Cours 8 Flashcards
Comment terminer la thérapie cognitivo- comportementale ?
- Adresser les craintes du clients
- Bilan
- Planifier le suivi à long terme
- Rechutes ? Trouver les moments de risque et que faire pour ne pas retomber dans les mauvais patterns
Comment terminer la thérapie cognitivo- comportementale par rapport aux craintes du client?
Surtout avec la clientèle anxieuse et dépendante, il faut préparer la fin du suivi
Comment terminer la thérapie cognitivo- comportementale par rapport au bilan de la thérapie? 4
-Évaluer la symptômatologie (pattern & comportement que tu veux changer) : Avant VS après
-Revoir les objectifs
-Stratégies utiles ?
-Travaux à mettre en place :
Ex. : Grille TCC
Comment terminer la thérapie cognitivo- comportementale par rapport à la planification du suivi? 2
-Rencontre de consolidation
-Maintien des acquis
Comment terminer la thérapie cognitivo- comportementale par rapport à la prévention des rechutes?
-Reconnaissance des causes potentielles d’une rechute
-Reconnaissance des risques avant-coureurs d’une rechute
-Mesures à prendre si apparition de signes avant-coureurs
-Conduite à tenir en cas de rechute : cause - traitement à
privilégie (Que faire? Qui appeler?)
Quelles sont les principales étapes de l’INTERVENTION en criminologie ? 6
-Évaluation du Risque
-Mise en place du PIC - Plan d’intervention correctionnel
-Stratégies d’Intervention
-Collaboration Interdisciplinaire (entre différents professionnels)
-Suivi et Évaluation
-Réinsertion Sociale
Quel est le plan d’intervention ?
Le plan d’intervention correctionnel (PIC) est élaboré à la suite de l’évaluation de la personne
contrevenante.
Ce plan fait état des problèmes de la personne et vise à déterminer les types d’interventions requises pour diminuer le risque de récidive. »
Quel est l’objectif du PIC?
Diminuer comportements problématiques & récidive
Le PIC doit tenir compte de …
des facteurs criminogènes
Les facteurs criminogènes sont des facteurs….
contributifs à la délinquance
C’est quoi des facteurs statiques et des facteurs dynamiques ? Sont-il des facteurs criminogènes ?
Les facteurs statiques sont des facteurs qui ne bougent pas, qui sont préexistants comme des antécédents, casier judiciaire.
C’est important de les déterminer pour évaluer les risques de récidive
Tandis que les facteurs dynamiques sont en mouvement et sont modulables , comme l’impulsivité ou des problèmes de consommation.
Seulement les facteurs dynamiques sont considérés comme des facteurs criminogènes car ils sont des facteurs modifiables.
Quelles sont les grandes familles des facteurs criminogènes SELON ANDREWS ET BONTA qui ont un impact général sur la récidive et la délinquance ? (8)
- Comportements antisociaux dans le passé (STATIQUE)
-CONSOMMATION
-FAMILLE & COUPLE
-PERSONNALITÉ ANTISOCIALE (MANQUE D’EMPATHIE)
-PAIRS ANTISOCIAUX
-ATTITUDES ET COGNITIONS ANTISOCIALES
-ÉDUCATION OU EMPLOI
-LOISIR - ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES
Quelles sont les facteurs criminogènes présents au plan d’intervention en criminologie ? (6)
FACTEURS DYNAMIQUES ;
-Contrôle des émotions
-Problèmes relationnels
-Consommation
-Fréquentations
-Emploi
-Impulsivités
CONTRÔLE DES ÉMOTIONS
-capacité à gérer les affects, difficulté à reconnaitre les émotions
Clientèle en question : hommes en violence conjugale, individu ayant TPL, toxicomanie
PROBLÈMES RELATIONNELS
-Conflits dans le cadre des relations interpersonnelles
-Résolution de conflit défaillante
-Opposition et autorité
Clientèle : Jeunes
emploi?
-Difficulté à maintenir un travail
-Manque d’intérêt à l’égard de la sphère occupationnelle
Clientèle :Fraudeurs, proxénètes …easy money
si instable, cette instabilité peut se traduire dans les autres sphères de sa vie
Consommation
-consommation en lien avec le délit (ex : conduite avec facultés affaiblies)
-Problème de consommation d’alcool ou stupéfiants
Clientèle : Toxicomanie, vendeurs de drogues, trafic
Fréquentations
-Valeurs délinquantes
-Entourage de pairs délinquants
Clientèle : Gangs de rue, fraudeurs
Impulsivité
-Comportements impulsifs : décisions impulsives, achat , comportements, etc.
Clientèle : Gangs de rues, voies de fait
Le plan d’intervention est composé de ….
-DES OBJECTIFS
« Les objectifs (finalités) représentent des intentions (augmenter/baisser) qui décrivent ce qui est attendu à la suite des diverses actions qui seront posées »
-MOYENS
«Par moyens, on entend toutes les activités (outils, instruments, actions, exercices, etc.) qui seront mises en place pour atteindre un objectif. »
Objectifs doivent suivre quel acronyme –>
-SMART-
Spécifique ; Précis et concret
Mesurable ; Observable
Atteignable ; Selon les capacités du client
Réaliste ; Selon les moyens à disposition du client
Temporel ; Doit être temporel dans le temps
Recette d’une bonne PIC ? 5
-Inclure plus d’un facteur criminogène
-Objectifs SMART
-Parler à la première personne (Pour que la personne se l’approprie )
-Temps de verbe au présent
-Adapté aux besoins du client!
EXEMPLE d’un objectif SMART + MOYEN
FACTEUR CRIMIMOGÈNE
Fréquentation
OBJECTIFS
J’identifie les fréquentation à risque, d’ici les 4 prochaines rencontres.
D’ici la fin de mon suivi,
Dès maintenant, JE N’AI PLUS CONTACT AVEC MON ENTOURAGE DÉLINQUANT
MOYENS
Je fais la liste des personnes ayant une influence négative sur moi.
J’identifie les avantages de m’entourer de personnes prosociales.
Je change de numéros
Déménagement…
Quels sont des éléments importants à prendre en compte dans le PIC ?
-Besoins non-criminogènes : (Doit travailler dessus , même s’ils n’ont pas d’impact sur la délinquance, car aide à la réceptivité )
Santé mentale,Besoin de socialisation ,Changement identitaire
-Facteurs de protection :(à la récidive)
Facteurs internes ; ex. intelligence
Facteurs motivationnels ; ex .Ravoir la garde de ses enfants
Facteurs externes; ex.Pas retourner en détention
-Facteurs dissuasif - de désistance :
Âge, maturité
Apprentissages
- Degré de motivation et de mobilisation du client
- Le degré de reconnaissance lié à la problématique
CONFÉRENCE ?
Notre travail est une rencontre avant tout. Bien que nous voulions anticiper et comprendre, nous n’aurons jamais aucune certitude sur l’impact que nous avons eu sur l’autre.
Que ce soit en évaluation ou intervention, et peu importe les crimes commis, toute personne a le droit de comprendre ce qu’y se passe pour elle et votre rôle. Elle doit se sentir accueillie, acceptée, impliquée et considérée.