Cours 7 - Olfaction et gustation (complet) Flashcards
Nommer les comportements influencés par le système olfactif, spécifiques et généraux
- Alimentation
- Reproduction (par phéromones)
- Interactions sociales
- Reconnaissance d’individus (ex. mère-enfant)
En quoi le système olfactif est-il différent des autres systèmes sensoriels?
1) Pas de sous-modalités (ex. forme, mouvement ou direction dans système visuel)
2) Pas de relais thalamique
3) Géré par un archicortex (plus primitif) à 3 couches au lieu d’un néocortex à 6.
4) Pas de carte corticale connue
Vrai/Faux : la perception olfactive fonctionne comme les autres systèmes sensoriels, elle détecte et classe les stimuli (odeurs) selon leur propriétés physicochimiques (ex. longueur d’onde = couleur dans système visuel)
Faux, parce que le système olfactif peut discriminer deux molécules odorantes avec des propriétés semblables
Qu’est-ce que l’anosmie?
Déficit chimiosensoriel caractérisé par une incapacité à identifier une odeur de façon reproductible. Peut accompagner certaines maladies
Vrai/Faux : l’acuité olfactive diminue avec l’âge
Vrai
Sur le schéma de l’épithélium olfactif de la diapo 49, identifier et décrire les neurones récepteurs, les cils olfactifs, les glandes de Bowman, la muqueuse nasale
Correction diapo 8 PDF cours 7
Neurones olfactif : bipolaires avec axones de petit calibre non myélinisés projetant au bulbe olfactif
Cils olfactifs : prolongement du bouton olfactif du neurone olfactif situé dans le mucus nasal
Glandes de Bowman : contrôlent le milieu ionique des cils olfactifs
Muqueuse nasale : couche de mucus + épithélium
Décrire les défenses du système olfactif contre les substances nocives pouvant causer la dégénération neuronale
1) Immunoglobines : présentes dans le mucus, agissent contre les antigènes
2) Cellules de soutien : dégradent un grand nombre de substances organiques
3) Cellules souches : permettent la régénération des récepteurs olfactifs
Vrai/Faux : la présence d’odorants autours des corps cellulaires de neurones est suffisante pour déclencher une dépolarisation significative
Faux, une dépolarisation significative ne survient que lorsque l’odorant est au niveau des cils
Quelle est la famille de récepteurs associés à l’olfaction?
Récepteurs couplés aux protéines G, qui possèdent 7 domaines transmembranaires
Vrai/Faux : la diversité de molécules odorantes détectable par un organisme est directement en lien avec la diversité de structure des récepteurs olfactifs de celui-ci
Vrai
Décrire le mécanisme de transduction des signaux olfactifs (de aériens vers électriques)
1) Odorants se lient à des récepteurs spécifiques sur la surface externe des cils. Cette liaison peut être directe ou par l’intermédiaire de protéines du mucus.
2) Le récepteurs déclenche la production d’AMPc ou d’inositol triphosphate (IP3), qui activent des canaux ioniques
3) Réponse par dépolarisation, ou non
Expliquer la signalisation olfactive par AMPc, comparer avec IP3
1) Molécule d’odorant lie RCPG
2) Complexe récepteur-odorant active protéine G
3) Sous-unité Gas se dissocie et active l’adényl cyclase, qui produit de l’AMPc
4) AMPc active canaux Na+/Ca2+, causant une dépolarisation
5) Le Ca2+ entrant active un canal Cl- qui accroit la dépolarisation
Même mécanisme pour IP3 SAUF :
3) Sous-unité Gaq de dissocie et active la phospholipase C, qui produit de l’IP3
4) IP3 active canaux Ca2+ slm, qui active canaux Cl- qui dépolarisent
Vrai/Faux : après 1 à 2h, les récepteurs olfactifs s’adaptent à une odeur persistante, et cessent d’être stimulés, expliquer
Partiellement vrai, c’est après plus de 3 minutes, cela peut être du au fait que les mécanismes de repolarisation prennent du temps.
Quels sont les deux stimuli auxquels répondent les neurones récepteurs olfactifs et les deux réponses possibles
Stimuli :
- Odorants différents
- Changement de concentration du même odorant
Réponse :
- Modification de la latence (délai entre réception du stimulus et réponse) et de la durée de la réponse
- Modification de la fréquence de décharge des neurones individuels
Vrai/Faux : une combinaison spécifique des ARNm codés par les 1000 à 2000 gènes codants des récepteurs olfactifs est exprimé dans des sous-ensemble de neurones olfactifs détectant des odeurs semblables
Vrai
Ou vont les afférences olfactives à la sortie de l’épithélium olfactif?
Dans le bulbe olfactif par le biais du nerf olfactif (I)
Nommer les composants d’un glomérule olfactif
Neurone sensoriel olfactif primaire, cellules mitrales, périglomérulaires et granulaires
Vrai/Faux : plus le bulbe olfactif d’un animal est volumineux, plus l’odorat de cet animal risque d’être développé
Vrai
Vrai/Faux : tous les glomérules reçoivent les signaux de tous les récepteurs olfactifs
Faux, chaque glomérule reçoit uniquement l’information de cellules réceptrices exprimant un récepteur particulier, donc d’un même type d’odeur
Décrire les deux hypothèses de codage de l’info olfactive
1) Ligne dédiée : chaque odeur a un ensemble de récepteurs dédiés utilisant chacun une voie privée vers l’encéphale
2) Modèle computationnel : l’identité de l’odeur est calculée au niveau central en comparant et combinant les motifs multineuraux d’activités des récepteurs olfactifs.
Simplement, ça fonctionnerait comme la construction de couleurs intermédiaires par l’assemblement des signaux des trois photopigments primaires (rouge, bleu et vert) dans le système visuel
Vrai/Faux : c’est en fait le modèle computationnel qui est véridique
Faux, le modèle réel est une combinaison des deux hypothèses
Quelles sont les cellules du bulbe qui projettent vers l’encéphale, le trajet que ces projections prennent et leur(s) cible(s)?
Cellules mitrales et touffues, projettent par le pédoncule olfactif latéral vers le cortex piriforme, mais bien d’autres cibles plus diffuses.
Quelles substances peuvent constituer un stimuli gustatif?
Molécules non volatiles, hydrophiles et solubles dans la salive entre autres :
- Sels
- Acides aminés essentiels
- Sucres
- Acides
Vrai/Faux : l’intensité gustative perçue est proportionnelle à la concentration de la substance
Vrai
Vrai/Faux : la concentration seuil de détection d’une molécule sapide (qui goute qqch) est le même pour une molécule sapide normale et une dangereuse
Faux, il sera plus élevé pour la sapide et plus faible pour la dangereuse
Quels sont les nerfs crâniens en lien avec le goût?
1) Facial (VII) - langue et palais
2) Glossopharyngien (IX) - épiglotte
3) Vague (X) - œsophage
Décrire la hiérarchisation du plus petit au plus grand (cellules et structures) du système gustatif
1) Cellules gustatives (récepteur sensoriel primaire)
2) Bourgeons du goût, répartis dans toute la cavité buccale et la partie supérieure du canal alimentaire, contiennent de 30 à 100 cellules gustatives
3) Papilles sont des éminences pluricellulaires entre lesquelles il y a des tranchées dans lesquelles se trouvent les bourgeons du gout
Identifier les 3 types de papilles sur le schéma de la diapo 50 et les décrire
1) Fongiformes : 2/3 antérieurs de la langue, densité élevée, environ 3 bourgeons de goût à leur surface apicale
2) Caliciformes : 9, disposés en chevrons à l’arrière de la langue, parois bordées d’environ 300 bourgeons
3) Foliées : une de chaque côté de langue vers l’arrière, parois contiennent environ 600 bourgeons
Correction diapo 32 PDF cours 7
Vrai/Faux : il n’existe que 5 saveurs primaires
Faux, il existe bcp de saveurs, dont salé, sucré, acide, amer, umami, astringentes, brûlantes, métalliques et autres
Schématiser la langue avec l’emplacement des différentes papilles et des zones de goût (acide, amer, salé et sucré)
Correction diapo 34 PDF cours 7
Donner le nerf innervant les papilles fongiformes, caliciformes, foliées, le palais et l’épiglotte et l’œsophage
- Fongiformes : branche du facial dite corde du tympan
- Caliciformes : branche du glossopharyngien dite linguale
- Foliées : 2/3 postérieur par glossopharyngien et 1/3 antérieur par facial
- Palais : branche du facial dite grand pétreux supérieur
- Épiglotte et œsophage : branche du vague dite supérieure laryngée
Sur le schéma de cellule gustative de la diapo 49, identifier microvillosités, fibres afférentes, synapse, pore gustatif et cellules basales et réceptrices
Correction diapo 36 PDF cours 7
Associer les saveurs salées, acides, sucrées, amer et acides aminés au récepteur qui les détectent
Salé et acide : canaux ioniques
Sucré, amer, acides aminés : récepteurs couplés aux protéines G
Quels voie de signalisation de protéine G les goûts sucrés et acides aminés activent-ils?
Voies de l’IP3, augmentation du Ca2+ intracellulaire
Vrai/Faux : certains acides aminés provoquent une signalisation par l’ouverture de canaux ioniques ligand-dépendants
Vrai
Donner les goûts préférentiels à chaque nerf du système gustatif
- Facial : NaCl (sel) et sucrose (sucré)
- Glossopharyngien : acides et quinine
- Vague : acides et eau (?)
Quelle est l’hypothèse de codage (ligne dédiée ou computationnelle) qui s’applique le mieux aux infos gustatives? Pourquoi?
Lignes dédiées, parce qu’on a une spécificité de nerf pour chaque goût, et qu’on a une production de récepteurs exclusifs à certains sous-ensembles de cellules gustatives qui, en cas de délétion, entrainent la perte des réponses.
Décrire les projection centrales du goût et selon leurs fonctions
Perception consciente et discrimination du goût : arrive au cortex cérébral en passant par le noyau du solitaire et le thalamus
Perception autonomique et aversive : arrive à l’amygdale et à l’hypothalamus par le noyau du solitaire