Cours 8 Flashcards

1
Q

Le symptôme fait partie de quel niveau du modèle systémique?

A

Individuel

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2
Q

Quelle est l’objectif quand une famille va consulter pour un individu qui ‘‘porte’’ le symptôme?

A

Amener la famille à globaliser le problème  décoder le message (Reflet tension famille, où est la tension?)
(cadrer dans une perspective interrelationnelle, sociale)

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3
Q

Est-ce que le symptôme est le problème pour l’individu?

A

Non.

Le symptôme n’est pas le problème: c’est le problème (familial) qui crée le symptôme (individuel) = dure à avouer pour parent.

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4
Q

Dans la pensée systémique du symptôme, comment conçoit-on le symptôme?

A

Ne conçoit le symptôme que dans une situation interrelationnelle spécifique et un contexte social donné.

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5
Q

Dans la pensée systémique du symptôme, quelle est la cause du symptôme?

A

Déplace de l’intrapsychique au contexte les raisons du comportement (résonnance): un symptôme est une réponse adaptée à certaines relations. Comment/pourquoi il en est arrivé à faire ça

  • Chercher sécurité = enfant (dans son inconscient) avec symptôme
  • Parent s’en occupe, alors parent encore présent (Répond besoin sécurité)
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6
Q

Dans la pensée systémique du symptôme, est-ce que le symptôme se développe peu importe la famille?

A

Non.

L’individu placé dans un autre système de relation n’aurait pas développé ce symptôme (Graner, 1994).

  • À long terme = famille pas brisé, car regard sur enfant avec symptôme (Parent divorcé ou pas = se tienne ensemble pour l’enfant) = inconscient
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7
Q

Quelle est les causes du symptôme? (5)

A
  • perturbe suffisamment le fonctionnement habituel de cette situation ou de ce contexte, pour être générateur de souffrance (pour le « porteur du symptôme » ou pour d’autres membres de l’entourage).
  • Enfant avec problème = parent souffre
  • est une sorte de « marqueur » attestant des efforts entrepris par le système pour maintenir son fonctionnement habituel.
  • Négation de l’autre (son émotion) de ses symptômes = empire symptôme (nier)
  • Ex. : Évident ou subtil
  • C’est sûr que tu va rentrer au doctorat, tu as toujours été bon à l’école
  • témoigne d’autres problèmes, inapparents et latents (profond et pas nommé), présentés par d’autres membres de la famille, individuellement ou par l’ensemble du fonctionnement familial, collectivement
  • témoigne d’un dysfonctionnement des processus (structure, règle, frontière) qui, d’ordinaire, passent inaperçus = catalyseur du problème familial
  • Ex. : Réponse adapté ne suffit plus = symptôme (il faut sortir de l’eau, car hypothermie)
  • Par l’attention qu’il attire sur lui-même, il signale autre chose sur une autre scène et a un autre niveau
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8
Q

Que permet de faire le symptôme dans une famille?

A

L’attention sur le symptôme permet d’éviter de voir clairement le problème de la famille.
- Ex. : Mégan et Harry (Famille Royal) = focus sur eux et peut être comportement adopté ou pas sur cette situation

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9
Q

Quelle est le véritable problème du symptôme? (3)

A

Le véritable problème = celui des schèmes interactionnels dysfonctionnels qui découlent de :
- frontières mal définies
* Ex. : Enfant qui doit s’occuper de sa mère (est comme un parent pour sa mère)

  • conduites insatisfaisantes,
  • malformation structurale, elle-même bâtie pour tenter d’assurer la survie du système.
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10
Q

Quand on diminue sa fonction, le symptôme disparaît. Vrai ou faux. Donnez un exemple

A

Vrai

Ex.: Symptôme dépressif, la famille trouve une manière d’exprimer émotion = symptôme dépressif diminue

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11
Q

Que dépend dans la communication le symptôme qui est le plus important?

A
  • Tout dépendra de la compétence de la famille à prendre en charge ce symptôme
  • Quand on supprime le symptôme sans toucher à la structure qui est à son origine, un nouveau symptôme vient prendre sa place ».
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12
Q

Quelles sont les points importants du symptômes? Objectif famille dysfonctionnelle, mécanisme survie, solution…

A
  • La famille dysfonctionnelle a comme objectif de « ne pas disparaître » en tant que famille, quitte à produire du symptôme.
  • mécanisme de survie = représente une tentative positive d’autorégulation du système (De Franck-Lynch, 1986)
  • peut être expliqué comme étant la meilleure solution que la famille a su trouver dans un contexte donné, dans ce qu’elle croyait être l’intérêt du système familial.
  • Selon que le symptôme aura été combattu avec plus ou moins d’efficacité, il diminuera, jusqu’à disparaître, se déplacera ou perdurera, voire s’aggravera.
  • Puisque le système a généré le problème, il peut également le résoudre. (Ausloos)
  • aider la famille à trouver un autre mode de fonctionnement qui ne fasse plus souffrir personne
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13
Q

Quelles sont les 3 étapes dans la 1e phase dans le symptôme?

A

Sélection et amplification sont lié

o Sélection
 Sélection du comportement (individu) selon caractéristiques des personnes
* Ex. : Enfant turbulent : quand il est tannant, ces parents s’occupent de lui
* Ex. : Bonne note = parent s’occupe de lui

o Amplification : Mécanisme de rétrocontrôle (autorégulation)
 Bénéfice (Sécurité, attention)
* Trouver une façon de répondre à son besoin
 Désigne, montre du doigt ce qui se remarque, se distingue
 Retour en arrière possible

o Confirmation/cristallisation : irréversibilité du ‘’nouveau phénomène’’
 Le comportement sélectionné devient une habitude, la façon dont on identifie l’individu dans son système (homéostasie)
 Maintien du symptôme par des rétroactifs complexes qui s’opposent à sa disparition
 Individu = de + en + mal avec son comportement symptomatique = placé dans une situation où il ne peut plus satisfaire les finalités familiales qu’aux dépens de ses finalités individuelle (Ex. : ado commence à faire des délits, autres membres sages)

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14
Q

Quelle est la 1e phase du symptôme?

A

Établissement du symptôme en tant que réponse durable, entretenue et expliqué par ce qui s’est passé dans la vie de l’individu et de sa famille et par ce qui se joue ici et maintenant.

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15
Q

Quelle est la dernière phase du symptôme?

A

 Enkystement (Pas une fatalité)
o Le « porteur de symptôme » se comporte comme s’il ne pouvait faire autrement. Il est en quelque sorte « piégé » par son symptôme.
o Perte de l’identité (non construction de l’identité), l’enfant se retrouve perdu.
 Souffrance psychique (ne sait pas ce qu’il est sans son symptôme) = Sans ce que les autres le croient

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16
Q

Dans le niveau conjugal du modèle systémique, quelle est sa définition?

A

Institution à elle seule avec ses propres règles de fonctionnement (Frontière fictive) = sous-sytème

17
Q

Dans le niveau conjugal du modèle systémique, quels sont les types de couple? quelle est l’évolution temporelle?

A

Types : Normal/névrotique, anaclitique/dépendant, narcissique/fusionnel

Évolution temporelle: rencontre, lune de miel, vitesse de croisière, vieux couple

18
Q

Dans le niveau familial du modèle systémique, quelles sont les 3 fonctions familiales?

A

Fonction d’identité
o Dans toutes les cultures, la famille imprime en ses membres leur identité
o Sentiment d’appartenance vs sentiment d’être séparé
o Ex. : Règle = harmonie (Penser la même chose = appartenance)
o Nécessité de « zone d’autonomie »
o Acceptation différence (Respect)

Fonction éducative – Quels sont nos valeurs importantes?
- Standard socio-familiaux (Ex. : Combien de fois passer balayeuse)
o Basée sur des relations complexes d’autorité, de loyauté, de confiance
o Différence des sexes, différences des générations

Transmission d’un patrimoine
o Financier (Bombardier, Agriculteur), affectif (parler émotion d’une génération à l’autre), social, culturel (Famille ouverte sur culture)
o Legs psychologiques tansgénérationnels (Nagy)
o On porte ce que nos parent n’ont pas réglé (Nous transmet)

19
Q

Que représente les mythes familiaux?

A

Représente la construction collective historique et transgénérationnelle du monde interne et spécifique (Ex Génogramme page 6 : C’est bien vu de faire de l’argent = entrepreneuriale) à une famille, basée sur un ensemble de croyances et de valeurs partagées, se référant à un modèle commun de distorsion de la réalité (Membre a l’air parfais, mais cache secret de famille; Ex. : Bonne entrepreneur, mais s’est suicidé, car dépressif = suicide caché).

Le mythe est donc un « semblant plausible », assez bien systématisé, et surtout transmissible transgénérationnellement

A une fonction stabilisante du mythe, nécessaire pour préserver intacte l’image que la famille se fait d’elle-même (Ferreira, 1977).

Sous-culture interne à la famille, qui défie le temps et se transmet entre les générations; d’où une fonction défensive du mythe familial, peu propice donc aux changements, ces derniers étant vécus comme dangereux.

20
Q

Quels sont les 2 niveaux de mythes familiaux?

A

Matériel: Ensemble des comportements et modèles relationnels propres à la famille (ex.: façon de faire le pâté chinois). Définit l’ensemble des petits rituels propres à une famille

Idéal:
o Ensemble des croyances et affects partagés par la communauté familiale (ex.: l’importance des études universitaires).
o Aborde des sujets d’ordre général, tels l’amour, la vieillesse, la mort, l’engagement dans la vie sociale, etc., et se perpétuera comme un dogme sacré.
o Les secrets de famille appartiennent à ce types de mythes.

Le système peut se bloquer à chacun des deux niveaux (Ex. : Individuel et sous-système), ou lorsqu’un niveau contredit l’autre

Les mythes majeurs réunissent les membres de la famille à un niveau affectif et presque toujours inconscient.

21
Q

Quelle est l’importance du mythe familiaux?

A

Le mythe familial est donc un important facteur de construction et d’équilibre de l’identité familiale, un irremplaçable facteur d’unification.

C’est lui qui rassemble les membres du systèmes familial, les réunissant autour d’une conception identitaire commune à la vie.

N’est pas forcément pathologique, mais peut l’être.

22
Q

Comment le mythe familiaux peut être dangereux?

A

Si le mythe perdure, c’est parce qu’il est encore utile (mais s’il a été utile autrefois il peut en revanche ne plus être d’actualité et même devenir dangereux, d’où la souffrance de la famille.

Devient pathologique lorsqu’il empêche la famille à s’adapter à une nouvelle réalité

23
Q

Que permet l’intervention d’un mythe familiaux?

A

« Le but de l’intervention n’est pas de combattre ou d’éliminer le mythe, vu sa fonction structurante, mais d’en permettre la modification et l’évolution » (Onnis et al. 1995)

Malheur à un thérapeute qui attaquerait de front et trop vite un des mythes majeurs; toute la famille se coaliserait violemment contre lui et surtout les problèmes seraient renforcés.

L’objectif = établir une alliance avec plusieurs membres de la famille, et mieux comprendre son système de valeurs, ses rigidités et ses blocages.

24
Q

Il existe plusieurs réseau d’une personne. Quels sont les réseaux primaire, secondaire?

A

Réseau primaire : entourage proche du patient

Réseau secondaire : éventail relationnel institutionnel

Selon la théorie de l’oignon, le réseau est la dernière couche

25
Q

Quelle est la théorie de la résonance?

A
  • Son comportement fait écho dans ce contexte
    o Circularité/rétroaction = Enregistre règle/constat
     Ex. : Je pleure = on vient me voir
    o Comportement résonne dans ce contexte
     Ex. : Manifester besoin et la mère a répondu, mais si pas respecter ce qu’elle dit, alors l’enfant va enregistrer qu’il n’est pas important (Ne va pas dire va avoir même réaction à chaque fois)
26
Q

Quels sont les postulats du constructivisme et du constructionnisme?

A

1- Le fait de percevoir modifie au fur et à mesure la perception elle-même

2- La réalité perçue est une interprétation construite par et à travers la communication

3- La perception de la réalité est différente selon les individus

4- L’affectivité conditionne l’interprétation de la réalité

5- Chacun est enfermé dans sa propre construction de la réalité