite repris dans la théorie darwinienne
À quoi fait référence le terme de « sélection sexuelle »?
Ce sont des principes selon lesquels les individus ne se reproduiront pas au même rythme. Deux explications permettent d’illustrer cette idée.
(1) La sélection intrasexuelle : Compétition entre les individus du même sexe pour l’accès au sexe opposé. Par exemple, les cervidés qui combattent pour avoir « accès » à la femelle.
(2) La sélection intersexuelle : Sélection de l’individu pour la reproduction effectuée par les membres de l’autre sexe. Par exemple, la parade nuptiale des paons. On remarque donc qu’il y a une importance et une préférence au niveau des caractéristiques, des attraits et de l’esthétique.
Selon la théorie de la sélection naturelle, est-ce que les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement sont ceux qui évoluent davantage? Pour répondre à cette question, dites à quoi font référence les concepts d’aptitude, d’adaptation, de valeur sélective, de traits et de pression environnementale.
Non.
L’aptitude est fournie à la naissance et réfère à la capacité à survivre et à se reproduire. L’adaptation c’est le trait ou le caractère qui permet d’améliorer la valeur sélective d’un individu. Ainsi, dans cette théorie, un individu ne s’adapte pas à son environnement, c’est plutôt la génétique qui va s’adapter. Ces grâce aux mutations, qui se font de manière aléatoire, que les espèces sont en mesure d’évoluer entre les différentes reproductions. Pour ce qui est de la valeur sélective, celle-ci est une valeur qui permet de juger jusqu’à quel point un individu est-il adapté à son environnement et elle dépend de la capacite d’un individu à transmettre ses gênes d’une génération à l’autre (reproduction différentielle). Pour ce qui est des traits, ils peuvent être physiques ou comportementaux. Certains peuvent même devenir plus saillants ou importants en fonction de leur signification fonctionnelle. L’importance de l’environnement est plutôt liée avec le rôle des pressions environnementales. Si le milieu change, certains traits vont aussi changer. Autrement dit, l’environnement influence les traits. Ainsi, les individus qui sont les moins adaptés à leur environnement (à cause de leur hérédité) se feront éliminer en nombre proportionnellement plus grand que ceux qui ont été en mesure de s’adapter
Défenseur du libéralisme classique et de l’individualisme, Herbert Spencer a grandement marqué son époque à travers ses travaux dont l’influence s’est grandement fait ressentir sur les sciences sociales (notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie). En effet, son influence fut si grande, que certains historiens utilisent parfois le terme « Spencerisme » pour décrire ses extrapolations entourant la notion de sélection naturelle. Bien que la science ne semble pas valider cette théorie, pouvons-nous dire pour autant que le Spencerisme ne fût qu’une proposition anecdotique sur le plan historique ? Pour répondre à cette question, expliquez tout d’abord en quoi consiste le Spencerisme, en vous assurant de bien décrire les idées et fondements théoriques derrière le concept. Par la suite, rapportez ses implications et conséquences sur le plan social, politique et historique.
Le Spencerisme est une théorie de la sélection naturelle qui peut être appliquée aux rapports sociaux. Ces fondements historiques se sont inspirés des empiristes anglais et des associationnistes. La vision de Spencer repose sur le fait qu’une personne répète des comportements bons à sa survie, mais va tenter d’éviter les comportements qui lui seront nuisibles. Ainsi, l’individu va tenter d’arriver vers une certaine forme de perfectionnement social. Pour ce qui est des implications et conséquences liées à cette théorie; au niveau social, l’eugénisme souhaite cristalliser le capitalisme et favoriser l’individualisme. En ce sens, favoriser les riches, en utilisant la reproduction sélective, la stérilisation, le contrôle des mariages, etc. Au niveau politique, on remarque sont utilisation auprès de l’Allemagne nazi. En ce sens, la justification de la position de pouvoir de certains (les aptitudes dites « exceptionnelles »). Par la suite, le financements de certaines recherches, ainsi que le racisme liés à l’immigration aux États-Unis. Pour finir, au niveau historique, nous avons pu observer de nombreux génocides, l’assimilation et le génocide culturels de certaines tribus Autochtones et la deuxième guerre mondiale par exemple.
Publié en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin est probablement l’un des ouvrages les plus révolutionnaires de son époque. En effet, lors de sa publication, de nombreuses personnes, en particulier dans les cercles religieux, furent choquées par la suggestion que les espèces pouvaient évoluer et que l’homme descendrait d’autres formes de vie. En plus d’avoir marqué l’imaginaire collectif, la publication de L’Origine des espèces souligna le début d’une nouvelle ère dans notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre faisant en sorte qu’encore aujourd’hui, la théorie de l’évolution de Darwin reste l’un des principaux fondements de la biologie moderne. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste la théorie de la sélection naturelle en décrivant brièvement le principe derrière la théorie, les trois conditions et les deux mécanismes sur lesquels repose cette théorie.
La théorie de la sélection naturelle consiste au fait que les individus les moins bien adaptés aux conditions du milieu, à cause de leur hérédité, sont éliminés en nombre proportionnellement plus grands que ceux qui sont mieux adaptés. Ainsi, certains traits sont en mesure de se propagent à travers toute une espèce au cours des générations, par la survie différentielle, qui a aussi un impact sur la reproduction différentielle. Le principe derrière la théorie de la sélection naturelle est le transformisme. Selon cette théorie, l’évolution des organismes vivants se serait faite à partir de formes préexistantes auxquelles les organismes se seraient apparentés, incluant aussi les humains. Les trois conditions nécessaires à la sélection naturelle sont l’adaptation, l’aptitude et la pression environnementale. L’adaptation c’est le fait qu’il existe une variation aléatoire de certains traits préalables et héritables, qui se fait à travers les individus d’une même espèce. Ensuite, l’aptitude est la capacité d’un organisme à survire et à se reproduire. Finalement, la pression environnementale influence les traits. Ainsi, si le milieu respectif d’une espèce change, les traits adaptatifs changeront également. Les deux mécanisme sur lesquels elle repose sont la survie différentielle, selon laquelle les individus les moins bien adaptés seront éliminés en plus grand nombre que les mieux adapté et la reproduction différentielle, selon laquelle les individus qui survivent, on la chance de plus se reproduire. Ceci entraine la sélection de certaines caractères plutôt que d’autres au cours des générations d’une espèce.
Pourquoi dit-on que la vision d’Herbert Spencer quant à l’évolution aurait grandement été influencée par les empiristes anglais? Justifiez votre réponse en rapportant sa conception qui fût présentée dans le cours.
La vision de Spencer est associationniste-évolutive. Ainsi, pour Spencer, les empiristes anglais ont exercé une grande influence sur le Spencerisme, ils sont comme la racine de la vision associationniste. Selon les empiristes anglais et le Spencerisme, les apprentissages et les connaissances sont générés grâce aux rapports que l’individu va avoir avec son environnement. Il y a un apprentissage et ces derniers se peaufinent en devenant de plus en plus fins. Pour Spencer, c’est le procédé derrière les apprentissages qui est une évolution. Les apprentissages guident notre régulation et cela devient des habitudes/ instincts. Ainsi, Spencer est très empirique dans sa façon de considérer l’acquisition de certains traits & de certaines facultés des individus.
Scientifique britannique principalement reconnu pour ses travaux en statistiques et en psychologie, Francis Galton a mené d’importantes recherches les différences interindividuelles. À partir de ce qui fut discuté pendant le cours, comment Galton expliquait-il l’intelligence? Pour répondre à cette question, rapportez très brièvement la nature des travaux de Galton. Ensuite, décrivez les fondements théoriques derrière sa conception de l’intelligence, puis rapportez les grandes idées derrière sa théorie. Finalement, expliquez les implications sociales liées à sa conception de l’intelligence.
Francis Galton avait une conception plutôt nativiste liée à l’intelligence. Pour lui, l’intelligence était innée (hérédité des caractères acquis) et l’environnement était très important. Celui-ci croyait qu’il existait de très grandes différences interindividuelles et que celui-ci devait favoriser les plus intelligents, au détriment de ceux qui ne l’étaient pas. Ainsi, la nature de ces travaux reposait sur la corrélation entre l’acuité sensorielle et l’intelligence et ces à travers la nativisme, l’importance de l’environnement et les différences interindividuelles, qu’il a fonda sa théorie. Selon Galton, il était nécessaire d’avoir des mesures pour favoriser l’eugénisme. En ce sens, il jugeait que les programmes sociaux et l’entraide, par exemple., favorisait les individus le plus faibles au détriment des plus intelligents et aptes à s’adapter en société. Galton a alors voulu proposer d’identifier et de trier les individus selon leur intelligence et il a même proposer la reproduction sélective. Finalement, les travaux sur l’intelligence, de Galton, ont eu de très grandes implications sociales à travers les années. Nous avons pu le remarquer avec l’Allemagne nazi et le génocide Juif, l’assimilation et la stérilisation chez les Autochtones, les programmes sociaux, etc.
En quoi la psychologie comparée s’appuierait-elle sur le Darwinisme? Pour répondre à cette question, vous devez rapporter quels sont les principales prémisses et raisonnements derrière la psychologie comparée.
La soupe primitive ou abiogenèse a permis de réfléchir sur la nature de nos actions et sur notre façon de se représenter le monde à travers la psychologie comparée. Ainsi, la psychologie comparée cherche à étudier le comportement animal pour être en mesure de mieux comprendre les comportements humains. Effectivement, si nous avons des ancêtres en commun, cela veut dire que nous avons plusieurs traits en commun avec les animaux. Si nous avons plusieurs traits en commun, nous pouvons donc essayer de comprendre l’homme à partir des animaux de façon scientifique. En résumé, si l’humain a certains traits semblables aux animaux, tout porte à croire que les fonctions occupées par les traits chez les animaux peuvent aussi s’appliquer aux humains. Il est donc possible de réfléchir aux fonctions derrière certains comportements (sociobiologie et psychologie évolutionniste).