Cours 8 Flashcards
Fonctions de la couleur
- Ségrégation de la forme
- Détection ou signalisation (fruit mûr par exemple)
- Meilleure visibilité (phares antibrouillard par exemple)
Perception de la couleur
- Pas une propriété physique de l’environnement mais une création de l’esprit
- Interaction complexe entre les longueurs d’onde de la lumière, les photorécepteurs et les processus de traitement visuel cortical
- Perception relative: la couleur perçue dépend de la composition spectrale de la lumière qui éclaire
Lumière visible
- De 400nm: ondes courtes à haute énergie, bleu
- À 800nm: ondes longues à faible énergie, rouge
Effet Purkinje
Adaptation de la perception des couleurs à la faible luminosité
- Si forte luminosité (pendant le jour) ce sont les cônes qui influencent la perception de la couleur (sensibilité max vers 555nm): photopique
- Dans des conditions de faible luminosité on passe à la vision scotopique (les batônnets deviennent + efficaces), sensibilité max vers 505nm
- Les cônes ne sont pas tous égaux devant la lumière
Courbe de réflectance
- Capacité d’une surface à réfléchir la lumière
- Souvent exprime sous forme de pourcentage représentant la fraction de la lumière incidente qui est réfléchie
- Stimuli monochromatique: une seule longueur d’onde spécifique de lumière
- Stimuli quasi-monochromatique: sont souvent concentrés autour d’une bande étroite de longueurs d’onde créant une impression de couleur dominante
Dimensions de la couleur
- Tonalité: la teinte déterminée par la longueur d’onde émise ou réfléchie. Définit la couleur qu’on va percevoir
- Saturation: la pureté, l’intensité de la couleur. Contribution des autres longueurs d’onde. Totalement saturée = monochromatique, saturation minimale = gris
- Clarté: intensité de la source lumineuse (la gamme absolue du noir au blanc). La clarté influence la perception de la luminosité de la couleur indépendamment de sa tonalité ou saturation
Mélange additif des couleurs
- Couleurs primaires: rouge, vert et bleu
- Couleurs intermédiaires: obtenues par l’addition des faisceaux lumineux correspondant aux couleurs primaires
Exploite le principe de l’addition des longueurs d’onde de lumière colorée pour créer des sensations visuelles variées.
Synthèse moyenne spatiale
- Concept basé sur la perception de petites zones de couleur juxtaposée
- L’oeil fusionne optiquement ces zones pour créer une couleur moyenne (illusion optique)
Dans le pointillisme: utilisation de petits points de couleurs pure placés côte à côte sur la toile
Mélange soustractif des couleurs
- Couleurs primaires: cyan, jaune et magenta
- Les couleurs sont créées en combinant des pigments qui absorbent certaines parties du spectre lumineux
- Ex: le mélange de cyan et de jaune donne du vert car le cyan absorbe le rouge et le jaune absorbe le bleu, laissant passer le vert
Théorie trichromatique
Young puis von Herlmholtz
- Possibilité de produire une vaste game de couleurs à partie du rouge, vert et bleu
- Tout dépend de la proportion du mélange de couleurs
- Métamères: couleurs qui paraissent identiques, même si elles sont composées de différentes longueurs d’onde de lumière (courte, moyenne et longue)
- Perception relève de L’activation de 3 types de récepteurs sensibles à différentes longueurs d’ondes (cônes). Ils se chevauchent mais sont + sensibles à une longueur particulière (C, M ou L)
- L’humain a plus de cônes rouges et vert, moins sensible au bleu
Principe d’univariance
Des longueurs d’onde différentes peuvent provoquer exactement la même réponse chez un seul type de photorécepteur
- Un seul type de photorécepteur ne peut pas discriminer les couleurs (il faut les 3 types pour discriminer)
- Ex: les deux longueurs d’ondes qui produisent la même réponse chez le cône M engendrent des réponses différentes chez les autres cônes (C et L)
Théorie des processus antagonistes
Hering
- Existence de 4 couleurs phénoménalement primaires: rouge, vert, jaune et bleu
- Ces couleurs fonctionnent par paires antagonistes (rouge-vert, bleu-jaune, noir-blanc)
- Preuves comportementales: il n’y a pas d’intermédiaire perceptif entre le jaune et le bleu; après fixation d’un stimulus chromatique on obtient une image consécutive dont la teinte est complémentaire à celle du stimulus
Images consécutives et couleurs complémentaires
- 2 couleurs sont complémentaires si leur mélange additif produit du blanc ou si leur mélange soustractif produit du noir
- La complémentarité d’une couleur est la même dans les deux systèmes (- et +)
Preuves physiologiques de la théorie des processus antagonistes
Il existe dans le CGL du thalamus des cellules de type antagonistes. La réponse à une certaine longueur d’onde au centre du CR est inhibée par la réponse de la périphérie du CR d’une autre onde
4 types:
- rouge +/vert -
- rouge -/vert+
- jaune+/bleu-
- jaune-/bleu+
Il existe aussi dans V1 des cellules à double antagonisme avec toujours les couleurs complémentaires (permet de mieux distinguer les contrastes)
Images consécutives et couleurs complémentaires
- Effet de fatigue (habituation) des récepteurs rétiniens suite à la stimulation prolongée. La stimulation soutenue d’un CR entraîne la diminution de sa réponse
- Temps 1: habituation des champs récepteurs à centre vert ON
- Temps 2: l’activation réduite des CR à centre vert ON entraîne l’augmentation de l’activité des CR à centre rouge ON